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vie

  • COMMUNIQUE CONJOINT

    Le Mercredi 21 Mars,  le Parti  Communiste du Bénin  (PCB)  et le Parti Social Démocrate le Bélier  (PSD-BELIER)   ont  organisé une rencontre. A cette occasion les deux partis de la Gauche  béninoise  ont procédé à l’analyse de la situation  politique, économique et sociale de notre pays. Ils ont constaté que la gestion du pays est politiquement  aux mains des fascistes, et économiquement aux mains des criminels et des mafieux. S’agissant de la situation créée par la grève des enseignants,  les deux partis ont constaté avec étonnement et révolte que le  gouvernement de Monsieur  Boni Yayi a été incapable    d’adopter la bonne méthode pour résoudre le problème posé.      Au lieu d’aborder avec  calme et responsabilité les questions revendicatives posées par les enseignants, Monsieur Boni Yayi  et son gouvernement sont entrés dans une furie mensongère, honteuse et hargneuse contre le monde enseignant. Les deux partis ont conclu à une volonté inavouée  mais manifeste de Monsieur Boni Yayi  d’arriérer l’institution  qu’est l’école béninoise et de répandre l’ignorance dans le pays. Les deux partis de la Gauche béninoise condamnent  avec vigueur les méthodes fascistes de gestion des conflits sociaux de Monsieur Boni Yayi. Ils fustigent le comportement irresponsable et inacceptable de Monsieur Boni Yayi  face aux enseignants. Dans son attitude  Yayi Boni  se donne le droit de vie et de mort sur les Enseignants de notre pays.   Ce n’est pas digne qu’un Président  ouvre sa bouche pour proférer des menaces  verbales contre des citoyens. Les deux partis ont constaté que  depuis  le lundi 19  Mars, le pouvoir s’est engagé dans un grand processus de  provocation des enseignants. Les deux partis  de la Gauche béninoise  exigent l’arrêt immédiat de ces provocations fascistes. Ils appellent les enseignants au courage dans leur  combat pour la justice. Ils exigent du gouvernement  de reprendre immédiatement  les négociations. Notre pays a connu des gouvernements de ce genre. Ils  ont tous  été  défaits par le peuple combattant.

    Les deux partis de la Gauche béninoise ont convenu de se voir souvent  afin de  soutenir les luttes populaires qu’impose la  gestion hasardeuse  et inhumaine du gouvernement de Monsieur Boni Yayi aux travailleurs et aux forces  progressistes  de notre pays.

    Les deux partis appellent le peuple béninois à opposer  une résistance déterminée   à la fascisation actuelle  du régime réactionnaire  et malfaisant de Monsieur Boni Yayi.

    La  Victoire  appartient aux enseignants et  au peuple  béninois en lutte.

    Pour le PCB                           Pour le PSD-BELIER

    Philippe NOUDJENOUME   Goras GAGLOZOUN

    Premier SECRETAIRE         Président du  Bureaupolitique

  • La répression sauvage mais la lutte continue

    « …les indigènes  de l’Atacora n’avaient pas épuisé toute leur capacité  de résistance  dans les combats livrés  au début de l’année dernière  et l’agitateur GABA qui  trouva la mort  en Avril 1917  eut aussitôt un continuateur  et un vengeur  dans la personne de son frère  OROGOROGOU dès le mois de  décembre  cet indigène faisait circuler  un coussin  de guerre , ordonnait des sacrifices, multipliait  des allées et venues..Informé de ces menées le commandant SCALIER fit arrêter les plus notoires de ses partisans et de ses complices  et, décidé à faire  un exemple,  terrible, il ordonna  l’exécution sommaire et sans jugement  de dix d’entre eux  qui furent passés par les armes près du pont de  TANGUIETA  le 11 Avril dernier  à sept heures du matin… »  ( Extrait d’une lettre  du Gouverneur Général  à DAKAR  au Ministre des Colonies à Paris en date du 15 -8-1918)

    Aujourd’hui cela fait  94 ans que  cet acte odieux a été  exécuté. Puis la nuit de l’oppresssion est tombée sur l’Atacora et sur les valeureux combattants de la liberté. A l’indépendance, la nuit de la trahison est tombée sur leurs corps à côté du pont de TANGUIETA. Notre amitié avec le peuple français  ne peut pas se fonder sur  le reniement aux valeurs universelles du respect  de la vie et de la liberté. Je voudrais que vous ayez une pensée pour   ces assassinés du pont de TANGUIETA et pour tous ceux qui ont été assassinés  dans leur combat pour la liberté et l’indépendance de notre pays.

  • DECLARATION DU PARTI COMMUNISTE DU BENIN

    Je publie la déclaration du Parti Communiste du Benin sur mon blog parce que  je suis d'accord avec l'essentiel des positions qui y sont défendues.

        PARTI COMMUNISTE DU BENIN (P.C.B)

    01 B.P. 2582 Recette Principale Cotonou (Rép. du Bénin)
    Tél. :21 35 02 95/97 68 88 73 – Site : www.la-flamme.org

    BILAN DE L’AN 1 DE BONI YAYI II :

    DEPLOIEMENT FORCENE D’UNE DICTATURE AUTOCRATIQUE

    ET DESTRUCTION SYSTEMATIQUE DU BENIN

    Le 06 avril 2012, cela fera un an que Boni YAYI, après un hold-up électoral, a usurpé le poste de Chef d’Etat du Bénin pour un second mandat. Les scandales du premier mandat ainsi que la répression des protestations populaires contre la mascarade électorale laissaient présager de sombres lendemains pour le peuple. Le bilan à ce jour dépasse tous les pronostics : le pouvoir se confirme une véritable catastrophe dans tous les domaines économique, éducationnel, social, politique et moral dans le pays.

    1. Sous couvert de Refondation dont son compagnon Pascal Irénée KOUPAKI est devenu le propagandiste, Boni YAYI s’est donné pour objectif de détruire toutes les libertés conquises par les travailleurs et le peuple. En dehors de et contre toute loi, tout fonctionnaire gréviste est menacé de radiation. Ainsi, tour à tour depuis avril 2011, agents des Finances, de la Santé, de l’Administration Publique, des Douanes et, enfin, Enseignants, réclamant des droits légitimes, ont entraîné la furie despotique du dictateur YAYI avec l’objectif de liquider le droit de grève et les libertés au peuple. Alors que les cas d’assassinats crapuleux comme celui de son Ministre, Dame SOHOUDJI, ou de disparition du haut fonctionnaire Urbain DANGNIVO ne sont pas élucidés, Boni YAYI avec cynisme se permet des calomnies torturantes contre les parents des victimes ou de menacer de renvoyer des chefs syndicalistes protestataires dans les geôles lugubres de Ségbana..

    Le nouveau dictateur se fait fort d’acheter, avec l’argent public, tout et tout le monde à son service. Il corrompt et pollue tout pour la publicité à sa seule et unique personne. Le mérite est découragé au profit de la magouille et de la délinquance. Résultat : l’Ecole est détruite au grand désarroi des élèves et des parents, l’économie est en berne, le chômage endémique, l’inflation ruine le pouvoir d’achat déjà bas des travailleurs, des paysans et des populations pendant que le pillage des ressources se poursuit sous des formes variées au sommet de l’Etat. Les opérateurs économiques béninois sont continuellement harcelés pendant que les monopoles étrangers peuvent faire la pluie et le beau temps dans le pays. Le couple YAYI-KOUPAKI nous promettait une croissance économique à deux chiffres, mais depuis 2009, le taux moyen de croissance est de 2,8% sur la période 2009-2011. A la place de l’émergence, on assiste plutôt à un naufrage économique, politique et social.

    2. Pour empêcher l’opinion de se rendre compte rapidement du désastre, la presse est sous surveillance et continuellement menacée de musellement avec la HAAC comme nouvel outil de répression aveugle. Les projets ou propositions de loi les plus iniques sont conçus afin de légaliser et de pérenniser la dictature autocratique au pouvoir après 2016. Telle est l’essence des manœuvres actuelles de Boni YAYI pour une révision de la Constitution.

    Pour le Parti Communiste du Bénin (PCB), une Constitution n’est pas un icône. C’est un organisme vivant, sujet à évolution dans son contenu suivant les rapports de forces sociales sans cesse mouvantes et surtout pour donner de nouveaux droits au citoyenface à des défis nouveaux. Ainsi, la Constitution actuelle de décembre 1990 a remplacé la Loi Fondamentale de la dictature KEREKOU-PRPB déchirée par les mouvements populaires de 1989. Les acteurs combattant cette lugubre dictature avaient deux défis majeurs à relever pour le progrès réel du pays : le manque de liberté et la gestion calamiteuse et opaque du bien public. Afin de relever ces deux défis, les combattants exigeaient deux sortes de droits : le droit aux libertés et le droit de regard sur la gestion du bien public. Il est bien entendu que ce dernier droit, celui de contrôle de la gestion du bien public est essentiel car c’est pour piller en toute liberté que les dirigeants attentent aux libertés publiques.

    La Conférence Nationale ainsi que la Constitution de décembre 1990 n’ont pris en compte que les seules libertés publiques, ont combattu et rejeté la nécessité du droit de regard du citoyen sur la gestion du bien public dans son entreprise, son administration, son village ou quartier. Les plus gros criminels politiques et, partant, économiques ont été amnistiés, voire promus ; libre cours est ainsi laissé au déploiement de la corruption et de la fraude, etc. La corruption a alors tout envahi, tout pollué dans la vie économique, politique et sociale et le premier gangster peut, à coup d’argent avec le soutien des financiers mafieux internationaux, accéder aux plus hautes fonctions de l’Etat pour, ensuite, piller et détruire le pays. Ainsi, le mal congénital de l’actuelle Constitution, c’est l’absence de droit au citoyen dans le contrôle de la gestion du bien public. Les prochains et nécessaires pas et progrès pour les travailleurs et le peuple consistent en la conquête et la consécration dans une autre et nouvelle Constitution des libertés jusques-y compris le droit de contrôle de la gestion du bien public.

    Le projet de révision du dictateur Boni YAYI non seulement ne veut ni ne peut accepter et garantir le droit du citoyen de contrôler la gestion du bien public mais, vise la liquidation des anciennes libertés. Le projet de révision de Boni YAYI renforce davantage les pouvoirs déjà exorbitants du Président de la République ainsi que ceux de la Cour Constitutionnelle. Le but de Boni YAYI étant de se prévaloir d’une nouvelle République Refondée par cette révision pour un nième mandat présidentiel. Le Parti Communiste du Bénin ne peut accepter une telle imposture. Il rejette la révision de la Constitution par Boni YAYI et le combattra de toutes ses forces.

    3. Mais, le Parti Communiste du Bénin dit que Boni YAYI a déjà fait, depuis 2006 et davantage depuis avril 2011, trop de mal à ce pays, à ses travailleurs, à ses paysans, à ses jeunes, à ses opérateurs économiques. Tant qu’il demeurera à la tête de l’Etat, il n’y aura ni paix véritable pour le peuple, ni pain suffisant, ni instruction adéquate, ni émancipation, ni progrès économique réel et durable. Le dégât causé est déjà trop grand. La catastrophe est là. Il faut alors œuvrer dès maintenant, maintenant plus que jamais à renverser le dictateur, à le chasser du pouvoir. Il n’y a pas d’échéance pour le peuple souverain. Des peuples de par le monde, la Tunisie, l’Egypte nous montrent le chemin, le chemin de la Révolution, le chemin de la dignité et de l’honneur. C’est dans ce sens que dans une adresse au peuple en date du 10 mars 2012, le Premier Secrétaire du PCB, Philippe Noudjènoumè, invitait à œuvrer pour l’avènement d’un Gouvernement Patriotique de Transition constitué des représentants des patriotes et combattants de proue des travailleurs et des peuples pour une autre politique.

    Le PCB renouvelle ici cet appel aux travailleurs, aux jeunes, aux femmes, aux opérateurs économiques, aux soldats à combattre les projets assassins du couple YAYI-KOUPAKI. Il les appelle à œuvrer chacun dans son milieu, dans ses cercles au renversement de la dictature autocratique pour ce Gouvernement Patriotique et pour la garantie des libertés, du droit de regard du citoyen sur la gestion du bien public.

    A BAS LE DICTATEUR BONI YAYI !

    VIVE LA REVOLUTION !

    VIVE L’EMANCIPATION POPULAIRE !

    Cotonou, le 05 avril 2012

    Le Parti Ccommuniste du Bénin