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  • La nature de l'impérialisme et le Pouvoir du PS

    Je poste cet article de Jean-Pierre DUBOIS  sur mon blog parce qu' il est l'expression de la vérité.

    16/05/2012

    Hollande : La continuité impérialiste

    Aux responsabilités gouvernementales, les dirigeants socialistes se sont toujours montrés les défenseurs zélés de l’impérialisme français.

    François Hollande.PNGQu'en sera-t-il avec François Hollande à la présidence de la République ?

    On peut s'en faire une idée assez précise avec son « Grand discours sur la Défense nationale » prononcé à Paris le 11 mars 2012.

    Un premier constat s’impose : Hollande cautionne les politiques bellicistes de ses prédécesseurs. [1]

    Il soutient les décisions conjointes de Chirac et de Jospin de faire bombarder la Serbie en 1998 ou d'envoyer des troupes en Afghanistan en 2001.

    Il cautionne également les massacres de Libye voulus par Sarkozy en rendant hommage aux « aviateurs qui sont intervenus avec tant d’efficacité pour protéger la population libyenne ».

    france

    Libye : L'hôpital de Mizdah après le passage des avions de l'OTAN

    Quand il dénonce la course aux armements comme une menace mondiale, Hollande ne vise que les risques de proliférations.

    Il ne mentionne pas le fait que les puissances détentrices d'armes nucléaires - dont la France - contreviennent au Traité de non-prolifération (TNP) en continuant de moderniser leurs propres arsenaux.

    Il reprend à son compte les thèses occidentales sur le programme nucléaire de l’Iran et se prononce pour que les sanctions contre ce pays soient – « si nécessaires » - « renforcées ».

    En revanche, il ne mentionne pas la présence provocatrice de la base militaire française implantée depuis 2008 à Abu Dhabi.

    france

    Nicolas Sarkozy inaugure la base d'Abu Dhabi

    Sur la Syrie, Hollande emboîte le pas à Sarkozy et Juppé pour condamner les « massacres perpétrés par Bachar el-Assad en Syrie » tout en ignorant les attaques et les crimes sanglants des groupes « islamistes » armés et financés par les monarchies du Golfe.

    Il ignore également l’aide que les services français apportent aux « rebelles » syriens, fait pourtant dénoncé par un député de son propre parti, François Loncle. [2]

    Quand il évoque le Proche et le Moyen-Orient, Hollande ne cite même pas le nom de la Palestinese bornant à constater que « les négociations sont bloquées ».

    francePour l’Afrique, il s’en tient à la promesse d’« une coopération débarrassée des formes anciennes héritées de la période postcoloniale » et d’un changement des « rapports avec certains régimes ».

    Mais pas un mot sur la présence de forces françaises d’occupation en Côte d’Ivoire ou sur les bases militaires implantées dans de nombreux pays africains.

    francePour ce qui est de l’OTAN, François Hollande prend acte de la décision de Nicolas Sarkozy de réintégrer le commandement militaire de l’organisation tout en déplorant que la « France, plusieurs années après, n’en a retiré aucun bénéfice probant ». « Il faudra donc évaluer cette décision », ajoute-il.

    En 2008, Sarkozy avait fait établir un « livre blanc » de la Défense. Hollande en propose un nouveau qui devrait être centré sur les missions assignées aux forces armées et serait suivi d’« une loi de programmation militaire ».

    Ce « livre blanc » devrait privilégier « la consolidation de notre dissuasion nucléaire » dont seront conservées « les deux composantes, aérienne et sous-marine ».

    france

    Les sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE)

    ?

    Le programme de François Hollande ne laisse espérer aucune rupture avec la politique suivie par ses prédécesseurs. Seule ou avec ses alliés occidentaux, la République française continuera ses interventions militaires dans les pays d'Afrique ou d'Asie à seule fin de poursuivre ou de s'autoriser le pillage de leurs richesses.

    La rhétorique de Hollande sur l’armée « pilier de la République » ou sur « le rôle de la Défense comme élément de notre cohésion nationale » ne se justifie absolumment pas dans la mesure où la France n'est pas menacée et que c'est elle - au contraire - qui joue le rôle de l'agresseur et de l'occupant...

    Fleuron%20B.png

    [1] http://www.dailymotion.com/video/xpe2fl_discours-de-franc...

    [2] http://lepetitblanquiste.hautetfort.com/archive/2012/01/1...

    [3] Mis en place par la gauche au début des années 1980.

    JPD%20B.pngJean-Pierre Dubois

  • DECLARATION DE 15 PARTIS COMMUNISTES D'EUROPE

    Quinze partis communistes de l'Union européenne : Opposition maximale !

    par Jean-Pierre Dubois, samedi 12 mai 2012, 08:37 ·

    533024_340814319317298_100001661983650_902571_53537872_a.jpgDéclaration commune de 15 partis communistes de toute l'Union européenne appelant à une opposition maximale au Traité sur la stabilité, la coordination et de la gouvernance dans l'Union économique et monétaire et le Traité révisé sur le Mécanisme européen de stabilité (MES).

    L'Union européenne et les classes dirigeantes des Etats-membres sont décidés à faire payer le prix fort au peuple pour la crise de plus en plus profonde que rencontre le système.

    Nous, partis communistes et ouvriers des Etats-membres de l'Union européenne, appelons les travailleurs de toute l'Europe à résister et à s'opposer à l'adoption du Traité sur la stabilité, de la coordination et de gouvernance dans l'Union économique et du traité révisé sur le Mécanisme européen de stabilité (MES).

    Les deux traités instaureraient dans les Etats-membres de la « zone euro », et en réalité dans tous les autres pays signant ces accords, l'austérité économique à perpétuité, avec des coupes de plus en plus importantes dans les dépenses publiques, des augmentations des impôts indirects, des baisses de salaire, la poursuite de la libération des marchés et de la privatisation des entreprises et des services publics, des ressources nationales fondamentales.

    Il s'agit d'une stratégie visant à créer une Europe des bas salaires, avec des dépenses publiques réduites au minimum, une pauvreté massive et des travailleurs privés de l'essentiel de leurs droits. Ces traités visent à faire de ces mesures un horizon indépassable de l'UE, sur lequel il serait impossible de revenir en arrière.

    L'impact de ces traités ne se réduira pas aux Etats-membres de la zone Euro. Il offrira un point d'appui pour de nouvelles attaques contre les droits des travailleurs et leurs conditions de travail dans l'ensemble de l'UE. Les classes dirigeantes ont déclaré une guerre ouverte contre les travailleurs dans le cadre d'une offensive généralisée.

    Ces traités sont pensés comme étant un moyen de neutraliser la capacité des formations ouvrières à l'échelle nationale à influer ou à changer les politiques sociales et économiques nationales. Dans la lignée des traités précédents, ils bloquent pour la classe ouvrière toute perspective de se défendre par ses propres moyens ou d'avancer une alternative de progrès social, une alternative socialiste.
    Ils instaureront l'austérité perpétuelle par une ingérence extérieure permanente des institutions de l'UE dans les affaires des Etats-membres, pour ce qui est de leur politique économique et sociale, dans les intérêts du capitalisme monopoliste.

    Dans cette perspective, ils peuvent compter sur la collaboration active de la classe dirigeante et de leurs représentants politiques, dans chaque pays. Ces traités iront plus loin dans la négation et la remise en cause des droits nationaux et souverains.

    Toute politique menée par les classes dirigeantes, à travers l'Europe, ne visera inévitablement qu'à faire payer au peuple la crise du capitalisme. Défendre les intérêts de la classe ouvrière ne pourra passer que par l'affrontement et la rupture avec ce système destructeur.

    Nous, partis communistes et ouvriers, apprécions à sa juste valeur et saluons la réponse de masse apportée par les travailleurs et les autres couches sociales touchés par ces mesures et par les politiques du grand capital, en Grèce, en Irlande, au Portugal, en Espagne et en Italie et appelons les travailleurs et leurs syndicats, les organisations populaires de masse, à résister à ces attaques réitérées, à se mobiliser et à affirmer une réponse de classe à la crise du capitalisme monopoliste d’État.

    Dans les batailles immédiates que nous menons actuellement, nos partis porteront la vision du socialisme comme réponse à la crise du système capitaliste.

    Partis signataires :

    Nouveau Parti communiste des Pays-Bas
    Parti du travail de Belgique
    Parti communiste de Grande-Bretagne
    Parti communiste portugais
    Parti communiste de Finlande
    Parti communiste au Danemark
    Parti communiste du Luxembourg
    Parti communiste d'Irlande
    Parti communiste ouvrier hongrois
    Parti communiste de Grèce
    Parti des communistes Italiens
    Parti communiste de Malte
    Parti communiste de Pologne
    Parti communiste d'Espagne
    Parti communiste de Suède

    Source.

  • Election en France

    Très fort le témoignage de Madame Danièle Mitterrand !!!

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    "Après 1981, je demandais à François Mitterrand :
    -Pourquoi maintenant que tu en as le pouvoir ne fais-tu pas ce que tu avais promis ? Il me répondait qu’il n’avait pas le pouvoir d’affronter la Banque Mondiale, le capitalisme, le néolibéralisme. Qu’il
    avait gagné un gouvernement mais non pas le pouvoir. J’appris ainsi qu’être le gouvernement, être présidentne sert pas à grand-chose dans ces sociétés sujettes, soumises au capitalisme. J’ai vécu l’expérience directement durant quatorze ans. En France, on élit, et les élus font des lois qu’ils n’ont jamais proposées
    et dont nous n’avons jamais voulu. La France est-elle une démocratie ? Une puissance mondiale ? Je le dis en tant que Française : cela ne veut rien dire."
    DANIELLE MITTERRAND
    Par : Moni Grégo
    Je poste ce témoignage de  Danielle Mitterand sur mon blog parce que ce témoignage  constitue un saisissant raccouci pour comprendrepourquoi c'est si difficile d'avancer.Des personnes sont élues par le peuple et elles sont sansforce devant d'autres personnes que l'argent a elues et ces dernières imposent leur dictat au peuple et  ses élus.

  • Combat pour l'homme (2)

    Je poste  ce document sur  mon blog en raison du raccourci  qu'il représente. Deux personnes  côte à côte mais qui ne  se rencontreront sûrement pas.Tous deux sont des constrits sociaux d'une idéologie inhumaine.

    Fabienne Waxin a partagé une photo de Hugues Dejardin.

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    Le problème de ce type de comparaison, n'est ni le joueur, ni le malheureux gosse, mais VOUS , c'est la résultante de l'indifférence modérée, de la lâcheté en masse de la distraction populaire, de l'imbécilité mentale collective des gens qui se prétendent bons et humains, c'est pareil avec la politique, beaucoup "hurlent", leurs mécontentements, la subisse et en redemandent, et en prime on est obligé parfois d'essuyer un " que veux tu qu'on y fasse, on le sait qu'il y a des gosses qui crèvent la dalle " en scratchant une bonne caned de bière. Beaucoup pensent qu'ils peuvent encore se regarder dans une glace, pas sur.....

    Par : Hugues Dejardin

  • APPEL A LA SOLIDARITE AVEC LES ENSEIGNANTS

    PARTI COMMUNISTE DU BENIN (P.C.B)

    01 B.P. 2582 Recette Principale Cotonou (Rép. du Bénin)
    Tél. :21 30 03 22/97 98 35 65 – Site : http://www.la-flamme.org/

    Je poste cet appel du PCB sur mon blog parce qu'il nous faut un peu d'humanité  et surtout parce que j'avais déjà indiqué  que Yayi et Mathys  étaient des criminels et des êtres inhumains, n'ayant pas  de coeur.Or pour gouverner  les hommes, il faut avoir un minimum de coeur.

    APPEL A LA SOLIDARITE AVEC LES ENSEIGNANTS

    C’est Pâques, et pour tous les enfants du Bénin, croyants ou non croyants, pratiquants ou non pratiquants de telle ou telle religion, c’est la fête, une relâche, la joie et le repos. Mais aujourd’hui, pour des milliers d’enfants du Bénin, c’est la désolation, ainsi voulue par Boni YAYI qui gouverne au nom de Dieu. Ainsi l’a voulu le nouvel autocrate qui, depuis six ans, tente désespérément de nous faire accepter de revenir au temps très ancien où le souverain était l’équivalent de Dieu sur terre.

    Pendant plus de deux semaines, Boni YAYI, Irénée KOUPAKI et autres ont privé des milliers d’enseignants de leurs salaires. Puis, brutalement, pour tout solde du mois de mars 2012, des enseignants se sont retrouvés qui avec 24 F CFA, qui avec 1000, 2000 ou 3000 FCFA. Parce que, violant mêmes les textes qui fixent la quotité NON CESSIBLE (c’est-à-dire le minimum intouchable du salaire du travailleur) aux deux tiers de son salaire Boni YAYI a fait défalquer jusqu’à presque la totalité du salaire parfois.

    Ainsi, des pères de famille se sont brutalement retrouvés sans pouvoir payer le loyer ni acheter le maïs ou l’essence, payer l’électricité ou acheter le pétrole ; des enfants sans le petit déjeuner. Des milliers d’enfants sont privés de pain et de la simple sérénité pour étudier. Il est connu dans nos traditions qu’un père digne n’affame jamais son enfant pour le punir ; même lorsqu’il attache l’enfant et le roue de coups, il lui apporte sa gamelle et s’assure qu’il a mangé avant de poursuivre le châtiment. Boni YAYI ne connaît pas ça et il a une pierre à la place du cœur.

    C’est normal ; il a déclaré la guerre à tout le peuple béninois. Et dans sa rage de tout soumettre sur son passage à sa soif de pouvoir sans contestation, il interdit tout : grève, marche, sit-in, tout rassemblement, toute critique ; et il se heurte à la résistance populaire. Alors, il frappe. Il vient de faire ses premières victimes de masse. Et les enseignants se sont retrouvés en première ligne

    Ces enseignants punis, ce sont nos frères et sœurs, ce sont nos enfants ; les enseignants punis, ce sont ceux avec qui nous avons battu les pavés il y a vingt ans pour plus de pain et de liberté ;

    Ces enseignants, ce sont les enfants pour qui nous nous sommes battus afin qu’ils aient un avenir meilleur, ou tout simplement un avenir, dans un pays beau ; et ils sont devenus enseignants. Ils ont donc de la mémoire, pour les plus anciens, ils ont de qui tenir pour les plus jeunes. Ce sont les jeunes qui ont vu leurs camarades tomber au champ d’honneur à leurs côtés, ou les enfants qui ont perdu leur année scolaire pour que vive la démocratie. C’est pourquoi ils ne peuvent accepter l’inacceptable. C’est pour cela qu’ils se sont retrouvés en première ligne dans la résistance contre Boni YAYI, contre la destruction  systématique de notre pays, de son économie et de ses hommes, contre la volonté forcenée d’un homme d’instaurer une dictature où il n’existe qu’une seule volonté, la sienne, une seule musique, ses louanges.

    Mais ce sont surtout aujourd’hui le voisin à qui vous allez demander conseil quand tout va mal à l’école, c’est celui qui la nuit, sort sa moto pour emmener votre enfant malade à l’hôpital, c’est le premier adulte qui voit votre enfant a des soucis, qui prend la main de votre enfant quand il se blesse ou pleure. Leurs enfants sont les enfants qui s’asseyent à côté des vôtres sur les mêmes bancs et qui jouent sur les mêmes terrains et dans la même brousse ; cela Boni YAYI ne le sait pas et ne peut le savoir.

    Concitoyennes, concitoyens ; Travailleurs de toutes catégories ; Paysans, Ouvriers, Artisans, Intellectuels traditionnels, Femmes du marché, Opérateurs économiques, Quelle que soit votre condition, ceci vous concerne

    Le Parti Communiste du Bénin vous appelle à un élan de solidarité multiforme et militante avec tous les enseignants injustement frappés. Donnez tout ce que vous pouvez pour les soutenir.

    Travailleurs de tous secteurs, leur combat est le vôtre ; donnez une pièce de 500F pour les aider ; ouvrez des caisses de collecte et parlez-en autour de vous. Avez-vous du gari, donnez à l’enseignant qui est à côté de vous, donnez à sa femme et à ses enfants. Femmes du marché, vendeuses de toutes sortes de vivres, faites crédit à l’enseignant afin que sa femme  et ses enfants puissent manger.

    Ensemble et solidaires, nous vaincrons l’autocrate.

    Cotonou le 09 avril 2012

    Le Parti Communiste du Bénin

  • DECLARATION DU PARTI COMMUNISTE DU BENIN

    Je publie la déclaration du Parti Communiste du Benin sur mon blog parce que  je suis d'accord avec l'essentiel des positions qui y sont défendues.

        PARTI COMMUNISTE DU BENIN (P.C.B)

    01 B.P. 2582 Recette Principale Cotonou (Rép. du Bénin)
    Tél. :21 35 02 95/97 68 88 73 – Site : www.la-flamme.org

    BILAN DE L’AN 1 DE BONI YAYI II :

    DEPLOIEMENT FORCENE D’UNE DICTATURE AUTOCRATIQUE

    ET DESTRUCTION SYSTEMATIQUE DU BENIN

    Le 06 avril 2012, cela fera un an que Boni YAYI, après un hold-up électoral, a usurpé le poste de Chef d’Etat du Bénin pour un second mandat. Les scandales du premier mandat ainsi que la répression des protestations populaires contre la mascarade électorale laissaient présager de sombres lendemains pour le peuple. Le bilan à ce jour dépasse tous les pronostics : le pouvoir se confirme une véritable catastrophe dans tous les domaines économique, éducationnel, social, politique et moral dans le pays.

    1. Sous couvert de Refondation dont son compagnon Pascal Irénée KOUPAKI est devenu le propagandiste, Boni YAYI s’est donné pour objectif de détruire toutes les libertés conquises par les travailleurs et le peuple. En dehors de et contre toute loi, tout fonctionnaire gréviste est menacé de radiation. Ainsi, tour à tour depuis avril 2011, agents des Finances, de la Santé, de l’Administration Publique, des Douanes et, enfin, Enseignants, réclamant des droits légitimes, ont entraîné la furie despotique du dictateur YAYI avec l’objectif de liquider le droit de grève et les libertés au peuple. Alors que les cas d’assassinats crapuleux comme celui de son Ministre, Dame SOHOUDJI, ou de disparition du haut fonctionnaire Urbain DANGNIVO ne sont pas élucidés, Boni YAYI avec cynisme se permet des calomnies torturantes contre les parents des victimes ou de menacer de renvoyer des chefs syndicalistes protestataires dans les geôles lugubres de Ségbana..

    Le nouveau dictateur se fait fort d’acheter, avec l’argent public, tout et tout le monde à son service. Il corrompt et pollue tout pour la publicité à sa seule et unique personne. Le mérite est découragé au profit de la magouille et de la délinquance. Résultat : l’Ecole est détruite au grand désarroi des élèves et des parents, l’économie est en berne, le chômage endémique, l’inflation ruine le pouvoir d’achat déjà bas des travailleurs, des paysans et des populations pendant que le pillage des ressources se poursuit sous des formes variées au sommet de l’Etat. Les opérateurs économiques béninois sont continuellement harcelés pendant que les monopoles étrangers peuvent faire la pluie et le beau temps dans le pays. Le couple YAYI-KOUPAKI nous promettait une croissance économique à deux chiffres, mais depuis 2009, le taux moyen de croissance est de 2,8% sur la période 2009-2011. A la place de l’émergence, on assiste plutôt à un naufrage économique, politique et social.

    2. Pour empêcher l’opinion de se rendre compte rapidement du désastre, la presse est sous surveillance et continuellement menacée de musellement avec la HAAC comme nouvel outil de répression aveugle. Les projets ou propositions de loi les plus iniques sont conçus afin de légaliser et de pérenniser la dictature autocratique au pouvoir après 2016. Telle est l’essence des manœuvres actuelles de Boni YAYI pour une révision de la Constitution.

    Pour le Parti Communiste du Bénin (PCB), une Constitution n’est pas un icône. C’est un organisme vivant, sujet à évolution dans son contenu suivant les rapports de forces sociales sans cesse mouvantes et surtout pour donner de nouveaux droits au citoyenface à des défis nouveaux. Ainsi, la Constitution actuelle de décembre 1990 a remplacé la Loi Fondamentale de la dictature KEREKOU-PRPB déchirée par les mouvements populaires de 1989. Les acteurs combattant cette lugubre dictature avaient deux défis majeurs à relever pour le progrès réel du pays : le manque de liberté et la gestion calamiteuse et opaque du bien public. Afin de relever ces deux défis, les combattants exigeaient deux sortes de droits : le droit aux libertés et le droit de regard sur la gestion du bien public. Il est bien entendu que ce dernier droit, celui de contrôle de la gestion du bien public est essentiel car c’est pour piller en toute liberté que les dirigeants attentent aux libertés publiques.

    La Conférence Nationale ainsi que la Constitution de décembre 1990 n’ont pris en compte que les seules libertés publiques, ont combattu et rejeté la nécessité du droit de regard du citoyen sur la gestion du bien public dans son entreprise, son administration, son village ou quartier. Les plus gros criminels politiques et, partant, économiques ont été amnistiés, voire promus ; libre cours est ainsi laissé au déploiement de la corruption et de la fraude, etc. La corruption a alors tout envahi, tout pollué dans la vie économique, politique et sociale et le premier gangster peut, à coup d’argent avec le soutien des financiers mafieux internationaux, accéder aux plus hautes fonctions de l’Etat pour, ensuite, piller et détruire le pays. Ainsi, le mal congénital de l’actuelle Constitution, c’est l’absence de droit au citoyen dans le contrôle de la gestion du bien public. Les prochains et nécessaires pas et progrès pour les travailleurs et le peuple consistent en la conquête et la consécration dans une autre et nouvelle Constitution des libertés jusques-y compris le droit de contrôle de la gestion du bien public.

    Le projet de révision du dictateur Boni YAYI non seulement ne veut ni ne peut accepter et garantir le droit du citoyen de contrôler la gestion du bien public mais, vise la liquidation des anciennes libertés. Le projet de révision de Boni YAYI renforce davantage les pouvoirs déjà exorbitants du Président de la République ainsi que ceux de la Cour Constitutionnelle. Le but de Boni YAYI étant de se prévaloir d’une nouvelle République Refondée par cette révision pour un nième mandat présidentiel. Le Parti Communiste du Bénin ne peut accepter une telle imposture. Il rejette la révision de la Constitution par Boni YAYI et le combattra de toutes ses forces.

    3. Mais, le Parti Communiste du Bénin dit que Boni YAYI a déjà fait, depuis 2006 et davantage depuis avril 2011, trop de mal à ce pays, à ses travailleurs, à ses paysans, à ses jeunes, à ses opérateurs économiques. Tant qu’il demeurera à la tête de l’Etat, il n’y aura ni paix véritable pour le peuple, ni pain suffisant, ni instruction adéquate, ni émancipation, ni progrès économique réel et durable. Le dégât causé est déjà trop grand. La catastrophe est là. Il faut alors œuvrer dès maintenant, maintenant plus que jamais à renverser le dictateur, à le chasser du pouvoir. Il n’y a pas d’échéance pour le peuple souverain. Des peuples de par le monde, la Tunisie, l’Egypte nous montrent le chemin, le chemin de la Révolution, le chemin de la dignité et de l’honneur. C’est dans ce sens que dans une adresse au peuple en date du 10 mars 2012, le Premier Secrétaire du PCB, Philippe Noudjènoumè, invitait à œuvrer pour l’avènement d’un Gouvernement Patriotique de Transition constitué des représentants des patriotes et combattants de proue des travailleurs et des peuples pour une autre politique.

    Le PCB renouvelle ici cet appel aux travailleurs, aux jeunes, aux femmes, aux opérateurs économiques, aux soldats à combattre les projets assassins du couple YAYI-KOUPAKI. Il les appelle à œuvrer chacun dans son milieu, dans ses cercles au renversement de la dictature autocratique pour ce Gouvernement Patriotique et pour la garantie des libertés, du droit de regard du citoyen sur la gestion du bien public.

    A BAS LE DICTATEUR BONI YAYI !

    VIVE LA REVOLUTION !

    VIVE L’EMANCIPATION POPULAIRE !

    Cotonou, le 05 avril 2012

    Le Parti Ccommuniste du Bénin