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  • Parti Communiste de Grèce

    DECLARATION DU PARTI COMMUNISTE DE GRECE (KKE)

    par Jean-Pierre Dubois, mercredi 9 mai 2012, 17:58 ·

    Le CC du KKE s'est réuni afin de procéder à une évaluation initiale du résultat des élections du 6 mai 2012. Cette évaluation sera examinée par les organes et les Organisations de Base du Parti, ainsi que dans les organes et les Organisations de Base de la KNE. En outre, le parti discutera le résultat des élections avec les personnes qui travaillent aux côtés du parti, ses sympathisants et amis. Après cette série de discussions et d'autres expressions d'avis, la CC conclura son évaluation.

    1. Le résultat des élections conduit au renforcement de la tendance pour la rénovation de la scène politique, tel qu'il avait été formé depuis trois décennies avec la rotation de la ND et du PASOK au sein du gouvernement, puisque ces parties ont subi une lourde défaite. Le renversement de la scène politique, dans la forme qu'elle a pris avec le résultat des élections, ne constitue en aucun un renversement politique. Dans les conditions de la colère et de l'indignation justifiée, a prévalu la logique de la punition et l'illusion qu'il existe des solutions immédiates d'en haut et par voie de négociations. Néanmoins, le résultat des élections montre la tendance positive qui se dessine, la tendance pour un renversement radical au niveau du pouvoir, contre les illusions pour une solution facile. Malgré la baisse spectaculaire de la ND et du PASOK, le résultat des élections ne constitue pas une nouvelle ère dans la corrélation de forces entre le peuple et les monopoles, un renversement ou une « révolution pacifique », comme cela a été dit.

    2. La réforme de la scène politique bourgeoise, qui se trouve toujours dans une phase de transition, sert la tentative d'inhiber la tendance de la radicalisation, et la libération de l'influence bourgeoise et politique. Sa caractéristique principale est la restauration du centre-droit et du centre-gauche, la recomposition de la social-démocratie avec les forces de SYRIZA d'abord comme son noyau. Le pouvoir des monopoles a besoin de la rénovation du système politique bourgeois, et éventuellement avec la création de nouveaux partis, de fournir les alliances respectives et les gouvernements de coalition. Cette possibilité de tenter la rénovation du système est basé sur le fait que les forces de la « voie à sens unique de l'UE », les forces qui servent les intérêts du capital, du système capitaliste, n'ont pas été réduits dans leur total.

    3. La grande majorité des électeurs des deux partis bourgeois ont été dispersés principalement à des forces politiques avec une idéologie similaire qui soutiennent la politique de la « voie à sens unique de l'UE ». Pour une bien moindre mesure, ils ont été dirigés vers le KKE. Dans ce cadre, la dispersion diverse des votes a été dirigé vers des partis réactionnaires et nationalistes tels que les « Grecs Indépendants » et la fasciste nazi « Aube dorée» (Chryssi Avghi). En outre, le résultat des élections est marqué par la faible participation qui exprime aussi une indignation sans issue, ainsi que les difficultés financières des électeurs qui devaient se déplacer.

    La montée de l’ « Aube dorée » est encore une preuve que, dans les conditions d'une crise profonde et de l'appauvrissement du peuple, tandis que le mouvement ouvrier et populaire n'a pas avancé en contre-attaque et la majorité des partis appuient le système capitaliste ou se reportent à l'illusion de son humanisation, le danger de l'influence des vues nationalistes et néo-fascistes augmente, y compris dans les conditions où l'UE et tous les États membres ont adopté l'équation du fascisme au communisme comme une idéologie d'État. Seul un fort mouvement ouvrier et populaire et un KKE puissant peuvent faire face à ces vues dangereuses et les rendre marginales et sans danger.

    L’ « Aube dorée » ne peut pas être traitée par des sermons antifascistes, encore plus par des appels à l'unité nationale et le consensus anti-fasciste.

    4. Le peuple ne devrait pas tenir une approche attentiste au sujet de ces processus qui commencent par la tentative de former un gouvernement.

    Le noyau dur de la bourgeoisie, les groupes d'entreprises ainsi que les mécanismes et les organes dirigeants de l'UE et du FMI joueront un rôle actif dans la rénovation du système politique. Ils cherchent à offrir des substituts au peuple dès que possible, avant que le radicalisme ouvrier et populaire, l'organisation et l'initiative du peuple deviennent plus forts et acquièrent des caractéristiques de masse.

    Indépendamment de l'évolution de ces tentatives, l'orientation principale sera l'accélération des actions pour parer en temps opportun l'accentuation de la lutte des classes et le ralliement des forces sociales, l’intérêt desquelles est de s’opposer à et de se rompre avec les monopoles et l'impérialisme, avec l'Union européenne elle-même et les choix de l'OTAN, afin de renforcer la conscience anti-capitaliste.

    SYRIZA, qui a un programme social-démocrate, a des responsabilités immenses face au peuple pour les mensonges flagrants qu'il disait avant et pendant la période électorale, pour les illusions qu'il favorisait et favorise qu'il peut y avoir une meilleure situation pour le peuple sans une confrontation avec les monopoles et les unions impérialistes.

    5. La rénovation du système politique bourgeois doit confronter la vigilance et la préparation du peuple avec l'organisation de masse et la lutte dans les lieux de travail, dans les secteurs, les bureaux, les quartiers populaires, à la campagne, dans les écoles, les universités et les écoles professionnelles, avec des revendications immédiates pour repousser les nouvelles mesures qui sont sur le chemin. Pas de tolérance pour les slogans de la renégociation, du désengagement progressif par les mémorandums et l'accord de prêt dans le cadre des organes de l'UE et du FMI.

    6. Le CC appelle les membres du parti et de la KNE, ses amis et ses sympathisants, ceux qui travaillent aux côtés du parti, qui ont combattu fièrement dans les luttes et dans la bataille électorale, d'être dès demain à côté des travailleurs, parmi les travailleurs, pour défendre constamment leurs droits et leur cause juste.

    Le rôle et les responsabilités du KKE augmentent. IL EST LA FORCE IRREMPLAÇABLE ET DÉCISIVE POUR LE MOUVEMENT POPULAIRE QUI REVENDIQUE ET CONTRE-ATTAQUE AYANT LA PERSPECTIVE de la conquête du pouvoir et de l’économie ouvriers et populaires, du désengagement par l'Union européenne et de l'annulation unilatérale de la dette, la socialisation des moyens de production, les coopératives de production populaires, la planification nationale pour l'utilisation du potentiel de développement du pays, avec le contrôle ouvrier et populaire de bas en haut.

    7. Le CC estime que le résultat des élections a été formé dans les conditions de la colère populaire générale et de l'indignation, dans des conditions d'une crise de l'économie capitaliste aiguë et prolongée et alors que l'UE, avec l'accord du PASOK et de la ND, a choisi la voie classique et typique en faveur du capital et des monopoles : la faillite incontrôlée pour les travailleurs et les couches populaires et la faillite contrôlée du capital.

    Les Mémorandums et l'accord de prêt comprennent des mesures qui sont fondées sur le traité de Maastricht, dont la mise en œuvre a commencé progressivement dans tous les États membres de l'UE. Ils sont également fondés sur les décisions qui ont suivi et le traité européen qui s'étend jusqu'en 2020. Pour cette raison, le KKE a révélé le caractère faux de la séparation des parties de la « voie à sens unique de l'UE » en partis pro-mémorandum et anti-mémorandum.

    Le KKE a littéralement passé à travers des obstacles placés sur ses deux côtés par les forces du système et ses réserves, qui sont unis, malgré leurs différences, par leur insistance sur l'assimilation du pays dans l'UE, leur critère étant la conformité du peuple à ses choix de classe, à tout prix, au nom de l'euro.

    D'une part, il y avait l'indignation aveugle et d'autre part, il y avait l'illusion que le gouvernement des forces soi-disant anti-mémorandum peuvent apporter un soulagement et une solution aux problèmes pressants.

    La plus grande partie des ouvriers mécontents et en colère et des chômeurs se sont soumis à l'impatience et la pression de l'illusion d'un résultat positif immédiat, d’une solution immédiate sans avoir acquis l'expérience directe requise par leur participation à l'organisation et la conduite des luttes. Ils se sont soumis à la propagande généralisée qu'il ne peut y avoir aucun changement radical ou que le changement ne puisse se produire que dans la "seconde venue", un slogan bien-aimé de SYRIZA qui est dangereux pour le peuple.

    Le KKE évalue les résultats des élections et les tendances, ayant comme critère les conditions objectives, il ne détermine pas sa position sur la base de la force électorale ou le rétrécissement électoral des autres partis politiques.

    Le KKE avait une légère augmentation dans ces élections. Néanmoins, l'évaluation finale de la qualité de l'intervention et de l'activité du parti en relation avec le résultat des élections sera achevée après la collecte des opinions et des données par les régions et bien sûr avec les opinions collectives des organisations du parti.

    Avec les chiffres d'aujourd'hui et les changements dans l'agencement des forces politiques qui ont été notés, quelles que soient les évaluations finales qui seront formées à travers la procédure collective du parti, le CC évalue qu'une fois de plus, la position du parti que le progrès et l’accentuation de la lutte de classe détermine l'influence politique du KKE et sa performance électorale a été confirmée.

    L'évaluation du KKE qu’il avait déclaré ouvertement au début de la crise a également été confirmée: que dans les conditions de la crise économique capitaliste, qui augmente le dénuement du peuple relatif et absolu, deux éléments coexistent: que le mouvement peut avancer et aussi qu'il peut se retirer temporairement ; que les sections les plus démunies de la classe ouvrière, les chômeurs et les semi chômeurs, les sections des couches petites-bourgeoises qui ont soudainement perdu leur revenu, sont soumis à l'influence et aux tendances qui se développent au sein de couches petites-bourgeoises mécontentes qui peuvent encore durer du point de vue financier, mais qui ne veulent pas tout perdre, et qui sont encore hostiles à un changement radical parce qu'ils croient en leur survie continue. Le KKE estime que le deuxième élément, celui de la retraite, n'a pas encore été déterminé. Il y a des possibilités, dans la prochaine période, que la lutte des classes va aiguiser et que le mouvement va acquérir une nouvelle force pour qu'il y ait l'espoir et une perspective positive.

    Le CC salue les milliers de travailleurs, hommes et femmes, et les chômeurs qui ont apprécié la combativité, la cohérence et la vérité claire des paroles du KKE, le militantisme et le désintéressement des communistes, et qui l’ont soutenu aux urnes, quel que soit leur degré d'accord avec sa proposition politique générale. Une grande partie des travailleurs, ainsi qu'une partie des électeurs du Parti, sous la pression de l'exacerbation des problèmes populaires, les slogans trompeurs concernant la renégociation du mémorandum et le soulagement immédiat pour les travailleurs, n’a pas pu comprendre et tenir compte de la différence entre un gouvernement et un pouvoir réel. Le CC, résumant les évaluations et les conclusions des organisations du parti, se permettra de mieux examiner les faiblesses qui doivent être surmontés avant tout dans notre activité dans la classe ouvrière et ses alliés et fera une évaluation plus spécialisée de la période électorale.

    La proposition politique du KKE sur la lutte pour le pouvoir ouvrier populaire se trouvera au cœur, dans la prochaine période, parmi le peuple, comme la différence entre le gouvernement et le pouvoir populaire réel deviendra encore plus claire, ainsi que la proposition globale concernant les problèmes immédiats de survie du peuple et le pouvoir ouvrier populaire. De ce point de vue, l’activité politique électorale du KKE, en harmonie avec sa stratégie, comme il se doit, constitue un héritage important pour les années à venir.

    Le KKE ne va soutenir aucun gouvernement, quelle que soit sa composition, qui se dégagera de la collaboration post-électorale des partis, quel que soit son titre. Ce gouvernement n’offrira rien de positif au peuple. Au contraire, il répondra aux besoins et aux intérêts du capital, aux choix de l'UE et du FMI. Pour le KKE, se mettre d'accord à sa participation à un gouvernement ne signifierait pas simplement être obligé d’effectuer une petite retraite, mais tourner son programme et sa ligne politique à l'envers et faire des compromis inacceptables concernant le présent et l'avenir des intérêts du peuple. LE PEUPLE N'A PAS BESOIN D'UN TEL KKE.

    8. Le KKE et la KNE, se trouveront dès le premier instant et chaque jour au premier rang de la lutte.

    Le CC du KKE appelle le peuple travailleur qui souffre, les chômeurs et les retraités, les travailleurs indépendants dans la ville et la campagne, à se réunir à nouveau avec les communistes et les membres de la KNE, avec ceux qui travaillent aux côtés du KKE et avec les forces ouvrières populaires radicales dans la lutte pour soulager les problèmes aggravés, pour repousser les pires mesures qui sont sur le chemin.

    Les slogans pour la négociation et la renégociation ne peuvent supporter en rien les besoins aigus des travailleurs et des chômeurs. Ce qui est nécessaire est la préparation et des ajustements précis dans chaque tournant de la lutte.

    Avant tout, toute activité immédiate est nécessaire dans le degré où un gouvernement de coalition ne sort pas et de nouvelles élections sont appelées, ce qui portera à l'avant une fois de plus des dilemmes électoraux encore plus intenses et des illusions encore plus puissantes.

    Athènes, le 05/07/2012 - Le Comité central du KKE

  • Position du PCB

    Je poste la présente position  du Parti Communiste du Bénin parce qu'elle correspond  à ma position exprimée à plusieurs reprises sur le Front de gauche en France.

        PARTI COMMUNISTE DU BENIN (P.C.B)
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    Cél. :97 98 35 65– Site : www.la-flamme.org

    SOUTIEN AUX PROPOSITIONS DU FRONT DE GAUCHE

    POUR UNE AUTRE POLITIQUE DE LA FRANCE AVEC L’AFRIQUE

    Aux Partis et Alliances de Partis composant le Front de Gauche

    pour les Elections Présidentielles de France de 2012.

    (A l’attention du PCF)

    Camarades,

    Nous venons par la présente, répondre à votre courrier en date du 24 Février 2012 par lequel vous nous adressez les « Propositions du Front de Gauche pour une autre politique de la France avec l’Afrique », propositions que vous souhaiteriez voir enrichies par nous.

    Le Parti Communiste du Bénin, après étude de vos propositions et observation de la campagne en cours du Front de Gauche avec pour candidat Jean-Luc Mélenchon exprime son total soutien à ces propositions qu’il souhaiterait voir porter par un Gouvernement de la France.

    Après un diagnostic de la politique mondiale et celle actuelle de la France et qui se caractérise par « Un ordre néolibéral destructeur »- avec « un continent africain sous ajustement structurel »-et des-« Désastres économiques, écologiques, politiques et sociaux énormes »,vous en arrivez aux propositions dont nous reprenons ici les éléments saillants :

    Au plan politique : En finir avec le néo-colonialisme et la « Françafrique »

    «Le Front de Gauche veut engager la France dans un processus de révolution citoyenne qui marquera une rupture avec le productivisme et rendra au peuple ses droits dans le cadre d’une société solidaire, ouverte et internationaliste. L’événement majeur que constituera l’accession au pouvoir d’un gouvernement du Front de Gauche en France permettra de mettre en œuvre conjointement des axes d’intervention avec les pays africains et ce dans le respect des souverainetés réciproques ».

    Cela se traduira par :

    1°-«  La France cessera d’apporter son soutien aux dictateurs africains et de cautionner des scrutins frauduleux. Nos efforts porteront sur le soutien aux mouvements démocratiques et populaires ainsi qu’aux hommes et femmes politiques réfugié-e-s en France à cause des dictatures. »

    2°-Des commissions d’enquête parlementaire devront faire la lumière sur les responsabilités de la France dans les atrocités commissent durant la colonisation (par exemple Cameroun et Madagascar). Elles enquêteront sur les implications de la France dans les actes de génocide (Rwanda), coups d’Etat et renversements militaires (Côte d’Ivoire, assassinat de Thomas Sankara »

    3°-La France s’engagera dans un partenariat d’égal à égal avec les pays africains ».

    Au plan économique :

    «  La Franceœuvrera à la création d’un marché africain protégé permettant un développement auto-centré et des échanges équilibrés avec le marché mondial… au transfert de technologie et aiderons au développement d’une industrie de transformation sur place à partir des ressources agricoles et minières, pour sortir de l’économie de rente et de pillage, et de la dépendance aux exportations de productions industrielles des pays du Nord… Respecter la souveraineté agricole des pays africains…

    Pour une révolution agricole de l’Afrique, il faut également que les pays puissent garantir leurs souverainetés agricoles.

    C’est pourquoi la renégociation avec l’Union européenne des Accords de partenariat économiques (APE) Lomé/Cotonou doit être dénoncée : l’ouverture totale des frontières africaines aux produits agricoles terminerait de ruiner la petite paysannerie et risquerait d’éloigner à jamais la possibilité d’une souveraineté alimentaire. Les pays africains pourront compter sur la France pour mettre fin aux politiques de dumping dans l’Union européenne…Favoriser l’appropriation collective des richesses et des biens communs africains par les Africain-e-s »

    Exiger et contrôler la transparence des pratiques des grandes entreprises françaises en Afrique

    Parmi les exigences à formuler, outre celles concernant la responsabilité sociale et environnementale des entreprises, figure celle de publier les contrats des industries extractives et des industries d’exploitation des ressources naturelles de façon à permettre aux peuples de connaître et donc de pouvoir maîtriser l’utilisation de leurs ressources. »

    Au plan militaire :

    La suppression des bases militaires françaises en Afrique : « la France n’acceptera plus que ses bases militaires permanentes en Afrique soient un instrument au service du pillage des ressources naturelles par les grandes entreprises françaises, du financement des dictatures en place et du développement du clientélisme et de la corruption. Elles seront donc supprimées. Nous mènerons une action active dans les instances internationales pour appuyer les pays africains dans leurs revendications à ne plus connaître d’occupations militaires de puissances étrangères. Tous les accords militaires et de coopération militaire seront remis en cause et soumis au contrôle démocratique et aux décisions du Parlement. »

    Au Plan MoNETAIRE :

    « Rendre aux pays africains l’autonomie de gestion de leur monnaie ». «En Afrique francophone, le Franc CFA fut d’abord « Franc des Colonies Françaises d’Afrique » avant de devenir « Franc de la Communauté financière africaine ». Malgré l’intérêt d’être une monnaie commune régionale, il présente le grave défaut de lier les choix financiers de cette partie de l’Afrique à la BCE et à l’Europe et empêche les pays concernés d’entrer dans la construction d’une Banque centrale africaine. Il est urgent de rendre aux banques centrales africaines francophones la gestion de la politique monétaire qui serait alors adaptée au cycle de leurs économies. Ceci s’accompagnerait d‘un abandon par la France de son droit de vote et de veto dans toutes les instances de ces banques, de l’abandon de l’obligation de déposer 50% des avoirs des pays CFA à la Banque de France, ainsi que l’abandon du pouvoir du conseil des ministres français de décider des parités et dévaluations du CFA. »

    AU PLAN INTERNATIONAL :

    « Créer un rapport de force avec les structures internationales qui pillent l’Afrique

    La France sera aux côtés des pays qui cherchent à se libérer de la tutelle des institutions financières internationales et des politiques néo-libérales (FMI, Banque Mondiale, OMC, pillage des ressources avec l’aide des banques occidentales, fuite de l’épargne africaine, biens mal-acquis…) pour le renforcement de leurs souverainetés…Pour contribuer à l’intégration africaine et pour lancer de grands projets d’infrastructure à caractère transfrontalier (axes de communication ferroviaires et routiers, grands ouvrages électriques etc.…), la France appuiera les dynamiques de renforcement régional qui pourront permettre de renforcer un marché suffisant et d’optimiser les investissements. Elle veillera à ce que les organisations comme l’Union africaine, la CEDEAO, etc.., ne soient pas les simples relais de l’impérialisme. »

    AU PLAN CULTUREL :

    « Soutenir les politiques d’éducation et d’enseignement supérieur ; favoriser l’enrichissement réciproque de nos cultures ».

    Si l’on comprend par cette dernière proposition, la nécessité pour le gouvernement de la France de contribuer à faire des langues africaines, des langues majeures et non dominées, en ce sens qu’elles deviennent des supports de la science et de l’instruction des peuples africains, condition d’un échange équilibré entre les langues et les cultures, nous disons que l’ensemble des «propositions du Front de Gauche pour une autre politique de la France avec l’Afrique » ont toute notre adhésion.

    La Direction du Parti Communiste du Bénin, déclare qu’outre ces propositionspour une autre politique de la France avec l’Afrique avec lesquelles elle s’accorde, elle suit avec beaucoup d’attention le déroulement de la campagne du Candidat aux Elections présidentielles françaises du Front de Gauche, Jean-Luc MELENCHON et y retrouve non seulement les principes originels et fondateurs de la République Française tels que « insurrection civique… Place de la Bastille, liberté,  égalité, fraternité », mais encore l’expression d’une volonté certaine de solidarité avec les peuples opprimés par l’impérialisme, notamment français.

    La Direction du Parti Communiste du Bénin estime qu’une telle politique arrivée au pouvoir en France réconcilierait d’une part, la France (dans ses variétés) avec elle-même et d’autre part, avec les peuples que jusque-là elle a asservis, soit par la colonisation, soit par la néo-colonisation.

    VIVE LE FRONT DE GAUCHE POUR LE TRIOMPHE DE L’HUMANISME ET DU PROGRES SOCIAL EN FRANCE !

    POUR Que vive l’amitie entre les peuples africains et le peuple français !

    Cotonou le 26 Mars 2012.

    Pour le Bureau politique
    la commission aux relations exterieures
    le président
    fidèle QUENUM

  • APPEL A LA SOLIDARITE AVEC LES ENSEIGNANTS

    PARTI COMMUNISTE DU BENIN (P.C.B)

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    Tél. :21 30 03 22/97 98 35 65 – Site : http://www.la-flamme.org/

    Je poste cet appel du PCB sur mon blog parce qu'il nous faut un peu d'humanité  et surtout parce que j'avais déjà indiqué  que Yayi et Mathys  étaient des criminels et des êtres inhumains, n'ayant pas  de coeur.Or pour gouverner  les hommes, il faut avoir un minimum de coeur.

    APPEL A LA SOLIDARITE AVEC LES ENSEIGNANTS

    C’est Pâques, et pour tous les enfants du Bénin, croyants ou non croyants, pratiquants ou non pratiquants de telle ou telle religion, c’est la fête, une relâche, la joie et le repos. Mais aujourd’hui, pour des milliers d’enfants du Bénin, c’est la désolation, ainsi voulue par Boni YAYI qui gouverne au nom de Dieu. Ainsi l’a voulu le nouvel autocrate qui, depuis six ans, tente désespérément de nous faire accepter de revenir au temps très ancien où le souverain était l’équivalent de Dieu sur terre.

    Pendant plus de deux semaines, Boni YAYI, Irénée KOUPAKI et autres ont privé des milliers d’enseignants de leurs salaires. Puis, brutalement, pour tout solde du mois de mars 2012, des enseignants se sont retrouvés qui avec 24 F CFA, qui avec 1000, 2000 ou 3000 FCFA. Parce que, violant mêmes les textes qui fixent la quotité NON CESSIBLE (c’est-à-dire le minimum intouchable du salaire du travailleur) aux deux tiers de son salaire Boni YAYI a fait défalquer jusqu’à presque la totalité du salaire parfois.

    Ainsi, des pères de famille se sont brutalement retrouvés sans pouvoir payer le loyer ni acheter le maïs ou l’essence, payer l’électricité ou acheter le pétrole ; des enfants sans le petit déjeuner. Des milliers d’enfants sont privés de pain et de la simple sérénité pour étudier. Il est connu dans nos traditions qu’un père digne n’affame jamais son enfant pour le punir ; même lorsqu’il attache l’enfant et le roue de coups, il lui apporte sa gamelle et s’assure qu’il a mangé avant de poursuivre le châtiment. Boni YAYI ne connaît pas ça et il a une pierre à la place du cœur.

    C’est normal ; il a déclaré la guerre à tout le peuple béninois. Et dans sa rage de tout soumettre sur son passage à sa soif de pouvoir sans contestation, il interdit tout : grève, marche, sit-in, tout rassemblement, toute critique ; et il se heurte à la résistance populaire. Alors, il frappe. Il vient de faire ses premières victimes de masse. Et les enseignants se sont retrouvés en première ligne

    Ces enseignants punis, ce sont nos frères et sœurs, ce sont nos enfants ; les enseignants punis, ce sont ceux avec qui nous avons battu les pavés il y a vingt ans pour plus de pain et de liberté ;

    Ces enseignants, ce sont les enfants pour qui nous nous sommes battus afin qu’ils aient un avenir meilleur, ou tout simplement un avenir, dans un pays beau ; et ils sont devenus enseignants. Ils ont donc de la mémoire, pour les plus anciens, ils ont de qui tenir pour les plus jeunes. Ce sont les jeunes qui ont vu leurs camarades tomber au champ d’honneur à leurs côtés, ou les enfants qui ont perdu leur année scolaire pour que vive la démocratie. C’est pourquoi ils ne peuvent accepter l’inacceptable. C’est pour cela qu’ils se sont retrouvés en première ligne dans la résistance contre Boni YAYI, contre la destruction  systématique de notre pays, de son économie et de ses hommes, contre la volonté forcenée d’un homme d’instaurer une dictature où il n’existe qu’une seule volonté, la sienne, une seule musique, ses louanges.

    Mais ce sont surtout aujourd’hui le voisin à qui vous allez demander conseil quand tout va mal à l’école, c’est celui qui la nuit, sort sa moto pour emmener votre enfant malade à l’hôpital, c’est le premier adulte qui voit votre enfant a des soucis, qui prend la main de votre enfant quand il se blesse ou pleure. Leurs enfants sont les enfants qui s’asseyent à côté des vôtres sur les mêmes bancs et qui jouent sur les mêmes terrains et dans la même brousse ; cela Boni YAYI ne le sait pas et ne peut le savoir.

    Concitoyennes, concitoyens ; Travailleurs de toutes catégories ; Paysans, Ouvriers, Artisans, Intellectuels traditionnels, Femmes du marché, Opérateurs économiques, Quelle que soit votre condition, ceci vous concerne

    Le Parti Communiste du Bénin vous appelle à un élan de solidarité multiforme et militante avec tous les enseignants injustement frappés. Donnez tout ce que vous pouvez pour les soutenir.

    Travailleurs de tous secteurs, leur combat est le vôtre ; donnez une pièce de 500F pour les aider ; ouvrez des caisses de collecte et parlez-en autour de vous. Avez-vous du gari, donnez à l’enseignant qui est à côté de vous, donnez à sa femme et à ses enfants. Femmes du marché, vendeuses de toutes sortes de vivres, faites crédit à l’enseignant afin que sa femme  et ses enfants puissent manger.

    Ensemble et solidaires, nous vaincrons l’autocrate.

    Cotonou le 09 avril 2012

    Le Parti Communiste du Bénin

  • DECLARATION DU PARTI COMMUNISTE DU BENIN

    Je publie la déclaration du Parti Communiste du Benin sur mon blog parce que  je suis d'accord avec l'essentiel des positions qui y sont défendues.

        PARTI COMMUNISTE DU BENIN (P.C.B)

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    Tél. :21 35 02 95/97 68 88 73 – Site : www.la-flamme.org

    BILAN DE L’AN 1 DE BONI YAYI II :

    DEPLOIEMENT FORCENE D’UNE DICTATURE AUTOCRATIQUE

    ET DESTRUCTION SYSTEMATIQUE DU BENIN

    Le 06 avril 2012, cela fera un an que Boni YAYI, après un hold-up électoral, a usurpé le poste de Chef d’Etat du Bénin pour un second mandat. Les scandales du premier mandat ainsi que la répression des protestations populaires contre la mascarade électorale laissaient présager de sombres lendemains pour le peuple. Le bilan à ce jour dépasse tous les pronostics : le pouvoir se confirme une véritable catastrophe dans tous les domaines économique, éducationnel, social, politique et moral dans le pays.

    1. Sous couvert de Refondation dont son compagnon Pascal Irénée KOUPAKI est devenu le propagandiste, Boni YAYI s’est donné pour objectif de détruire toutes les libertés conquises par les travailleurs et le peuple. En dehors de et contre toute loi, tout fonctionnaire gréviste est menacé de radiation. Ainsi, tour à tour depuis avril 2011, agents des Finances, de la Santé, de l’Administration Publique, des Douanes et, enfin, Enseignants, réclamant des droits légitimes, ont entraîné la furie despotique du dictateur YAYI avec l’objectif de liquider le droit de grève et les libertés au peuple. Alors que les cas d’assassinats crapuleux comme celui de son Ministre, Dame SOHOUDJI, ou de disparition du haut fonctionnaire Urbain DANGNIVO ne sont pas élucidés, Boni YAYI avec cynisme se permet des calomnies torturantes contre les parents des victimes ou de menacer de renvoyer des chefs syndicalistes protestataires dans les geôles lugubres de Ségbana..

    Le nouveau dictateur se fait fort d’acheter, avec l’argent public, tout et tout le monde à son service. Il corrompt et pollue tout pour la publicité à sa seule et unique personne. Le mérite est découragé au profit de la magouille et de la délinquance. Résultat : l’Ecole est détruite au grand désarroi des élèves et des parents, l’économie est en berne, le chômage endémique, l’inflation ruine le pouvoir d’achat déjà bas des travailleurs, des paysans et des populations pendant que le pillage des ressources se poursuit sous des formes variées au sommet de l’Etat. Les opérateurs économiques béninois sont continuellement harcelés pendant que les monopoles étrangers peuvent faire la pluie et le beau temps dans le pays. Le couple YAYI-KOUPAKI nous promettait une croissance économique à deux chiffres, mais depuis 2009, le taux moyen de croissance est de 2,8% sur la période 2009-2011. A la place de l’émergence, on assiste plutôt à un naufrage économique, politique et social.

    2. Pour empêcher l’opinion de se rendre compte rapidement du désastre, la presse est sous surveillance et continuellement menacée de musellement avec la HAAC comme nouvel outil de répression aveugle. Les projets ou propositions de loi les plus iniques sont conçus afin de légaliser et de pérenniser la dictature autocratique au pouvoir après 2016. Telle est l’essence des manœuvres actuelles de Boni YAYI pour une révision de la Constitution.

    Pour le Parti Communiste du Bénin (PCB), une Constitution n’est pas un icône. C’est un organisme vivant, sujet à évolution dans son contenu suivant les rapports de forces sociales sans cesse mouvantes et surtout pour donner de nouveaux droits au citoyenface à des défis nouveaux. Ainsi, la Constitution actuelle de décembre 1990 a remplacé la Loi Fondamentale de la dictature KEREKOU-PRPB déchirée par les mouvements populaires de 1989. Les acteurs combattant cette lugubre dictature avaient deux défis majeurs à relever pour le progrès réel du pays : le manque de liberté et la gestion calamiteuse et opaque du bien public. Afin de relever ces deux défis, les combattants exigeaient deux sortes de droits : le droit aux libertés et le droit de regard sur la gestion du bien public. Il est bien entendu que ce dernier droit, celui de contrôle de la gestion du bien public est essentiel car c’est pour piller en toute liberté que les dirigeants attentent aux libertés publiques.

    La Conférence Nationale ainsi que la Constitution de décembre 1990 n’ont pris en compte que les seules libertés publiques, ont combattu et rejeté la nécessité du droit de regard du citoyen sur la gestion du bien public dans son entreprise, son administration, son village ou quartier. Les plus gros criminels politiques et, partant, économiques ont été amnistiés, voire promus ; libre cours est ainsi laissé au déploiement de la corruption et de la fraude, etc. La corruption a alors tout envahi, tout pollué dans la vie économique, politique et sociale et le premier gangster peut, à coup d’argent avec le soutien des financiers mafieux internationaux, accéder aux plus hautes fonctions de l’Etat pour, ensuite, piller et détruire le pays. Ainsi, le mal congénital de l’actuelle Constitution, c’est l’absence de droit au citoyen dans le contrôle de la gestion du bien public. Les prochains et nécessaires pas et progrès pour les travailleurs et le peuple consistent en la conquête et la consécration dans une autre et nouvelle Constitution des libertés jusques-y compris le droit de contrôle de la gestion du bien public.

    Le projet de révision du dictateur Boni YAYI non seulement ne veut ni ne peut accepter et garantir le droit du citoyen de contrôler la gestion du bien public mais, vise la liquidation des anciennes libertés. Le projet de révision de Boni YAYI renforce davantage les pouvoirs déjà exorbitants du Président de la République ainsi que ceux de la Cour Constitutionnelle. Le but de Boni YAYI étant de se prévaloir d’une nouvelle République Refondée par cette révision pour un nième mandat présidentiel. Le Parti Communiste du Bénin ne peut accepter une telle imposture. Il rejette la révision de la Constitution par Boni YAYI et le combattra de toutes ses forces.

    3. Mais, le Parti Communiste du Bénin dit que Boni YAYI a déjà fait, depuis 2006 et davantage depuis avril 2011, trop de mal à ce pays, à ses travailleurs, à ses paysans, à ses jeunes, à ses opérateurs économiques. Tant qu’il demeurera à la tête de l’Etat, il n’y aura ni paix véritable pour le peuple, ni pain suffisant, ni instruction adéquate, ni émancipation, ni progrès économique réel et durable. Le dégât causé est déjà trop grand. La catastrophe est là. Il faut alors œuvrer dès maintenant, maintenant plus que jamais à renverser le dictateur, à le chasser du pouvoir. Il n’y a pas d’échéance pour le peuple souverain. Des peuples de par le monde, la Tunisie, l’Egypte nous montrent le chemin, le chemin de la Révolution, le chemin de la dignité et de l’honneur. C’est dans ce sens que dans une adresse au peuple en date du 10 mars 2012, le Premier Secrétaire du PCB, Philippe Noudjènoumè, invitait à œuvrer pour l’avènement d’un Gouvernement Patriotique de Transition constitué des représentants des patriotes et combattants de proue des travailleurs et des peuples pour une autre politique.

    Le PCB renouvelle ici cet appel aux travailleurs, aux jeunes, aux femmes, aux opérateurs économiques, aux soldats à combattre les projets assassins du couple YAYI-KOUPAKI. Il les appelle à œuvrer chacun dans son milieu, dans ses cercles au renversement de la dictature autocratique pour ce Gouvernement Patriotique et pour la garantie des libertés, du droit de regard du citoyen sur la gestion du bien public.

    A BAS LE DICTATEUR BONI YAYI !

    VIVE LA REVOLUTION !

    VIVE L’EMANCIPATION POPULAIRE !

    Cotonou, le 05 avril 2012

    Le Parti Ccommuniste du Bénin