LES CRIMES DE LA FRANCE COLONIALISTE
La répression sauvage mais la lutte continue
« …les indigènes de l’Atacora n’avaient pas épuisé toute leur capacité de résistance dans les combats livrés au début de l’année dernière et l’agitateur GABA qui trouva la mort en Avril 1917 eut aussitôt un continuateur et un vengeur dans la personne de son frère OROGOROGOU dès le mois de décembre cet indigène faisait circuler un coussin de guerre , ordonnait des sacrifices, multipliait des allées et venues..Informé de ces menées le commandant SCALIER fit arrêter les plus notoires de ses partisans et de ses complices et, décidé à faire un exemple, terrible, il ordonna l’exécution sommaire et sans jugement de dix d’entre eux qui furent passés par les armes près du pont de TANGUIETA le 11 Avril dernier à sept heures du matin… » ( Extrait d’une lettre du Gouverneur Général à DAKAR au Ministre des Colonies à Paris en date du 15 -8-1918)
En 2012, cela fait 94 ans que cet acte odieux a été exécuté. Puis la nuit de l’oppresssion est tombée sur l’Atacora et sur les valeureux combattants de la liberté. Avec l’indépendance, la nuit de la trahison est tombée sur leurs corps à côté du pont de TANGUIETA. Notre amitié avec le peuple français ne peut pas se fonder sur le reniement aux valeurs universelles du respect de la vie et de la liberté. Je voudrais que vous ayez une pensée pour ces assassinés du pont de TANGUIETA et pour tous ceux qui ont été assassinés dans leur combat pour la liberté et l’indépendance de notre pays.
Commentaires
Bonsoir cher ami africain,
En hommage à ces braves, je me suis permis de publier cet article-témoignage sur mon blog, en mentionnant bien sûr votre lien.
Ais-je bien fait?
J'ignorais que des africains avaient été fusillés pour l'exemple.
Je vous salue très fraternellement.
Jacques Tourtaux
Anticolonialiste