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  • 2018-2QU'EST-CE QUE JE RETIENS POUR CE WEEKEND?

     
     
     
     
     
     

                                         Qu’est-ce que je retiens pour ce weekend ?

    Je retiens que dans la semaine du lundi 19 au samedi 24 mars, les mouvements revendicatifs se sont amplifiés dans tout le pays. Les menaces de défalcations du mois de mars n’ont pas émoussé la combattivité des travailleurs. A Nikki, à Kandi, à Parakou, à Lokosa, à Bohicon, à Abomey et dans d’autres villes du pays, le peuple continue de gronder. Le gouvernement au cours de la même semaine a mis en branle sa machine de corruption pour briser la grève. C’est d’abord au Ministère des Enseignements Maternel et Primaire que cette stratégie a été mise en œuvre .Le résultat, c’est que le lundi 19 mars, l’Intersyndicale de la Maternelle et du Primaire (IMP) que dirige un certain Maxime AGOSSOU-VE et un groupe de quatre ou cinq enseignants autour de lui, l’IMP disais-je, a levé sa motion de grève. La télé Nationale a montré des écoles en train de ‘’travailler’’. Les quotidiens ont fait de cette information bidon leurs choux gras. Le 20 mars, le Ministre KARIMOU a décidé d’aller sur le terrain afin de se rendre compte par lui-même de ce qu’a donné la négociation de la veille avec les responsables de l’IMP. Mais le Ministre n’a pas eu de chance. Il a été hué et a dû quitter précipitamment les lieux. Le même jour où le Ministre se faisait huer dans une école de Porto-Novo, les enseignants de l’Ouémé et du Plateau organisaient une gigantesque marche à travers les rues de la ville capitale avec pour objectif la Préfecture de l’Ouémé. Les enseignants retrouveront sur les lieux, à la Préfecture, les agents de santé , venus très nombreux exprimer leur colère contre la politique inhumaine, criminelle et affameuse de Talon.
    Quelques jours après, les tentatives de corruption se sont étendues aux autres ministères de l’enseignement. Naturellement les militants de base exigent que les responsables syndicaux les consultent avant toute levée de motion de grève, les militants exigent que ce soit eux-mêmes qui décident de la levée de la motion au vu de ce que le gouvernement aurait accordé. Et sur ça les travailleurs ont raison. Ils ont tellement été trahis par le passé qu’ils prennent des dispositions.
    Le vendredi 23 mars les enseignants ont organisé des marches dans la plupart des communes sur les mairies du département de l’Ouémé. Toutes ces marches sont l’expression de la détermination des enseignants à continuer le mouvement revendicatif. On note une grande sympathie des populations vis-à-vis des grévistes et c’est le gage d’une victoire de ces deniers.
    Le gouvernement de Talon se refuse à négocier sérieusement avec les travailleurs en grève. Le programme de Talon consiste à affamer les travailleurs, à les réduire au silence en leur imposant la faim et la mort. Et enfin bâtir sur leur tombe un monde à lui .Il y a là un programme cruel et criminel que le peuple béninois ne peut jamais accepter et contre lequel il se battra avec courage et bravoure. Talon montre par sa volonté de soumettre les travailleurs avec l’arme de la faim, Talon montre disais-je sa nudité d’homme sans cœur et sans humanité. Les enseignants qui ont raison de se battre conte cette gouvernance ont exprimé à maintes reprises leur opposition farouche à une année blanche. Le peuple en lutte s’oppose de toutes ses forces à une année blanche et n’attend que Talon pour repende le chemin des écoles et des collèges. C’est Talon qui détient la clé de l’année blanche. Et il sera totalement responsable de ce malheur si nous devrions en souffrir.
    Je retiens que toute la pratique politique de Talon consiste à gouverner sans textes de loi. Ce que nous n’avons jamais vu depuis une trentaine d’années, apparaît aujourd’hui comme quelque chose de tout à fait banal. Des députés de notre assemblée osent dire qu’il faut jeter à la poubelle des décisions de la Cour Constitutionnelle. Talon refuse de respecter les lois de la République. Talon est déjà parjure. Ce n’est pas certain. Talon a lamentablement échoué. Son échec doit permettre à notre peuple de faire un bond qualitatif pour répondre aux attentes des peuples africains.
    Des couches entières qui, en raison de ce qu’elles faisaient, étaient en dehors de la faim, se sont brutalement retrouvées du jour au lendemain sans moyens de subsistance. Talon les a jetées dans la misère. Il a jeté dans la misère les travailleurs des nombreuses entreprises publiques qu’il a liquidées sans respecter la loi, il vient de plonger dans la misère les milliers de travailleurs qu’il soumet à la défalcation depuis deux mois. Comme on peut le constater, Talon aime à semer la mort au sein des Béninois. Il a fini, par ses actes de cruauté, à nous convaincre qu’il est un étranger en terre libre du Bénin. Il s’est entouré d’étrangers qui pillent le pays en ricanant. Un étranger, ce n’est pas nécessairement quelqu’un qui n’est pas né dans le pays. Un étranger, c’est aussi quelqu’un qui est bien né dans le pays mais qui adopte des comportements d’étranger. Il travaille dans leur propre pays en mercenaire. Tous ceux à qui Talon a fait appel sont des mercenaires et c’est ignoble. Il faut que désormais nous les regardions comme tels. De vils mercenaires au service, non de notre pays mais des pays étrangers. Ils n’ont aucun sentiment patriotique. C’est une véritable honte que le Président de la République refuse de faire tenir à la Cour Constitutionnelle les fiches de paie des membres de son gouvernement. Pense-t-il vraiment que cela peut rester caché pour l‘éternité ?
    Je retiens enfin la naissance ce weekend à DJEFFA, du parti Union Sociale Libérale(USL) de Monsieur Ajavon Sébastien. Je rappelle que les partisans d’AJAVON ont participé aux grandes manifestations du Front pour le Sursaut Patriotique du 9 mars à Porto-Novo. C’est donc un renforcement du camp de l’opposition à cette gouvernance mafieuse de Talon. Je salue cette arrivée attendue sur l’échiquier politique de notre pays.
    Que personne n’oublie que Laurent METONGNON et ses co-accusés sont toujours détenus pour leurs opinions politiques. Ce sont des prisonniers politiques. Talon doit les libérer. Talon doit changer de gouvernance. Je vous souhaite une bonne fin de semaine.

     
     
     
     
     
     
     
  • UNE MEME JUSTICE POUR TOUS

    Qu’est-ce que je retiens pour ce weekend ?
    Je retiens que du lundi 5 mars au jeudi 8 mars 2018, les enseignants du Bénin sont montés à l’asseau du pouvoir failli de Talon. Ainsi les enseignants ont organisé des sit-in et des marches dans plusieurs villes importantes du pays. A Porto-Novo les enseignants, que le pouvoir veut licencier parce qu’il se refuse à satisfaire à leurs revendications, ces enseignants ,disais-je, ont décidé de remettre symboliquement les clés des écoles et des collèges aux deux Directeurs Départementaux du ministères des enseignements maternel et primaire et du ministère de l’enseignement secondaire. Naturellement les deux Directeurs ont refusé de prendre lesdites clés. Le 9 mars fut une grande journée de l’expression de la colère du peuple. Le peuple a grondé partout. Il a grondé à Porto-Novo. Plus de douze mille manifestants dans les rues de la ville capitale. C’est par vagues successives qu’ils se sont dirigés vers la Place Dè TOFA après avoir observé une pause devant l’Assemblée Nationale pour lancer les slogans hostiles à Houngbedji et à Talon et son clan. Ici sont apparus les slogans exigeant la démission de Talon. Ce slogan a été repris en cœur à la Place Dè TOFA. Ici il convient de mentionner la détermination des élèves venus en grand nombre pour exprimer leur colère face au refus du pouvoir mafieux de Talon de satisfaire les revendications légitimes des enseignants en grève. Le peuple a grondé à Cotonou. Plus de trente mille manifestants ont pris d’assaut les rues de la grande métropole. Une telle marrée humaine a naturellement de quoi faire peur aux autorités du pays. Depuis longtemps nous avons averti Talon qu’il ne sert à rien de chercher à faire peur au peuple, qu’il arrive toujours un moment où la peur change de camp. Nous y sommes à présent. La peur a changé de camp et désormais ce sont les gouvernants qui ont peur : Ils ont peur de la colère du peuple, ils ont peur que le peuple décide de prendre les choses en mains. Ici aussi c’est au cri de « Talon dégage » que la marée humaine a déferlé dans les rues de Cotonou. Talon et son clan ont pris peur et Toboula ordonne la répression sanglante d’une marche pacifique ! Il y a eu plusieurs blessés de part et d’autre et les jeunes se sont battus avec grand courage et grande bravoure. Le peuple a grondé à Abomey, il a grondé à Comé, Il a grondé dans plusieurs villes de notre pays. Face à ces grondements, les ministres de Talon sont venus jouer une pièce de théâtre insipide et totalement indigeste, une pièce de théâtre digne des troubadours. En effet, ces ministres parlent de six décrets qui allaient être signés si les enseignants reprenaient le travail.. Quel crédit peut-on accorder à ces propos d’un pouvoir qui depuis deux ans n’a jamais tenu aucune parole ? Et Djogbenou, le grand chef d’orchestre, continue bêtement de parler de son histoire d’abandon de poste pour des gens dont on sait exactement là où ils sont !Il ne connaît même pas les règles qui règlementent les questions d’abandon de poste .Je dis à Talon qu’il va falloir aller chercher un pays pour ceux que lui et son pouvoir mafieux vont recruter parce que leurs gens-là ne pourront pas enseigner ici, au Bénin. Il faut que les enseignants restent vigilants et déterminés et ils auront la victoire qui est déjà à portée de main.. Ce qui se passe maintenant dans notre pays est sans précédent et tout à fait exceptionnel. Un peuple qui gronde au même moment et partout veut signifier qu’il en a marre. S’ il y a encore des personnes qui n’entendent pas ces grondements du peuple , c’est que ces personnes veulent que cela vienne les frapper violemment au visage. Cela ne risque pas de rater ! Depuis plusieurs mois, Laurent METONGNON et ses coaccusés sont emprisonnés pour leurs idées. Talon doit les libérer et changer de gouvernance. S’il ne change pas de gouvernance il va s’enfoncer et plus personne ne pourra le sauver. J’ai même l’impression que c’est peut-être déjà trop tard. Je vous souhaite une bonne fin de weekend !

     
     
  • 2018-1QU'EST-CE QUEJE RETIENS POUR CE WEEKEND

    Qu’est-ce que je retiens pour ce weekend ?
    Je retiens que le Président de la République a rencontré les évangélistes, un autre corps religieux. A l’occasion de cette rencontre avec les évangélistes, Talon justifie les défalcations et nous parle même de dignité ! Son ministre de la justice a expliqué les défalcations en évitant soigneusement les articles qui leur interdisent précisément d’opérer des défalcations sur les salaires par rapport à a nature de la grève. Le Bloc de la Majorité Présidentielle a, lui aussi, organisé une conférence de presse pour soutenir les actes malveillants du gouvernement. .Bref, le camp des prédateurs a ouvert la grosse artillerie contre les travailleurs et le peuple militant du Bénin. Et le Conseil des Ministres du mercredi 28 Février 2018 estime que la grève des travailleurs est illégale et que désormais la grève est considérée comme un abandon de poste devant donc entraîner une radiation.
    La loi que le Président et son jaguar veulent exploiter n’a jamais parlé de rétention du salaire. Or c’est ce qu’ils ont pourtant fait . Ils ont gardé par devers eux tout le salaire des enseignants. Depuis décembre 2017, beaucoup de vacataires n’ont pas touché leur salaire jusqu’à la date d’aujourd’hui. Entre tuer les populations par les armes et les tuer en les privant de nourriture il n’y a aucune différence puisque le résultat est le même: le pays est jonché de cadavres. Le plus dramatique dans notre situation, c’est que les assassins fondent leur acte et le justifient théoriquement et ils parlent beaucoup, ils disent beaucoup de choses. Depuis 1960, je n’ai rien entendu d’aussi horrible, d’aussi inhumain, d’aussi cruel. Et si Talon disait aux Béninois qu’il n’a plus les ressources financières pour les payer, cela ne serait-il pas mieux ? Et maintenant que pense-t-il que les enseignants de notre pays vont faire ? J’avais demandé à Talon de prêter oreille aux gémissements qui viennent du bas. Puis, comme il ne voulait rien entendre et qu’il a continué à déployer sa politique criminelle, je l’ai averti que les gémissements pouvaient se transformer en grondement. Nous y sommes maintenant. Azové, Bohicon, Porto-Novo, Cotonou et l’ensemble des villes du pays sont en effervescence. Talon croyait faire taire les travailleurs et surtout les enseignants. Ils les a dénigrés, il les a humiliés en contradiction irréconciliable avec les lois non écrites de la nature, encouragé par un homme sans aucune expérience et qui ne sait pas qu’on ne gère pas les hommes de cette manière. Tous le monde sait qu’il ne faut pas se mettre à dos une couche socio professionnelle et surtout pas les enseignants. Mais Talon ne sait pas ça. Il ne connaît pas notre pays, le Bénin et ce n’est pas en disant aux gens qu’il est né ici, qu’il a grandi ici qu’il donne la preuve de sa connaissance du pays. A chaque Conseil des Ministres, il nomme des personnes qui en elles-mêmes constituent un véritable échec dans la vie et qui donc ne seront d’aucune utilité pour lui. Talon veut licencier tous les enseignants et les remplacer par d’autres personnes qu’il compte recruter. Je lui souhaite beaucoup de plaisir ! Mais il va falloir qu’il aille chercher le pays où il va installer ceux qu’il veut recruter ! Depuis plusieurs mois Laurent METONGNON et ses co-accusés sont emprisonnés pour leurs opinions, ce sont des prisonniers politiques. Talon doit changer sa gouvernance, il doit libérer Laurent METONGNON et ses co-accusés. Sachez tous que le pays gronde et faites l’effort d’entendre ses grondements. Je vous souhaite une bonne fin de semaine.