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LES ENSEIGNANTS DU SECONDAIRE ET DU SUPERIEUR ET LE COMBAT DU PEUPLE PEUPLE

 

 

 

 

 

 

A l’issue des grandes grèves connues sous le non d’ ‘’Evénements de Juin 1972’’ grèves déclenchées le 16 Juin 1972, le  Comité pour l’Unité des Enseignants du secondaire et du Supérieur (CUESS) qui regroupait alors le SDESS, le SNET, le SYNAPROCEG et le SNEEPS conduit les enseignants au congrès de l’unité les 15 et 16 juillet 1972. Ce fut un très grand congrès puisqu’il donna le jour au Syndicat National des Enseignants du secondaire et du Supérieur. Ce fut  l’aboutissement d’une longue lutte, une lutte âpre entre ceux qui préconisaient l’unité de tous les enseignants dans un syndicat fort et puissant et ceux qui, allant au devant des exigences de l’impérialisme et de la réaction intérieure poussaient à la division les enseignants de notre pays afin d’offrir aux exploiteurs la possibilité sans limites de continuer à piller les ressources de notre chère patrie et de pérenniser leur domination politique sur nous. La ligne réactionnaire de division a subi une défaite cuisante. Mais au congrès de Juillet 1972, ce n’était pas seulement le problème de la ligne organisationnelle qui avait été résolu. Les enseignants du Secondaire et du Supérieur ont résolu le problème combien important de la ligne politique qui définissait les bases de leur conduite dans la vie nationale. Ils écrivaient notamment :

 

‘’ Comme travailleur d’un pays sous-développé et néo – colonial, il (l’enseignant du Secondaire et du Supérieur) sait qu’il n’y aura aucune solution à ses problèmes spécifiques qui ne soit liée au problème fondamental de la Nation entière, lequel problème est encore essentiellement politique. C’est pourquoi il considère, pour ce qui le concerne, comme rétrograde, irréaliste et inacceptable, toute forme corporatiste de lutte syndicale et opte résolument pour un syndicalisme révolutionnaire’’.

 

(Charte de l’Enseignant du secondaire et du Supérieur ; document Congrès constitutif du SYNAESS page 8). Toujours dans la Charte et en page 9 les enseignants avaient écrit :

 

‘’ SYNDICAT d’Educateurs d’un pays sous développé et néo – colonial, le SYNAESS ne saurait se confiner à défendre des intérêts égoïstes d’une caste professionnelle et il situe son action dans le cadre de la lutte pour la défense des intérêts fondamentaux des populations des villes et des campagnes aussi, il est syndicat révolutionnaire. Il n’a pas de choix !.

 

Les enseignants ne pouvaient pas être plus clairs dans la ligne politique qu’ils entendaient imprimer à leur syndicat. Mais l’on ne pouvait pas s’arrêter si l’on se préoccupait réellement du combat que mène le peuple pour se libérer des griffes ensanglantées de l’impérialisme agresseur. Bien sûr, les enseignants de notre pays ne s’étaient point arrêtés là. Ils savaient que tout le monde pouvait affirmer du bout des lèvres qu’il était prêt pour la révolution, et poser dans les faits et de façon permanente, des actes réactionnaires ; l’histoire démontrera plus tard la justesse de cette vision des choses. C’est conscients e ce fait que les enseignants dans le préambule aux statuts du SYNAESS déclaraient :

 

‘’ Les enseignants du secondaire et du supérieur sont conscients du fait que les problèmes posées à la nation entière par cette nouvelle forme de domination et d’exploitation du peuple travailleur ne trouveront leurs justes solutions que dans le cadre d’une Politique Nouvelle d’Indépendance Nationale.’’ (Souligné dans le texte original)

 

Document du Congrès Constitutif page 13.

Nous avons écrit ces lignes il y a quarante ans, quelques mois avant le coup d'Etat du 26 Octobre 1972.La lutte continue!

 

 

 

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