Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • UNE MEME JUSTICE POUR TOUS

    Qu’est-ce que je retiens pour ce weekend ?
    Je retiens que du lundi 5 mars au jeudi 8 mars 2018, les enseignants du Bénin sont montés à l’asseau du pouvoir failli de Talon. Ainsi les enseignants ont organisé des sit-in et des marches dans plusieurs villes importantes du pays. A Porto-Novo les enseignants, que le pouvoir veut licencier parce qu’il se refuse à satisfaire à leurs revendications, ces enseignants ,disais-je, ont décidé de remettre symboliquement les clés des écoles et des collèges aux deux Directeurs Départementaux du ministères des enseignements maternel et primaire et du ministère de l’enseignement secondaire. Naturellement les deux Directeurs ont refusé de prendre lesdites clés. Le 9 mars fut une grande journée de l’expression de la colère du peuple. Le peuple a grondé partout. Il a grondé à Porto-Novo. Plus de douze mille manifestants dans les rues de la ville capitale. C’est par vagues successives qu’ils se sont dirigés vers la Place Dè TOFA après avoir observé une pause devant l’Assemblée Nationale pour lancer les slogans hostiles à Houngbedji et à Talon et son clan. Ici sont apparus les slogans exigeant la démission de Talon. Ce slogan a été repris en cœur à la Place Dè TOFA. Ici il convient de mentionner la détermination des élèves venus en grand nombre pour exprimer leur colère face au refus du pouvoir mafieux de Talon de satisfaire les revendications légitimes des enseignants en grève. Le peuple a grondé à Cotonou. Plus de trente mille manifestants ont pris d’assaut les rues de la grande métropole. Une telle marrée humaine a naturellement de quoi faire peur aux autorités du pays. Depuis longtemps nous avons averti Talon qu’il ne sert à rien de chercher à faire peur au peuple, qu’il arrive toujours un moment où la peur change de camp. Nous y sommes à présent. La peur a changé de camp et désormais ce sont les gouvernants qui ont peur : Ils ont peur de la colère du peuple, ils ont peur que le peuple décide de prendre les choses en mains. Ici aussi c’est au cri de « Talon dégage » que la marée humaine a déferlé dans les rues de Cotonou. Talon et son clan ont pris peur et Toboula ordonne la répression sanglante d’une marche pacifique ! Il y a eu plusieurs blessés de part et d’autre et les jeunes se sont battus avec grand courage et grande bravoure. Le peuple a grondé à Abomey, il a grondé à Comé, Il a grondé dans plusieurs villes de notre pays. Face à ces grondements, les ministres de Talon sont venus jouer une pièce de théâtre insipide et totalement indigeste, une pièce de théâtre digne des troubadours. En effet, ces ministres parlent de six décrets qui allaient être signés si les enseignants reprenaient le travail.. Quel crédit peut-on accorder à ces propos d’un pouvoir qui depuis deux ans n’a jamais tenu aucune parole ? Et Djogbenou, le grand chef d’orchestre, continue bêtement de parler de son histoire d’abandon de poste pour des gens dont on sait exactement là où ils sont !Il ne connaît même pas les règles qui règlementent les questions d’abandon de poste .Je dis à Talon qu’il va falloir aller chercher un pays pour ceux que lui et son pouvoir mafieux vont recruter parce que leurs gens-là ne pourront pas enseigner ici, au Bénin. Il faut que les enseignants restent vigilants et déterminés et ils auront la victoire qui est déjà à portée de main.. Ce qui se passe maintenant dans notre pays est sans précédent et tout à fait exceptionnel. Un peuple qui gronde au même moment et partout veut signifier qu’il en a marre. S’ il y a encore des personnes qui n’entendent pas ces grondements du peuple , c’est que ces personnes veulent que cela vienne les frapper violemment au visage. Cela ne risque pas de rater ! Depuis plusieurs mois, Laurent METONGNON et ses coaccusés sont emprisonnés pour leurs idées. Talon doit les libérer et changer de gouvernance. S’il ne change pas de gouvernance il va s’enfoncer et plus personne ne pourra le sauver. J’ai même l’impression que c’est peut-être déjà trop tard. Je vous souhaite une bonne fin de weekend !