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176-Qu’est-ce que je retiens pour ce weekend 03/11/19?

 

176-Qu’est-ce que je retiens pour ce weekend 03/11/19?

Octobre noir !

Je retiens que le mois d’octobre 2019 a été  pour notre peuple un mois de désastre comme le fut déjà  le mois d’avril 2019.Au cours  de ce mois d’octobre, Talon a organisé son dialogue politique  bidon avec Dorothée Sossa et Victor Tokanou comme chevilles ouvrières. Les résultats de cette  rencontre entre personnes de même vision politique ont été  remis à un comité bidon pompeusement baptisé de comité d’experts au sein duquel on retrouve  des gens très connus des Béninois comme : Orden Alladatin, l’inévitable  comparse dans le théâtre  de Djogbénou, Augustin Ahouanvoébla qu’on ne présente plus et qui a déclaré des choses inouïes que ne peuvent déclarer que des gens qui ont pris un verre de trop, Barthélémy Kassa qui sait bien comment on boit de l’eau ,  Mathurin Nago à qui il m’est arrivé déjà de prêter des idéaux mais qui s’est révélé être aussi un homme ordinaire, tellement ordinaire  que je me demande s’il lui est déjà arrivé de rêver, André Okounlola et quelques-uns,  tous ces gens sont coiffés par  Dorothée Sossa et Victor Tokpanou.  Le comité a travaillé quelques jours et il a remis son rapport à l’Assemblée. Des éléments non contenus dans le rapport issu du dialogue politique apparaissent dans le rapport des experts. Dès que le dossier  parvient à l’Assemblée,  dix députés proposent que l’examen de la révision de la Constitution soit fait en procédure d’urgnce. Il s’agit  des députés   Augustin Ahouanvoébla (celui-là est décidément partout !), Robert Gbian, Assan Seidou, Janvier Yahouédéhou ( !!!!!), Anani Joseph, Sofiath Shanou, Gérard Gbénonchi, David Gbahoungba, Noutai Nestor et Jean-Pierre Babatounde. C’était le 29 octobre 2019.Le 31 octobre 2019 soit 48 heures seulement après, l’Assemblée  prend en compte la révision de la Constitution par un vote unanime de 83 députés sur 83.Dans la nuit de cette même journée du 31 octobre, l’Assemblée a procédé  à la révision de la Constitution  du 11 décembre 1990.Tout est donc réglé  en quelques heures dans un pays qui n’est pas en guerre !Talon a consacré tout son mandat à la révision de la Constitution du 11 décembre 1990.C’est pour atteindre ce seul objectif qui, dans son cerveau,  est devenu une idée fixe qu’il s’est attaqué à ce qu’il a appelé le système partisan pour détruire de fond en comble notre système démocratique  et pour cela il n’a pas reculé devant la mort de citoyens béninois. Talon a trouvé parmi les intellectuels de notre pays  des hommes de mains pour accomplir cette sale besogne. Dans sa grande majorité, la couche sociale des intellectuels est fondamentalement veule. Elle court vers celui qui détient le pouvoir de l’argent, vers celui qui détient  le pouvoir  politique. Cette couche sociale est une véritable  excroissance sur le corps social  de notre pays. C’est une couche sociale   qui se comporte comme une cellule cancéreuse qui ronge la société. Regardez les tous. C’est une  couche de privilégiés insatiables, une couche de privilégiés prêts à accomplir toutes sortes  de besognes  pourvu qu’on leur donne à manger. Ils ont l’âme de mercenaire. Ils sont capables de dire une chose et son contraire et sont en même temps prêts à argumenter pour défendre leur nouvelle position. Mille fois Talon a cherché à réviser la Constitution, mille fois il a échoué, mille fois il a affirmé qu’il n’était plus intéressé par la révision de la Constitution. En quelques heures les députés de la  honte lui ont révisé la constitution du 11 décembre. Maintenant, nous allons enfin avoir la paix. Il a déjà donné aux étrangers et à ses amis toutes les richesses de notre pays.  Il ne faut pas qu'on s'étonne trop! C'est la couche sociale mise en place par le colon après la colonisation en 1894, qui nous gouverne depuis 1960. C’est cette couche sociale des intellectuels   qui boit  le sang du peuple en union avec le colonisateur! Ne vous attendez pas à ce qu'ils vous donnent de la dignité. Ce sont des esclaves de maison et c’est à cause d’eux que nous n’arrivons pas à nous libérer et à engager le processus de notre développement et de notre  émancipation. Regardez-les tous ! les Bruno Amoussou, les Adrien Houngbédji, les Kolawolé Idji, les Mathurin Nago, les Dorothée Sossa, les Victor Tokpanou, les Abdoulaye Bio Tchané, les Pascal Koupaki  et tous ceux qui traînent des casseroles plus ou moins importantes sont là à chanter les louanges de Talon afin que ce dernier leur jette quelques prébendes volées au peuple, ils chantent sans honte les louanges de Talon,  qui, malheureusement entre dans notre histoire à reculons sans dignité et sans panache. Ils ont tous échangé notre  dignité et notre souveraineté contre des pacotilles. Mais le peuple béninois n’abandonnera jamais son combat pour son émancipation. C’est pourquoi je dis que la lutte continue.  

Avec la constitution du 11 décembre 1990, il est     interdit  d’emprisonner  des citoyens  Béninois pour délit d’opinion. A son arrivée  au pouvoir, Talon  a déchiré notre constitution et fait enfermer Laurent METONGNON et ses co-accusés pour leur opinion politique. Depuis plusieurs mois, Talon fait emprisonner  des dizaines et des dizaines de jeunes Béninois pour leur opinion, des jeunes qui expriment leur dégoût face à la gouvernance criminelle de Talon. Laurent METONGNON et ses co-accusés et tous les jeunes emprisonnés par Talon sont des prisonniers politiques. Talon a fait emprisonner des enseignants  pour leur opposition à son   évaluation-licenciement. Talon doit libérer Laurent METONGNON et ses co-accusés. Talon doit libérer tous les jeunes qu’il a  fait enfermer. Talon doit libérer les enseignants qu’il a emprisonnés au motif qu’ils organisent le boycott de son évaluation-licenciement criminel. Talon a suspendu   des centaines d’enseignants au motif qu’ils ont observé le boycott de son évaluation-licenciement. Talon doit lever  la suspension des enseignants qui ont observé le boycott de son évaluation criminelle. La gouvernance désastreuse de Talon a forcé plusieurs de nos concitoyens à prendre le chemin de l’exil. Talon doit prendre un décret d’amnistie générale pour permettre à tous les exilés de rentrer au pays. Talon doit remettre sans chantage les corps de toutes les victimes aux familles éplorées  au cours de la crise post électorale. La gouvernance de Talon ne convient pas à notre peuple travailleur. Talon doit changer sa gouvernance. Je vous souhaite une bonne fin de semaine. Goras GAGLOZOUN membre du Bureau Politique du PSD-BELIER, Parti Liguiste : tel : 62628837. Mon blog : http://benin-temoignages.hautetfort.com

   

 

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