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191 Qu’est-ce que je retiens pour ce weekend? 23/2/2020

Je retiens que le Bénin est entrain de fêter le trentième anniversaire de la Conférence de février 1990.Ouverte le 19 février 1990, cette conférence a été clôturée le 28 février 1990.Tous ceux qui ont un certain âge et qui ont suivi les événements qui ont précédé la conférence de février 1990, savent que cette conférence a été un gros marché de dupes. D’abord, avec la qualité des participants. Aucun de ceux qui ont vraiment mené le combat contre Kérékou n’était à la conférence de février 1990. Chacun sait maintenant que toutes les forces présentes à cette conférence de février 1990 étaient des forces réactionnaires, et rétrogrades, des forces hostiles au progrès de notre pays, des forces qui soutiennent les forces extérieures et leur politique d’oppression contre notre pays et son peuple. En ce sens la conférence de février 1990 était une revanche des forces de droite contre les forces de progrès et leur programme de 1972.Ensuite,depuis 1990, les forces de droite n’ont conçu que des lois d’exclusion des forces du progrès de la gestion des affaires de notre pays. Depuis 1990 la pauvreté s’est aggravée, les conditions à l’école se sont détériorées, les populations vivent de plus en plus mal depuis 1990.Avec la gouvernance de Talon, tout est devenu pire à cause de la violence inouïe avec laquelle cette gouvernance s’exerce sur notre peuple. Les stigmates de cette violence inacceptable sont indélébiles sur le corps social de notre peuple. Depuis 2015, les Forces de progrès regroupées au sein de la Convention Patriotique des Forces de Gauche ont indiqué à tout le peuple béninois que les élections ne peuvent pas résoudre les problèmes de notre pays. En 2015 nous avons donc appelé à une conférence nationale, une assise nationale, une conférence politique du peuple pour aborder les problèmes qui se posent à notre pays. Nous avons même créé le Front du Refus du Bénin Waxala pour diffuser notre idée sur le danger qu’il y a à s’engager dans le processus électoral. Des personnes apparemment bien pensantes nous ont même rejoints dans le combat contre les élections et pour la convocation d’une assise nationale.Parmi ces personnes certaines étaient même allées s’installer au présidium du Front .Aujourd’hui nous les voyons dans les partis créés par Talon. Personne ne nous a donc écoutés, nous sommes allés aux élections législatives. Le pays s’est enfoncé dans la crise. En 2016 les Forces de Progrès ont réaffirmé qu’il fallait une assise nationale. Certains se sont moqués de l’idée diffusée par les Forces de Gauche. Les intérêts en jeu n’ont pas permis de nous écouter. Le pays est allé aux élections présidentielles et voilà où nous nous trouvons aujourd’hui. Depuis l’arrivée de Talon nos conditions de vie se sont dégradées en raison des impôts qui frappent sans distinction les populations, en raison de la détérioration des conditions de vie dans les écoles, en raison des conditions rendues difficiles pour se soigner dans les centres de santé, bref en raison des conditions générales de vie totalement dégradées des populations. La droite fasciste de notre pays aidée des cadres intellectuels qui disent qu’ils ne font pas de politique, fête le trentième anniversaire de la Conférence de février 1990. Mais la société béninoise porte depuis longtemps la grossesse d’une Conférence Nationale, d’une Assise Nationale, d’une Conférence Politique du Peuple(CPP) Que chacun comprenne que si Boni Yayi avait eu le courage politique de convoquer en 2015 la Conférence Nationale que les Forces de Gauche demandaient, nous n’aurions pas eu les morts de 2019. Aujourd’hui, Talon ne veut pas que des personnes qu’il ne veut pas voir viennent parler de la politique de notre pays. Pour ça il va peut-être encore utiliser les armes mais le pays ne sera pas pour autant calme et tranquille. Plus la droite va repousser l’échéance de l’Assise Nationale, plus les dégâts vont s’accumuler et chaque mort qui va arriver comptera désormais comme un mort dû à la non tenue de la conférence nationale tout comme les morts de 2019 sont à mettre sur le compte de l’entêtement de la gouvernance de la droite. Je retiens que le Ministre Mahougnon KAKPO a défini de nouvelles conditions de passage du premier au second cycle de l’enseignement secondaire, de la troisième en seconde. Désormais on passe en seconde soit avec la moyenne 10/20, soit avec le BEPC. C’était bien la peine de prendre des décisions sans fondement sans réfléchir et se rendre compte après coup qu’on s’est trompé. Mais c’est déjà mieux de tenter de se corriger. S’ils pouvaient corriger toutes les mauvaises décisions criminelles qu’ils ont prises à propos des enseignants et des écoles ce serait tout à leur honneur. Je retiens que le Présidant du Mali, Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) a décidé d’entrer en pourparlers avec les Djihadistes. Si c’est une décision indépendante de l‘influence française, alors c’est une solution salutaire que je salue. Les Maliens doivent trouver le moyen de se retrouver entre eux, sans intermédiaire, sans observateur. Les Maliens doivent mettre la France hors jeu et se parler en toute indépendance dans un esprit de souveraineté. Si c’est dans cet esprit qu’IBK veut dialoguer avec les Djihadistes, alors courage à lui et courage au peuple malien. C’est pour leur opinion politique que Laurent METONGNON et ses co-accusés ont été enfermés par Talon dès sa prise de pouvoir. Et pourtant notre Constitution a interdit de jeter des citoyens béninois en prison pour leur opinion politique. Talon doit libérer Laurent METONGNON et ses co-accusés. Talon doit libérer tous les jeunes encore en prison pour leur opinion politique. Talon doit libérer dame Eléonore OKOUMASSOU. Talon doit libérer les enseignants qu’il a emprisonnés au motif qu’ils ont organisé le boycott de son évaluation-licenciement criminel. Talon doit libérer toutes les personnes emprisonnées dans l’affaire des trois tonnes de cocaïne. Talon a licencié des centaines d’enseignants au motif qu’ils se sont opposés à son évaluation, une évaluation qui ne reposait sur aucun texte, qui ne reposait sur aucune base juridique. La gouvernance de Talon est criminelle. Elle a contraint plusieurs de nos compatriotes à prendre le chemin de l’exil. Talon doit prendre un décret d’amnistie générale pour permettre à tous les exilés de rentrer au pays. Talon doit remettre sans chantage les corps de toutes les victimes aux familles éplorées au cours de la crise post électorale de 2019. La gouvernance de Talon ne convient pas à notre peuple travailleur. Talon doit changer sa gouvernance. Je vous souhaite une bonne fin de semaine. Goras GAGLOZOUN membre du Bureau Politique du PSD-BELIER, Parti Liguiste : tel : 62628837. Mon blog : http://benin-temoignages.hautetfort.com

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