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DECLARATION DU PARTI COMMUNISTE DU BENIN

 

 

Je publie le présent papier du PCB parce que j'estime qu'il est conforme  aux exigences de l'émancipation du peuple béninois.





 

               

PARTI COMMUNISTE DU BENIN (PCB)

01 B.P. 2582 Recette Principale Cotonou (Rép. du Bénin)

Tél. : 21 30 03 22/97 98 35 65 – Site :www.la-flamme.org

 

 

 

BONI YAYI, DEMISSION !

 

 

 

Donnant sa part de vérité dans l’Affaire PVI opposant Boni YAYI à Bénin Control, le ministre des réformes portuaires, en réponse aux avocats de Bénin Control, a pu dire, entre autres, ce qui suit :

 

« Nature du contrat et les textes réglementaires : Sans vouloir trop m’attarder sur ce sujet, je réaffirme, au nom du gouvernement que le contrat liant l’Etat à la Société Benin Control est bel et bien un contrat administratif. Les contrats conclus entre une personne publique et une personne privée sont des contrats administratifs du moment où ils sont appréciés comme des actes de gestion publique, et cela en raison, soit de leurs clauses, soit de leur objet. Dans le cas d’espèce,  l’objet du contrat est bien clair : « assistance technique et renforcement de capacité au profit de l’Administration des Douanes.

 

S’agissant du décret instituant le PVI, aucun membre du gouvernement, encore moins le Président de la République n’a nié avoir signé ce décret. Mais, je réaffirme que le Chef de l’Etat n’a vu ce contrat signé que lorsque les difficultés de mise en œuvre du PVI ont commencé (Souligné par nous PCB).

 

Une fois encore, je le répète, le Secrétaire Général du Gouvernement en fonction au moment des faits qui a soumis à la signature du Président de la République ledit décret a déclaré lui-même en  Conseil des Ministres n’avoir jamais vu le contrat signé » (Cf. « FRATERNITE » n° 3095 du lundi 21 mai 2012).

 

Sans revenir sur la duplicité d’un Chef d’Etat qui signe un texte et revient le lendemain sur sa signature, sans revenir sur toutes les turpitudes dont se prévalent Boni YAYI et son gouvernement, il est inadmissible qu’un Chef d’Etat signe, le 22 mars 2011, un décret avalisant un contrat signé par ses ministres le 03 février 2011 sans avoir lu ledit contrat ! Il est inadmissible qu’un Président de la République, un Chef de Gouvernement admette que le Secrétaire Général du Gouvernement lui introduise à signature un décret sans les pièces nécessaires du dossier notamment sans la pièce maîtresse, le contrat que le décret doit avaliser.

 

Valentin DJENONTIN insiste avec raison sur le caractère administratif du contrat. Et effectivement et justement, parce qu’il s’agit d’un contrat administratif, de la cession à un privé de la gestion du patrimoine public, le pouvoir d’Etat et, particulièrement, le Chef d’Etat doivent y veiller scrupuleusement. Dans le cas d’espèce, il s’agit de remettre dans les mains d’un privé la gestion de ce qui rapporte plus de la moitié des recettes fiscales du pays.

 

Et un Chef d’Etat se permet de signer le décret avalisant un tel contrat sans avoir vu ledit contrat ! Partout dans le monde, il s’agit d’une faute professionnelle lourde méritant révocation. Et dire que sans avoir lu le contrat, Boni YAYI a envoyé ses ministres vilipender les douaniers et les travailleurs, attenter au droit de grève ! Un tel président ne mérite plus de nous gouverner.

 

Le 10 mars 2012, lors de la conférence publique donnée au Centre de Promotion de l’Artisanat, Philippe NOUDJENOUME, Premier Secrétaire du Parti Communiste du Bénin, avait appelé à la démission du Chef de l’Etat qui s’est déclaré « cabri mort » et à l’instauration d’un Gouvernement Patriotique de Transition. Les faits de tous les jours lui donnent raison au point où de plus en plus de gens rejoignent sa position tel Janvier YAHOUEDEHOU dans l’émission Zone Franche du dimanche dernier.

 

Que reste-t-il au peuple à exiger d’un tel dirigeant incapable, incompétent et tyrannique ? La démission.

 

Le Parti Communiste du Bénin dit alors à Boni YAYI qu’il n’a donc d’autre solution honorable dans cette affaire qu’à déposer sa démission permettant une transition sans heurt vers un autre pouvoir, celui des travailleurs et des peuples.

 

Pour sa part, le Parti Communiste du Bénin continuera d’appeler les travailleurs, la jeunesse et le peuple à se lancer dans les combats pour le renversement populaire du pouvoir tyrannique, corrompu, incompétent et failli de Boni YAYI.

 

                                                                                                                                         Cotonou, le 21 mai 2012

 

                                                                                        

 

                                                                                              Le Parti Communiste du Bénin

 

 

 

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