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THOMAS SANKARA

 

Je poste ce texte pour indiquer que nous ne devons  jamais oublier.

LA LUTTE CONTINUE.
Ces évènements se déroulent le jeudi 15 octobre 1987 au Burkina Faso alors que le capitaine Thomas sankara est en reunion.

Jeudi 15 octobre 1987. Il est 16 heures. Des armes crépitent au Conseil de l’entente, l’état-major du Conseil national de la révolution à Ouagadougou, tout près des ministères et de la présidence.
Un groupe de soldats para-commando vient de débarquer avec, à l’évidence, pour mission de liquider tout le monde.
Dans la cour, tous les gardes sont abattus. Dans un bureau, le capitaine Thomas Sankara en réunion avec des conseillers lance à son entourage : « restez-là, c’est moi qu’ils veulent ! » Le président, en tenue de sport, se précipite dehors les mains en l’air. Mais il est immédiatement fauché à l’arme automatique. Aucun de ses gardes ni conseillers ne sera épargné.
La confusion est totale. Le citoyen de base ne comprend pas pourquoi un règlement de comptes aussi sanglant entre deux leaders considérés comme « amis et frères ».
Bien avant à Ouagadougou, les rumeurs de coup d’État se faisaient de plus en plus persistantes. « Le jour que vous entendrez que Blaise Compaoré prépare un coup d’État contre moi, ce n’est pas la peine de me prévenir. Car, ce serait trop tard », avait lancé avec prémonition Thomas Sankara à des journalistes.
Par naïveté ou par impuissance, le charismatique chef de la révolution burkinabé n’échappera donc pas aux balles de son entourage.
Le rêve placé dans ce jeune officier de 38 ans qui avait refusé de serrer la main à Guy Penne, le conseiller de François Mitterrand venu l’accueillir à l’aéroport à Paris en guise de protestation contre le manque de considération à un chef d’État africain vient de se briser.
L’homme tranchait des autres présidents par sa simplicité et la rigueur imposée aux membres de son gouvernement. Il avait mis au garage les Limousines du parc automobile de l’Etat, imposant des Renault 5 comme voitures de fonction pour lui et ses ministres.
Quinze ans après sa disparition, les Burkinabés gardent de lui l’image d’un homme intègre, qui a changé les mentalités de ses concitoyens et donné une dignité à son pays. Une image et un idéal qui résistent encore au temps...


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