Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

167-Qu’est-ce que je retiens pour ce weekend ? 1er /09/19

 

167-Qu’est-ce que je retiens pour ce weekend ? 1er /09/19

    Je retiens que l’évaluation –licenciement s’est déroulé le 24 août 2019. Comme nous l’avons  écrit, le pouvoir de Talon a déployé d’énormes moyens pour contraindre les enseignants à se faire hara kiri et  autoriser Talon à les licencier sans droit et sans les rappels auxquels ils ont droit. Mais les pressions de toutes sortes  n’ont pas eu raison des enseignants. Sur les  vingt mille, moins de huit mille enseignants sont allés composer soit moins de 40%. Talon fait publier partout que 75% des enseignants  ont répondu présents à son appel, ce qui est un gros mensonge. Les procès-verbaux  dressés ont indiqué que Talon et les siens  ont paniqué face à l’opiniâtreté et au courage des enseignants. Aujourd’hui Talon parle d’une session de rattrapage pour tous ceux qui n’ont pas composé le 24 août. Talon a échoué et il veut recommencer, il veut   amener les enseignants hésitants à lui donner l’arme dont il veut se servir pour les exécuter. Le Conseil Sectoriel du Dialogue Social (CSDS), une structure mise en place par le pouvoir, a recommandé de surseoir à toute évaluation jusqu’aux vacances prochaines. C’est le CSDS au niveau de l’Enseignement Secondaire qui a fait cette suggestion à Talon qui   va certainement  persister comme d’habitude dans l’erreur. Les enseignants doivent lui administrer la leçon comme il se doit. En participant à  l’évaluation- licenciement, les enseignants   donnent eux-mêmes à Talon le couteau dont il a besoin  pour les égorger. En boycottant   l’évaluation -licenciement, les enseignants se battent pour défendre leurs droits imprescriptibles, ils se battent pour  défendre l’école  et notre peuple dans son combat  pour son émancipation. Les enseignants doivent poursuivre leur combat, notre combat, ils doivent poursuivre le combat du peuple béninois.

   Je retiens que le monde des Arts a perdu un des leurs en la personne de Koffi GAHOU. Koffi  GAHOU appartient à cette génération d’Artistes de talent  dont le Lycée Béhanzin  a été le berceau. En effet, Koffi GAHOU a appartenu au célèbre groupe théâtral  des ‘’ CERVEAUX NOIRS’’.Les  CERVEAUX NOIRS  nous ont donné beaucoup de plaisir par leurs multiples créations. Les CERVEAUX NOIRS  nous ont fait vivre des moments inoubliables avec l’une de leurs créations phares, KONDO LE REQUIN de Jean PLIYA. Koffi GAHOU  a été membre de la troupe théâtrale ‘’ ZAMA HARA’’ une troupe qui au sein de laquelle ont évolué  de très grands Artistes tels que Lazare HOUETIN,    Guillaume ADJAHO et AKALA Akambi pour ne citer que ceux là. Koffi GAHOU  est considéré à juste titre comme une icône du théâtre béninois. Koffi GAHOU s’est éteint le 24 août 2019 à 72 ans. Koffi GAHOU a été un grand artiste qui a donné beaucoup à notre peuple, qui a respiré ce que respirait le peuple, un artiste qui était intimement lié au  combat émancipateur du peuple béninois. Je présente  mes vives condoléances à sa compagne, à ses enfants, à l’ensemble de sa famille ainsi qu’à ses amis. Au revoir, Koffi GAHOU, au revoir !

  Je retiens  que Talon a mis 150 soldats à la disposition de son partenaire sud-africain  pour  assurer la sécurité  au Parc de la PENDJARI, la sécurité des touristes. Il a fallu  la mort de notre compatriote  Fiacre Gbédji et l’enlèvement de deux touristes français pour que Talon et son gouvernement comprennent ce qu’a dit entre autres  Patrice TREKPO  depuis plus de trois ans. Mais pour avoir averti le pouvoir de son pays des dangers qui menaçaient le Parc de la PENDJARI, Patrice TREKPO a été radié. On aurait pu peut-être éviter la mort de notre compatriote Fiacre GBEDJI si on avait écouté Patrice TREKPO. Et maintenant, que faire ? Un grand homme, c’est celui qui, courageusement, reconnaît qu’il s’est trompé et qui répare en conséquence  le tort qu’il a fait à autrui. Un grand homme, ce n’est pas celui qui persiste dans l’erreur et   continue de persécuter autrui. Je souhaite ardemment que le Président de mon pays soit un grand homme !   

  Je retiens que le Nigéria a fermé ses frontières  terrestres et maritimes  avec les pays avec lesquels il a des frontières. De temps en temps, ces événements viennent  ponctuer notre vie économique,   sociale et politique. Les Béninois  ont toujours fait  avec. On parle d’exercices militaires, on parle de lutte contre la contrebande. Ce sont des actes de turpitudes du voisinage. Aucun exercice militaire n’exige l’arrêt des échanges commerciaux et aucune lutte contre la contrebande ne prescrit  la fermeture des frontières. Ces  décisions sont toujours la preuve que nos pays sont  sous-équipés pour opérer les contrôles nécessaires aux frontières. Le Nigéria est notre voisin. Chacun sait qu’on ne choisit pas ses voisins, et je ne suis pas sûr que si le Bénin devait choisir un voisin, je ne suis pas sûr disais-je,  qu’il aurait choisi le Nigéria. Mais, maintenant, nous sommes voisins et nous avons besoin du Nigéria tout comme le Nigéria a besoin de nous. Il y a des orientations de la politique du Nigéria qui auraient pu valablement nous inspirer en raison de l’impact positif que ces orientations peuvent avoir sur la vie des populations de notre pays. Nous-mêmes,  nous devons essayer  de contrôler nos actes afin que le voisin ne pense pas que nous sabotons ses projets de développement. Nous ne pouvons pas fonder notre politique sur une fausse consommation de la production de pays étrangers. Importer et réexporter ce n’est pas là une politique de développement c’est une politique de tricheurs ! Mais attention ! Il y a  aussi des tricheurs    au Nigéria !

Avec Talon nous n’avons plus de Constitution. Il  a déchiré celle du 11 décembre 1990 ! Talon et son clan gouvernent le pays sans   Constitution et sans loi. C’est pour cette raison qu’ils ont emprisonné Laurent METONGNON et ses co-accusés au mépris des prescriptions de notre Loi Fondamentale et de toutes nos lois. Tous les jours Talon jette en prison des jeunes Béninois qui expriment leur désaveu face à sa gouvernance mafieuse. Même avec l’évaluation-licenciement, Talon a fait emprisonner des enseignants. Laurent METONGNON  et ses co-accusés sont des prisonniers politiques. Les jeunes jetés en prison par Talon sont des prisonniers politiques. Talon doit libérer Laurent METONGNON et ses co-accusés. Talon doit libérer les jeunes qu’il a jetés en prison. Talon doit libérer les enseignants qu’il a fait emprisonner  au motif qu’ils organisent le boycott de son évaluation-licenciement criminel. La gouvernance  désastreuse de Talon a forcé plusieurs de nos compatriotes à prendre le chemin de l’exil. Talon doit prendre un  décret d’amnistie générale pour permettre que tous les exilés rentrent au pays. Talon doit remettre les corps de toutes les victimes aux familles éplorées au cours de la crise post électorale. La gouvernance de Talon ne convient pas à notre peuple travailleur. Talon doit changer sa gouvernance. Je vous souhaite une bonne fin de semaine. Goras GAGLOZOUN membre du Bureau Politique du PSD-BELIER, Parti Liguiste : tel : 62628837. Mon blog : http://benin-temoignages.hautetfort.com

 

Les commentaires sont fermés.