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  • 179-Qu’est-ce que je retiens pour ce weekend 24/11/19?

    Je retiens qu’au cours de cette semaine, il s’est passé quelque chose que nous sommes très nombreux à ne pas comprendre. 1-une délégation de la CEDEAO est arrivée à Cotonou. 2-Elle est dirigée par l’ancien Président du Nigéria Abubacar ABDUSALAMI et composée entre autres du Président de la Commission de la CEDEAO, l’Ivoirien Jean Claude KASSI BROU, du ministre nigérien des affaires étrangères Kalla ANKOURAO. La délégation a été mandatée par le Président du Niger Issoufou MAHAMADOU, président en exercice de la CEDEAO. 3 -la mission de la délégation est d’engager des pourparlers avec toutes les parties au conflit au Bénin pour le retour de la paix. Il s’agit donc d’une mission de médiation. 4-Si donc on a une telle mission, cela implique que l’on doit garder en toutes circonstances la neutralité ou tout au moins, faire semblant d’être neutre. 5-En arrivant au Bénin, la délégation emmène dans ses bagages l’ancien président Boni Yayi qui est considéré comme l’un des opposants notoires au régime de Talon. Boni YAYI était-il membre de la Délégation de la CEDEAO ? S’il était membre de la délégation comment expliquer qu’il ne soit pas au palais de la Présidence comme on devrait s’y attendre ? Si Monsieur Boni YAYI n’est pas membre de la délégation comment expliquer sa présence dans le même avion alors qu’il est un opposant notoire au régime de Talon ? La CEDEAO a-t-elle choisi son camp ? Dans ce cas pourquoi parler de pourparlers sous l’égide de la CEDEAO ? Les pays qui sont autour de nous souhaitent-ils vraiment que notre pays retrouve la paix ? Ces pays ne sont-ils pas sur les mêmes positions que Talon qui ne veut pas que notre pays retrouve la paix ? 6-Il semble qu’au départ , la délégation devait passer 72 au Bénin : elle devrait rencontrer d’abord le chef de l’Etat, puis l’opposition, puis rendre compte au chef de l’Etat et rencontrer ensuite le chef de l’Etat et l’opposition pour enfin arriver à un compromis exploitable pour la paix dans notre pays. 7-Dès son arrivée à Cotonou, la délégation est reçue par le chef de l’Etat. A sa sortie du palais de la Présidence, la délégation s’envole au Niger emportant avec elle Boni YAYI ! Que s’est-il passé au palais de la Présidence ? Ça c’est une diplomatie sous-régionale. Je ne suis pas sûr d’être le seul à ne rien comprendre. 8-Le jeudi 21 novembre, la Présidence de la République du Niger rend public un communiqué sur la mission de la délégation à Cotonou. Faites un effort et allez lire ledit communiqué. Si vous y comprenez quelque chose faites-moi signe. Le 20 décembre 2019, le Président du Niger devra présenter un rapport sur la situation au Bénin. Ce sera avec plaisir que je lirai ce rapport du Président en exercice de la CEDEAO , le Président Issoufou MAHAMADOU. La journée du 20 novembre a été malgré tout une journée très positive. Les Béninois sont allés nombreux rencontrer Boni YAYI, sans demander d’autorisation à qui que ce soit, démontrant du même coup que leur histoire d’attroupement non armé non autorisé n’a aucun sens. Si le peuple veut aller quelque part, personne ne peut l’en empêcher. A présent, il faut que le peuple se crée des occasions pour exprimer son droit d’aller et venir, pour exprimer son droit à la liberté. Par ailleurs le fait que Boni YAYI soit allé rendre visite à l’une des familles éplorées dans la crise post électorale est une bonne chose. Nous ne devons jamais oublier les victimes de cette barbarie de Talon. Si nous les oublions, cela signifierait un appel à d’autres victimes. Partout où les gens ont oublié les victimes, les hommes au pouvoir ont pensé que c’était un autre droit à assassiner d’autres citoyens. Donc nous devons continuer à parler des victimes sans cesse et sans arrêt jusqu’à ce que le contentieux soit totalement vidé. Je retiens que 23 novembre 2019, les Béninois de la diaspora ont fait une grande manifestation à Paris.Ce sont les « Assises » de Paris. Dans un long manifeste,les Béninois de la diaspora ont dressé un bilan accablant de la gouvernance de Talon sur les plans politique, économique, social, institutionnel, éthique. Le manifeste se termie par ces phrases : » « Lorsque l’injustice devient la loi, la Résistance est un devoir !Face au chaos qui règne actuellement au Bénin, il y a une seule réponse appropriée :la Résistance structurée menée par des patriotes, des hommes intègres, désinteressés, loyaux envers la République. Cette Résistance va de soi, et les énormes mobilisations des mois passés au Bénin et dans la diaspora pourraient le confirmer mais il ne faut pas se faire d’illusions : c’est une bataille difficile qui est engagée, dont l’issue dépendra en grande partie de la capacité des forces véritablement et sincèrement engagées au sein de l’opposition béninoise et dans la diaspora à offrir des perspectives crédibles à la population partagée entre combativité de masse et risque de découragement devant l’ampleur des obstacles » A la fin de leur manifeste, les Béninois de la Diaspora ont lancé un « appel à tous les fils et filles du Bénin, au peuple du Bénin, à la jeunesse, aux femmes, aux travailleurs de toutes catégories, aux Béninois de la diaspora, aux amis du Bénin, aux panafricains dans la diaspora, aux patriotes et aux démocrates pour s’engager résolument dans la Résistance agissante et organisée conduite par des hommes et des femmes crédibles » La diaspora exige une Résistance organisée. Elle a raison. Elle veut une Résistance conduite par des hommes et des femmes crédibles. Là encore elle a raison. Il s’agit de définir les idées autour desquelles on doit organiser la résistance. Par exemple nous ne pouvons plus continuer à penser et à dire que seuls peuvent être députés des hommes et des femmes qui sachent parler et écrie le français. C’est une exclusion intolérable. Par exemple nous ne pouvons plus continuer à penser et à dire que seuls pourront diriger notre pays des hommes et des femmes qui possèdent de l’argent surtout que l’origine de cette richesse est souvent plus que douteuse. Il y a un certain nombre d’idées que nous devons commencer à diffuser et à remuer au sein de la jeunesse et des forces de progrès. Je me joins à la diaspora béninoise dans ce travail de veille citoyenne. Courage à tous les Béninois de la diaspora. Avec la Constitution du 11 décembre 1990, une ère nouvelle a été instaurée dans notre pays, l’ère du renouveau démocratique. Notre constitution a proscrit l’emprisonnement pour délit d’opinion. Mais dès que Talon a pris le pouvoir, il a déchiré notre constitution et il a jeté en prison Laurent METONGNON et ses co-accusés pour leur opinion politique. Laurent METONGNON et ses co-accusés sont des prisonniers politiques. Certains jeunes enfermés pour leur opinion sont encore en prison après la libération de dizaines d’entre eux. Talon a fait emprisonner des enseignants pour leur opposition à son évaluation-licenciement. Talon doit libérer Laurent METONGNON et ses co-accusés. Talon doit libérer les autres jeunes encore en prison. Talon doit libérer dame Eléonore OKOUMASSOU. Talon doit libérer les enseignants qu’il a emprisonnés au motif qu’ils organisent le boycott de son évaluation-licenciement criminel. Talon a suspendu des centaines d’enseignants au motif qu’ils ont observé le boycott de son évaluation-licenciement. Talon doit lever la suspension des enseignants qui ont observé le boycott de son évaluation criminelle. La gouvernance criminelle de Talon a contraint plusieurs de nos concitoyens à prendre le chemin de l’exil. Talon doit prendre un décret d’amnistie générale pour permettre à tous les exilés de rentrer au pays. Talon doit remettre sans chantage les corps de toutes les victimes aux familles éplorées au cours de la crise post électorale. La gouvernance de Talon ne convient pas à notre peuple travailleur. Talon doit changer sa gouvernance. Je vous souhaite une bonne fin de semaine. Goras GAGLOZOUN membre du Bureau Politique du PSD-BELIER, Parti Liguiste : tel : 62628837. Mon blog : http://benin-temoignages.hautetfort.com

  • 178-Qu’est-ce que je retiens pour ce weekend 17/11/19?

     

    178-Qu’est-ce que je retiens pour ce weekend 17/11/19?

    Je retiens que les jeunes emprisonnés par Talon  ont été libérés. C’est leur combat et le combat du peuple qui ont conduit à leur libération. Je les félicite tous pour leur bravoure et leur détermination à se battre pour les droits qui sont les nôtres et ceux du peuple béninois. Ils ont été libérés à Cotonou, ils ont été libérés à Tchaourou, ils ont été libérés à Parakou. A Tchaourou ils ont été accueillis par la liesse populaire. Les étudiants ont reçu leurs camarades libérés avec des hommages. Tout cela indique bien que ce ne sont pas des combattants  qui veulent abdiquer. Merci à vous tous qui essayez de maintenir le flambeau de la liberté et de la souveraineté haut levé. Le peuple béninois triomphera de  ses oppresseurs. Il triomphera de Talon.

    Je retiens que le groupe de réflexion de la Convention Patriotique des Forces de Gauche  (CPFG) a publié un texte cette semaine. Le titre du document : « COMMENT SE FABRIQUENT  LES GOUVERNEURS A LA  PEAU NOIRE  EN POSTCOLONIES FRANCAISES D’AFRIQUE.MODE D’EMPLOI ».Après avoir indiqué que la fabrication de ces gouverneurs comporte un programme d’octroi de palmes académiques et de  diplômes(doctorat et agrégations), le texte nous apprend que le programme de fabrication de ces gouverneurs comporte en outre  un volet   décoration et octroi de titre français. Bref on fait d’eux des citoyens français complets, des nègres de maison au service exclusif du maître d’esclaves. Les cercles de recrutement de ces gouverneurs et de leurs assistants sont nombreux. Les églises, la franc-maçonnerie, les nouvelles   congrégations religieuses. Vous comprenez que ce travail de recrutement ne peut pas se faire gratuitement et ceux qui sont recrutés doivent être placés dans de bonnes conditions matérielles. Les occidentaux y mettent en conséquence  des milliards de dollars chaque année pour que les Béninois soient chaque jour plus nombreux dans les églises et dans  les lieux de culte. C’est cette présence massive des Béninois dans les lieux de culte qui est le gage de la pérennité de la domination étrangère. La plupart des cadres religieux de toutes les confessions sont des hommes au service de la France et de sa politique de rapine et de domination.

    Je  retiens qu’il y a des personnes qui se réjouissent   de certaines dispositions que prend Talon   du point de vu législatif. Et ces personnes pensent que la voie leur est ouverte pour  arracher le pouvoir à Talon par voie électorale. Je demande à ces personnes de jeter leurs illusions. Un pouvoir qui est capable de faire voter un texte à l’assemblée, de juger de la conformité de ce texte à la constitution  le même jour et enfin de le promulguer le même jour est un pouvoir qui peut changer la constitution et changer   toute loi en procédure d’urgence. Actuellement le pays est gouverné en procédure de toute urgence. Il faut que ceux qui ont des illusions électoralistes jettent leurs illusions. C’est le peuple organisé seul qui peut vaincre Talon. Organisons le peuple et engageons-le dans le combat contre Talon et son groupe.

    Je  retiens que Gaston Missahogbé est décédé. Il nous a quittés le 02 novembre. Gaston Missahogbé, vous le connaissez ou vous ne le connaissez pas mais il avait cru au Discours Programme du 30 novembre 1972 comme un grand nombre de Béninois  de son âge  et il avait raison. Aujourd’hui, la jeunesse de notre pays ne veut même pas savoir ce que les forces du progrès ont pu concevoir pour notre pays en cette année 1972.Ce fut la véritable conférence des forces de progrès. Missahogbé y a cru et y a consacré une partie de sa jeunesse. Qu’il ait été trahi  est un autre problème. Le mérite reste qu’il a cru à la possibilité pour notre pays de s’émanciper et de conquérir  son indépendance et sa souveraineté. Gaston Missahogbé a été un jeune qui a eu un idéal qui ne se situait pas au niveau de son nombril. Nous avons besoin que les jeunes de notre pays logent quelque part dans leur cerveau un peu d’amour pour la patrie béninoise. Qu’ils pensent à l’ensemble du peuple même si l’exemple que leur donnent quotidiennement les dirigeants  ne les y incite pas. Gaston Missahogbé peut être présenté comme un modèle à la jeunesse de notre pays. Il n’a surement pas laissé des millions dans les comptes bancaires de ses enfants mais il n’a rien fait dont ces derniers pourraient avoir honte. C’est pourquoi je présente aux enfants de Gaston Missahogbé et à l’ensemble de sa famille  mes sincères condoléances. Avec Gaston Missahogbé, c’est un peu  une partie de moi-même qui disparaît. Au revoir Gaston Missahogbé, au revoir !

    La Constitution du 11 décembre 1990 a instauré dans notre pays  le renouveau démocratique. Cette constitution a proscrit l’emprisonnement pour délit d’opinion. Mais dès que Talon a pris le pouvoir, il a jeté en prison Laurent METONGNON et ses co-accusés pour leur opinion politique au mépris des dispositions de la constitution. Laurent METONGNON et ses co-accusés  sont des prisonniers politiques. Talon a fait emprisonner des enseignants  pour leur opposition à son   évaluation-licenciement. Talon doit libérer Laurent METONGNON et ses co-accusés.   Talon doit libérer les enseignants qu’il a emprisonnés au motif qu’ils organisent le boycott de son évaluation-licenciement criminel. Talon a suspendu   des centaines d’enseignants au motif qu’ils ont observé le boycott de son évaluation-licenciement. Talon doit lever  la suspension des enseignants qui ont observé le boycott de son évaluation criminelle. La gouvernance calamiteuse de Talon a contraint plusieurs de nos concitoyens à prendre le chemin de l’exil. Talon doit prendre un décret d’amnistie générale pour permettre à tous les exilés de rentrer au pays. Talon doit remettre sans chantage les corps de toutes les victimes aux familles éplorées  au cours de la crise post électorale. La gouvernance de Talon ne convient pas à notre peuple travailleur. Talon doit changer sa gouvernance. Je vous souhaite une bonne fin de semaine. Goras GAGLOZOUN membre du Bureau Politique du PSD-BELIER, Parti Liguiste : tel : 62628837. Mon blog : http://benin-temoignages.hautetfort.com

     

  • 177-Qu’est-ce que je retiens pour ce weekend 10/11/19?

    177-Qu’est-ce que je retiens pour ce weekend 10/11/19?

    Je retiens que la révision pirate de la constitution du 11 décembre 1990 continue d’occuper les devants de la scène politique dans notre pays. Pendant toute la semaine,   différents acteurs politiques de même que certaines ONG  ont analysé et apprécié la  constitution révisée. Je voudrais vous rappeler le film des événements qui ont conduit à cette révision    de notre constitution :

    Première étape : les 10, 11 et 12 octobre 2019 s’est tenu le dialogue politique entre les partisans de Talon. Les questions débattues au cours de ce dialogue politique ne concernent pas la révision de la Constitution.

    Deuxième étape : le 20 octobre, c’est la mise en place du comité d’experts dont la mission est de mettre sous forme de lois les recommandations issues du dialogue politique.

    Troisième étape : Le 25 octobre 2019,  le comité d’experts a  remis son   rapport. Le comité des experts présidé et dirigé par Dorothée Sossa et Victor Tokpanou a écrit les lois  pour l’assemblée et parmi ces lois figure une proposition de loi modificative de la constitution.   

    Quatrième étape : le 29 octobre 2019 l’assemblée nationale prend possession  des travaux du comité d’experts.

    Cinquième étape : Le 31 octobre 2019, l’assemblée procède à la révision de la Constitution par un vote à l’unanimité des 83 députés.

    Sixième étape : Le 4 novembre  2019, le  Président de la République saisit la Cour Constitutionnelle pour juger de la constitutionnalité de la révision de la constitution.

    Septième étape : Le 6 novembre 2019,  La Cour Constitutionnelle valide le texte adopté par l’Assemblée nationale.  

    Huitième étape : Le 7 novembre  2019, le Président Talon promulgue la Constitution révisée. C’est fini et cela n’a pas pris beaucoup de temps. En moins d’un mois, du 10 octobre 2019 au 7 novembre 2019 la CONSTITUTION du 11 décembre 1990  est   révisée. C’est KIA-KIA  Révision pour une KIA-KIA CONSTITUTION.

    La nouvelle constitution fait-elle le bilan  de notre expérience démocratique depuis 1990 pour en consigner les acquis et en corriger les insuffisances ?

    Est-ce le peuple qui, dans la nouvelle constitution garde la direction politique de notre société ?

    La nouvelle constitution garantit-elle  l’égalité entre les citoyens béninois face à la question de la  participation à la gestion des affaires du pays ?

    La nouvelle constitution fait-elle de la place au peuple pour l’expression de ses idées et ses désirs ?Il y a une multitude de questions similaires qui exigeront des réponses.

    En quelques jours, Talon et les siens ont révisé la constitution du 11 décembre 1990.Maintenant que toutes les exclusions sont votées, nous attendons les prochains  développements. Mais Talon et les siens  doivent savoir que les choses ne marchent jamais comme ça. Talon  a détruit notre édifice démocratique, il a détruit le système de santé de notre pays, il a détruit le système éducatif, il a détruit notre économie, sa politique est une politique de destruction qui sème la désolation dans le pays. Toute la gouvernance de Talon est un chef d’œuvre de honte et d’ignominie. Talon est entré dans notre conscience collective comme Néron est entré dans la conscience collective des Romains. Talon est entré dans notre conscience collective comme Emile Derlin Zinsou est entré dans notre conscience collective. Il n’y aura pour lui aucune possibilité de sortir de notre conscience collective que comme ce qu’il nous a donné à voir :un être froid, cruel, sans cœur et sans pitié.

    Je retiens qu’Albert Tévoédjrè est décédé le 6 novembre 2019.Je présente à sa femme, à ses enfants et à ses amis mes condoléances.  Je dois néanmoins ajouter  que pour moi, Albert Tévoédjrè n’est pas un modèle ni pour nous   qui sommes ses jeunes frères, ni pour la jeunesse de notre pays.

    « Les peuples ont besoin de se renouveler, de renouveler leurs producteurs, de renouveler leurs éducateurs, de renouveler leur morale, de renouveler leur spiritualité et toutes les valeurs fondatrices de leur vie en commun. »

    Au moment où disparaît Albert Tévoédjrè, la question que doit se poser chaque Béninois est de savoir si  on peut le présenter comme un modèle à la jeunesse de notre pays au vu de ce qu’il nous a donné à observer. Sommes-nous sûrs que, si tous les cadres béninois   de demain sont comme Tévoédjrè,  notre peuple gagnerait la bataille de son émancipation ?

    Tévoédjrè est parmi les cadres de notre pays qui nous aiguillonnent toujours sur de fausses routes, sur des pistes  qui nous ferment la route des idées de progrès. Tévoédjrè est un cadre qui ne s’est jamais posé de question sur l’impact de la politique que mène l’église catholique dans notre pays, Tévoédjrè est comme le clergé totalement allergique  à toute idée de gauche, toute idée qui puisse conduire à l’émancipation du peuple béninois. Tévoédjrè est un esclave de maison qui se bat contre les esclaves des champs qui seuls peuvent mettre fin à l’esclavage. Mais les esclaves de maison empêchent le développement du combat émancipateur du peuple. Par son activité politique Tévoédjrè a perpétué chez nous la domination étrangère. C’est avec des cadres comme Tévoédjrè que les idées nouvelles ont de la peine à pénétrer sur le sol béninois. Mais le peuple béninois triomphera de toutes leurs manœuvres. Sans la victoire  des idées d’émancipation du peuple sur les vieilles idées de domination  coloniales et néo-coloniales, il n’y aura pas d’émancipation pour le peuple, il n’y aura pas d’épanouissement des enfants du Bénin. Que chacun imagine l’immense progrès pour note pays si Tévoédjrè avait mis sa grande force dans le soutien à la promotion de nos langues nationales !  La jeunesse  doit abandonner toutes les vieilles idées  rétrogrades  dont Tévoédjrè et ses semblables nous abreuvent quotidiennement. La jeunesse doit s’emparer  des idées nouvelles  pour transformer notre pays et pour l’émancipation de notre peuple.

    Avec la Conférence de février 1990, s’est ouverte dans notre pays l’ère du renouveau démocratique. La Constitution issue de cette conférence a interdit d’emprisonner  des Béninois pour leur opinion. C’est cette constitution qui  a permis l’élection de Talon en 2016. Mais dès son arrivée au pouvoir, Talon a déchiré la Constitution et a jeté  Laurent METONGNON et ses co-accusés en prison pour leur opinion politique. Talon a jeté  des dizaines  et des dizaines de jeunes en prison pour leur opinion politique, des jeunes qui expriment leur dégoût et leur  aversion  pour la gouvernance criminelle de Talon.   Laurent METONGNON et ses co-accusés et tous les jeunes emprisonnés par Talon sont des prisonniers politiques. Talon a fait emprisonner des enseignants  pour leur opposition à son   évaluation-licenciement. Talon doit libérer Laurent METONGNON et ses co-accusés. Talon doit libérer tous les jeunes qu’il a  fait enfermer. Talon doit libérer les enseignants qu’il a emprisonnés au motif qu’ils organisent le boycott de son évaluation-licenciement criminel. Talon a suspendu   des centaines d’enseignants au motif qu’ils ont observé le boycott de son évaluation-licenciement. Talon doit lever  la suspension des enseignants qui ont observé le boycott de son évaluation criminelle. La gouvernance désastreuse de Talon a forcé plusieurs de nos concitoyens à prendre le chemin de l’exil. Talon doit prendre un décret d’amnistie générale pour permettre à tous les exilés de rentrer au pays. Talon doit remettre sans chantage les corps de toutes les victimes aux familles éplorées  au cours de la crise post électorale. La gouvernance de Talon ne convient pas à notre peuple travailleur. Talon doit changer sa gouvernance. Je vous souhaite une bonne fin de semaine. Goras GAGLOZOUN membre du Bureau Politique du PSD-BELIER, Parti Liguiste : tel : 62628837. Mon blog : http://benin-temoignages.hautetfort.com

      

     

  • 176-Qu’est-ce que je retiens pour ce weekend 03/11/19?

     

    176-Qu’est-ce que je retiens pour ce weekend 03/11/19?

    Octobre noir !

    Je retiens que le mois d’octobre 2019 a été  pour notre peuple un mois de désastre comme le fut déjà  le mois d’avril 2019.Au cours  de ce mois d’octobre, Talon a organisé son dialogue politique  bidon avec Dorothée Sossa et Victor Tokanou comme chevilles ouvrières. Les résultats de cette  rencontre entre personnes de même vision politique ont été  remis à un comité bidon pompeusement baptisé de comité d’experts au sein duquel on retrouve  des gens très connus des Béninois comme : Orden Alladatin, l’inévitable  comparse dans le théâtre  de Djogbénou, Augustin Ahouanvoébla qu’on ne présente plus et qui a déclaré des choses inouïes que ne peuvent déclarer que des gens qui ont pris un verre de trop, Barthélémy Kassa qui sait bien comment on boit de l’eau ,  Mathurin Nago à qui il m’est arrivé déjà de prêter des idéaux mais qui s’est révélé être aussi un homme ordinaire, tellement ordinaire  que je me demande s’il lui est déjà arrivé de rêver, André Okounlola et quelques-uns,  tous ces gens sont coiffés par  Dorothée Sossa et Victor Tokpanou.  Le comité a travaillé quelques jours et il a remis son rapport à l’Assemblée. Des éléments non contenus dans le rapport issu du dialogue politique apparaissent dans le rapport des experts. Dès que le dossier  parvient à l’Assemblée,  dix députés proposent que l’examen de la révision de la Constitution soit fait en procédure d’urgnce. Il s’agit  des députés   Augustin Ahouanvoébla (celui-là est décidément partout !), Robert Gbian, Assan Seidou, Janvier Yahouédéhou ( !!!!!), Anani Joseph, Sofiath Shanou, Gérard Gbénonchi, David Gbahoungba, Noutai Nestor et Jean-Pierre Babatounde. C’était le 29 octobre 2019.Le 31 octobre 2019 soit 48 heures seulement après, l’Assemblée  prend en compte la révision de la Constitution par un vote unanime de 83 députés sur 83.Dans la nuit de cette même journée du 31 octobre, l’Assemblée a procédé  à la révision de la Constitution  du 11 décembre 1990.Tout est donc réglé  en quelques heures dans un pays qui n’est pas en guerre !Talon a consacré tout son mandat à la révision de la Constitution du 11 décembre 1990.C’est pour atteindre ce seul objectif qui, dans son cerveau,  est devenu une idée fixe qu’il s’est attaqué à ce qu’il a appelé le système partisan pour détruire de fond en comble notre système démocratique  et pour cela il n’a pas reculé devant la mort de citoyens béninois. Talon a trouvé parmi les intellectuels de notre pays  des hommes de mains pour accomplir cette sale besogne. Dans sa grande majorité, la couche sociale des intellectuels est fondamentalement veule. Elle court vers celui qui détient le pouvoir de l’argent, vers celui qui détient  le pouvoir  politique. Cette couche sociale est une véritable  excroissance sur le corps social  de notre pays. C’est une couche sociale   qui se comporte comme une cellule cancéreuse qui ronge la société. Regardez les tous. C’est une  couche de privilégiés insatiables, une couche de privilégiés prêts à accomplir toutes sortes  de besognes  pourvu qu’on leur donne à manger. Ils ont l’âme de mercenaire. Ils sont capables de dire une chose et son contraire et sont en même temps prêts à argumenter pour défendre leur nouvelle position. Mille fois Talon a cherché à réviser la Constitution, mille fois il a échoué, mille fois il a affirmé qu’il n’était plus intéressé par la révision de la Constitution. En quelques heures les députés de la  honte lui ont révisé la constitution du 11 décembre. Maintenant, nous allons enfin avoir la paix. Il a déjà donné aux étrangers et à ses amis toutes les richesses de notre pays.  Il ne faut pas qu'on s'étonne trop! C'est la couche sociale mise en place par le colon après la colonisation en 1894, qui nous gouverne depuis 1960. C’est cette couche sociale des intellectuels   qui boit  le sang du peuple en union avec le colonisateur! Ne vous attendez pas à ce qu'ils vous donnent de la dignité. Ce sont des esclaves de maison et c’est à cause d’eux que nous n’arrivons pas à nous libérer et à engager le processus de notre développement et de notre  émancipation. Regardez-les tous ! les Bruno Amoussou, les Adrien Houngbédji, les Kolawolé Idji, les Mathurin Nago, les Dorothée Sossa, les Victor Tokpanou, les Abdoulaye Bio Tchané, les Pascal Koupaki  et tous ceux qui traînent des casseroles plus ou moins importantes sont là à chanter les louanges de Talon afin que ce dernier leur jette quelques prébendes volées au peuple, ils chantent sans honte les louanges de Talon,  qui, malheureusement entre dans notre histoire à reculons sans dignité et sans panache. Ils ont tous échangé notre  dignité et notre souveraineté contre des pacotilles. Mais le peuple béninois n’abandonnera jamais son combat pour son émancipation. C’est pourquoi je dis que la lutte continue.  

    Avec la constitution du 11 décembre 1990, il est     interdit  d’emprisonner  des citoyens  Béninois pour délit d’opinion. A son arrivée  au pouvoir, Talon  a déchiré notre constitution et fait enfermer Laurent METONGNON et ses co-accusés pour leur opinion politique. Depuis plusieurs mois, Talon fait emprisonner  des dizaines et des dizaines de jeunes Béninois pour leur opinion, des jeunes qui expriment leur dégoût face à la gouvernance criminelle de Talon. Laurent METONGNON et ses co-accusés et tous les jeunes emprisonnés par Talon sont des prisonniers politiques. Talon a fait emprisonner des enseignants  pour leur opposition à son   évaluation-licenciement. Talon doit libérer Laurent METONGNON et ses co-accusés. Talon doit libérer tous les jeunes qu’il a  fait enfermer. Talon doit libérer les enseignants qu’il a emprisonnés au motif qu’ils organisent le boycott de son évaluation-licenciement criminel. Talon a suspendu   des centaines d’enseignants au motif qu’ils ont observé le boycott de son évaluation-licenciement. Talon doit lever  la suspension des enseignants qui ont observé le boycott de son évaluation criminelle. La gouvernance désastreuse de Talon a forcé plusieurs de nos concitoyens à prendre le chemin de l’exil. Talon doit prendre un décret d’amnistie générale pour permettre à tous les exilés de rentrer au pays. Talon doit remettre sans chantage les corps de toutes les victimes aux familles éplorées  au cours de la crise post électorale. La gouvernance de Talon ne convient pas à notre peuple travailleur. Talon doit changer sa gouvernance. Je vous souhaite une bonne fin de semaine. Goras GAGLOZOUN membre du Bureau Politique du PSD-BELIER, Parti Liguiste : tel : 62628837. Mon blog : http://benin-temoignages.hautetfort.com