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  • Réponse à Evariste Dumas

    Monsieur Evariste Dumas, j'aime votre vision des choses.Je crois que votre désir de vous faire lire est tel que quelques mots sautent et cela handicape notre compréhension de ce que vous écrivez.Précisément, les enseignants n'ont pas vocation à devenir riches de par leur profession.Si nous prenons votre histoire de 150 milliards qui sont sensés être payés aux enseignants vous risquez d'apparaître ridicules aux yeux de ceux qui ont conduit l'opération, parce que pour eux c'est une affaire juteuse très juteuse et ce sont les amis de Yayi.Les enseignant n'ont pas eu plus de 50% de toute cette somme et elle est allée directement dans la poche des amis de Yayi. La société utilise les enseignants pour se renouveler, pour se transformer et atteindre de nouveaux sommets. Et au sein de la société, il y a des personnes qui pensent que les enseignants n'ont pas le droit de vivre mieux.En 1989, ce sont les enseignants qui se sont sacrifiés pour imposer le changement dans le pays.Tous ceux qui, tous les jours allaient faire pied de grue au palais de la République en quête de poste ministériel auprès de Kérékou, tous ces gens disais-je, sont venus s'asseoir au pouvoir et nous voyons comment ils gouvernent le pays.Faut pas être du côté des ingrats quant à ce qui concerne l' incommensurable sacerdoce des enseignants.Les enseignants ne peuvent jamais exagérer.Faut plus jamais dire des choses de ce genre. Chaque homme qui se déplace porte l'indélébile marque de sa mère ( ou de celui qui en a tenu lieu) et de l'enseignant. Bonne journée à vous.

  • Grève des enseignants (4)

    Le gouvernement de notre pays a habitué les enseignants à toucher leur paie à partir du 20 de chaque mois. Mais pour punir les enseignants qui sont allés en grève avec raison, Yayi et Mathis ont refusé de payer les salaires jusqu’à maintenant. Ainsi depuis le 20 Février 2012, les enseignants de notre pays ne sont pas payés. Cela fait donc près de 40 jours ! Les fascistes ont les mêmes méthodes partout. Ils pensent que le plus sûr moyen de contraindre les hommes à faire leur volonté est de les affamer. Yayi et Mathys ont décidé d’affamer les enseignants, d’affamer leurs femmes, d’affamer leurs enfants, d’affamer leur vieux parents. Personne ne s’est inquiété de cette situation. Les enseignants et leurs parents peuvent mourir dans l’indifférence de tous. Y a-t-il une violence plus cruelle que celle d’affamer les enseignants et leurs parents ? Certainement pas. C’est un crime contre l’humanité qui ne dit pas son nom. Il faut combattre vigoureusement la violence de Yayi et de Mathis contre les enseignants et leurs parents. Quand on vous dit que malgré ce qu’ils professent et ce qu’ils disent adorer, ils n’ont pas de cœur d’homme vous ne croyez pas et pourtant les voilà !

  • La comédie du Sommet !

    Certaines déclarations ou actes de personnalités de la haute sphère de l’Etat inspirent cette analyse. A partir de ces faits, l’opinion est fondée à se demander si la direction dans laquelle les dirigeants l’engagent augure de bonnes perspectives pour le pays. Pour ma part, je reste dubitatif sur la qualité des mécanismes de fonctionnement ou de gestion des affaires dans le pays, en un mot la gouvernance mise en œuvre notamment ces dernières années. Les grèves de la Cosynap, des agents des douanes ou des enseignants ont donné l’occasion aux gouvernants de proclamer une fois de plus leur intention de raffermir l’autorité de l’Etat. L’analyse permet cependant d’identifier ceux qui mettent à mal cette autorité. Quand un ministre de la république en vient à relever des directeurs de leurs fonctions, que ceux-ci pour des questions de procédure n’obtempèrent pas et restent en poste des mois durant, il y a matière à réflexion. Qui peut être tenu dans ces conditions pour responsable du manquement à l’autorité de l’Etat ? La contradiction et la guerre d’intérêts entre partisans d’un même pouvoir sont souvent la source de situations conflictuelles dont le pays fait depuis toujours les frais. On peut y ajouter l’activisme des groupes politico religieux et leur influence dans le choix des grandes décisions de l’Etat laïc du Bénin. De plus, les citoyens qui ne se sont pas encore remis du coma de la Lépi, découvrent avec stupéfaction la précipitation avec laquelle le chantier de la révision de la Constitution du 11 décembre 1990 a été ouvert. En procédant ainsi qu’ils le font, les députés de la mouvance présidentielle sont-ils assurés de porter véritablement les aspirations du peuple béninois et d’aider au renforcement de la démocratie? Le peuple peut être contraint à l’obéissance pendant un temps, mais jamais tout le temps. Sur un autre plan, d’aucuns affirment que la gestion du pays repose pour l’essentiel sur les effets d’annonce. Les faits ne manquent pas pour étayer leurs propos. En voici quelques uns : i- pendant que les réformes annoncées à grand renfort de publicité se font attendre, on note l’embrouillement par les initiateurs des domaines concernés par ces réformes : aujourd’hui personne ne sait à quoi s’en tenir, s’agissant du PVI ; ii- le gouvernement annonce une prévision de 600 mille tonnes de coton pour la campagne de 2006 alors que de 2006 à 2011, aucune campagne cotonnière n’a enregistré la moitié de cette prévision soit 300 mille tonnes; iii-le Chef de l’Etat a appris et démontré à l’opinion publique que le dégagement de l’enceinte portuaire des véhicules gros porteurs relève de ses charges et qu’il sait s’en acquitter avec compétence. Résultat : le port est toujours encombré. ; iv- la marche verte contre la corruption organisée par le Chef de l’Etat au début de son premier mandat, n’a donné aucun résultat ; malgré l’adoption de la loi anti-corruption et l’occupation de l’administration publique, des offices et sociétés d’Etat par les commissaires militaires du gouvernement, le phénomène de la corruption ne semble pas reculer ; il est au contraire devenu plus endémique et v- l’adoption tambour battant de la charte du gouvernement. Si les Béninois en ont entendu parler, ils n’ont pas remarqué de nouveaux comportements des membres du gouvernement. Pendant ce temps, nos gouvernants continuent d’inventer. La nouvelle trouvaille s’appelle charte nationale pour la gouvernance du Bénin. En fait, l’imagination est une bonne chose quand elle permet de réaliser des bonds qualitatifs. Si non, c’est une comédie. On peut déjà s’interroger sur la pertinence du mode de gestion par l’Exécutif du dialogue social avec les partenaires sociaux. Le spectacle gratuit offert dans ce cadre au palais de la présidence de la république par le président du bureau national de l’association des parents d’élèves en s’agenouillant pour demander pardon à qui l’on ne sait, est caractéristique du peu de sérieux que certains accordent aux problèmes brûlants. En vérité, la démarche du gouvernement dans la gestion des conflits avec les travailleurs défie l’entendement. L’admiration plusieurs fois affirmée du Chef de l’Etat pour le sérieux des Chinois au travail tombe avec les ballades de générosité de ses ministres à l’intérieur du pays à l’issue de la gestion approximative des malaises sociaux par le même gouvernement. Au surplus, certaines déclarations des gouvernants rendent pantois le citoyen. Le ministre qui voit le président de la république en lion blessé renseigne sur la nature des rapports qui existeraient entre ce dernier et ses collaborateurs. Trêve de débat pour ceux qui sont toujours à la recherche de boucs émissaires qui endosseraient les décisions incohérentes ou qui s’écartent de l’intérêt général. Car le rapport qui existe entre le lion et les autres animaux est fait de terreur, de violence gratuite et de domination aveugle, de sorte qu’aucun animal ne peut se permettre des libertés dans l’entourage du roi de la forêt. Le ministre qui prend conscience de cela et qui continue d’être dans l’environnement du lion encourt un grand risque, par défaut d’appréciation des capacités de nuisance du lion. Que le chef de l’Etat laisse percevoir de lui l’image de lion blessé, il y a lieu de s’en inquiéter et d’avoir des appréhensions quant à la conduite efficiente des hommes et de leur émancipation, à la qualité des échanges entre les membres du gouvernement ou entre le président de la république et ses ministres. L’absence de cohésion est l’une des causes de contre performance des organisations politiques ou sociales. Au demeurant, le prochain cinquantenaire démarre très mal pour le Bénin si les choses doivent continuer ainsi. Beaucoup de signes montrent que la construction de notre pays ne sera pas chose aisée, surtout que nous aimons nous rassasier un peu trop de formules plates et creuses du genre : « Dieu aime le Bénin », ou encore, « le Bénin est le laboratoire de la démocratie ». L’organisation d’une nouvelle conférence nationale est la solution préconisée par l’un des participants de la conférence de février 1990 pour venir à bout des maux qui minent le Bénin en 2012 et qui sont la résurgence de ceux qui ont provoqué cette conférence. Et pourtant, ce sont ceux qu’on peut à tort ou à raison désigner comme les principaux acteurs de ladite conférence qui ont investi aujourd’hui la plupart des centres décisionnels de l’Etat. Cet échec, c’est d’abord le leur, même s’ils n’en ont cure. Ils rivalisent d’ingéniosité, leur objectif étant de se rendre incontournables. En effet, ils sont les premiers à crier à la perte des valeurs, à proclamer leur attachement à l’éthique et à organiser beaucoup de bruits autour de ces thèmes. C’est à l’opinion elle-même de savoir, à l’instar de La Fontaine, que ces flatteurs veulent vivre à leurs dépens. Puisque ces gens refusent de se cacher parce que sans scrupule, c’est au peuple d’être vigilant pour éviter de continuer à être leur proie facile. Pour en venir à la conférence de février 1990, elle apparaît avec le recul, dans son mode d’organisation, comme une thérapie inadaptée ou peu efficace face aux maux qui empêchent le Bénin de décoller. L’approche pédagogique qui permet de venir à bout des problèmes du pays est l’éducation par l’exemple et cet exemple doit venir du haut. Il appartient au peuple de se montrer plus vigilant et plus déterminé pour exiger que le haut incarne l’idéal républicain fait liberté, de justice, de travail et de patriotisme. Paul C. ABITAN

  • Grève des enseignants (3)

    Je vous remercie, enseignants du Benin.Vous venez de démontrer que vous êtes des enseignants tout simplement.Je suis avec vous, je reste avec vous.Dans les combats des peuples opprimés il arrive que certaines luttes donnent l'apparence d'un échec.Et pourtant c'est à l'intérieur de ces luttes que les leçons les plus importantes sont tirées.Le combat que vous venez de mener nous a grandis tous.Tout soldat qui n'a pas appris à reculer ne pourra jamais gagner aucune bataille véritable.Courage à vous!Vous avez montré que vous êtes les héritiers d'une riche tradition de lutte des enseignants.Courage à vous! Le gouvernement de Monsieur Boni Yayi a reçu un coup et s'il ne se soigne pas la plaie pourrait s'infecter.A bas les privilèges et les privilégiés.

  • Élection en France

    Les questions de principe sont des questions de principe. Les progressistes peuvent-ils soutenir le gouvernement de leur pays qui agresse et opprime des pays étrangers? Si un progressiste ne voit pas le danger qu'il y a à soutenir un gouvernement de cette nature,il ne pourra pas comprendre l'oppression que ce gouvernement exerce sur les travailleurs de son pays.Je pense en ce qui me concerne que Jean-Pierre a raison dans la défense des principes.C'est lui que j'aurais soutenu s'il avait été candidat! Mais je soutiens (et ceci sans trop d'illusion sur mes conditions de vie) le candidat Mélenchon.Parce que son travail et celui de son groupe peuvent freiner la fascisation en France. S'il y a fascisation en France, les retombées ici au Bénin sont plus difficiles à supporter. C'est parce qu'il y a quelqu'un comme Sarkozy en France que le Président du Bénin pense qu'il a le droit de vie et de mort sur les enseignants de mon pays. Tous les clignotants indiquent qu'avec Sarkozy plus rien ne peut arrêter la fascisation de la France. " brutale réduction des salaires, des traitements des charges sociales, augmentation des impôts- des impôts de consommation en premier lieu.Avec le produit de cette rafle dans les poches du peuple , l'état renfloue les entreprises au bord de la faillite, les soutient artificiellement à coup de subventions et d'exonérations fiscales à coup de commande de travaux publics et d'armement..." Voilà les clignotants auxquels chacun peut faire attention et qui sont visibles dans la France d'aujourd'hui. Tout ce qui peut permettre de freiner un peu cette tendance est bien venu et a mon soutien même si ce soutien n'est que moral.Bonne soirée à vous et je vous prie d'excuser les écarts possibles de langage.

  • Réponse à une question

    Jean-Pierre, nous sommes toujours dans le même schéma.Il leur faut un parrain, c'est- à-dire quelqu'un qui accepte de les coloniser.C'est pour cette raison que les changements ne sont jamais des changements et ces différents changements se transforment en leur contraire, la continuité qui provoque partout la mort des hommes.De la même façon que Wade n'a rien pu changer dans les conditions de vie du Sénégalais moyen, il est fort probable que les opposants qui arrivent ne changent rien si tant est qu'ils souhaitent avoir le pouvoir français comme parrain.C'est très compliqué que nous ne puissions connaître ni la route qui va en Asie ni celle qui va en Amérique du Sud.Les détenteurs du pouvoir ont été et sont partout les continuateurs hypocrites de l'action coloniale, que ce soit au Sénégal, au Bénin ou ailleurs.La honte et l'indignité sont l'eau dans laquelle ils se baignent tous.

  • Extrait du Manifeste du PSD-BELIER

    L’arme de prédilection que les intellectuels militaires et civils manient avec le plus de dextérité dans leur vie privée comme dans leur vie publique pour atteindre leurs objectifs est le mensonge. Dans leur majorité les intellectuels militaires et civils de notre pays sont menteurs.

    Ils se mentent à eux-mêmes, ils mentent aux autres, ils mentent à leurs subordonnés, ils mentent à leurs chefs, ils mentent au peuple, ils mentent par mesquinerie, ils mentent par escroquerie, ils mentent par jalousie, ils mentent pour calomnier, ils mentent pour diffamer, ils mentent par lâcheté, ils mentent par paresse, ils mentent par gourmandise, ils mentent par haine, ils mentent pour faire du mal. Ils mentent pour esquiver la manifestation de la vérité qui pourrait les confondre. Ils sont faux.Ils sont capables d’affirmer et de soutenir le faux envers et contre tous, juste pour pouvoir manger. Ils ont acquis une grande habileté à mentir. Ils manifestent une facilité inquiétante à accueillir le mensonge, à le divulguer, à le propager et à régler leur comportement individuel et collectif sur la base du mensonge propagé. Leur amour pour le mensonge est un chef d’œuvre de honte et d’ignominie.

    Manifeste du Parti Social Démocrate le Belier (1989)

    (PSD-BELIER)

  • Combat de Front de Gauche en France

    Je soutiens votre combat. C'est toujours la gauche qui fait avancer l'humanité.Les idées de droite ont une caractéristique permanente: arriérer l'humanité.Se battre pour les idées de gauche n'est pas un droit mais un devoir pour tout homme qui ait seulement envie de devenir un homme, simplement un homme! Courage à vous!