MONSIEUR BONI YAYI N'A AUCUNE VISION POUR LE BENIN-4
Les populations veulent jouir, comme tous les autres peuples du monde, des conquêtes de la science et de la technique. Elles veulent être à l’abri des comportements irrationnels des commerçants véreux et apatrides.
Les populations veulent voir poursuivis et punis ceux qui ont commis des crimes notamment des crimes de sang et des crimes économiques de même que les hommes de la mafia. Il y a là des invariants qui peuvent se ramener à deux mots : vivre mieux
A son arrivée au pouvoir, Monsieur Boni Yayi a déclenché une série de luttes dont aucune n’a été menée à la victoire. Au lendemain de sa prise du pouvoir Monsieur Yayi a promis de nous soulager des problèmes de carburant. En deux ans nous n’avons vu rien venir.
Toutes les promesses faites par Monsieur Boni Yayi à propos de l’essence sont tombées à l’eau. La lutte maladroite déclenchée contre les vendeurs de l’essence Kpayo a appauvri la ville de Porto-Novo puis que cette ville a vu ses feux tricolores détruits dans l’affrontement des antikpayo et des kpayomen. Nous voudrions faire remarque que s’il n’y avait pas les vendeurs de l’essence Kpayo, le pays aurait déjà sauté et ce ne sont pas ces mornes défilés de mode qui l’auraient empêché de sombrer.
Monsieur Boni Yayi a déclenché un combat contre les sociétés GSM. Ce n’est plus un secret pour personne que c’est un échec total, avec des pertes énormes pour des milliers de Béninois. Tout le monde sait maintenant et le gouvernement en tête, que le Bénin a énormément perdu dans cette guerre que Monsieur Boni Yayi a déclenchée sans préparation contre les Sociétés GSM qui sont des multinationales puissantes qui savent très bien de quoi il s’agit lorsqu’on parle d’argent et de contrat. Malgré le nombre de ces sociétés chez nous ici au BENIN, le consommateur béninois ne peut toujours pas communiquer ni convenablement, ni à coût acceptable. Et ces sociétés s’amusent avec notre argent qu’elles ramassent de façon éhontée sans possibilité pour nous d’exercer le moindre contrôle. Le gouvernement qui doit nous défendre contre elles reste complice de leur mauvais comportement et ne dit rien. Le consommateur Béninois leur est livré pieds et poings liés.
Dès son arrivée au pouvoir, Monsieur Boni Yayi a décidé de régler le problème du délestage. Cette lutte contre le délestage a été prise très au sérieux par le Président de la République et le projet initié depuis plusieurs années avant son élection arrivait apparemment à terme. Quatre chefs d’Etat sont arrivés à SAKETE pour inaugurer ce qu’on a appelé avec beaucoup de tapage Interconnexion. Les journaux pouvaient alors écrire en manchette le lendemain :BONI YAYI annonce la fin du délestage et la baisse des factures énergiques. C’était en Février 2007. Nous sommes en Avril 2008. Le délestage est plus actuel et plus destructeur que jamais et les factures d’électricité n’ont pas baissé, au contraire. Ici aussi c’est donc l’échec total.
Au cours des deux premières années de son quinquennat, Monsieur Boni Yayi a fait semblant de déclencher une lutte contre la corruption. Aujourd’hui force est de constater qu’il n’y a aucun résultat palpable et qu’au contraire lui-même a promu un grand nombre de cadres sur lesquels pèsent de graves soupçons de corruption et de malversation en tout genre. Donc ici aussi c’est l’échec et le cinéma télévisuel de la marche contre la corruption où le peuple l’a vu côte à côte et les mains dans les mains avec des corrompus notoires a fini de discréditer totalement sa prétendue lutte contre la corruption.
Dès le mois de Novembre 2006 le Président de la République a proclamé la gratuité à l’enseignement Primaire et à l’enseignement Maternel et face aux doutes suscités par la décision et son opportunité au sein des populations, le Chef de l’Etat a envoyé des équipes à travers tout le pays pour convaincre les populations de la justesse de ladite décision, et leur montrer que la gratuité est une bonne chose.
Au PSD-BELIER nous estimons que la gratuité de l’enseignement primaire et maternel n’a rien à voir avec les sous que les parents donnent pour inscrire leurs enfants dans les différentes classes.
La gratuité de l’enseignement c’est d’abord de bonnes conditions de travail pour les enseignants.
La gratuité de l’Enseignement, ce sont des salles de classes acceptables et en nombre suffisant. Il n’ y aura jamais d’école et d’enseignement dignes de ce nom pour des élèves qui sont à près de deux cents dans la même classe.
La gratuité de l’Enseignement, c’est un maître qualifié et disponible dans chaque classe et pour chaque enfant.
La gratuité de l’enseignement, c’est la mise à disposition de matériels didactiques en qualité et en nombre suffisant pour les enseignants et les élèves.
La gratuité de l’Enseignement, c’est la mise à disposition de cahiers et de tous les autres outils nécessaires à l’acquisition des connaissances.
La gratuité de l’enseignement, c’est toute une atmosphère qui entraîne maîtres et élèves vers l’école et donc la gratuité de l’enseignement ce sont les conditions de vie améliorées pour parents d’élèves.
La gratuité de l’enseignement, ce sont des programmes d’Etudes qui correspondent aux besoins de développement de notre pays, de son administration, de ses entreprises et de ses services.
La gratuité de l’enseignement n’aurait aucun sens si à l’entrée de la vie active, les diplômés ne trouvent pas sur le terrain des entreprises capables de leur offrir des emplois.
Ainsi donc, celui qui ne voit de l’école que les droits d’écolage n’a rien vu de l’école. Celui-là ne connaît pas l’Institution qu’est l’école.
(La SUITE DEMAIN)