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MONSIEUR BONI YAYI N'A AUCUNE VISION POUR LE BENIN-5

 

A partir du troisième trimestre de l’année 2007,  les conditions de vie des populations ont commencé à se dégrader.

Le combat contre les la vie chère est un véritable test pour le gouvernement. Monsieur Boni Yayi  peut tout faire au Bénin, il peut tracer une voie de cent mètres de large de Cotonou à Malanville  mais s’il  ne   s’assure pas  que  chaque Béninois mange à sa faim, il n’aura rien fait du tout. Il doit savoir que les Béninois    ne sont pas contents  lorsqu’ils ont faim   alors qu’ils ont  un gouvernement qui doit les protéger  contre les comportements irrationnels des commerçants véreux. Aujourd’hui,  Les populations  ont l’impression qu’on les a abandonnées aux prédateurs, tout comme elles  sont abandonnées aux Sociétés de GSM. Dans la lutte contre la vie chère, nous n’avons pas vu le gouvernement alors que  cette situation dure depuis  les mois d’Octobre et Novembre 2007 et il ne s’agit pas de tenir des Conseils de ministres et prendre des décisions qu’on n’arrive pas à appliquer. La pratique qui consiste à lier notre  crise à la situation internationale pour expliquer qu’on ne fait rien est l’expression d’une irresponsabilité  que le PSD-BELIER  ne peut admettre. Nous avons besoin d’un  gouvernement, de notre gouvernement à nos côtés lors que nous sommes en difficulté. 

La lutte pour augmenter la production cotonnière au Bénin est une bonne lutte. Elle a échoué à cause de l’ignorance de ceux qui ont conduit cette lutte. Dans chaque combat,  la victoire dépend à 80% de la connaissance du terrain.  Le  Président YAYI  met l’accent presque exclusivement sur l’argent (c’est une caractéristique des banquiers tenants du capitalisme sauvage)  et ne fait  aucune place à l’homme. Il n’est pas étonnant qu’il rencontre revers sur revers. Dans ce domaine, il doit revoir de fond en combles sa méthode s’il veut renouer avec la victoire. Les sous engloutis dans cette lutte sont énormes et ces sous sont allés dans les poches de certains Béninois et de  certains étrangers et il semble même qu’on ne veut plus en parler ne serait-ce que pour faire le bilan. La préoccupation de vendre l’outil industriel de la SONAPRA,  sans prendre les précautions nécessaires a conduit à l’échec et le gouvernement a dû faire machine arrière. Il y a des erreurs qu’on peut éviter si on se donne le temps suffisant pour  la réflexion. Depuis le Renouveau  les dirigeants du pays ne font que vendre les sociétés créées pendant la période révolutionnaire. Et ils ne créent rien pour le pays. Ils ont mis la main sur les biens du pays  qu’ils cèdent à leurs amis contre des parts sociales  et ils font tous comme si les Béninois ne le savaient pas.

 Le fait de confier des travaux de génie à l’armée est une  bonne chose. Il faut cependant éviter que les sociétés régulièrement constituées, qui sont en règle avec le fisc ne soient pas pénalisées parce qu’on veut faire plaisir à l’armée. Si le gouvernement  agit sans considérer ces aspects, il va aggraver la pauvreté dans le pays. Il faut veiller à ce que les travaux réalisés par l’armée ne coûtent pas plus cher au budget national. Enfin, le PSD-BELIER  estime qu’en tout état de cause  le fait d’appeler l’armée à ces tâches de construction nationale  ne doit pas signifier l’introduction de l’armée dans le système général de la corruption au Bénin.

 Le projet de Micro crédit  aux plus pauvres s’inscrit  dans la   lutte contre la pauvreté. La lutte contre la pauvreté est un vaste mot d’ordre du Fonds Monétaire International et de la Banque Mondiale  et donc c’est un mot d’ordre repris en chœur par tous les banquiers du monde et par tous les dirigeants de la planète. Mais il est paradoxal que  ces institutions répugnent à chercher à savoir  comment naît la pauvreté et  comment elle  se développe. Au PSD-BELIER nous ne comprenons pas qu’on veuille guérir une maladie sans en dresser le diagnostic. Et c’est  à nous, peuple béninois de faire le diagnostic des maux dont nous souffrons. Il y a là de notre point de vue une exigence fondamentale incontournable. Le peuple Béninois doit s’asseoir  et réfléchir sur l’origine de sa pauvreté. Il nous faut donc une Conférence  pour dresser le diagnostic de notre pauvreté. Attention ! Ce que veut le PSD-BELIER, c’est une Conférence entre BENINOIS, seulement entre des  Béninois  qui savent exactement ce que signifie la pauvreté. Il s’agit d’une Coférence  Nationale de Diagnostic dont la mission sera de diagnostiquer les maux dont soufre le pays et proposer des approches de solution nationale. Depuis près de vingt ans  tous les gouvernements du Bénin sont en train de lutter contre la pauvreté, mais comme ils sont totalement ignorants des causes  qui produisent la pauvreté, ils échouent  lamentablement et la pauvreté s’aggrave de jour en jour et gagne des secteurs qui étaient hors de sa portée.

C’est avec le projet de micro crédit aux plus pauvres que Monsieur Boni Yayi  a déclenché le combat contre la pauvreté.   On sait maintenant d’où vient l’argent de ce  projet. Il provient de l’Escorte des véhicules d’occasion que  le Chef du Gouvernement a eu raison d’arracher à ceux qu’on connaît. Monsieur Boni Yayi  a d’abord promis de mettre trois milliards dans ledit  projet, puis il a porté le montant à six milliards. Au moment de fêter l’anniversaire de ce projet, nous sommes informés que  le  montant sur lequel porte le bilan est de dix milliards. Il semble que  les bonnes femmes béninoises ont  remboursé à plus de 99%. Pourvu que ce ne soit pas du bluff et que le Président ne soit pas roulé dans la farine ! Cela veut dire aussi que ces femmes ont sorti plus de  dix milliards de leur poche puisqu’elles ont payé avec intérêt. A présent le PSD-BELIER pose les questions suivantes. Qui sont les partenaires du projet ?  Comment ont-ils  été sélectionnés ?   A combien  sont-ils payés ? Par qui sont-ils payés ? C’est Madame Sakinatou  SIDI qui s’occupe de ce projet auquel le Président vient de promettre vingt milliards pour 2008.Madame SIDI est du cercle très fermé autour du Président de la République. Elle a déjà mis la main et ce depuis plus d’un an sur la FECECAM (Fédération  des Caisses d’Epargne  et de Crédit Agricole  Mutuel) qui actuellement est dirigée par son Directeur de Cabinet. Elle vient de mettre la main sur PADME. Si le PSD-BELIER parle de ces choses,  c’est pour que le redressement qu’on nous promet ne soit pas un fallacieux prétexte pour dilapider les sous de ces institutions  de solidarité comme ce fut le cas  de la CNCA  (Caisse Nationale de Crédit Agricole ) et nous présumons  que le Président YAYI et Madame  SIDI  connaissent bien ceux qui ont fait ces malversations et qui n’ont jamais été punis parce qu’ils étaient intouchables. Le PSD- BELIER voudrait savoir à quels projet est destiné le produit ( 54 milliards) de l’emprunt obligataire. De même le PSD-BELIER voudrait saluer au  passage la grande vigilance des  hommes d’affaires béninois qui  a permis de faire reculer SOAGA dans sa tentative de mettre la main sur 20% de ce que l’Etat béninois leur doit. On voit bien les principales préoccupations du Président Yayi et de son équipe. Il faut donc que les gens arrêtent de nous dire que Monsieur Yayi  n’a pas de salaire ! Cela sonne de plus en plus comme une parole incantatoire pour nous endormir et dilapider les sous du pays.

                                                                                         (La suite  demain)

 

 

 

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