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  • NOS PLAQUES Dè TOFA ONT DISPARU

     CONFERENCE DE PRESSE DE L'ALLIANCE POUR LA GRANDEUR  DE PORT-NOVO ET LE COMITE DES LUTTES  DE  L'OUEME-PLATEAU.

    Messieurs les journalistes, nous vous souhaitons la bienvenue à la Place Dè TOFA.Je dis bien à la Place Dè TOFA.

    Ce qui nous rassemble aujourd’hui est bien connu de tout le monde.

    Dans notre intervention liminaire  nous parlerons entre autres de la naissance de l’ALLIANCE  POUR LA GANDEUR DE PORTO-NOVO,VILLE CAPITALE, du Comité des Luttes des Travailleurs de l’Ouémé-Plateau, de la Débaptisation et des Plaques Dè TOFA.

    1-Naissance de l’ALLIANCE POUR LA      GRANDEUR DE PORTO-NOVO, Ville Capitale

    En 2013,  au cours des mois de Septembre et Octobre , un groupe  de citoyens s’est mis à réfléchir sur la situation de notre capitale,   la capitale du Bénin. Tous les Béninois sans aucune exception  ont envie  d’avoir une capitale dont ils puissent  être fiers. Que nous soyons du Nord, du Sud, de l’Est ou de l’Ouest,  nous voulons une capitale digne de nous, digne des grands combattants de notre patrie, une capitale qui puisse attirer les citoyens d’autres pays, une capitale  qui puisse faire rêver. Pour toutes ces raisons  ces citoyens ont mis sur pied l’ALLIANCE POUR LA GRANDEUR DE PORTO-NOVO, VILLE CAPITALE.

    Dans notre Déclaration  de Fondation  nous avons écrit ceci :

    Notre Ambition pour Porto-Novo.

    « Les habitants de Porto-Novo  font face à un véritable défi qu’ils doivent  relever à tout prix. En sont-ils capables ? Oui ! Ils en sont parfaitement capables.

    Pour  redonner à  Porto-Novo, Ville Capitale, la grandeur  et le prestige de jadis, il faut lever les yeux et regarder   vers l’horizon.

    Il faut faire en sorte que    ceux qui vivent à Porto-Novo soient  chaque jour plus heureux d’y vivre et que ceux qui  veulent y venir soient toujours plus  heureux  et plus nombreux à y arriver. Pour atteindre un tel objectif,  nous devons penser à de grandes choses pour notre Ville Capitale. Il est nécessaire que nous pensions à des infrastructures de développement telles que :

    -Un Port fluvial pour Porto-Novo.

    -Un  Aéroport de classe internationale

    -Une Université pour Porto-Novo.

    Le combat qui est mené dans ce sens   doit être soutenu par tous pour rendre justice à cette ville Capitale pour son rôle dans la vie  de la nation Béninoise.

    -Un Centre Hospitalier et Universitaire.

    Ici aussi, les luttes qui sont menées méritent d’être soutenues par tous les moyens. »

    2-Naissance du Comité des Luttes  des travailleurs des Départements de l’Ouémé et du Plateau

     Au cours des mouvements de Janvier 2014, les travailleurs ont remporté de très grandes victoires. Parmi ces victoires, il y en a une  qui relève des questions organisationnelles :  En effet pendant les mouvements de grève, les travailleurs de notre pays  ont procédé  à la mise en place, en leur sein, de  nouvelles structures  de concertation  et de gestion de la grève et de ses effets collatéraux. C’est ainsi qu’est né le Comité  des Luttes  des travailleurs de l’Ouémé-Plateau 

    C’est ce Comité qui  a conduit, dirigé et géré la grève à la base dans les deux départements pendant les quatre mois qu’a durés la grève des travailleurs.

     3 La nécessité de l’existence d’une Place  pour l’expression de la liberté à Porto-Novo

    Dans le cadre de ces luttes, les travailleurs ont senti la nécessité de se doter d’une place qui puisse abriter leurs manifestations dont les assemblées générales et autres.

    4-    La débaptisation :  Cérémonie  d’implantation des Plaques Dè TOFA :adieu la place de la honte


    C’est alors qu’ils ont jeté leur dévolu sur la place dite BAYOL pour régler leur problème et en  même temps laver la honte que constitue la présence de la majestueuse  Statue du Roi TOFA sur cette place qui fait de notre souverain, le locataire de BAYOL (ce colon militaire français) dans son propre royaume,à quelques encablures de son Palais  à Porto-Novo. Cette préoccupation étant la même que celle de l’Alliance pour la Grandeur de Porto-Novo, Ville Capitale, c’est tout naturellement que les deux structures se sont donné  la main dans le combat pour procéder à la  débaptisation  de cette place de la honte devenue désormais Place Dè TOFA, le 22 avril 2014, à l’instar de la Place GOHO  où trône la statue tout aussi majestueuse du Roi BEHANZIN. Pour rehausser la valeur de leur acte, les travailleurs et l’Alliance ont fait fabriquer des Plaques.   Les plaques de débaptisation ont été apposées solennellement le 16 mai 2014 par les travailleurs et l’Alliance au grand bonheur des populations de Porto-Novo et environs. Les plaques nous ont redonné notre fierté et une sorte de dignité. L’amitié avec le peuple Français ne peut pas exiger de  nous notre  dépersonnalisation, notre indignité, notre vassalisation. Nul n’a le droit d’exiger de nous la renonciation à notre dignité et notre fierté. Nous devons désormais le répéter à tous les dirigeants de notre pays et de nos localités. 

    5-Visite de l’émissaire du Maire

    Le jeudi 17 juillet 2014, le Maire de PORTO-NOVO, Monsieur Moukharam OCENI dépêche un émissaire en direction du Président de l’Alliance pour lui demander de faire enlever les Plaques. Le Président de l’Alliance a fait savoir à l’émissaire du Maire que l’Alliance et le Comité des Luttes lui feront connaitre leur position  sur la question  le lundi 21 juillet 2014.

    6-Réponse à l’émissaire du Maire

    Ce qui fut fait ce lundi 21 Juillet 2014, à douze (12) heures. La délégation a fait dire à Monsieur le Maire de bien vouloir notifier sa sommation par écrit à l’Alliance. Nous avons exprimé cette position  afin que nous puissions comprendre en quels termes se posent les problèmes que veut régler le Maire de Porto-Novo lorsqu’il nous demande d’aller enlever les Plaques.

    7-Disparitition des Plaques Dè  TOFA
    Le même jour, à la surprise générale, nous avons constaté la disparition des plaques. Nous ne savons pas encore qui les a enlevées et emportées.
    C’est pourquoi l’Alliance et le Comité des Luttes lancent un appel vibrant à toutes les citoyennes et à tous les citoyens pour nous aider à retrouver lesdites plaques
    .

    8-Qui donc a enlevé nos Plaques   Dè TOFA ?

    La conférence de presse de ce jour  a un seul objectif : Informer les populations de PORTO-NOVO  et de l’ensemble du Bénin de la disparition des Plaques  Dè TOFA le Lundi 21 Juillet 2014.Les plaques sont une propriété de l’ALLIANCE et du Comité des Luttes et partant de toutes les populations de Porto-Novo et environs et de toutes les citoyennes et tous les citoyens du Bénin. Et de ce point de vue nul n’a le droit de les enlever et de se les approprier à moins d’être un apatride

     

     

     

  • COMMUNIQUE N° 01 Dè TOFA

     

     

    ALLIANCE POUR LA GRANDEUR DE PORTO-NOVO, VILLE CAPITALE

    (APG/Porto-Novo) Tél : (229) 90 94 45 50

    et

    COMITÉ DES LUTTES DES TRAVAILLEURS DE L’OUEME-PLATEAU

    Tél : +229 96 60 07 72/94 25 57 10


    COMMUNIQUE N° 01

     

    Le mouvement gréviste qui a duré plus de quatre longs mois, a donné naissance au Comité de Luttes des Travailleurs de l’Ouémé-Plateau. Ce dernier a conduit et géré la grève à la base dans les deux départements. Dans le cadre de ces luttes, les travailleurs ont trouvé la nécessité de se doter d’une place qui doit abriter leurs manifestations dont les assemblées générales et autres.

    C’est alors qu’ils ont jeté leur dévolu sur la place dite BAYOL pour régler leur problème et en  même temps laver la honte que constitue la présence de la statue du Roi TOFA sur cette place qui fait de notre souverain, le locataire de BAYOL (ce colon militaire français) dans son propre royaume, à Porto-Novo. Cette préoccupation étant la même que celle de l’Alliance pour la Grandeur de Porto-Novo, Ville Capitale, c’est tout naturellement que les deux structures se sont données la main dans le combat pour procéder à la débaptisation de cette place de la honte devenue désormais Place Dè TOFA, le 22 avril 2014, à l’instar de la Place GOHO  où trône la statue du Roi BEHANZIN. Les plaques de débaptisation ont été apposées solennellement le 16 mai 2014 par les travailleurs et l’Alliance au grand bonheur des populations de Porto-Novo et environs.

    Le jeudi 17 juillet 2014, le maire, Monsieur Océni MOUKHARAM dépêche un émissaire en direction du Président de l’Alliance pour lui demander de faire enlever lesdites plaques. Le Président de l’Alliance a fait savoir à l’émissaire du Maire que l’Alliance et le Comité des Luttes lui feront connaitre leur position le lundi 21 juillet 2014 ; ce qui fut fait ce lundi, à douze (12) heures. La délégation a fait dire à Monsieur le Maire de bien vouloir notifier sa sommation par écrit à l’Alliance. Le même jour, à la surprise générale, nous avons constaté la disparition des plaques. Nous ne savons pas encore qui les a enlevées et emportées.

    C’est pourquoi l’Alliance et le Comité des Luttes lancent un appel vibrant à toutes les citoyennes et à tous les citoyens pour nous aider à retrouver lesdites plaques.

     

    Pour l’Alliance,

     LePrésident               

    GAGLOZOUN  Goras                  

     

    Pour le Comité des Luttes,

          Le Président,

                     AÏMASSE Joseph

     

                                           

     

     

  • LE MENSONGE SUR L'AIDE AU DEVELOPPEMENT

  • LE PACTE COLONIAL

     

    Depuis plus de cinquante ans voici l'essentiel des accords qui président aux relations entre la France et les pays anciennement colonisés par la France

    Le pacte colonial
    1. La dette coloniale et les avantages pour la France
    2. Confiscation automatique des réserves nationales
    3. Droit de premier refus sur toute ressource brute ou naturel découverte dans le pays
    4. Priorité aux intérêts et aux entreprises françaises dans les marchés publics
    5. Droit exclusif de fournir des équipements militaires et de former les officiers militaires de pays
    6. Droit pour la France de pré-déployer des troupes et intervenir militairement dans le pays pour défendre ses intérêts
    7. Obligation de faire du français la langue officielle du pays et de la langue pour l’éducation
    8. Obligation d’utiliser la France coloniale de l’argent FCFA
    9. Obligation d’envoyer le rapport annuel à la France, solde et réserve.
    10. Renonciation à entrer en alliance militaire avec tout autre pays, sauf autorisation par la France
    11. Obligation de s’allier avec la France en situation de guerre ou de crise mondiale
        

      Depuis plus de cinquante ans, l'Afrique verse plus de 500 milliards de dollars à la France chaque année.
    Les populations françaises le savent -elles? Qui donc développe qui? Halte au mensonge à propos de l'aide au développement.

  • A BASLA JUNTE US/CIA DE KIEV

    A bas la Junte US / CIA de Kiev, écrasons les...
    jacques.tourtaux.over-blog.com.over-blog.com

  • Vincent BOLLORE

     

    6 juin 2014
    Concession du Terminal à conteneurs du Port de Cotonou : Les grossières générosités de Yayi à Bolloré

    Le gouvernement de Yayi Boni a une particularité qui le caractérise de tous les pouvoirs qui l’ont précédé. C’est celle d’accorder à tour de bras des facilités, des privilèges voire des générosités déconcertantes à des soi-disant investisseurs. Si ces avantages ou facilités douaniers, fiscaux ou commerciaux étaient accordés à des hommes d’affaires béninois, on aurait applaudi à coeur joie. Mais, c’est plutôt à des investisseurs étrangers qu’ils sont grossièrement donnés pendant que des nationaux sont persécutés voire contraints à l’exil. C’est le cas du Groupe Bolloré à qui le pouvoir de Yayi Boni a accordé des générosités contractuelles effarantes…


    Dans la Convention de concession portant sur l’aménagement et l’exploitation d’un Terminal à conteneurs au Port de Cotonou accordée au Groupement Bolloré et Smtc, le gouvernement de Yayi Boni s’est, une fois encore, illustré dans sa méthode de tout donner aux investisseurs étrangers et tout arracher aux hommes d’affaires béninois. C’est ce que l’on note, la mort dans l’âme, dans l’article 17 à la page 26 de ladite Convention de concession où on observe qu’en cas de résiliation dudit contrat pour cause d’intérêt national, l’Etat béninois, sans aucune procédure arbitrale et sans rechigner, devra payer une lourde indemnité à Bolloré quand bien même la résiliation serait faite pour l’intérêt général. Pour s’en convaincre, cet article 17 prévoit que : « En cas de résiliation pour motif général apprécié par le Pac (Port autonome de Cotonou, ndlr) et le Gouvernement, celle-ci donnera lieu au versement par le Pac et le Gouvernement :  .

     d’une indemnité globale forfaitaire et définitive du Concessionnaire, calculée sur la base de son manque à gagner sur cinq (5) années maximum, nombre ramené à la Durée de la Convention restant à courir au jour de la notification, durée qui sera réduite des six (6) mois de préavisCette indemnité sera calculée en tenant compte de la moyenne des produits nets calculée sur les cinq derniers exercices précédant la notification du préavis de résiliation pour motif d’intérêt général (ou de la moyenne des années précédentes en cas de résiliation intervenant avant le terme des cinq ans susvisés) ; et
    - d’une indemnité correspondant à la valeur non amortie des investissements financés par le Concessionnaire calculée à la date de réalisation fixée par le Pac. Cette résiliation devra faire l’objet d’un préavis de six (6) mois.
    On entend par produits nets annuels, le total des recettes de la Concession expérimentées hors taxes sur la valeur ajoutée, diminué des éléments ci-dessus, exprimés hors taxes sur la valeur ajoutée :
    - les dépenses engagées pour l’exploitation et l’entretien ;
    - les dépenses engagées pour le renouvellement des Biens de Retour et pour les Biens de Reprise ;
    - les provisions nettes qui auront été ou auraient dues être constituées pour ce renouvellement ;
    - les amortissements techniques lorsqu’ils sont calculés sur une durée inférieure à la Durée prévue à la Convention ». Cette disposition contractuelle a tout l’air de célébrer la renonciation aux prérogatives régaliennes de l’Etat. Si elle ne donne pas le vertige, elle peut à tout le moins nous arracher les amygdales ou nous projeter au bord de l’apoplexie. Voilà donc un gouvernement digne du nom chargé de défendre au mieux le peuple béninois et ses finances publiques et qui s’engage aussi hideusement à indemniser lourdement le partenaire choisi s’il advient une cause justifiant l’arrêt de l’exécution du contrat de concession à Bolloré.

    Est-ce une nouvelle règle pour tous ?

    Pour le profane que nous sommes, le paiement de dommages et celui des intérêts sont conséquents quand il s’agit de rupture abusive non justifiée par une force majeure ou pour un intérêt général avéré. Or, pour ce qui s’impose au peuple béninois par la générosité de Yayi Boni, les finances publiques du Bénin devront payer à Vincent Bolloré une indemnisation équivalente à son manque à gagner sur la période restante à courir pour son contrat ; plafonner heureusement à cinq (5) ans.
    A cette indemnité, s’ajoute une autre équivalente à la valeur non encore amortie des investissements effectués par Bolloré. Au total, Bolloré sera remboursé de ses investissements plus ses manques à gagner sans qu’il ne soit nécessaire de passer par une quelconque juridiction.
    Cette générosité est-elle une règle générale dont pourraient bénéficier également d’autres investisseurs y compris les Béninois, fussent-ils amis ou n’ayant pas de relations particulières avec le chef de l’Etat ?
    Si tel est le cas, ce qui est d’ailleurs demandé, il est souhaitable que les pouvoirs publics et notamment les autorités compétentes, fassent désormais bénéficier tout promoteur ou homme d’affaires, béninois ou non, contractant sous le modèle de partenariat public/privé avec l’Exécutif présidé par Yayi Boni.
    Pour plus de détails sur les diverses facilités et franchises généreusement accordées à Vincent Bolloré et son Groupement avec Smtc, nous vous réservons l’intégralité du contrat de Convention de Concession du Terminal à conteneurs au Port de Cotonou dans notre parution du mardi prochain.

    Emérico Adjovi

    Bolloré fait condamner la Guinée Conakry par la Ccja

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    En République guinéenne où le Groupe Bolloré a gagné au forceps l’exploitation du Terminal à conteneurs du Port de Conakry au détriment d’une multinationale française, la Cour commune de justice et d’arbitrage d’Abidjan (Ohada) a rendu une décision, le 22 mai dernier condamnant la Guinée pour avoir octroyé à Bolloré la concession du Terminal à conteneurs de Conakry alors qu’il était exploité par Getma, filiale de Necotrans. En effet, Getma s’est vu retirer la licence d’exploitation en 2011 en faveur de BAL (Bolloré Africa logistics) suite à l’arrivée au pouvoir du président Alpha Condé. Un article publié par nos confrères du journal Les Afriques rend compte de la sentence arbitrale dont nous vous proposons la teneur dans les lignes qui suivent.

    La Cour commune de justice et d’arbitrage d’Abidjan condamne la Guinée avec fermeté

    La juridiction compétente de la Cour commune de justice et d’arbitrage (Ccja) de l’Ohada a condamné, à Abidjan, l’Etat guinéen le 22 mai dernier dans le litige opposant Bolloré Africa Logistics à Getma, la filiale guinéenne de NCT Necotrans.
    Après presque trois années et quelques mois de conflit judiciaire, la sentence sans équivoque du tribunal d’arbitrage de la Cour commune de justice et d’arbitrage (Ccja) de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (Ohada) est tombée, condamnant la Guinée d’avoir installé brutalement, sans aucun fondement juridique valable, BAL (Bolloré Africa Logistics), propriété du groupe logistique Bolloré. Getma International, qui exploitait la concession du Terminal à conteneurs de Conakry, avait été chassé, en mars 2011, par les autorités du régime d’Alpha Condé, au lendemain de sa prise du pouvoir, et décidé d’annuler la concession que lui a attribuée le précédent régime. Conakry avait évoqué pour justifier son acte des « manquements notoires » d’investissement de la multinationale française. Getma International qui affirme avoir investi plus de 30 millions d’euros (15 millions d’euros sous forme de ticket d’entrée) au Port de Conakry a donc fait recours au tribunal commercial de Nanterre (banlieue parisienne) et à la Ccja d’Abidjan pour un arbitrage international du litige. Même si la sentence de la juridiction d’Abidjan n’a pas été précisée, toutefois le montant de la condamnation estimé à plusieurs dizaines de millions d’euros, c’est une bataille supplémentaire que vient de remporter Getma International, après le verdict commercial de Nanterre, courant octobre 2013, condamnant Bolloré à lui verser plus de 2 millions d’euros. La multinationale française BAL avait libéré le gros chèque via la Carpa, domiciliée à Paris.

    Source : Les Afriques, p.28, 05/06/2014

  • Déclaration du VIè plenum du CC DU PCB.

    Je publie la Déclaration du Comité Central du PCB. Il devient en effet plus qu'urgent que le peuple se prépare à la bataille contre cette couche arrogante et cupide qui gouverne le pays et qui décide d'une guerre frontale contre les acquis résultant des combats du peuple.Bonne lecture!

     

    PARTI COMMUNISTE DU BENIN (P.C.B)
    01 B.P. 2582 Recette Principale Cotonou (Rép. du Bénin)
    Tél. :21 30 03 22/97 98 35 65 – Site : www.la-flamme.org

     

    VI ème PLENUM DU COMITE CENTRAL ISSU DU VI ème Congrès DU PCB

    DECLARATION
    PEUPLE DU BENIN, LEVE-TOI POUR CONJURER LA CATASTROHPE QUI MENACE LA PATRIE !
    Le Plénum du Comité Central du Parti Communiste du Bénin, réuni en sa session ordinaire le dimanche 29 Juin 2014 à Cotonou, s’est penché sur la situation nationale et à ce propos rend publique la déclaration suivante.
    La situation politique de notre pays est d’une gravité extrême.
    1°- Au plan social et politique : Le marasme a gagné tous les secteurs de la vie économique, politique, morale et sociale du pays. Les Béninois éprouvent de grandes difficultés pour subvenir à leurs besoins élémentaires (se nourrir, se soigner, se vêtir, disposer d’un toit et s’instruire). La mévente a gagné les marchés, faute de pouvoir d’achat pour les consommateurs ; la production nationale stagne, faute de soutien aux producteurs nationaux par les pouvoirs publics qui préfèrent déclarer la guerre aux opérateurs économiques nationaux au profit des étrangers. Une gestion scabreuse du bien public avec la multiplication des scandales, une école en ruine depuis la base jusqu’à l’université avec, outre le contenu des programmes, un déficit en corps enseignant, en infrastructures et au bout de la chaine le chômage pour la jeunesse. La corruption, la fraude, l’arbitraire et l’injustice règnent et se développent dans l’impunité totale. Les scandales politico-financiers s’égrènent tous les jours à longueur des journaux pendant que les auteurs, même identifiés, se la coulent douce et ne sont nullement inquiétés.
    Dans le même temps les violations des libertés publiques sont répétées à longueur de journée dont entre autre la réduction des médias nationaux en caisses de propagande gouvernementale. La faillite de toutes les institutions de la République est totale. L’exemple de la Cour Constitutionnelle, une Cour croupion aux ordres du dictateur Yayi Boni est là pour l’illustrer. Le pouvoir dictatorial de YAYI Boni est rejeté de toutes parts. Depuis la vendeuse de glace ruinée par le délestage jusqu’à l’étudiant de l’université, l’élève des établissements scolaires sans enseignants ni matériels, l’enseignant-vacataire, le magistrat piétiné dans ses attributions, l’opérateur économique béninois accablé par la fiscalité et méprisé au profit des groupes étrangers, le paysan, ruiné pour la production cotonnière et réduit à la misère pour ses autres productions laissées sans soutien notable et sans écoulement etc. YAYI Boni a exacerbé par sa politique et ses déclarations les contradictions ethniques, tribales et régionales : les déclarations du genre ‘’je ferai venir les miens’’ faites par le Premier Magistrat le 1er Août 2012 ne peuvent rester sans conséquence sur la population. Car ne dit-on pas que la morale dominante est celle de la classe dominante ! Tout le monde en a marre et le départ de l’autocrate est vivement souhaité.
    2°- Le dernier mouvement protestataire – avec comme au centre le mouvement de grève des travailleurs a révélé au monde le fossé qui sépare les travailleurs et l’ensemble du peuple de l’équipe au pouvoir, l’opposition irréconciliable entre la volonté populaire et le pouvoir autocratique de YAYI Boni. Il faut au plus tôt faire partir celui-ci de la tête de notre pays. C’est une question de survie pour notre peuple ; c’est une question de salubrité publique ; c’est une question de sauvegarde de la paix entre les peuples du Bénin.
    3°- La LEPI YAYI-BAKO-DOSSOU est, un gros obstacle dressé sur la voie de l’expression de la souveraineté du peuple.
    Tout le monde sait que le premier instrument par lequel on jauge le fonctionnement d’une démocratie véritable est la liste électorale. Depuis bientôt quatre ans, notre peuple est victime d’une haute escroquerie, d’une arnaque politique inacceptable en ce début du 21ème siècle. Il s’agit de la LEPI YAYI-BAKO. Notre peuple s’est opposé à maintes occasions à cette LEPI frauduleuse où même les institutions telles l’OIF ont dénoncé « 2,2 millions de personnes enregistrées en l’absence de tout document » ; autrement dit des personnes presque fictives. Aucune correction n’est possible avec une liste électorale inexistante. Et c’est à cette LEPI frauduleuse, c’est à cette arnaque que la Cour Constitutionnelle nous contraint de nous soumettre pour toutes les élections.
    Autrement dit, elle nous impose le k-o permanent. C’est la fin de notre démocratie ; c’est la liquidation de tous les acquis de 1989 consacrés par la Constitution de 1990, c’est notre soumission totale à la dictature du pouvoir autocratique de YAYI Boni avec lui ou sans lui en 2016. Les échéances des élections communales et municipales sont passées depuis plus d’un an et les maires illégaux et illégitimes sont toujours en place. L’on ne sait si les élections législatives auront lieu à bonne date.
    Le pays est dans l’impasse ; l’avenir est bloqué.
    Le piège de la LEPI truquée aux mains du dictateur se referme ainsi sur le pays et n’offre au peuple en termes d’alternative électorale que le choix entre le dictateur et ses complices ouverts ou cachés, ou recourir à des actions autonomes des masses populaires pour se donner une liste électorale crédible.
    L’on peut se rendre mieux compte aujourd’hui de la duperie de ceux-là qui annonçaient la fin de la fatalité et qui sont les acteurs de premier plan du drame que vit notre peuple.
    Nous sommes à un défi redoutable : ou accepter le statut d’esclave à genoux, l’échine courbée devant le système de l’aventurier YAYI Boni ; ou nous relever comme un homme digne et faire face.
    Le 6ème Plénum du Comité Central du Parti Communiste du Bénin déclare aux travailleurs et aux Peuples de Béhanzin, Bio Guerra, Kaba, Kpoyizoun, Toffa etc. ceci :
    L’espoir n’est pas perdu. L’histoire de grands peuples se tisse avec des résurgences de drames profonds. Notre peuple a connu et vécu par le passé des drames pareils avec une autocratie lugubre. Notre peuple a pu s’en sortir en se prenant lui-même en charge et ce, grâce à la détermination de ses fils et filles qui ont su qu’il n’avait plus rien à attendre du pouvoir et de ses institutions en place. La situation actuelle pose ce défi devant le peuple.
    Aujourd’hui, celui qui dit qu’on peut attendre quelque bien pour le peuple de la part du gouvernement de Yayi, de la Cour Constitutionnelle, de l’Assemblée Nationale, de la HAAC, (indépendamment de la bonne volonté de tel ou tel de leurs membres) se trompe ou trompe le peuple. On ne peut avoir une liste électorale transparente ni par l’Assemblée nationale, ni par la Cour Constitutionnelle. On ne peut avoir une lutte efficace contre la corruption, le régionalisme, le népotisme avec le système en place. S’en remettre à des institutions supranationales pour imposer un redressement de la situation chez soi ne fait que démontrer, au mieux, sa propre carence et sa caution aux diktats extérieurs.
    Il n’y a plus rien d’autre à faire aujourd’hui, pour notre salut et notre dignité que de se lancer à la reconquête des libertés, de la souveraineté et de la bonne gouvernance. Il incombe comme en 1989-90 de se prendre en charge et de s’insurger. Il faut renverser le système d’arbitraire, de corruption, d’apatridie. On ne peut faire économie d’une véritable révolution.
    Dès à présent, il faut :
    1- Pour les libertés et la bonne gouvernance, s’organiser partout contre les auteurs des répressions arbitraires, de fraude et de corruption. Il faut destituer les dirigeants (DG, Directeurs, Chefs de projet, maires) corrompus et/ou fascistes et les remplacer par des personnes dignes de votre confiance ;
    2- Pour des élections transparentes, se donner les voies et moyens pour l’établissement rapide et sans délai d’une liste électorale crédible, en dehors des institutions telles que le gouvernement de YAYI Boni, l’Assemblée Nationale et la Cour constitutionnelle, toutes aux mains de l’autocrate.
    Comme toujours et comme par le passé, le Parti Communiste assumera sa responsabilité dans l’aide aux masses et la conduite de leurs luttes pour le renversement du système mafieux et pour la conquête du pouvoir par les travailleurs et les peuples à leur propre profit.
    A BAS LE POUVOIR TYRANNIQUE DE BONI YAYI !
    VIVE LE POUVOIR DES TRAVAILLEURS ET DES PEUPLES !
    Cotonou, le 29 juin 2014
    LE VIème PLENUM DU COMITE CENTRAL ISSU DU VIème CONGRES DU PCB

  • FONDS MONETAIRE AFRICAIN

    Le 23ème Sommet de l’Union africaine (UA) tenu à Malabo vient d’adopter les statuts du Fonds monétaire africain (FMA), une institution financière panafricaine dotée d’un capital initial de 22,64 milliards de dollars et ayant pour mission de promouvoir le développement économique du continent.

    Le 23ème Sommet de l'Union africaine (UA) tenu à Malabo vient d’adopter les...
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