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  • A PROPOS DES ELECTIONS! (suite et fin)

     

     

    Voici la dernière partie du document!
    QUE FAIRE ?
    Face à cette situation grave que vit notre pays face aux problèmes FONDAMENTAUX qui restent posés depuis 10 ans, la LIGUE NATIONNALE DE LA JEUNESSE PATRIOTIQUE propose solennellement la convocation immédiate d’une Conférence Politique du Peuple (CPP)

    a) LES OBJECTIFS DE LA CPP
    1° Permettre au peuple de discuter lui- même des problème fondamentaux du pays ;
    2° Définir la ligne générale de la Politique Nouvelle d’Indépendance Nationale
    3° Définir le programme d’action sur la base de cette ligne générale, et cela sur les plans :
    - politique
    -économique
    -social
    -culturel
    -militaire
    4° définir les conditions de mise en place d’un Gouvernement Patriotique d’Union Nationale chargé de mener à bien l’exécution de la Politique Nouvelle d’Indépendance Nationale.

    b) CONPOSITION DE LA CPP
    1° LES Forces Armées Dahoméennes : officiers, sous- officiers, soldats, gendarmes et policiers
    2° les organisations syndicales
    3°les représentants des Paysans
    4° les organisations de Jeunes
    5° les représentants du PRD, du RDD et de L’UDD.
    6° les représentants des Anciens
    7° les représentantes des Femmes
    c) PREPARATION DE LA CPP
    1° Les différentes organisations partici- pantes doivent se préparer en faisant l’étude critique de notre action passée depuis 10 ans et en dégager les conclusions conséquentes.
    2° les différents services administratifs doivent élaborer des propositions à transmettre a la CPP .
    3° les ministères doivent présenter à la CPP un exposé détaillé sur le bilan de leurs actions respectives depuis 10 ans et sur les nouvelles perspectives.
    4°l’armée doit organiser de larges consultations pour hâter la convocation de la CPP
    d) DE QUELQUES CONDITIONS POUR
    LA REUSSITE DE LA CPP
    1° Les organisations participantes doivent observer une grande vigilance à l’égard des impérialistes français et américain qui, devant la détermination du peuple dahoméen d’aller de l’avant, feront tout pour empêcher la convocation de la CPP ou en saboter les travaux. Ils vont user de ruse et de chantage, ils vont soudoyer certains de nos compatriotes pour atteindre leur sinistre objectif.
    2° Nous n’ignorons pas que toutes les organisations concernées, y copris l’armées sont divisées. Cependant nous leur demandons instamment de s’en tenir à l’essentiel à savoir : le Dahomey face à tous ceux qui nous exploitent et font obstacle à notre marche en avant.( souligné par nous)
    3° nous sommes convaincus que l’Armée comprendre son rôle et favorisera le déroulement normal de la CPP en évitant toute attitude inamicale et toute méthode d’intimidation à l’égard des participants
    COMPARTRIOTES DE TOUT LE PAYS DEBOUT !
    Encore une fois la LIGUE NATIONALE DE LA JEUNESSE PATRIOTIQUE s’adresse a vous. II est temps que nous puissions voir clair : que nous distinguions nos vrais ennemis de nous- mêmes et que nous reconnaissions nos vrais amis. Le Dahomey est à un tournant historique vraiment important.
    Au lieu de la supercherie des Elections, nous vous proposons la Conférence Politique du Peuple.
    Compatriotes de l’armée, des syndicats, des organisations de paysans, d’anciens et de femmes unissons - nous pour barrer la route aux machinations impérialistes et marchons victorieusement vers la convocation de la Conférence Politique du Peuple
    HALTE AUX ELECTIONS
    En avant pour LA CONFERENCES POLITIQUE DU PEUPLE
    VIVE la Conférence Politique du Peuple
    VIVE la POLITIQUE NOUVELLE D’INDEPENDANCE NATIONALE !
    VIVE le DAHOMEY souverain et démocratique !
    VIVE LA LIGUE NATIONALE DE LA JEUNESSE PATRIOTIQUE !
    COTONOU LE 17 FEVRIER 1970 1970

  • A PROPOS DES ELECTIONS! (suite)3

    VOICI la suite de la publication d'il y a 45 ans qui appelait à une conférence politique du Peuple alors que tout le monde s'affairait autour des élections.Aujourd'hui les hommes politiques se préparent à offrire au Pays le spectacle affligeant des élections qui ne résoudront aucun problème.Nous appelons tous les hommes de bonne volonté à rejeter les élections et à préparer activement les assises nationales.C'est ce que nous avons de mieux à faire.Il y a 45 ans ils avaient fait la sourde oreille! Ne les laissez-pas refaire la même chose cette année.

    La supercherie des élections !
    Face à ces problèmes importants et sérieux, l’Armée propose la formule électorale pour choisir un président et 41 députés qui se chargeront de les résoudre. Le système électoral préconisé, c’est d’élire le président sur la base d’un découpage départemental et les députés dans le cadre des sous-préfectures.
    La réforme électorale proposée comme solution à nos problèmes n’a rien de nouveau. Le peuple dahoméen est allé aux unes en 1959 pour élire 40 députés. En 1960 les élections présidentielles ont été organisées. Il y a eu en 1964 un référendum constitutionnel et des élections pour élire un Président, un vice-président, 40 députés flanqués de 40 suppliants. En 1968, nouveau référendum constitutionnel avec des élections présidentielles : annulation de ces élections.
    Nous avons connu aussi des expériences non électorales
    -1963 gouvernement provisoire de Soglo ;
    -1965 Régime militaire de Soglo avec ses technocrates, sans Assemblée Nationale élue mais avec son comité d’appellation différente.( Renovation, Vigilance)
    -Régime des Jeunes Cadres avec son Comité militaire Révolutionnaire sans Assemblée Nationale
    Il y a eu aussi en 1965 l’Assemblée du peuple de AHOMADEGBE. Il y a eu enfin en 1968 la désignation de ZINSOU par l’armée « toute entière » !
    Toutes ces formules ont eu pour but de résoudre les problèmes fondamentaux de notre pays. Mais comme l’a longuement montré notre Déclaration du 17 Janvier 1970 (N°1 de Jeunesse Patriotique) chacune de ces formules, chacun de ces régimes s’est soldé par un échec ! Au lieu de s’attaquer aux problèmes fondamentaux, les différents régimes issus de ces formules les ont au contraire aggravés en tournant le dos au peuple pour se jeter dans les bras de l’impérialisme français ou de l’impérialisme américain.
    Comment donc sur la base de cette pratique qui dure depuis 10 ans et sans réfléchir sérieusement sur les causes profondes de nos échecs répétés pouvons-nous revenir à la formule des élections sans inquiétude ? Surtout que dans le contexte politique actuel, l’Etat-Major politique qui réunira le plus de suffrage , aura contre lui les autres états-majors individuels ou coalisés qui n’arriveront jamais à s’entendre.
    l’Etat-Major politique qui réunira le plus de suffrage arrivera-t-il à panser les plaies qu’ouvriront nécessairement les oppositions régionalistes , les tensions tribales l’exacerbation des particularismes régionaux voire les mouvements séparatistes ?
    - l’Etat-Major qui sortira vainqueur de la bataille électorale va-t-il pouvoir résoudre le problème de l’armée ou va-t-il s’engager dans la voie desdestitutions des chefs militaires ?
    Face à ce grand désordre créé par les élections et la paralysie qui en découlera nécessairement, l’Etat-Major présidentiel pourra-t-il aborder les problèmes fondamentaux que nous connaissons bien ? L’Etat-Major présidentiel paralysé de surcroit par son incapacité de servir deux maîtres avec une égale fidelité pourra-t-il aborder nos problèmes sur la base de la nécessaire Nouvelle Politique d’Indépendance Nationale ?
    L4Etat-Major élu qui regroupera inévitablement les mêmes éléments physiques, les mêmes individus que nous avons vu défiler depuis dix ans qui connaissaient parfaitement ces problèmes , qui les ont même aggravés du fait de leur de loeur nature de valets de l’impérialisme pourront-ils et par quelle baguette magique, aborder et résoudre nos problèmes fondamentaux ?
    Il est temps, il est grand temps de sortir des sentiers battus. Nous sommes sûrs que si nous refusons de faire l’effort de réflexion nécessaire, si nous refusons de trouver une formule nouvelle, la décennie qui s’ouvre avec l’année 1970 sera des plus sombres pour notre peuple et pour sa jeunesse.
    Vous « les leaders » vous vous jouez les uns des autres et vous trompez les masses.
    Votre exil doré ne vous a même pas permis de vous entendre , pour proposer sur la base d’un programme politique , un processus nouveau en vue de résoudre nos problèmes.
    Chacun de vous sait que les élections , la énième, ne constitue pas la solution à nos problèmes. Chacun de vous sait que le peuple dahoméen en a assez des déchirements, des affrontements et des querelles..
    APITHY :Vous n’êtes pas pour les élections, vous êtes pour un gouvernement de coalition mais pour assouvir vos intérêts et défendre ceux de vos maîtres vous êtes pour la bagarre, vous cautionnez les élections , vous êtes candidat.
    MAGA :Vous savez bien que les élections ne constituent pas une solution. Vous souhaiteriez être le seul candidat et pour cause !Voici que vous êtes candidat pour satisfaire vos intérêts personnels et défendre ceux de vos maîtres.
    AHOMADEGBE :Vous, porte-parole des leaders en exil, vous vous proclamez leader des leaders .Vous voulez seul aller aux élections .Mais aujourd’hui , vous acceptez le grand combat électoral au mépris des conséquences graves de cette situation.
    Tous les trois, vous considérez le peuple comme le moyen de satisfaire vos intérêts personnels et de défendre ceux de vos maîtres impérialistes. N’est-ce pas le lieu de rappeler les conclusions de notre Déclaration du 17 Janvier 1970 :Les rivalités inter-impérialistes et votre rôle de valets dans ce cadre et ce, depuis 10 ans, expliquent que vous ne pourrez jamais mener une politique conforme aux intérêts des masses laborieuses et fondée sur le principe intangible de la souveraineté nationale
    Quant à ZINSOU vous n’êtes pas un « leader » vous n’êtes qu’un usurpateur au service des Américains. Nous ouvrirons ce dossier prochainement quand le moment viendra.
    Nous dévons enfin conclure que les élections avec leurs lourdes conséquences et le danger des affrontements tribalistes que favorise le mode électoral proposé conduiront inévitablement à l’affaiblissement du peuple Dahoméen face a l’ennemi principal et créeront les conditions favorables pour une nouvelle intervention grave des impérialistes dans la vie politique de notre pays.En ce sens, elle constitue une grosse supercherie et un véritable traquenard pour le peuple Dahoméen (Suite demain)

  • A PROPOS DES ELECTIONS! (suite)


    Voici la suite du document que j'ai commencé à publier hier. Il y a 45 ans face à la gravité de la situation du pays la LIGUE NATIONALE DE LA JEUNESSE PATRIOTIQUE a dit halte aux élections ,en avant pour la Conférence Politique du Peuple.Aujourd'hui face à la situation inacceptable que vit le pays la Convention Patriotique des Forces de Gauche appelle à des assises nationales.Il y a 45 ans les hommes politiques du pays n'avaient pas écouté l'appel de la Ligue.Ecouteront-ils l'appel de la Convention Patriotique des Forces de Gauche?
    Voici la suite de l'analyse de la Ligue!

    4° Sur le plan social : Les problèmes sont nombreux et bien connus :
    - Abattement des salaires du secteur public et privé (5 %, 10 %, 25 %)
    - Abattement des taux d’allocations familiales
    - Abattement des pensions allouées aux Retraités
    - Blocage des salaires et des avancements
    - Diminution continue des prix d’achat imposés aux paysans : coton, arachide, tabac… et appauvrissement continu des masses rurales.*****1
    - Multiplication et augmentation des impôts. En un mot, grave diminution du pouvoir d’achat et élévation contenue du coût de la vie.
    - Chômage endémique
    - Répression des grèves, liquidation des droits syndicaux par Zinsou etc.
    5° Sur le plan militaire. Une idée traditionnellement accréditée par le passé colonial est que « l’armée ne fait pas de politique ».Chacun sait que l’armée coloniale faisait la politique coloniale et depuis notre indépendance juridique, l’armée Dahoméenne est intervenue à plusieurs reprises dans la vie politique de notre pays.
    Nous estimons pour notre part que l’Armée doit faire de la politique. La question est de savoir quelle politique faire et sur quelle base ?
    En intervenant dans la vie politique, notre Armée a développé dans ses rangs, au lieu d’une conscience patriotique, un affairisme politique déterminé par le jeu des puissances impérialistes à travers leurs valets locaux. Encore une foi quelle politique faire, quelle doit être la ligne ? Affairisme politique (recherche du million, des galons, répression des grèves, intervention des paras contre les paysans…) ou soutien actif à la lutte du peuple travailleur contre l’exploitation et la domination étrangère.
    Au service de quelle politique l’Armée doit elle s’organiser ? au service de qui, du peuple dahoméen ou des impérialistes, Armée doit-elle mettre son fusil ?
    Le rôle de l’Armée, c’est encore essentiellement celui d’assurer la sécurité de la population et des frontières. Mais malheureusement, notre armée observe un silence coupable devant l’ingérence d’Israël dans nos affaires militaires et de sécurité : n’est ce pas ce qu’illustrent le contre courant militaire organisé par l’ambassade d’Israël , instrument de l’ambassade des Etats Unis, la distribution des fusils OUZI à l’insu de notre Armée etc. et la chose plus grave, la passivité de l’Armée devant l’organisation systématique de l’espionnage économique et militaire des Etats Unis à travers les nombreux groupes de corps de la paix, les missionnaires, favorisant ainsi les troubles et l’insécurité au sein de la population.(souligné par nous)
    Pourquoi notre Armée ne peut-elle pas se défaire de ces experts et instructeurs étrangers, français, Israéliens, américains, ces gens qui organisent la désunion des forces patriotiques au sein de l’Armée ? Le problème de la formation des cadres militaires est un aspect important du problème essentiel de la politique des cadres Nationaux. Qui doit poser et résoudre ces problèmes ? Tout ceci montre que nous avons le devoir de réétudier les problèmes relatifs à l’orientation, la structure, l’action de l’Armée sur la base des principes de la politique Nouvelle d’Indépendance Nationale. (suite demain)

     

  • A PROPOS DES ELECTIONS!

     

    Je suis allé consulter  les archives   et voici      le document  que j’ai  trouvé  et  que je   propose  à votre  lecture. Hier  en 1970, les Patriotes de la Ligue Nationale de la Jeunesse                Patriotique,  face à une situation  chaotique  de notre pays  ont pris courageusement  position pour dire  HALTE AUX ELECTIONS ,  EN AVANT POUR LA CONFERENCE POLITIQUE DU PEUPLE.  Aujourd’hui ,tout le monde sait  que le pays  est     face à une situation catastrophique. Face à cette situation,  les patriotes regroupés au sein  de la Convention Patriotique des Forces de Gauche et d’autres compatriotes béninois disent Halte aux élections  en avant pour les Assises Nationales . Hier personne n’a entendu l’avertissement de la Ligue Nationale de la Jeunesse Patriotique. On connaît la suite .Aujourd’hui les hommes politiques de notre pays vont-ils entendre l’appel des patriotes béninois ? C’est le souhait du parti Social Démocrate Le Bélier, PSD-BELIER,  Parti Liguiste.

     

      A PROPOS DES ELECTIONS

      Comme nous lavons montré dans notre Déclaration du  17 Janvier 1970, depuis 10 ans, les gouvernements qui se sont succédéà la tête de notre pays, ont été incapables, a cause de leur  allégeance aux  puissances impérialistes, de résoudre les problèmes fondamentaux qui se posent au Peuple dahoméen dans son  ensemble. Rappelons que ces problèmes sont dordre politique, économique  social, culturel et militaire.

            Les problèmes fondamentaux de notre pays

    1° Sur le plan politique : depuis 76 ans nous navons jamais été les maitres de notre destinée. Jusquen  1960, la  colonisation a fait de notre Pays une chasse gardée de limpérialisme français ; les gouverneurs, les commandants et larmée française organisaient au  vu et  au su de tout le monde,  la domination politique de notre peuple et son exploitation économique. Dès notre Indépendance juridique, limpérialisme français nous a lié les mains par des « Accords de Coopération » : militaires, diplomatique, culturels accords monétaires et autres Tous ces accords ont vidé lIndépendance de son contenu, cest pourquoi nous parlons de Néocolonialisme. Depuis 1964, la pénétration Américaine nous a imposé de nouveau accords qui ont aggravé notre vassalisation et ont fait de notre Pays la vache à traire et de la France et des USA ; convention inégale sur le pétrole ; Accords miniers, Accords culturels ; le tout assortit dune action criminelle despionnage directe et de provocation, de trouble menée par les « Corps de la paix » et les missionnaires Américaines qui sillonnent notre Pays.

    2° Sur le Plan économique : la situation de notre Pays est dominée par deux faites essentiels :

    -         Lexploitation continue de limpérialisme français : notre économie est un appendice de l’économie française, notre pays est un fournisseur en matières agricoles (coton ; tabac ; huile de palme etc.) nécessaires pour faire tourner les industries françaises.

    Il(notre paysNDLR) constitue avec les autres pays du continent Africain, le déversoir  des produits manufacturés français. En outre, la France jouit dun tarif douanier préférentiel dans nos échanges commerciaux. De plus, les grosses sociétés françaises telles que : la  CIE FAO, la  SCOA, RENAULT, MONOPRIX, la  CCDEE, les Assurances, les BANQUES etc. réalisent des surprofits énormes quelles expatrient quotidiennement et cela sans payer dimpôts réels.

    -Dans le domaine agricole, nos paysans ont été  dépossédés de leur meilleures terres au profit des sociétés  françaises dites  dIntervention telles  que la  SATEC, la CATTA, le BDPA, et la SONADER, société prétendument « nationale » mais en réalité instrument dintervention de la CEE

    -La  pénétration en grand de limpérialisme Américain : ce nest plus  un secret pour personne que lunion œil  a déjà commencé a exploité notre pétrole sur la base dune convention inégale signée en 1964 et renforcée par les récents contrats antinationaux de ZINSOU. Le pétrole est devenu un problème nodal  pour notre Pays et tant que notre Peuple naura pas défini et exprimé clairement ce qui est conforme à ces intérêts fondamentaux, notamment  quant à lexploitation de notre pétrole, nous serons  toujours un champ dintervention des puissances impérialistes pour laccumulation de surprofits sur notre dos et aussi un champ de guerre.

    3° Sur le plan culturel

    En matière de culture et d’éducation, peut-on dire que nous savons  jamais défini et mis en œuvre  une politique de la culture et de l’éducation qui tienne compte des besoins réels et des nécessites de notre développement économique ? Ou bien  sagit-il là dun problème mineur ?

     -Au  lieu dune politique de cadres nationaux on développe une politique dassistance technique française  et Américaine.

    -         Au lieu dune reforme adéquate  de lenseignement on met servilement en application des programmes d’éducation conçus et élaborés à Paris,  on réorganise le BAC à Paris, on le réorganiseà Porto-Novo on lève le petit doigt à Paris,  on sagite et tout s’ébranle au Dahomey.

    Laboutissement de ce suivisme à la baguette cest la prolifération de  cadres inutilisés : bacheliers, brevetés, certifiés en chômage !

    4° Sur le plan social : Les problèmes sont nombreux et bien connus :

    -         Abattement des salaires du secteur public et privé (5 %, 10 %, 25 %)

    -         Abattement des taux dallocations familiales

    -         Abattement des pensions allouées aux Retraités

    -         Blocage des salaires et des avancements

    -         Diminution continue des prix dachat imposés aux paysans : coton, arachide, tabac et appauvrissement continu des masses rurales.(la suite demain)

  • A PROPOS DU DECES DE KEREKOU

    Les télés et les radios  ont annoncé le décès de Kérékou ce jour Mercredi, 14 Octobre 2015. Je présente à sa  femme, à ses enfants, à ses petits-enfants  et à ses amis, mes sincères condoléances. Je compatis à leur douleur légitime face à la perte d’un être cher. J’ajouterai ceci : La  jeunesse des années 70, dans sa partie la plus saine,  a servi avec loyauté et beaucoup de sacrifice  la révolution béninoise. Les sacrifices que nous avons consentis ont produit des fruits  qui n’ont pas profité ni à la jeunesse, ni au peuple travailleur, ni  à notre pays. Nous ressentons profondément  la   trahison dont nous avons été victimes et c’est Kérékou  qui est le premier responsable de cette trahison. Le pays aujourd’hui n’offre pas  le visage d’un pays  dont les fils  puissent se sentir fiers. Kérékou à cet égard a une grande responsabilité et ce n’est pas en fermant les yeux sur sa responsabilité première que nous allons  nous   engager sur la route du développement et de l’émancipation. On ne peut pas remettre le pays dans les mains  des fauves et des rapaces et espérer offrir au plus grand nombre une vie meilleure. La disparition de Kérékou doit être une occasion pour faire le point ce qu’il a pu donner  de bon au pays.  La disparition de Kérékou doit être l’occasion de voir les possibilités qui lui avaient été offertes pour développer notre pays, possibilités qu’il a gaspillées en pures pertes pour le pays, pour  sa jeunesse et pour le peuple travailleur. Sa disparition doit être une occasion de dénoncer les méchancetés que Yayi a copiées chez lui et qui font tant de mal à notre pays. Par exemple, c’est sous Kérékou que l’impunité s’est institutionnalisée et est apparue comme un méchant folklore. On licenciait en effet  des gens qui ont pris deux cents francs au bord de la route, mais on ne disait rien  aux détourneurs de millions et de centaines de millions. On ne disait rien à ceux des  ministres  qui étaient plus qu’indélicats ! On peut continuer les exemples. Ceux qui s’assemblent  pour continuer  à manger grâce  à Kérékou ne seront pas d’accord, mais je n’ai pas eu besoin de leur accord pour dénoncer  en  2013  dans  mon petit fascicule la trahison des intérêts du peuple béninois par Kérékou. Que personne n’oublie que le Bénin est un  pays et qu’il a ses intérêts propres. J’ai  depuis toujours la conviction que ce qui est bon pour la    France et ses intérêts,  ne peut pas être bon   pour le  Bénin et ses intérêts. A un moment donné, Kérékou a été bon pour le Bénin. A partir d’un autre moment il  a été bon pour la France, à partir de ce moment Kérékou ne pouvait plus  être bon pour le  Bénin. Yayi est bon pour la France. Yayi ne peut pas être bon pour le Bénin.   Kérékou est décédé,  mais la lutte continue pour la jeunesse éternelle, pour le vaillant  monde du  travail, pour l’émancipation de l’intrépide et invincible peuple du Bénin.