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157Qu'est-ce que je retiens pour ce weekend?

 
24 juin, 08:06
 

157-Qu’est-ce que je retiens pour ce weekend ? 23/06/19

Je vous prie de vouloir bien m’excuser.Le repas était prêt depuis hier à partir de 22 heures.Mais la connexion m’a fait un faux bond. Pour le 157 c’est un repas froid.Veuillez bien m’excuser.

Je retiens qu’il y a eu une accalmie à Tchaourou et à Savè. Le représentant du ministère a parlé de groupuscules, de drogués de délinquants qui auraient été auteurs des événements de TCHAOUROU et de SAVE. Il a parlé d’étrangers recrutés. C’est exactement le langage que le pouvoir doit éviter de tenir. En utilisant des mots qui ne correspondent pas à la réalité, on ne facilite pas le nécessaire dialogue entre les parties au conflit.
Je retiens que le procureur de la République a fait une conférence de presse LE 18 juin et a déclaré des choses à peine imaginables. Il a en effet dit que l’ancien Président Boni Yayi est personnellement impliqué dans les événements des premier et deux mai 2019.C’est là une déclaration extrêmement grave qui témoigne de la dégénérescence de certains éléments de notre organe judiciaire. Avec une telle déclaration, notre justice nous indique que l’on peut être condamné sans avoir été écouté et c’est une grave dérive.

Je retiens qu’un chef d’Etat n’a pas le droit d’être orgueilleux. L’orgueil est un sentiment trivial et bas qui ne permet pas à l’être humain de s’élever. Lorsqu’un individu est orgueilleux, cela n’a pas d’impact notoire sur la société. Mais lorsqu’un chef d’état est orgueilleux, cela peut impacter dangereusement la société dans des conditions déterminées. L’orgueil peut en effet empêcher le chef d’état de faire la part de ce qui va dans l’intérêt de la société et la part de ce qui est contre les intérêts de la société. Quelquefois les dégâts engendrés sont irréparables alors qu’ils auraient pu être évités si le chef d’état n’avait pas été orgueilleux. 
Je retiens par ailleurs qu’un chef d’Etat n’a pas le droit d’être vindicatif. Un citoyen a pu offenser le chef de l’état par le passé. Si le chef d’état se rappelle ces moments et agit en conséquence pour se venger , cela peut mal impacter la société. Être vindicatif n’élève pas un être humain et ce n’est pas un sentiment de grande noblesse. Lorsqu’on constate qu’un chef d’état est vindicatif, on ne se sent plus obligé de le respecter ni de lui accorder la considération qu’il devrait être en droit d’attendre de nous.

Je retiens que des personnes d’un certain âge à qui on peut prêter une certaine qualité ont publié un document dans lequel elles désavouent l’action de l’ancien Président SOGLO. Que reprochent ces personnes à SOGLO ? Ils lui reprochent entre autres d’avoir saboté le consensus bidon qui aurait été trouvé entre l’opposition et la majorité au parlement sous la présidence de Adrien Houngbédji. C’est le gros mensonge de la mouvance et de ses affidés. Ça c’est de la mauvaise foi. Ils disent partout qu’il y a eu consensus alors qu’ils savent pertinemment que ledit consensus n’avait aucun contenu. Ils savent que leur histoire de consensus est un mensonge mais ils font l’effort de nous le présenter comme une vérité. C’est la même thèse que Bruno Amoussou est allé développer à l’étranger devant les Béninois de la diaspora. Les auteurs de la lettre ouverte accusent SOGLO et son acolyte Boni Yayi ‘’(vous avez vu le mot ?, ils disent acolyte !!!) d’être à ‘‘l’origine de la crise post électorale’’ Les signataires sont pour le moment au nombre de trente-six. Ce sont des hommes dont certains ont été des collaborateurs de l’ancien Président SOGLO. Dans leur document on peut lire : « Au commencement se trouvent deux lois, la loi n°2018-23 du 17 septembre 2018 portant charte des partis en République du Bénin, et la loi n°2018-31 du 9 octobre 2018 portant Code Electoral en République du Bénin. » Ils accusent SOGLO de chercher à mettre le pays à feu et à sang. En réalité, ce que ces personnes respectables reprochent à l’ancien Président, c’est son opposition à la destruction de l’édifice démocratique de notre pays. L’ancien Président SOGLO a contribué à bâtir cet édifice. Il est encore vivant et il assiste à la destruction de notre système par une horde de hors la loi qui procèdent à leur sale besogne en parlant à tue tête de réformes. Et ses anciens collaborateurs ne veulent pas que SOGLO prenne et exprime sa position face à l’histoire. Les plus importants desdits collaborateurs tels que Jean Roger Ahoyo, Roger Gbégnonvi, Abraham Zinzindohoué,Georges Guédou apparaissent à mes yeux comme des déguenillés intellectuels. Ils parlent d’un processus électoral conduit jusqu’à son terme comme s’ils avaient perdu toute capacité intellectuelle de réflexion et d’analyse . Un processus électoral où il y a moins de 10% de participants ne leur pose aucun problème, tellement ils ont faim. Ce que ces personnes ont écrit sur le Président Talon est une ordure. Ces personnes, sont, pour les plus connues, des hommes qui ont mangé tout le temps dans la main de SOGLO. Aujourd’hui, comme le Président SOGLO ne peut plus leur donner à manger, ils n’hésitent pas à écrire des saletés sur lui. Voilà la morale qu’ils véhiculent et qu’ils propagent. Leur estomac a pris du volume aux dépens de leur cerveau devenu minuscule et incapable d’apprécier ce qui est beau, grand et digne. Jean Roger Ahoyo et les siens auraient pu rester dans leur coin et je leur aurais accordé le bénéfice du doute positif. Mais ils ne pouvaient pas résister à la faim. Ils ont rejoint le groupe immonde constitué de Bruno Amoussou, Adrien Houngbédji, Kolawodé Idji, Mathurin Koffi Nago et d’autres encore. Parce qu’ils avaient faim tous ces gens ont détruit de leurs mains ce que le peuple a patiemment construit. Leur estomac s’est démesurément développé entraînant du coup le rétrécissement notoire de leur cerveau. La conséquence de cet état de choses, c’est que même ceux qui disaient auparavant des choses assez sensées ne sortent plus rien de potable. La plupart de ces personnes sont restées au sein de tous les pouvoirs depuis bientôt cinquante ans pour certaines, quarante ans pour d’autres. Que la nature ne nous ait donné que des choses de ce genre est ce qui me fait réellement de la peine. Et tous ces hommes ont l’ambition d’être des modèles pour la jeunesse béninoise. Vous pouvez à présent imaginer les dangers qui menacent la jeunesse béninoise et l’ensemble du pays ! 
Je retiens que Pierre OSHO a saisi la Cour Constitutionnelle contre le siège érigé autour du domicile de Boni Yayi. ‘’ Pierre OSHO souhaite que la Cour Constitutionnelle déclare contraire à la Constitution le dispositif de blocage érigé autour du domicile de Boni Yayi par les forces de l’ordre. Cette position de l’ancien Ministre de la Défense de feu Mathieu Kérékou s’inscrit dans le combat du peuple béninois pour l’état de droit. La Cour Constitutionnelle peut, si elle le veut, se déclarer incompétente. Il n’empêche que le mérite de l’auteur de la saisine reste intact et louable.
Je retiens que Talon a rendu visite au Président nigérian. Les réseaux sociaux ont beaucoup parlé de l’impact de la rencontre avec le président nigérian. Je n’ai eu connaissance d’aucun communiqué sanctionnant ladite rencontre entre les deux chefs d’Etat. Je ne peux donc pas savoir à quoi nous pouvons nous attendre. Mais de retour de la visite au Nigeria, le chef de l’Etat béninois a reçu une délégation de TCHAOUROU. Entre vendredi et samedi les choses sont allées très vite et le blocus de la résidence de Boni Yayi a été levé. C’est là une victoire du peuple béninois dans son combat contre Talon et sa gouvernance. Il reste beaucoup d’autres revendications du peuple non encore satisfaites. Le peuple béninois doit donc continuer à résister dans la vigilance. Talon n’a jamais tenu parole.
Depuis 1990 notre peuple ne veut plus de prisonniers politiques. Mais, Talon a détruit notre édifice démocratique et il a fait de Laurent METONGNON et ses co-accusés des prisonniers politiques. Talon a emprisonné plusieurs jeunes béninois pour leur opinion politique. Talon doit libérer Laurent METONGNON et ses co-accusés ! Talon doit libérer tous les jeunes prisonniers politiques. Avec la politique désastreuse de Talon plusieurs de nos concitoyens ont pris le chemin de l’exil. Talon doit prendre un décret d’amnistie générale pour permettre à tous les exilés de rentrer au pays. La gouvernance de Talon ne convient pas à notre peuple travailleur. Talon doit changer sa gouvernance. Je vous souhaite une bonne fin de semaine. Goras GAGLOZOUN membre du Bureau Politique du PSD-BELIER, Parti Liguiste : tel : 62628837. Mon blog :http://benin-temoignages.hautetfort.com

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