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158-Qu’est-ce que je retiens pour ce weekend ? 30/06/19

 

158-Qu’est-ce que je retiens pour ce weekend ? 30/06/19
Je retiens que Laurent METONGNON et ses co-accusés ont été présentés aux juges de la CRIET pour la énième fois le 24 juin. Pour des raisons que nous ne connaissons pas, le juge de la quatrième chambre qui a conduit le procès jusqu’à la mise en délibéré s’est vu retirer le dossier qui a été confié au juge Cyriaque Dossa. Ce 24 juin, Monsieur Cyriaque Dossa a, après quelques débats, marqué une pause pour délibérer. Après quelques instants, il est arrivé et a reconduit contre Laurent METONGNON et ses coaccusés le verdict prononcé en première instance au tribunal de Cotonou. Condamner Laurent METONGNON et ses co-accusés après tout ce qui a été dit et entendu au cours du procès est une véritable aberration. Le dossier de Laurent METONGNON et ses co-accusés est désespérément vide et pourtant des juges arrivent à trouver des raisons de condamner jusqu’à cinq ans de prison. Mais la justice béninoise nous a déjà habitués à ces spectacles malsains de déni de justice. C’ est avec la justice de Talon que nous voyons que la justice béninoise est au service des classes d’oppression. Nous devons le dire et le répéter aux couches populaires et aux travailleurs de notre pays. Aujourd’hui, la justice béninoise est au service de Talon et son clan. Je remercie Maître BAPARAPE pour les éclairages qu’il a donnés ce matin sur Soleil-FM éclairages qui nous permettent de bien comprendre le mécanisme mis en place contre Laurent METONGNON et ses co-accusés. 
Je retiens que le Journal ‘’ La Nouvelle Tribune’’ ne paraît toujours pas dans les kiosques malgré le jugement prononcé depuis le 16 mai 2019 en leur faveur. Vincent FOLLY, le Directeur de Publication dudit Journal, a dénoncé avec raison des tracasseries et des blocages incompréhensibles au niveau du système judiciaire et des entraves érigées ici et là sur le parcours pour empêcher que les décisions de justice soient appliquées. Tout cela est une abomination et pourtant ce sont des Béninois qu’on connaît ou qu’on peut connaître qui sont responsables de ces situations et qui étonnamment ne craignent rien. Cette situation pose le problème de la responsabilité du peuple. Comment regarde-t-il ces individus qui vivent pourtant dans la société béninoise.

Je retiens que les syndicats de la justice se sont retrouvés en assemblée générale le 28 juin 2019 sur convocation du collège des secrétaires et présidents du SYNTRAJAB, du SYNTRA-JUSTICE, de l’UNOGEC-BENIN et de l’UNP –JUSTICE. Les travailleurs de ces différentes structures ont fait l’analyse de la situation nationale. C’est à « une politique de ruse et de rage ayant conduit à un pourrissement total de la situation sociale » qu’ont assisté les travailleurs de la justice » Après avoir passé en revue toutes les malversations qui caractérisent la gouvernance de Talon les travailleurs de la justice ont tiré les conclusions qui s’imposent et ils écrivent :
« Au regard de tout ce qui précède, l’assemblée générale :
Dénonce le non respect des engagements pris personnellement par le Chef de l’Etat et du gouvernement ;
Dénonce et condamne la terreur érigée en mode de gestion à la justice ;
Dénonce et condamne les actes et pratiques rétrogrades relevées ;
Dénonce le sabotage de l’Assemblée Générale par la modification unilatérale de sa date par le cabinet.
En tout état de cause, les militantes et militants des organisations syndicales du secteur de la justice ont pris la ferme résolution de se battre jusqu’à satisfaction totale de leurs revendications.
Aussi l’assemblée générale a-t-elle décidé d’organiser un sit-in le lundi 22 juillet 2019 à 08 heures au Ministère de la justice. » Je félicite vivement les travailleurs de la justice pour cette prise de position courageuse. Je voudrais qu’ils soient dignes des syndicalistes des années soixante et soixante-dix qui ont marqué durablement la vie sociale et politique de notre pays. Je souhaite que les travailleurs de la justice aient suffisamment de courage pour engager et conduire leurs luttes. 
Je retiens que le Premier Secrétaire du PCB , Président de la Convention Patriotique des Forces de Gauche a adressé une lettre au Président de la République, lettre dont l’objet est : « Interpellation au sujet des militaires blessés ou morts lors des événements de Tchaourou- Savè. » Dans cette interpellation le camarade NOUDJENOUME évoque une série d’interrogations pour lesquelles le peuple a besoin de réponses. Le camarade NOUDJENOUME écrit : « Au nom du peuple béninois, au nom des parents des militaires envoyés dans cette aventure illégale et qui souffrent et se plaignent, je viens vous interpeller, Excellence M. le Président Patrice Talon en tant que Premier Magistrat de ce pays (garant de la vie et de la sécurité des hommes et femmes du Bénin), en tant que Commandant en Chef de l’Armée et Chef Suprême des Armées, pour vous exposer ce qui suit :
1°-La plupart des militaires dans les différents corps armés (militaires et paramilitaires) sont des fils du peuple et l’on ne saurait demeurer indifférent quant à leur sort. Il faut un recensement exhaustif de toutes les victimes (mortes ou blessées) et publié au peuple.
2°-Il faut que les corps des personnes décédées soient rendus aux familles pour des honneurs ; car nul n’ignore chez nous l’importance des hommages et cultes à rendre à nos morts.
3°- Les militaires morts lors de ces opérations périlleuses, sont des fonctionnaires en mission injustifiable pour l’Etat et illégalement sacrifiés. Ils méritent juste et équitable reconnaissance et leurs familles, juste et équitable réparation.
Telles sont, Monsieur le Président de la République, les préoccupations du peuple que j’ai l’honneur de porter à votre attention sous forme d’interpellation. » NOUDJENOUME a fait ampliation de sa lettre à un certain nombre de structures et d’institutions à l’intérieur comme à l’extérieur du pays. La lettre du Camarade NOUDJENOUME est une borne et il est important pour nous de planter des bornes sur la route inhumaine et cruelle que Talon et les siens construisent dans la haine et le massacre des populations de notre pays. Les militaires et les civils morts au cours des différents événements qui ont marqué les élections d’exclusion doivent être remis à leurs familles afin que celles-ci puissent faire dignement le deuil des leurs. 
Avec la Conférence Nationale de février 1990 notre peuple ne veut plus de prisonniers politiques. L’arrivée de Talon est une calamité pour notre pays puis que sous sa gouvernance notre système démocratique est totalement détruit et nos prisons sont à présent remplies de prisonniers politiques. Laurent METONGNON et ses co-accusés sont des prisonniers politiques. Talon a emprisonné plusieurs jeunes béninois pour leur opinion politique. Talon doit libérer Laurent METONGNON et ses co-accusés ! Talon doit libérer tous les jeunes prisonniers politiques. Avec la politique désastreuse et mafieuse de Talon plusieurs de nos concitoyens ont pris le chemin de l’exil. Talon doit prendre un décret d’amnistie générale pour permettre à tous les exilés de rentrer au pays. La gouvernance de Talon ne convient pas à notre peuple travailleur. Talon doit changer sa gouvernance. Je vous souhaite une bonne fin de semaine. Goras GAGLOZOUN membre du Bureau Politique du PSD-BELIER, Parti Liguiste : tel : 62628837. Mon blog

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