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Politique - Page 2

  • MANIFESTE DU PARTI SOCIAL DEMOCRATE LE BELIER (PSD-BELIER)

     

    La première vérité liée à ce ballet des gouvernements à la tête du pays est qu’ils ont été tous, sans exception, des gouvernements au service exclusif de la même couche sociale. La deuxième vérité est que chacun de ces gouvernements s’est évertué à asseoir et élargir les bases matérielles de cette couche dans notre pays avec comme seul objectif inavoué le maintien et la consolidation de sa domination sur les couches pauvres démunies et exploitées de notre société.

     

                Ainsi cette couche a profité de ces trente années de domination pour se développer et s’enraciner. En effet son effectif s’est accru de façon sensible et ses éléments de plus en plus conscients de leurs intérêts de couche privilégiée sont de plus en plus décidés à les défendre par tous les moyens en même temps qu’ils perçoivent de plus en plus nettement les véritables ennemis de leurs privilèges. Mais aujourd’hui, où trouve t- on les éléments de cette couche sociale privilégiée ?

     

                On les trouve au sein de la couche supérieure de l’armée où ile utilisent le terrorisme féodalo-colonial pour se tailler des parts de plus en plus grandes dans la richesse nationale, et ce, en véritables brigands de grands chemins.

     

                On les trouve au sein des différentes couches de l’intelligentsia non militaire. Les éléments de cette origine se comportent en véritables chiens couchants de tout ce qui détient la force brutale.

     

                Ce sont ensuite les parents alliés et amis des deux catégories précédentes à qui sont faites des facilités soit pour importer et vendre les produits étrangers avec des marges bénéficiaires exorbitantes, soit pour collecter à des prix dérisoires les produits agricoles béninois qu’ils vendent ensuite et toujours avec des marges bénéficiaires très élevées. Soit encore pour offrir par népotisme à leur enfants des possibilités de formation non méritées à l’étranger, possibilités qui leur permettent de revenir plus tard, étant une fois encore assurés de devenir des dirigeants du pays.

     

                A tous ces artisans du délabrement de notre société s’ajoutent naturellement ceux qui entretiennent les pesanteurs paralysantes dans nos campagnes.

     

                Ces différentes fractions de la couche privilégiée forment en fait un tout, une véritable hydre dont les différentes parties se compénètrent et se complètent. Ainsi tel militaire de la couche supérieure de l’armée, ministre, a sa belle – mère qui détient le monopole de tel produit de grande consommation et son oncle qui accapare d’immenses terres dans telle région. Tel autre intellectuel non militaire, Directeur Général de telle société d’Etat, est beau-frère de tel officier supérieur et neveu d’un commerçant qui possède de nombreux camions – titans que la société naturellement loue pour évacuer ses produits. On peut multiplier sans fin des exemples de ce genre. Il est donc intéressant que chacun saisisse nettement que c’est dans de tels rapports que se trouvent les différentes fractions de la couches privilégiée qui a dirigé notre pays depuis trente ans.


                           (EXTRAIT DU MANIFESTE DU PSD-BELIER pp2-3)


     

  • MANIFESTE DU PARTI SOCIAL DEMOCRATE LE BELIER (PSD-BELIER)

     

    Voici ce que nous écrivions en 1990.Aujourd'hui rien n'a changé  ou si!  Les couches populaires sont devenues plus pauvres, il y a pour elles plus de difficulté  pour envoyer les enfants à l'école, pour se soigner,  pour se loger, pour se nourrir pour avoir un poste à la fonction publique.Aujourd'hui le président qui gouverne notre pays n'est soutenu que par les institutions étrangères.Pendant combien de temps ces institutions pensent-elles le maintenir à la tête de notre pays? Posez-leur la question. Voici l'extrait que je vous propose aujourd'hui Bonne lecture et à demain pour un autre extrait!

     

    Le 1er Août 1990, notre pays aura trente ans en tant qu’Etat souverain dans l’arène de la politique internationale. Trente ans dans la vie d’un pays c’est insignifiant, mais ce n’est pas négligeable, vus surtout par rapport à la vie des hommes. Cependant quiconque veut aujourd’hui se pencher sur le présent de la République Polaire du Bénin, est obligé de reconnaître, quelle que soit sa position actuelle dans l’échelle sociale, qu’il se trouve en face d’un pays malade, profondément malade. Et la littérature déjà disponible sur la question est impressionnante. Les auteurs ont pris le pays sous tous les angles possibles. Certains le décrivent sous son aspect économique. D’autres se préoccupent de ses institutions politiques. D’autres encore sont attirés par ses aspects sociaux. Tous aboutissent à la même conclusion : c’est un pays malade qui ne pourra guère se relever avant deux ou trois générations. Et pourtant, pourtant on disait bien en 1960 que c’était un pays qui parlait avec les meilleurs atouts. Le premier de ces atouts dont disposait le Bénin était à n’en pas douter le grand nombre de ces cadres militaires et civils proportionnellement à sa population et à la superficie.

     

                Ce sont ces cadres militaires et civils, qui ont pris en main le destin de notre pays depuis trente ans. Que s’est-il donc passé pour que trente ans après, nous soyons encore à nous demander par où commencer ?

     

                Pendant ces trente longues années, différents gouvernements se sont succédé à la tête du pays, les uns dénonçant les autres en les accusant de tous les maux. Et lorsqu’ils parvenaient à leur tour à la tête du pays, non seulement ils commettaient les mêmes fautes et les mêmes crimes mais ils les commettaient dans des proportions infiniment plus grandes.

     

                Et pendant que les différentes fractions de cette intelligentsia se livraient à cette danse macabre autour et à l’intérieur du pouvoir d’Etat, les populations voyaient leur niveau de vie empirer d’année en année, d’un pouvoir à un autre.

     

                La première vérité liée à ce ballet des gouvernements à la tête du pays est qu’ils ont été tous, sans exception, des gouvernements au service exclusif de la même couche sociale. La deuxième vérité est que chacun de ces gouvernements s’est évertué à asseoir et élargir les bases matérielles de cette couche dans notre pays avec comme seul objectif inavoué le maintien et la consolidation de sa domination sur les couches pauvres démunies et exploitées de notre société.(MANIFESTE DU PSD-BELIER  pp1-2 2è Edition 

     

  • EXTRAITS DU MANIFESTE DU PSD-BELIER



    " Pendant ces trente longues années, difféérents gouvernements se sont succédé  à la tête du pays les uns dénonçant les autres en les accusant de tous les maux.Et lors qu'ils  parvenaient à leur tour à la tête du pays non seulement ils commettaient les mêmes fautes et les mêmes crimes, mais ils les commettaint  dans des proportions infiniment plus grandes." Manifeste du PARTI SOCIAL DEMOCRATE LE BELIER (PSD-BELIER)


     

  • LA CONVENTION PATRIOTIQUE DES FORCES DE GAUCHE

     

     

    Avec la fondation de  la Convention Patriotique des Forces de Gauche le peuple  béninois  dispose d’un outil supplémentaire de combat.  Et maintenant, il sera de plus en plus  difficile  que les victoires des combats des travailleurs et des progressistes soient  volées comme ce fut le cas en 1963, en 1965, en 1967, en 1969, en 1972 et en 1989-1990.Il est nécessaireque tous ceux qui croient que l'émancipation du peuple béninois est possible se mettent à réunir les matériaux nécessaires à la construction de cette œuvre.  Par la fondation de la Convention Patriotique des Forces de Gauche, nous avons engagé un processus qui  doit contribuer grandement au combat émancipateur du peuple béninois. Jusqu’ici ce sont ceux qui n’ont pas participé aux luttes qui en ont ramassé les fruits. Nous devons tout faire pour que cela n’arrive plus jamais.

    Extrait du Message du PSD-BELIER au 6è Congrès du PCB.

  • DECLARATION DU FCSAD

     

     

     

     

     

    DECLARATION DU FCSAD

     

    A propos de la lettre du Secrétaire Général de la Cour Constitutionnelle adressée

     

    « Au Responsable du FCSAD » et reçue le 04 septembre 2012.

     

    Le Secrétaire Général de la Cour Constitutionnelle, Monsieur Sylvain M. NOUWATIN a adressé une missive référencée n° 1202 / CC / SG / III « Au Responsable du Front Citoyen pour la Sauvegarde des Acquis de la Démocratie »  qu’il a négligé de désigner nommément malgré la mention d’un téléphone qui avait juste été utilisé pour s’assurer un acheminement conséquent dudit courrier. Celui-ci, avec la mention "TRES URGENT", portait : "Objet : Mesure d’instruction" et  "Référence : Recours n° 1450 / 119 / REC-12".

     

    Ledit Recours sus-référencé aurait été introduit par Monsieur Serge Roberto PRINCE AGBODJAN pour « Contrôle de Constitutionnalité de certaines paroles tirées de la conférence de presse du 30 juillet 2012 au Chant d’oiseau par le FCSAD », en s’appuyant pour ce faire sur des extraits du quotidien "La Presse du Jour", n° 1692 du mardi 31 juillet 2012.

     

    Le FCSAD tient à faire la déclaration suivante :

     

    1-      Le 30 juillet 2012, à la veille du 52ème anniversaire de l’indépendance, le FCSAD a organisé une rencontre publique des Responsables des organisations membres, élargie à leurs bases et autres invités dans la salle de conférences du Chant d’oiseau.

     

    2-      Aucun compte-rendu de presse ne peut engager notre responsabilité, en lieu et place des Actes de la rencontre. Outre des prises de positions collectives, ce sont des personnes responsables qui ont exprimé leurs opinions avec leurs états d’âme divers et qui n’ont posé aucun acte répréhensible. Aucune censure de ces déclarations n’est admissible.

     

    3-      Nous ne comprenons pas que des paroles de citoyens puissent être jugées pour leur "inconstitutionnalité". Que des individus, simples citoyens, se trompent là-dessus, cela pourrait se comprendre. Mais que la Cour Constitutionnelle instruise une telle demande, voilà qui tombe dans la répression de la liberté d’opinion et d’expression. Mais cela aussi ne nous étonne guère de la part d’une Cour qui nous a habitués à la défense de la restauration de l’autocratie.

     

    4-      Pour revenir aux paroles incriminées, il s’est agi à haute et intelligible voix de dire nos opinions et d’user de notre droit à exprimer nos inquiétudes face à l’évolution de la situation sociopolitique marquée par un MAL qui se développe et atteint toutes les couches sociales : l’opérateur économique criblé d’impôts et pliant sous le poids du redressement fiscal, contraint à fuir le pays en délocalisant son entreprise ; l’autre opérateur spolié de tous ses intrants par des hommes en tenue bombardés en braqueurs et arraisonnant même un navire ; l’enseignant vilipendé, dénigré et considéré comme un vulgaire manœuvre, le douanier prétendument corrompu et enrégimenté perdant son droit de grève, le travailleur de la santé considéré comme un homme sans cœur, ou plutôt au cœur de pierre, insensible à la mort de l’innocent qu’il applaudit, que sais-je encore, le magistrat sans conscience qui vend la justice, oui, le mal Yayi a infesté la totalité du pays et les Béninois, aujourd’hui sous-produits humains sont comme ces animaux dépeints par La Fontaine - dans la fable, les animaux malades de la peste.  Nous avons le devoir de lutter contre le mal Yayi. Nous ne pouvons accepter l’inacceptable. Les acquis démocratiques, fruit des luttes passées contre l’autocratie du régime Kérékou-PRPB, nous offrent des ressources inépuisables pour mener ce combat. Utilisons-les, en ne nous laissant pas enfermer dans un légalisme stérile, en ne faisant pas le jeu du pouvoir et de ses alliés nationaux et internationaux. Faire le jeu du pouvoir aujourd’hui, c’est déjà se laisser imposer une LEPI, dont nous savons que le fichier des données tel que constitué comporte de toute évidence des imperfections qui le rendent non fiable en terme de liste électorale pour des élections crédibles. Nous savons aussi, quand bien même le fichier électoral sortira de sa caverne aujourd'hui, comme en circule le bruit, nous savons que l’incertitude sur les opérations de correction évoque le risque d’une impasse dans le cas où, aux échéances légales des prochaines élections, l’opération de correction n’aurait pas abouti à un résultat satisfaisant. Le risque est alors grand devant l’impasse de voir le pouvoir utiliser une liste non fiable. Oui, chers amis, tout nous invite aujourd’hui à une vigilance de tous les instants. Cette vigilance ne sera pas un repas de gala. Elle est de tous les instants, et voilà pourquoi nous sommes là, maintenant pour organiser la veille civique, la vigilance de tous les instants afin que évitant d’être distraits ou passifs, nous ne voyons pas rééditer la grande imposture du K.O de 2011. Chaque responsable ici présent, a donc le devoir de prendre l’engagement, en toute vérité, en toute sincérité, d’une mobilisation afin de sortir le pays du marasme actuel et de la décadence programmée 

     

    5-      L’engagement pour sortir le pays du marasme actuel et de la décadence programmée implique un travail de chacun et de tous pour une mobilisation du peuple dont la souveraineté est au-dessus de tout organe de la Constitution.

     

    6-      Rien ne pouvant nous délester de la conviction profonde que la Cour Constitutionnelle s’est disqualifiée par sa couverture d’une LEPI truquée et sa validation du k-o électoral de mars 2011, ainsi qu’avec les révélations actuelles sur les "imperfections" de la LEPI, autant nous récusons le requérant Serge Roberto PRINCE AGBODJAN à vouloir, comme en mission commandée, subordonner nos opinions sur le Mal Yayi à quelque disposition constitutionnelle que ce soit ; autant, si elle ne se ravise en déclarant son incompétence, nous rejetons par avance quelque jugement de la Cour qui ne viendrait que confirmer sa volonté de se mettre au dessus de la souveraineté populaire.

     

    7-      La célérité de la Cour à instruire des plaintes liberticides suivie par la dernière déclaration de la HAAC en date du 5 septembre 2012 qui menace d’interdire les journaux sans piper mot des déclarations funestes du Chef de l’Etat qui a mis en branle des loubards armés et des préfets contre des manifestations pacifiques de partis politiques montrent bien que les institutions de la République sont devenues des machines répressives et se mettent hors la loi comme le Chef de l’Etat lui-même. Or ce que tout le monde observe c’est que le peuple doit reprendre ses droits des mains de ces institutions et gouvernants faillis. Ce qui s’exprime de partout et le Front citoyen n’est pas de reste.

     

    8-      La Constitution du Bénin a comme bases les traditions de lutte de notre peuple, la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme de 1948 et la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples. Cette Charte est directement intégrée dans la Constitution. Quant à la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme de 1948, son préambule reconnaît le droit au peuple de s’insurger contre un régime tyrannique. Qu’on puisse appeler le peuple à chasser ou à faire partir un dirigeant tyrannique et ce, quand bien même avant une échéance électorale, relève de la liberté d’expression et d’opinion. Le préambule de la Constitution admet le rejet de tout régime fondé sur l’arbitraire, la confiscation et l'exercice personnel du pouvoir, le pillage et les bradages de nos ressources nationales. Etant entendu que le droit à l’insurrection est imprescriptible et relève de la souveraineté de tout peuple : les exemples de notre peuple en témoignent (1963, 1989) ;  récemment d’autres peuples d’Afrique l’illustrent (Tunisie, Egypte). La doctrine française confirme cet état de choses qui remonte au moins à la Révolution française de 1789.

     

    9-      Cette plainte qui s’attaque à la liberté d’expression du citoyen, au droit à l’insurrection du peuple, à l’appel à la mobilisation du peuple dont la souveraineté est au-dessus de tout organe de la Constitution est tout simplement nulle et de nul effet.

     

     

     

    Fait à Cotonou le 11 septembre 2012,

     

    La Coordination du Front Citoyen pour la Sauvegarde des Acquis Démocratiques.

     

     

     

     

     

  • TOUS CONTRE LA HAAC


    DESOBEISSANCE CIVILE CONTRE LA HAAC!


    Tout le monde sait que depuis le 1er Août 2012, Monsieur Boni Yayi et à sa suite ses partisans ont déclaré une guerre contre l’intégrité du Bénin. Pendant tout le mois d’Août, ils ont parlé et injurié des gens, ils ont marché, ils ont dansé en chantant l’hymne de la haine. Aucune institution de la république n’a rien dit. La Cour Constitutionnelle, l’Assemblée Nationale, le Conseil Economique et Social, la HAAC, le Parquet, personne n’a levé le petit doigt. On a laissé toute la délinquance politique faire ce qu’elle veut et lorsque pointe la riposte, la HAAC sort à Parakou un communiqué insipide et honteux qu’aucun Béninois digne de ce nom ne peut accepter. Penser aujourd’hui et faire penser que tout ce qui se passe est dû à la faute des médias est une honte et une calamité. Honte à vous ! Dans ces conditions le point de vue du PCB est conforme à ce qu’exige la situation Lisez-le et diffusez – le....

     

     

     

    PARTI COMMUNISTE DU BENIN (PCB)

    01 B.P. 2582 Recette Principale Cotonou (Rép. du Bénin)

    Tél. : 21 30 03 22/97 98 35 65 – Site : www.la-flamme.org

     

     

     

    CONTRE LA GUERRE DECLAREE A LA LIBERTE DE PRESSE,

     

    LE PCB APPELLE A LA DESOBEISSANCE CIVILE CONTRE LA HAAC.

     

     

     

    Dans une déclaration en date du 05 septembre 2012, la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) écrit : « Depuis quelques semaines, se diffusent et se publient à travers les médias béninois des articles, des émissions et des propos injurieux parfois haineux, susceptibles de mettre en péril la paix sociale, la cohésion et l’unité nationales. » Et puis, invoquant la Loi organique la créant (sans citer explicitement l’article), sa propre décision du 30 mars 2011 (donc faisant de l’autoréférence) ainsi que le code de déontologie de la presse béninoise, la HAAC nous dit que la « sauvegarde de l’ordre public, l’unité nationale constituent les limites constitutionnelles et légales à l’exercice de la liberté de presse. ». Et par conséquent, elle « suspendra immédiatement tout organe de presse écrite ou audiovisuelle qui publiera, diffusera de son propre chef ou servira de relais à tout article ou propos en violation de la loi organique, de la décision et du code sus-cités » (cf. "La Nation" n° 5570 du jeudi 06 septembre 2012).

     

    La HAAC ne se donne pas la peine de préciser la période. Elle serait obligée de situer l’origine et l’auteur principal « des propos injurieux parfois haineux susceptibles de mettre en péril la paix sociale, la cohésion et l’unité nationales » que tout le monde a entendus notamment le 1er Août et réitérés le 22 août 2012 : Boni YAYI. Alors, la HAAC, l’institution qui se veut garante de la déontologie en matière de presse triche et parle de « depuis quelques semaines » ; et, sans aucune démonstration, elle s’en prend aux organes de presse dont les articles sont traités d’ « accusations sans preuves, de fausses informations ». Si la HAAC voulait jouer son vrai rôle de garante de la liberté de presse, elle devrait en premier lieu interdire à YAYI Boni de transformer l’organe public de presse, l’ORTB en un organe de propagande à sa personne et à sa politique dictatoriale, corrompue, ruineuse pour l’économie et l’unité nationales, en un organe de dénigrement et de destruction systématique de tous ceux qui s’opposent à sa politique anti-patriotique. Elle devrait rétablir l’accès égal de tous les partis et hommes politiques à l’ORTB. Or, depuis lors, face à ces dérives, la HAAC fait le mort. Et c’est lorsqu’elle se rend compte que les actions et propos haineux de YAYI Boni suscitent des réactions légitimes qu’elle se lève pour interdire. Sa décision du 30 mars 2011, c’était pour interdire les protestations populaires contre le hold-up électoral de Boni YAYI. Sa déclaration actuelle va dans le même sens : protéger le pouvoir dictatorial contre la désapprobation et la colère populaires qui montent de tous côtés.

     

    Bref, la HAAC, par sa déclaration du 05 septembre rappelle au peuple béninois et à l’opinion internationale qu’elle est et demeure un organe au service de l’autocrate Boni YAYI et de l’ordre néocolonial qui pillent, ruinent et détruisent le pays et ses hommes. La HAAC déclare la guerre à la liberté d’expression de l’indignation et du mécontentement du peuple contre la dictature de Boni YAYI, la gestion calamiteuse du pays, le pillage et le gaspillage sans frein des ressources publiques, la corruption endémique au sommet de l’Etat, le chômage de la jeunesse, le harcèlement des producteurs nationaux, les hold-up électoraux, etc.

     

    Le Parti Communiste du Bénin dit que rien n’autorise la HAAC à s’en prendre aux organes de presse, aux journalistes alors que le pouvoir de Boni YAYI est libre de piller, de mentir dans les mass media publics, de gérer à son humeur et pour des intérêts étrangers à ceux du peuple. La liberté de presse a été conquise par le peuple contre la dictature autocratique et sanguinaire de KEREKOU, mentor et parrain de Boni YAYI. Le peuple ne peut et ne doit accepter d’aucune institution la privation de cette liberté. C’est pourquoi, contre la guerre déclarée par la HAAC contre la liberté de presse, il n’y a qu’une seule attitude de dignité et de démocratie : la désobéissance civile.

     

    La déclaration de la HAAC est inacceptable et ne peut être acceptée. Le PCB appelle par conséquent :

     

    -          les responsables et acteurs de presse à rejeter les diktats de la HAAC, à rechercher les voies et moyens de poursuivre leurs activités d’information au service du peuple ;

     

    -          les syndicats, les organisations de jeunes et de femmes, les partis politiques à créer et/ou réactiver leurs propres organes d’information à l’endroit du peuple ;

     

    -          les travailleurs, la jeunesse et le peuple à se saisir de tous les moyens de s’exprimer et d’exprimer leur misère, leur indignation et colère, leurs exigences pour un avenir meilleur. Reprenez et multipliez les vieux moyens (papiers volants, graffiti, affiches) qui ont permis de combattre et de vaincre l’autocrate sanguinaire KEREKOU et dont l’impunité sert son élève Boni YAYI. Saisissez-vous des moyens modernes, Internet, réseaux sociaux, SMS. N’acceptons jamais l’inacceptable.

     

    En ce qui le concerne, le PCB accueillera et publiera dans ses organes de presse, "La Flamme", "Crépuscule du Matin", tout propos, toute manifestation d’indignation, de colère et de lutte des travailleurs, de la jeunesse, des patriotes et démocrates, contre la situation actuelle et le pouvoir corrompu, failli et dictatorial de Boni YAYI. Quoi qu’il en coûte.

     

     

    Cotonou le 07 septembre 2012

     

    Pour le PCB,

     

               Le Porte-parole

     

               Jean Kokou ZOUNON

     

     

     

  • COMMUNIQUE FINAL DU VIè CONGRES DU PCB

     


    Je poste le Communiqué final du 6è Congrès du PCB dont je viens d'avoir copie sur mon mail.Ce communiqué final est l'expression  des positions des forces de  gauche et du progrès. Mes félicitations au PCB et ses militants pour la tenue victorieuse du 6è Congrès

     

     

    PARTI COMMUNISTE DU BéNIN

    01 BP 2582 Recette Principale Cotonou (RB)

    Tél. : (+229) 21 35 02 95 / Cel. : (+229) 97 98 35 65 – Site : www.la-flamme.org

     

     

     

    COMMUNIQUE FINAL DU VIème CONGRES DU PCB

     

     

     

    Régulièrement convoqué par le Comité Central, le sixième Congrès ordinaire du Parti Communiste du Bénin s’est tenu à Cotonou du 23 au 25 août 2012 sous le thème ; « Le prolétariat, les peuples du Bénin et du monde et la question de la prise du pouvoir aujourd’hui : les enseignements du marxisme-léninisme et l’expérience du Parti Communiste du Bénin ». 

     

    L’ouverture solennelle du Congrès s’est déroulée dans la salle bleue du Palais des Congrès et a connu la participation des représentants d’autres partis communistes d’Afrique, notamment le PCRCI (Parti Communiste Révolutionnaire de Côte d’Ivoire), d’autres partis et mouvements politiques de pays voisins, notamment en provenance du Nigeria (Save Nigeria Group –SNG, Socialist Party of Nigeria –SPN, Joint Action Front –JAF) ; de partis politiques alliés, notamment le PSD-Bélier ; de partis amis, notamment l’UN (Union fait la Nation) ; des organisations scientifiques, notamment l’INIREF-Bénin ; des fédérations et confédérations syndicales (FESYNTRA-Finances, CSA-Bénin, CSTB, CGTB), d’organisations de la société civile, notamment le Mouvement Chrétien pour Changer le Monde ; sans compter des délégués, militants et sympathisants des différentes organisations de base du Parti. Cette ouverture a eu lieu dans une salle comble où les participants agitaient les fanions du PCB, dans une ambiance de fête avec une foule de participants qui n’avaient pu trouver place à l’intérieur et divers groupes culturels, notamment le SATO d’Agonlin, le Kataclè de Gadomè, le tam-tam des grands jour venu de Natitingou, le Goumbé de Dassa, l’homme-orchestre, l’orchestre des étudiants, etc.

     

    Outre les messages des invités, l’auditoire a eu droit au Discours d’ouverture du Premier Secrétaire du PCB, Philippe NOUDJENOUME. Celui-ci a situé le contexte international où l’on voit que la contre-révolution a épuisé ses ressources et que la Révolution est revenue à l’ordre du jour un peu partout dans le monde. Il a stigmatisé qu’au niveau national, toutes les couches sociales décrient la faillite du régime dictatorial de Boni YAYI et réclament son départ. Mais les travailleurs et les peuples doivent être vigilants pour ne plus se faire voler leurs victoires mais plutôt s’assurer que le nouveau pouvoir pour lequel ils luttent soit et reste à leur profit. Maintes fois ovationné, le discours du 1er Secrétaire a galvanisé l’enthousiasme des participants au changement révolutionnaire.

     

    Après cette ouverture solennelle, les travaux proprement dits du Congrès se sont déroulés dans une ambiance de ferveur militante et d’échanges francs et ont consisté successivement en :

     

    -          L’étude et l’adoption du Rapport moral

     

    -          L’étude et l’adoption des Rapports d’activités

     

    -          L’étude et l’adoption des différents textes (résolutions, motions, appel du Congrès, Programme, Statuts). Le Congrès a notamment condamné la tuerie intervenue ces derniers jours en Afrique du Sud de 34 mineurs.

     

    -          Le renouvellement du Comité Central. Le Comité Central s’est réuni en plénum pour élire le Bureau Politique et le Premier Secrétaire en la personne de Philippe NOUDJENOUME.

     

     

     

    La clôture solennelle du Congrès a eu lieu dans une ambiance d’enthousiasme et de ferveur révolutionnaires.

     

    La tenue victorieuse de ce 6ème Congrès du PCB est le reflet de la volonté populaire d’en finir avec le régime autocratique de Boni YAYI. Le peuple aguerri a exprimé  sa détermination à chasser Boni YAYI, au besoin par le soulèvement populaire et à s’opposer à tout complot anti-populaire qui tenterait de compromettre l’instauration du pouvoir des travailleurs et des peuples.

     

    L’appel au peuple adopté par le Congrès ne souffre d’aucune ambiguïté. Il postule : « L’insurrection, c’est le refus et le rejet de l’inacceptable. Et aujourd’hui, le droit à l’insurrection est reconnu par l’éthique universelle, consacré par la Déclaration universelle des droits de l’homme, et tout dirigeant qui s’y oppose et tente de la réprimer est condamné comme un criminel de son peuple. Et aucune évocation d’une constitution ou d’une loi, aucun discours ministériel et aucun char ne peut indéfiniment empêcher un peuple insurgé de venir à bout d’un dictateur. » Peuples du Bénin debout ! Soldats du Bénin, ne trahissez pas la cause du peuple qui est votre propre cause ! Tous au combat pour sauver notre patrie, le Bénin !

     

     

     

    Adopté à l’unanimité et avec acclamations.

     

    Le Congrès.

     

  • CONVENTION PATRIOTIQUE DES FORCES DE GAUCHE

     

        Aujourd'hui, à l'occasion de l'inauguration du siège du Parti Communiste du Bénin, les forces de gauche ont rendu publique la déclaration qui fonde la Convention Patriotique des Forces de Gauche.Et maintenant, plus jamais les victoires des combats des travailleurs et des progressistes ne seront volées comme ce fut le cas en1963, en 1965, en1967, en 1969, en 1972 et en 1989-1990.Il est nécessaire que tous ceux qui croient que l'émancipation du peuple béninois est possible se mettent à réunir les matériaux nécessaire à la construction de cette œuvre.Il faut que les forces de gauche prennent la parole et fassent entendre leurs positions pour la défense des valeurs de la Gauche.La réflexion continue.

             PLATE-FORME PROGRAMMATIQUE
    DE LA CONVENTION PATRIOTIQUE DES FORCES DE GAUCHE
    DECLARATION
    Nous, Organisations et Partis Politiques de Gauche soussignés
    1°- Vu que l’état d’arriération et de misère dans lequel végète notre pays est dû en premier lieu au maintien depuis 1960, du pacte colonial qui empêche la promotion de la production nationale, la protection des producteurs nationaux et l’émancipation du pays ;
    2°- Vu que depuis 1960, les travailleurs et les peuples du Bénin ont mené des luttes multiformes pour s’affranchir de cette situation mais que les fruits de leurs efforts et sacrifices ont toujours été confisqués par des Béninois apatrides pour le maintien de notre pays dans le système semi-colonial sous diverses appellations dont celle de Renouveau Démocratique ;
    3°- Vu que ce qui sert de lit à la persistance de la situation actuelle, c’est l’impunité dont bénéficient jusque-là tous les criminels économiques et politiques de notre pays depuis 1960.
    4°- Vu que le pouvoir de YAYI Boni - qui fait partie du système- par sa gestion archaïque, calamiteuse des affaires du pays est allé très loin dans la destruction du patrimoine national et la violation des libertés démocratiques si chèrement conquises (Scandales et crimes économiques, crimes politiques et hold-up électoral etc.) ;
    5°- Vu que les différentes luttes des travailleurs, des jeunes, des femmes, des dignitaires traditionnels etc. ont mis à l’ordre du jour un nouveau pouvoir qui mette au travail les hommes et les femmes de notre pays pour la production nationale dans un pays émancipé et réellement indépendant ;.
    6°- Vu que le pouvoir de YAYI Boni par ses crimes économiques (CEN-SAD, Machines agricoles, ICC-Services) par ses parjures, n’est plus habilité à continuer à présider aux destinées de notre pays
    7°- Convaincus que seul un pouvoir patriotique, émanation des forces réellement démocratiques et patriotiques, sera à même de redresser la situation actuelle et enclencher la voie du développement harmonieux de notre pays.
    A- Décidons de nous battre pour l’avènement du Pouvoir des travailleurs et des peuples qui réalise les objectifs ci-après :
    -La promotion de la production nationale et la protection du patrimoine national ainsi que des producteurs nationaux (agriculteurs, industriels, artisans, commerçants et artistes) ;
    - L’instruction de notre peuple dans les langues maternelles ;
    - La réhabilitation des combattants de la liberté, victimes de la répression sous Kérékou et les pouvoirs du Renouveau ;
    - Le contrôle populaire de la gestion des biens publics avec l’élection et la révocabilité des DG et directeurs techniques des administrations et entreprises publiques ;
    - L’appui sur nos valeurs traditionnelles positives en matière d’administration, de justice, de médecine, de sécurité avec la reconnaissance des acteurs traditionnels dans ces domaines ;
    - La publication de tous les accords à caractère économique et politique avec les pays étrangers ainsi que des audits des entreprises publiques
    - La résolution, avec les Gouvernements des pays de l’UEMOA et de la CEMAC du nécessaire décrochage du franc CFA du Trésor français et la création d’une monnaie sous-régionale souveraine ; .
    B- Sommes résolus à réaliser ces objectifs par toutes voies possibles, y compris par la voie du soulèvement général du peuple.
    C- Convenons à cet effet de nous unir en une Alliance appelée Convention Patriotique des Forces de Gauche, ouverte à toute autre alliance ou front qui accepte cette plate-forme programmatique ;
    D- Décidons d’œuvrer vigoureusement à la mobilisation des travailleurs et des populations pour le renversement du pouvoir actuel et pour le triomphe des objectifs ci-dessus avec le Pouvoir des travailleurs et des peuples
    E- Dès à présent, la Convention Patriotique des Forces de Gauche
    1- S’oppose à toute régression des acquis démocratiques et syndicaux des travailleurs et du peuple. Elle exige par conséquent :
    - Le jugement des violateurs des libertés de réunion, de manifestation, de grève, d’accès équitable aux média publics
    - La rétrocession des défalcations pour exercice du droit de grève
    - La réhabilitation du droit de grève au corps de la Douane
    -Le retrait des projets ou propositions des lois restreignant le droit de grève des travailleurs ;
    2- S’oppose à la braderie aux monopoles étrangers des entreprises des secteurs stratégiques(Port, Aéroport, Télécommunications, Chemin de fer, Electricité, Eau )
    3- S’oppose à la vente, sous quelque prétexte que ce soit, des terres aux Etats et monopoles étrangers ;
    4- Condamne le système électoral actuel (CENA, LEPI) qui est une machine de fraude. Elle exige par conséquent l’élaboration d’un autre système électoral, démocratique et transparent.
    5- Appelle et soutient les luttes des travailleurs et de la jeunesse contre l’arbitraire, la fraude, la surfacturation et autres actes de pillage dans la gestion des biens publics. Dans ce sens, elle exige le contrôle par les travailleurs
    - des concours d’entrée à la Fonction Publique
    - des attributions et exécutions des marchés et projets d’Etat ;
    - de la gestion des ressources financières, matérielles et humaines.des directions des administrations et entreprises publiques ;
    F- La Convention Patriotique des Forces de Gauche travaillera avec toute organisation ou alliance pour la sauvegarde des acquis démocratiques et sociaux des travailleurs et du peuple ainsi que pour l’atteinte des objectifs ci-dessus définis..
           Fait à Cotonou le 14 Août 2012
    Ont signé:
                     Pour
               Le Parti Communiste du Bénin( PCB)
    Philippe NOUDJENOUME Jean kokou ZOUNON
     
     Le Creuset pour le Développement et le Progrès(CDP)
    Luc Gbètondji AGNANKPE Thomas O. HOUEDETE
     
         Le Parti Social-Démocrate Le Bélier (PSD-Bélier)
      Goras GAGLOZOUN          Gabriel KPAMEGAN