Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Politique - Page 5

  • APPEL A LA SOLIDARITE AVEC LES ENSEIGNANTS

    PARTI COMMUNISTE DU BENIN (P.C.B)

    01 B.P. 2582 Recette Principale Cotonou (Rép. du Bénin)
    Tél. :21 30 03 22/97 98 35 65 – Site : http://www.la-flamme.org/

    Je poste cet appel du PCB sur mon blog parce qu'il nous faut un peu d'humanité  et surtout parce que j'avais déjà indiqué  que Yayi et Mathys  étaient des criminels et des êtres inhumains, n'ayant pas  de coeur.Or pour gouverner  les hommes, il faut avoir un minimum de coeur.

    APPEL A LA SOLIDARITE AVEC LES ENSEIGNANTS

    C’est Pâques, et pour tous les enfants du Bénin, croyants ou non croyants, pratiquants ou non pratiquants de telle ou telle religion, c’est la fête, une relâche, la joie et le repos. Mais aujourd’hui, pour des milliers d’enfants du Bénin, c’est la désolation, ainsi voulue par Boni YAYI qui gouverne au nom de Dieu. Ainsi l’a voulu le nouvel autocrate qui, depuis six ans, tente désespérément de nous faire accepter de revenir au temps très ancien où le souverain était l’équivalent de Dieu sur terre.

    Pendant plus de deux semaines, Boni YAYI, Irénée KOUPAKI et autres ont privé des milliers d’enseignants de leurs salaires. Puis, brutalement, pour tout solde du mois de mars 2012, des enseignants se sont retrouvés qui avec 24 F CFA, qui avec 1000, 2000 ou 3000 FCFA. Parce que, violant mêmes les textes qui fixent la quotité NON CESSIBLE (c’est-à-dire le minimum intouchable du salaire du travailleur) aux deux tiers de son salaire Boni YAYI a fait défalquer jusqu’à presque la totalité du salaire parfois.

    Ainsi, des pères de famille se sont brutalement retrouvés sans pouvoir payer le loyer ni acheter le maïs ou l’essence, payer l’électricité ou acheter le pétrole ; des enfants sans le petit déjeuner. Des milliers d’enfants sont privés de pain et de la simple sérénité pour étudier. Il est connu dans nos traditions qu’un père digne n’affame jamais son enfant pour le punir ; même lorsqu’il attache l’enfant et le roue de coups, il lui apporte sa gamelle et s’assure qu’il a mangé avant de poursuivre le châtiment. Boni YAYI ne connaît pas ça et il a une pierre à la place du cœur.

    C’est normal ; il a déclaré la guerre à tout le peuple béninois. Et dans sa rage de tout soumettre sur son passage à sa soif de pouvoir sans contestation, il interdit tout : grève, marche, sit-in, tout rassemblement, toute critique ; et il se heurte à la résistance populaire. Alors, il frappe. Il vient de faire ses premières victimes de masse. Et les enseignants se sont retrouvés en première ligne

    Ces enseignants punis, ce sont nos frères et sœurs, ce sont nos enfants ; les enseignants punis, ce sont ceux avec qui nous avons battu les pavés il y a vingt ans pour plus de pain et de liberté ;

    Ces enseignants, ce sont les enfants pour qui nous nous sommes battus afin qu’ils aient un avenir meilleur, ou tout simplement un avenir, dans un pays beau ; et ils sont devenus enseignants. Ils ont donc de la mémoire, pour les plus anciens, ils ont de qui tenir pour les plus jeunes. Ce sont les jeunes qui ont vu leurs camarades tomber au champ d’honneur à leurs côtés, ou les enfants qui ont perdu leur année scolaire pour que vive la démocratie. C’est pourquoi ils ne peuvent accepter l’inacceptable. C’est pour cela qu’ils se sont retrouvés en première ligne dans la résistance contre Boni YAYI, contre la destruction  systématique de notre pays, de son économie et de ses hommes, contre la volonté forcenée d’un homme d’instaurer une dictature où il n’existe qu’une seule volonté, la sienne, une seule musique, ses louanges.

    Mais ce sont surtout aujourd’hui le voisin à qui vous allez demander conseil quand tout va mal à l’école, c’est celui qui la nuit, sort sa moto pour emmener votre enfant malade à l’hôpital, c’est le premier adulte qui voit votre enfant a des soucis, qui prend la main de votre enfant quand il se blesse ou pleure. Leurs enfants sont les enfants qui s’asseyent à côté des vôtres sur les mêmes bancs et qui jouent sur les mêmes terrains et dans la même brousse ; cela Boni YAYI ne le sait pas et ne peut le savoir.

    Concitoyennes, concitoyens ; Travailleurs de toutes catégories ; Paysans, Ouvriers, Artisans, Intellectuels traditionnels, Femmes du marché, Opérateurs économiques, Quelle que soit votre condition, ceci vous concerne

    Le Parti Communiste du Bénin vous appelle à un élan de solidarité multiforme et militante avec tous les enseignants injustement frappés. Donnez tout ce que vous pouvez pour les soutenir.

    Travailleurs de tous secteurs, leur combat est le vôtre ; donnez une pièce de 500F pour les aider ; ouvrez des caisses de collecte et parlez-en autour de vous. Avez-vous du gari, donnez à l’enseignant qui est à côté de vous, donnez à sa femme et à ses enfants. Femmes du marché, vendeuses de toutes sortes de vivres, faites crédit à l’enseignant afin que sa femme  et ses enfants puissent manger.

    Ensemble et solidaires, nous vaincrons l’autocrate.

    Cotonou le 09 avril 2012

    Le Parti Communiste du Bénin

  • Le Front de Gauche (2)

    Avec Front de Gauche, Vous êtes en train de faire faire un grand progrès à la société: Que les citoyens comprennent que même l'art n"est pas désincarné et que l'artiste peut aussi avoir une position de classe est formidable.Voter pour Sarkozy après cinq années de cette gestion ne peut avoir pour base que les intérêts qu'on veut protéger et défendre.Courage à vous, militantes et militants du FdG, Femmes et hommes du monde nouveau qui est en train d'éclore devant nos yeux. Courage à vous!

  • Le Front de Gauche

    Pour que tous ses petits bouts de choux d'amour ai un avenir digne de ce que nous souhaitons pour eux ...visitons revisitons le programme partagé du FdeG la réponse ou tout au moins son essentiel ne peut qu’ interpeller ,quelque soit ça sensibilité,toute femme tout homme de coeur.

    305599_3151721186121_1057862863_32376989_171718882_n.jpg

    Publié à l’origine sur le mur de Jean-Luc Mélenchon

     

  • Grève des enseignants (5)

    Merci à vous, Enseignants de mon pays! Yayi Boni et Mathys voulaient vous voir par terre. Ils vous ont vus debout! Ils ne connaissent pas le peuple béninois.Ils ne savent pas qui nous sommes, qui vous êtes.J'avais déjà dit que le pouvoir ne veut plus d'école dans le pays, il veut développer l'ignorance dans le pays.Si les enseignants de notre pays ont lutté contre le pouvoir de Kérékou ce n'est pas pour installer au pouvoir des assassins et des criminels. Yayi Boni est de plus en plus disqualifié pour gouverner notre pays parce qu'il montre chaque jour qu'il n'a pas de coeur. Courage à vous enseignants du Benin.Je suis avec vous! Je reste avec vous!

  • DECLARATION DU PARTI COMMUNISTE DU BENIN

    Je publie la déclaration du Parti Communiste du Benin sur mon blog parce que  je suis d'accord avec l'essentiel des positions qui y sont défendues.

        PARTI COMMUNISTE DU BENIN (P.C.B)

    01 B.P. 2582 Recette Principale Cotonou (Rép. du Bénin)
    Tél. :21 35 02 95/97 68 88 73 – Site : www.la-flamme.org

    BILAN DE L’AN 1 DE BONI YAYI II :

    DEPLOIEMENT FORCENE D’UNE DICTATURE AUTOCRATIQUE

    ET DESTRUCTION SYSTEMATIQUE DU BENIN

    Le 06 avril 2012, cela fera un an que Boni YAYI, après un hold-up électoral, a usurpé le poste de Chef d’Etat du Bénin pour un second mandat. Les scandales du premier mandat ainsi que la répression des protestations populaires contre la mascarade électorale laissaient présager de sombres lendemains pour le peuple. Le bilan à ce jour dépasse tous les pronostics : le pouvoir se confirme une véritable catastrophe dans tous les domaines économique, éducationnel, social, politique et moral dans le pays.

    1. Sous couvert de Refondation dont son compagnon Pascal Irénée KOUPAKI est devenu le propagandiste, Boni YAYI s’est donné pour objectif de détruire toutes les libertés conquises par les travailleurs et le peuple. En dehors de et contre toute loi, tout fonctionnaire gréviste est menacé de radiation. Ainsi, tour à tour depuis avril 2011, agents des Finances, de la Santé, de l’Administration Publique, des Douanes et, enfin, Enseignants, réclamant des droits légitimes, ont entraîné la furie despotique du dictateur YAYI avec l’objectif de liquider le droit de grève et les libertés au peuple. Alors que les cas d’assassinats crapuleux comme celui de son Ministre, Dame SOHOUDJI, ou de disparition du haut fonctionnaire Urbain DANGNIVO ne sont pas élucidés, Boni YAYI avec cynisme se permet des calomnies torturantes contre les parents des victimes ou de menacer de renvoyer des chefs syndicalistes protestataires dans les geôles lugubres de Ségbana..

    Le nouveau dictateur se fait fort d’acheter, avec l’argent public, tout et tout le monde à son service. Il corrompt et pollue tout pour la publicité à sa seule et unique personne. Le mérite est découragé au profit de la magouille et de la délinquance. Résultat : l’Ecole est détruite au grand désarroi des élèves et des parents, l’économie est en berne, le chômage endémique, l’inflation ruine le pouvoir d’achat déjà bas des travailleurs, des paysans et des populations pendant que le pillage des ressources se poursuit sous des formes variées au sommet de l’Etat. Les opérateurs économiques béninois sont continuellement harcelés pendant que les monopoles étrangers peuvent faire la pluie et le beau temps dans le pays. Le couple YAYI-KOUPAKI nous promettait une croissance économique à deux chiffres, mais depuis 2009, le taux moyen de croissance est de 2,8% sur la période 2009-2011. A la place de l’émergence, on assiste plutôt à un naufrage économique, politique et social.

    2. Pour empêcher l’opinion de se rendre compte rapidement du désastre, la presse est sous surveillance et continuellement menacée de musellement avec la HAAC comme nouvel outil de répression aveugle. Les projets ou propositions de loi les plus iniques sont conçus afin de légaliser et de pérenniser la dictature autocratique au pouvoir après 2016. Telle est l’essence des manœuvres actuelles de Boni YAYI pour une révision de la Constitution.

    Pour le Parti Communiste du Bénin (PCB), une Constitution n’est pas un icône. C’est un organisme vivant, sujet à évolution dans son contenu suivant les rapports de forces sociales sans cesse mouvantes et surtout pour donner de nouveaux droits au citoyenface à des défis nouveaux. Ainsi, la Constitution actuelle de décembre 1990 a remplacé la Loi Fondamentale de la dictature KEREKOU-PRPB déchirée par les mouvements populaires de 1989. Les acteurs combattant cette lugubre dictature avaient deux défis majeurs à relever pour le progrès réel du pays : le manque de liberté et la gestion calamiteuse et opaque du bien public. Afin de relever ces deux défis, les combattants exigeaient deux sortes de droits : le droit aux libertés et le droit de regard sur la gestion du bien public. Il est bien entendu que ce dernier droit, celui de contrôle de la gestion du bien public est essentiel car c’est pour piller en toute liberté que les dirigeants attentent aux libertés publiques.

    La Conférence Nationale ainsi que la Constitution de décembre 1990 n’ont pris en compte que les seules libertés publiques, ont combattu et rejeté la nécessité du droit de regard du citoyen sur la gestion du bien public dans son entreprise, son administration, son village ou quartier. Les plus gros criminels politiques et, partant, économiques ont été amnistiés, voire promus ; libre cours est ainsi laissé au déploiement de la corruption et de la fraude, etc. La corruption a alors tout envahi, tout pollué dans la vie économique, politique et sociale et le premier gangster peut, à coup d’argent avec le soutien des financiers mafieux internationaux, accéder aux plus hautes fonctions de l’Etat pour, ensuite, piller et détruire le pays. Ainsi, le mal congénital de l’actuelle Constitution, c’est l’absence de droit au citoyen dans le contrôle de la gestion du bien public. Les prochains et nécessaires pas et progrès pour les travailleurs et le peuple consistent en la conquête et la consécration dans une autre et nouvelle Constitution des libertés jusques-y compris le droit de contrôle de la gestion du bien public.

    Le projet de révision du dictateur Boni YAYI non seulement ne veut ni ne peut accepter et garantir le droit du citoyen de contrôler la gestion du bien public mais, vise la liquidation des anciennes libertés. Le projet de révision de Boni YAYI renforce davantage les pouvoirs déjà exorbitants du Président de la République ainsi que ceux de la Cour Constitutionnelle. Le but de Boni YAYI étant de se prévaloir d’une nouvelle République Refondée par cette révision pour un nième mandat présidentiel. Le Parti Communiste du Bénin ne peut accepter une telle imposture. Il rejette la révision de la Constitution par Boni YAYI et le combattra de toutes ses forces.

    3. Mais, le Parti Communiste du Bénin dit que Boni YAYI a déjà fait, depuis 2006 et davantage depuis avril 2011, trop de mal à ce pays, à ses travailleurs, à ses paysans, à ses jeunes, à ses opérateurs économiques. Tant qu’il demeurera à la tête de l’Etat, il n’y aura ni paix véritable pour le peuple, ni pain suffisant, ni instruction adéquate, ni émancipation, ni progrès économique réel et durable. Le dégât causé est déjà trop grand. La catastrophe est là. Il faut alors œuvrer dès maintenant, maintenant plus que jamais à renverser le dictateur, à le chasser du pouvoir. Il n’y a pas d’échéance pour le peuple souverain. Des peuples de par le monde, la Tunisie, l’Egypte nous montrent le chemin, le chemin de la Révolution, le chemin de la dignité et de l’honneur. C’est dans ce sens que dans une adresse au peuple en date du 10 mars 2012, le Premier Secrétaire du PCB, Philippe Noudjènoumè, invitait à œuvrer pour l’avènement d’un Gouvernement Patriotique de Transition constitué des représentants des patriotes et combattants de proue des travailleurs et des peuples pour une autre politique.

    Le PCB renouvelle ici cet appel aux travailleurs, aux jeunes, aux femmes, aux opérateurs économiques, aux soldats à combattre les projets assassins du couple YAYI-KOUPAKI. Il les appelle à œuvrer chacun dans son milieu, dans ses cercles au renversement de la dictature autocratique pour ce Gouvernement Patriotique et pour la garantie des libertés, du droit de regard du citoyen sur la gestion du bien public.

    A BAS LE DICTATEUR BONI YAYI !

    VIVE LA REVOLUTION !

    VIVE L’EMANCIPATION POPULAIRE !

    Cotonou, le 05 avril 2012

    Le Parti Ccommuniste du Bénin

  • Le Front de Gauche

    Pour une nouvelle politique entre la France et l'Afrique

    Le groupe de travail « Afrique » du Front de Gauche vient de réaliser une brochure présentant les propositions pour une nouvelle politique entre la France et l’Afrique.

    50 ans après les décolonisations africaines les espoirs de développement et de construction de sociétés démocratiques, souveraines, solidaires et égalitaires n’ont pas été réalisés. La responsabilité historique du capitalisme européen est engagée, pour toutes les entraves qu’il a mis au de?veloppement de l’Afrique, de l’esclavagisme qui a déstructuré les sociétés africaines, jusqu’au colonialisme et aux politiques impérialistes qui ont organisé le pillage des ressources et formaté l’activité économique de l’Afrique pour les seuls besoins des entreprises multinationales. Les peuples n’ont pourtant pas dit leur dernier mot. De Dakar a? Johannesburg en passant par Lagos, de grèves générales en mouvements populaires, ils témoignent de leurs aspirations et de leurs combats pour construire une autre Afrique et un autre monde. C’est dans cette dynamique que le Front de gauche entend changer radicalement la politique de la France avec l’Afrique.

  • Comprendre le conflit avec la Libye...

    1) Un peu d'histoire

    - 1992 : 45 pays africains créent la société RASCOM. Cette nouvelle organisation dispose d'un système par pont radio WMAX. Cela consiste à assurer la couverture pour tous les africains pour :
    1. La téléphonie
    2. La télévision
    3. La radiodiffusion
    4. La télémédecine
    5. L'enseignement à distance

    24430566rascom-africa-comms-satellite-logo-bg-jpg.jpg

    Avant cette date, cela coûtait à l'Afrique 500 millions de dollars que l'Europe encaissait (par an) rien que pour les conversations téléphoniques envers l'Afrique, et même pour les télécommunication intérieurs du continent pour passer par un satellite Européen.

    Coût d'un satellite Africain : 377 millions de dollars =>Refus de la part de la banque mondial, du FMI, des USA, et de l'union européenne de fournir une aide financière.

    - 2006 : Les fonds monétaires sont trouvés :
    1. Mouammar Kadhafi : 300 Millions
    2. Banque africaines de développement : 50 Millions
    3. Banque Ouest Africaines de développement : 27 Millions
    - 26 Décembre 2007 :Premier satellite Africains de communication. La Chine et la Russie aide en cédant leur technologie et permettent de lancement de satellite pour : Afrique du sud, Niger, Angola, Algérie.
    - Juillet 2010 : Deuxième satellite Africain. Il est prévu pour 2020 un autre satellite 100% Africain, construit en Algérie.

    2) Projets Africains

    D'un point de vue financier, le continent Africain a prévu 3 projets, qui sont :

    1. La création de la banque africaine d'investissement (à Syrtes, Libye)
    2. La création du fond monétaire africain (prévu initialement en 2011 à Yaoundé, Cameroun)
    3. La création de la banque centrale africaine (à Abuja, Nigeria)

    Pour cette dernière, il est prévu la première émission d'une monnaie africaine. Cela permettrait de mettre fin au Franc CFA, monnaie du Bénin, Burkina Faso, Côte-d'ivoire, Guinée Bissau, Mali, Niger, Sénégal, Togo, Cameroun, République centrafricaine, République du Congo, Gabon, Guinée équatorial, et Tchad.

    99758935carte-de-la-zone-franc-cfa-jpg.jpg

    Grâce au Franc CFA, Paris et la France ont la main mise sur ces pays depuis la création de cette monnaie le 26 Décembre 1946.

    Le fond monétaire africain (prévu pour 2011), doit supprimer toutes les activités sur le sol Africain du FMI (qui, en autre, à obligé les pays africains à passer de monopole publique à monopole privée). Les pays occidentaux ont demandé à en faire parti. Le 16 et 17 Décembre à Yaoundé, les africains repoussent cette démarche.

    3) Dettes Africaines et dettes publiques mondiale

    - 1884, Conférence de Berlin :Collaboration européenne pour le partage de l'afrique.

    Comme l'avait prédit l'économiste A.Smith en 1865 dans son soutient à A.Lincold pour l'abolition de l'esclavage :"l'économie de tout pays qui pratique l'esclavage des noirs est en train d'amorcer une descente vers l'enfer qui sera rude le jour où les autres nations vont se réveiller".

    57009571eu1900coloncarte002-jpg.jpg

    Chiffre des dettes du continent Africain :

    32743586pr2004031t1-fr-gif.gif

    Chiffre des dettes publiques, en 2011, pour :

    1. L'Afrique noire :.......................400 Milliards
    2. La France :...............................2 000 Milliards
    3. Le Royaume unis :..................2 000 Milliards
    4. L'Italie :...................................2 000 Milliards
    5. Les Etats-unis :......................18 000 Milliards

    Chiffre des dettes publiques pour la France :

    40739669450px-dette-publique-france-du-pib-png.png

    On peut aisément déduire les difficultés financière actuel des pays de la coalition en guerre en Libye que sont les Etats-unis, l'Angleterre, l'Italie, et la France.

    4) l'Union pour la Méditerranée

    Economiquement, le fait de crée des politique régional fragilise l'organe centrale, et empêche le développement de ceux-ci.

    L'Union Européenne encourage et finance des groupements régionaux en Afrique :

    1. Le CEDEAO (communauté économique des états de l'Afrique de l'ouest)
    2. Le COMESA (marché commun de l'Afrique orientale et australe)
    3. Le CEMAC (communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale)
    4. Le CADC (communauté de développement d'Afrique australe)
    5. L'UMA (Union du Maghreb arabe)
    6. ...

    Pour détruire l'Union africaine, l'Union euopéenne a tenté la crétion de l'UPM : Union pour la Méditerranée, crée le 13 Juillet 2008 par Nicolas Sarkozy.

    Réactions :

    1. L'Algérie demande des clarifications et des précisions quand à la présence et le rôle d'Israël dans cette union
    2. Le Maroc et le roi Mohammed VI accepte favorablement la proposition française
    3. La Tunisie et son président Ben Ali soutiennent les démarches de N.Sarkozy et accepte dès 2007
    4. La Turquie se montre septique face aux deux buts inavoués de la création de l'UPM, à savoir :
      1. arrêter les flux migratoires des pays du sud vers les pays de l'union européenne
      2. écarter la Turquie des négociations d'adhésion à l'union européenne
    5. L'Egypte et son président Moubarak se disent favorable au projet
    6. La Grèce se montre "particulièrement intéressé"
    7. L'Espagne et l'Italie soutiennent mais reste prudent face à l'enthousiasme français
    8. Les Etats-unis parle de "bienveillance à l'égard du projet"
    9. La Libye et le colonel Kadhafi montre son hostilité au projet français, parlant d'une "tentative de divisé les pays arabe". Il ne souhaite pas qu'une Union pour la Méditerranée soit engagé sans l'appuie de tous les pays arabe.

    => Abandon du projet devant le refus de la Libye.

    5) Kadhafi

    Le colonel Kadhafi soutient financièrement l'ANC (le congrès national africain), qui fut le partie de Nelson Mendela lors de la lutte contre l'apartheid et qui a pour but de défendre "les intérêts noires face à la domination blanche".

    Nelson Mendela, après 27 ans de prison, soutient la Libye pour la levé de l'embargo, imposé par les nations unis à la suite des attentats de Lockerbie (le 21 Décembre 1988). Il déclara, en répondant à Bill Clinton (qui avait qualifié sa visite de "malvenue") :

    "Aucun état ne peut s'arroger le rôle de gendarme du monde, et aucun état ne peut dicter aux autres se qu'ils doivent faire. Ceux qui hier était les amis de nos ennemis, ont aujourd'hui le toupet de me proposer de ne pas rendre visite à mon frère Kadhafi. Ils nous conseillent d'être ingrat et d'oublier nos amis d'hier".

    Nelson Mendela était considéré à l'époque, lui et son organisation contre l'apartheid, comme de "dangereux terroristes". Il faut attendre le 2 Juillet 2008 pour que le congrès américain vote une loi pour rayer le nom de Mendela et de l'ANC de cette liste noire (pour les 90 ans de Mendela, et même jour que la libération d'Ingrid Bétancourt).

    19 Mars 2003 : G.Bush lance des bombes sur l'Irak avec pour prétexte l'apport de la démocratie.

    19 Mars 2011 : N.Sarkozy lance des bombes sur la Libye avec pour prétexte l'apport de la démocratie.

    Depuis l'arrivée au pouvoir du colonel Kadhafi, la Libye est devenue le pays le plus riche d'Afrique. La plus grande ressource économique du pays est le pétrole, avec 40% du continent africain. Le gouvernement Libyen a, grâce aux revenus du secteur pétrolier, pu entreprendre un vaste plan d'investissements publics dans les infrastructures (télécommunications, routes, ports, santé...). Les autorités ont également encouragé le développement du secteur privé afin de créer de l'emploi et baisser les subventions. Le secteur de construction est (était) en plein essor ainsi que le domaine de la santé où l'espérance de vie est le même que des pays occidentaux comme la France.

    Il est sur que le retournement idéologique du président Libyen ces dernières années (qui est passé d'anti-capitaliste à pro occidentale) n'a pas plu au peuple Libyen, décidé, pour une partie de la population, à passer à l'action. Mais en aucun cas, les pays occidentaux et leurs supériorité légendaire, ne peuvent se proclamer gendarme du monde.

    Il faudrait que les populations occidentale se mettent une fois pour toute dans la tête que la colonisation de l'Afrique est bel et bien fini, et que, ceux-ci, sont enfin en train de redonner à leur continent la fierté d'antan.

    42708482ns-drapeau-otn-jpg.jpg

    T.W

    22/03/2012

    Comment on achète un peuple

    Götz Aly.PNGL’historien Götz Aly a tenté de comprendre comment, en Allemagne, une entreprise aussi criminelle que le nazisme avait pu bénéficier d’un « consensus politique d’une ampleur que nous avons aujourd’hui du mal à expliquer ». [1]

    Pour asseoir sa popularité, le régime nazi s’est efforcé de conjurer le souvenir douloureux de la crise économique et sociale qui, aux lendemains de la Première guerre mondiale, avait infligé de grandes souffrances à la population allemande : famine, chômage massif, hyperinflation, etc.

    Il y est parvenu en assurant à la population - dite « aryenne » - du travail, des ressources et différents avantages sociaux.

    Se souvenant de l’arrivée d’Hitler au pouvoir, Inge Scholl écrit : « Il entendait procurer à chacun du pain et du travail, en donnant à tout Allemand l’indépendance, la liberté et le bonheur. Ce programme nous plaisait, et nous voulions consacrer toute nos forces à le réaliser ». [2]

    LES ANNEES 1933-1939

    De 1933 au milieu de l’année 1939, le gouvernement nazi dépense environ 45 milliards de Reichsmark (RM) pour sa politique d’armement. Du même coup, il assure le plein emploi alors qu’en 1933 l’Allemagne comptait 6 millions de chômeurs.

    Parallèlement, il développe une intense politique sociale : élévation du plafond de l’exonération fiscale au profit des catégories modestes, allocations familiales, aides à l’éducation, congés payés, définition d’un système de retraite, développement du tourisme de masse. En 1938, il lance la pré-fabrication d’une voiture populaire (Wolkswagen).

    allemagne

    Hitler admire la maquette de la Wolkswagen

    Pour financer ses dépenses, le gouvernement nazi doit lancer des emprunts « gigantesques » qui feront exploser la dette publique (37,4 milliards de RM fin août 1939).

    A partir de 1937, celle-ci se trouve partiellement couverte par le pillage systématique des biens des Juifs décrétés « patrimoine du peuple ».

    allemagne

    Allemagne, 1938 : Réquisition de biens juifs

    LES ANNEES 1939-1945

    Durant la guerre, les familles des soldats mobilisés reçoivent près de 85% du salaire net antérieur des intéressés.

    Elles bénéficient également des cadeaux rapportés en masse par les permissionnaires et des colis des soldats acheminés par la poste aux armées depuis les pays occupés.

    Les impôts de guerre tendent à épargner les paysans, les ouvriers et les employés. En partie, au prix d’une spoliation des biens des Juifs ou du pillage des oeuvres d'art dans les pays occupés d’Europe.

    allemagne

    Paris, juillet 1943 : Vol de mobilier au Louvre

    Le régime s’efforce, par ailleurs, de maintenir la stabilité du RM. Pour cela, il ruine les monnaies d’Europe en exigeant des frais d’occupation toujours plus élevés [3] et en manipulant les taux de change avec le RM. [4]

    Pour satisfaire les besoins de l’armée et de la population allemande, le régime organise le pillage de millions de tonnes de denrées alimentaires dans les pays occupés.

    En Allemagne, ces vivres sont distribués de telle manière que leur répartition soit ressentie comme la plus juste pour les foyers les plus modestes. Les Juifs, les prisonniers de guerre soviétiques et les patients des hôpitaux psychiatriques en sont exclus. [5]

    Dès 1941, quand les bombardements alliés commencent à frapper les villes allemandes, les victimes « aryennes » sont relogées dans des appartements enlevés à leurs occupants juifs. Ces victimes sont aussi bénéficiaires du pillage du mobilier appartenant à des Juifs dans les pays occupés. [6]

    Toutes ces mesures, qui tendent à les favoriser matériellement et à leur épargner certains contrecoups de la guerre, nourrissent chez les Allemands « aryens » (95% de la population), la conviction de la « sollicitude du régime » et explique, en grande partie, « l’absence de résistance intérieur digne de ce nom ». [7]

    ?

    L'état d'endettement des finances publiques qui résulte de cette « duperie collective » ne pourra être surmonté - un temps - que grâce au pillage des richesses et des biens dans les pays occupés. Grâce à la guerre...

    allemagne

    Berlin, mai 1945 : Le prix de la défaite

    [1] Götz Aly, Comment Hitler a acheté les Allemands, Ed. Flammarion - Champs Histoire, 2008.

    [2] Son frère Hans et sa sœur Sophie adhèrent aux Jeunesses hitlériennes avant de devenir des opposants résolus au régime nazi. Ils sont arrêtés, condamnés à mort et décapités à la hache au printemps 1943 (Inge Scholl, La Rose blanche - Six allemands contre le nazisme, Ed. de Minuit, 1955/2008).

    [3]La France occupée est contrainte de financer la construction des ports de sous-marins et des blockhaus de la côte atlantique.

    [4] Le franc français est dévalué de 25% par rapport au RM, dès le début de l’occupation.

    [5] « Dans les territoires de l’Union soviétique, le régime d’occupation, particulièrement inhumain et caractérisé par la faim, la pauvreté, le travail forcé et la mort, était guidé par le seul souci du niveau de vie à venir des Allemands ».

    [6] En France, ce pillage représente à fin 1943 près d’un million  de mètres cubes de meubles expédiés dans 24.000 wagons de marchandises.

    [7] « Etant donné que [la violence nazie] était dirigée contre les Juifs, les marxistes et les marginaux « asociaux » […], beaucoup de citoyens se sentaient davantage satisfaits que menacés par elle. Les autres apprirent à se taire ». (Robert O. Paxton, Le fascisme en action, Ed. du Seuil, 2004.

  • Réponse à Evariste Dumas

    Monsieur Evariste Dumas, j'aime votre vision des choses.Je crois que votre désir de vous faire lire est tel que quelques mots sautent et cela handicape notre compréhension de ce que vous écrivez.Précisément, les enseignants n'ont pas vocation à devenir riches de par leur profession.Si nous prenons votre histoire de 150 milliards qui sont sensés être payés aux enseignants vous risquez d'apparaître ridicules aux yeux de ceux qui ont conduit l'opération, parce que pour eux c'est une affaire juteuse très juteuse et ce sont les amis de Yayi.Les enseignant n'ont pas eu plus de 50% de toute cette somme et elle est allée directement dans la poche des amis de Yayi. La société utilise les enseignants pour se renouveler, pour se transformer et atteindre de nouveaux sommets. Et au sein de la société, il y a des personnes qui pensent que les enseignants n'ont pas le droit de vivre mieux.En 1989, ce sont les enseignants qui se sont sacrifiés pour imposer le changement dans le pays.Tous ceux qui, tous les jours allaient faire pied de grue au palais de la République en quête de poste ministériel auprès de Kérékou, tous ces gens disais-je, sont venus s'asseoir au pouvoir et nous voyons comment ils gouvernent le pays.Faut pas être du côté des ingrats quant à ce qui concerne l' incommensurable sacerdoce des enseignants.Les enseignants ne peuvent jamais exagérer.Faut plus jamais dire des choses de ce genre. Chaque homme qui se déplace porte l'indélébile marque de sa mère ( ou de celui qui en a tenu lieu) et de l'enseignant. Bonne journée à vous.