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Politique - Page 7

  • Grève des Enseignants (1)

    La machine à diffuser le mensonge tourne à une très grande vitesse.Yayi et son gouvernement mentent. Tous les journalistes de l'ORTB sont commis à la diffusion de la thèse du gouvernement.Les enseignants de notre pays ont une grande tradition de lutte. Les générations présentes doivent pouvoir s'inspirer de cette héroïque bravoure qui fut celle de leurs prédécesseurs.JE SUIS AVEC LES ENSEIGNANTS! JE RESTE AVEC EUX!   COURAGE A EUX!

  • DECLARATION DE JUILLET 2011

    PARTI SOCIAL DEMOCRATE LE BELIER (PSD-BELIER)

    DECLARATION DE JUILLET 2011

    L’an deux mil onze et les dimanches 19 Juin et 17 Juillet se sont tenues les sessions mensuelles du Bureau Politique du Parti Social Démocrate le Bélier (PSD-BELIER).

    Plusieurs points étaient inscrits à l’ordre du jour de ces deux sessions notamment:

    L’analyse de la situation politique nationale du BENIN et la question de l’avenir de la Gauche béninoise et des Forces de Progrès au Bénin.

    A l’issue des travaux des deux sessions, le Bureau Politique du PSD-BELIER a décidé de rendre publique la Déclaration que voici.

    Le Samedi 21 Mai 2011 l’Assemblée Nationale a mis en place son bureau.

    Avec la mise en place de ce bureau de l’Assemblée, une séquence de l’histoire de notre pays vient de s’achever.

    L’année 2011 est une année électorale. Tout le monde le savait depuis très longtemps. Cependant, les institutions de notre pays n’ont pas été capables d’offrir à notre pays et au monde des élections crédibles, transparentes et fiables.

    Ces élections ont été organisées dans un désordre qui nous fait honte et fait honte à tous ceux qui ont une petite soif de fierté et de dignité. Parmi les crimes commis à l’occasion de l’organisation de ce scrutin, il y a celui d’avoir écarté le candidat du PCB, soutenu par le PSD-BELIER et le Parti les VERTS. Tout ce que compte notre pays de progressiste en cette année 2011 a été écarté de la compétition électorale. Le PSD-BELIER considère qu’il y a là un crime commis contre la Démocratie dans notre pays et ce crime est commis par la Cour Constitutionnelle. C’est une honte et c’est la preuve que la démocratie béninoise est une dictature contre les forces de Progrès. Le PSD-BELIER condamne cet acte ignominieux de honte et d’infamie.

    C’est donc dans ces conditions où la Gauche et les Forces de Progrès ont vu leur candidat écarté, où personne n’est d’accord avec la LEPI de la corruption, c’est dans ces conditions disons-nous que le corps électoral a été convoqué et que les élections présidentielles se sont déroulées. Les résultats proclamés ont été conformes aux objectifs attendus par les organisateurs desdites élections.
    Dans la foulée des élections présidentielles, sans la moindre correction de la LEPI, les élections législatives sont organisées avec les résultats qu’on connaît. L’Assemblée Nationale a installé son bureau. Le Gouvernement est formé. Tout est donc terminé. 2011 comme année électorale est bouclée. Et tous les hommes politiques regroupés au sein de l’UN ont commencé à nettoyer les limites artificielles qu’ils avaient érigées entre eux et Boni Yayi pour nous tromper. Tout le peuple béninois et sa jeunesse constatent chaque jour avec tristesse que les membres de l’UN se bousculent devant le portail de Boni Yayi. Ce que le PSD-BELIER a toujours dit et répété s’est maintenant révélé au grand jour pour tout le monde. Nous avons en effet constamment affirmé que la querelle entre Boni Yayi et les Partis regroupés au sein de l’UN n’est qu’une querelle de coépouses et que le peuple et la jeunesse n’avaient rien à attendre de leurs batailles stériles et sans intérêt. Aujourd’hui chacun des membres de l’UN veut être le premier à proposer ses services à Boni Yayi. Dans cette lutte au plus offrant, ils en arrivent même à s’injurier sur les ondes. C’est une véritable honte. Maintenant tout le monde a l’air de se satisfaire de la situation dans le pays. Et pourtant, cette façon de gérer le pays ne peut nous réserver que des surprises extrêmement désagréables. Nous sommes en présence d’un pouvoir qui se débarrasse de toute fioriture démocratique, un pouvoir qui jettent les masques et qui se considère en terrain totalement conquis. La Gauche et les Forces de Progrès vont-elles baisser les bras face à cette dictature qui ne dit pas son nom, vont-elles baisser les bras face à cette dictature de l’argent volé ?

    ET MAINTENANT QUE FAUT-IL FAIRE ?

    La Gauche béninoise et les Forces de Progrès ne peuvent pas baisser les bras face à l’imposture qui s’installe devant nos yeux.

    La Gauche béninoise et les Forces de Progrès doivent remplir la mission que leur impose la situation du Pays. Quelle est cette mission ? La mission fondamentale qui s’impose à la Gauche, aux Forces de Progrès et à l’ensemble de notre peuple est d’ORGANISER L’OPPOSITION, la véritable opposition, celle qui doit être capable d’opérer les changements nécessaires pour la jeunesse, pour le Pays, pour ses hommes, pour ses femmes, pour son avenir. Pour réaliser une telle mission, il faut identifier les valeurs autour desquelles vont s’organiser les Partis de Gauche et les Forces de Progrès.

    AUTOUR DE QUELLES VALEURS VONT S’ORGANISER LA GAUCHE ET LES FORCES DE PROGRES ?

    La Gauche et les Forces de Progrès sont attachées à un certain nombre de valeurs.
    Parmi ces valeurs il y a :

    • Le patriotisme qui est une valeur éternelle qui implique l’amour de la patrie, l’amour de ses hommes, de ses femmes, de sa jeunesse, de son avenir en tant que nation dans le concert des nations. Le patriotisme est une valeur qui implique qu’il ne faut rien faire contre les intérêts du plus grand nombre des Béninois. C’est une valeur qui implique qu’il ne faut rien faire contre les intérêts du pays, de l’Afrique et de l’humanité.
    • La laïcité, est une valeur républicaine qui implique la séparation de l’Etat et de la Religion. « Il est permis à chacun de pratiquer la religion de son choix, tant que cette pratique ne va pas à l’encontre des droits d’autrui. »Tout mélange des activités politiques et des activités religieuses est une escroquerie, un viol de nos consciences et une violation de notre Constitution
    • La justice sociale et l’équité qui en tant que valeurs impliquent que l’on offre à chaque Béninois et à chaque Béninoise les mêmes chances de vivre décemment à la ville comme à la campagne. Ces valeurs impliquent qu’aucun Béninois et aucune Béninoise n’aient le sentiment que leur pays est sans justice. Les Béninois ne doivent pas avoir le sentiment qu’il existe dans leur pays une justice pour riches et une justice pour pauvres. Et c’est proprement ce que nous vivons actuellement.
    • La lutte contre la corruption est une valeur qui implique que tous ceux qui sont corrompus soient poursuivis et traduits devant les tribunaux. Depuis plus de vingt ans, tous les gouvernements successifs ont promis de se battre contre la corruption, mais tous ont en réalité développé la corruption et la mafia dans tous les secteurs et même le secteur de l’éducation n’échappe plus à la corruption.
    • La lutte contre l’impunité est une valeur qui implique que ceux qui ont commis des crimes soient poursuivis et punis pour les crimes commis. L’impunité est devenue dans notre pays le ressort le plus puissant de l’audace dans les crimes économiques, les malversations et les assassinats dont certains sont particulièrement crapuleux. Pendant plus de vingt ans tous les gouvernements de droite ont absous tous les crimes et ils nous ont présenté les criminels comme des héros et des modèles. Il faut que la jeunesse et le peuple tout entier sachent définitivement que la droite béninoise qui est au pouvoir ne peut pas se battre contre la corruption et l’impunité. Cette droite est nourrie en permanence par la corruption et l’impunité. Elle ne peut pas vivre sans la corruption et l’impunité.
    • La sauvegarde de l’Environnement est une valeur qui implique la protection de notre environnement et la lutte contre toute détérioration de notre milieu de vie de façon à remettre aux générations futures notre terre sinon meilleure, du moins telle que nous l’avons reçue.
    • La solidarité avec les plus démunis et les plus vulnérables de nos concitoyens. C’est une valeur qui implique de considérer les catastrophes naturelles ou autres comme de grands moments de devoir national de solidarité et non comme une occasion d’aumône ou de générosité du gouvernement et de son chef envers les sinistrés. La solidarité doit être élevée au rang de devoir national.
    • Le respect du bien public est une valeur qui implique que chacun de ceux qui ont une parcelle de pouvoir dans le pays fasse la distinction entre ses biens propres et ceux du pays. Le Président de la République, les Ministres et les Directeurs Généraux des Sociétés d’Etat et d’économie mixte surtout doivent témoigner en toute circonstance qu’ils ont un grand respect du bien public.
    • Le respect de la personne humaine est une valeur qui implique qu’aucun citoyen de notre pays ne soit traité comme n’ayant aucun droit. Quand un pouvoir jette des Béninois en prison sans jugement pendant des années, il commet un crime contre la personne humaine et contre notre Constitution.
    • Le respect de la vie est une valeur qui implique que soient traduits devant les tribunaux et punis tous ceux dont la main porte des traces de sang. Il y a des femmes qui abandonnent leur enfant sur les tas d’ordures, il y a des personnes qui procèdent à des avortements en mettant en danger la vie de la mère. Toutes ces personnes et toutes celles qui commettent des assassinats doivent être poursuivies devant nos tribunaux.
    • Le développement durable : Aujourd’hui tous les pays se préoccupent d’un développement qui fasse une large place à la nature et à sa protection. Les générations présentes ont le droit de satisfaire leurs besoins mais elles n’ont pas le droit de compromettre par leurs actions la capacité des générations futures à satisfaire les leurs. Le gouvernement de notre pays ne peut pas rester longtemps en dehors de ce courant mondial.

    Ce sont là certaines valeurs autour desquelles peuvent s’organiser la Gauche et les Forces de Progrès.

    Quels sont les partis susceptibles de défendre de façon conséquente ces valeurs ?

    Ce sont les partis de Gauche, les Partis écologistes, les Travailleurs et enfin tous les mouvements et personnalités prêts à se battre pour le Progrès.

    Le PSD-BELIER est d’ores et déjà prêt à travailler à toute initiative ayant pour objectif de fédérer toutes les Forces de Progrès dans le pays. Il s’agit là du combat le plus important à l’heure actuelle.

    Ce combat est aussi le combat de l’ensemble du peuple marginalisé par cette démocratie des riches, une démocratie de tricheurs et de fraudeurs qui enfoncent le pays chaque jour un peu plus dans la misère, la pauvreté, l’ignorance, et la maladie. Une démocratie des riches qui développe une politique qui sacrifie l’avenir de notre pays, une politique sans perspective et sans prospective.

    Le Bureau Politique du PSD-BELIER invite les partis de Gauche, les Partis écologistes, les personnes éprises de Progrès et les travailleurs au courage dans le combat pour l’émancipation et pour la défense des grandes valeurs de la Gauche et des Forces de Progrès afin de donner de nouveaux repères à la jeunesse et au peuple tout entier.

    Pour le Bureau Politique du PSD-BELIER
    Le Président
    GORAS GAGLOZOUN

  • LES GOUVERNEMENTS DE BONI YAYI

    LES GOUVERNEMENTS DE   MONSIEUR BONI YAYI

    Le 22 Octobre 2008, Monsieur Boni  YAYI  a formé son nouveau Gouvernement. Naturellement, il s’est posé à toute la Presse écrite et parlée  le problème  de donner un numéro à cet énième gouvernement de Monsieur Boni YAYI.  Comme l’exercice est devenu  un peu difficile en raison  du désordre que le chef de l’Etat lui-même a introduit dans sa façon de gérer le Pays, tout le monde s’est mis à écrire 3è Gouvernement  de Boni Yayi. Et ainsi 
    Toute  la Presse  écrite comme parlée  pale du 3è Gouvernement. 
    L’ELITE  DU 24 OCTOBRE PARLE  DU 3è GOUVERNEMENT
    LA RADIO WEKE  parle du  3è GOUVERNEMENT 
    LE MATINAL parle du  3è GOUVERNEMENT
    La  Nouvelle TRUBUNE  après avoir hésité  est entré dans le train du 3è GOUVERNEMENT.
     Même mon  amie,  LA PRESSE DU JOUR  du 28 Octobre  parle du 3è GOUVERNEMENT
    Et connerie des conneries,
    LE CONSEIL DES MINISTRE DU 24 OCTOBRE 2008  parle,  lui aussi, de  3è GOUVERNEMENT.
    Lisez ce qui est écrit dans le communiqué  qui rend compte des travaux du GOUVERNEMENT du 24 Octobre 2008.
    « Suite  à la formation le 22 Octobre 2008  par le Président  de la République , Chef de l’Etat, Chef du Gouvernement  de son  3è Gouvernement, le Conseil des Ministres  s’est  réuni sous sa présidence effective, en séance extraordinaire le vendredi 24 OCTOBRE 2008 »
    Le Communiqué  rendant compte des travaux du Conseil des Ministres est signé  du Premier Secrétaire Général Adjoint  du Gouvernement Ibraïma  SOULEMANE

    Après avoir lu ce communiqué, je me suis dit qu’il faut appliquer les principes du LIGUISME pour évaluer cet acte. Cet acte   dessert fondamentalement les intérêts de notre pays  puisqu’il fait de nous de véritables ignorants minables et ridicules. L’un des principes du LIGUISME recommande que nous ne fassions rien qui porte atteinte  aux    intérêts matériels et moraux  de notre pays et de ses citoyens. Vous vous attaquez aux intérêts moraux de notre pays si vous posez un acte qui fait que les citoyens d’autres pays  nous prennent pour des idiots, ce qui est proprement le cas  dans la situation présente. Toutes les chancelleries installées chez nous vont  bien ricaner en lisant le Communiqué du Conseil des Ministres. Un Premier Secrétaire Adjoint du Gouvernement  qui ne va pas fouiller les archives du Gouvernement avant de signer un Communiqué  rendant compte des travaux du  Conseil des Ministres  fait œuvre de crétin,  et devrait être remercié pour incompétence notoire et si on ne le remercie pas, il devrait lui-même démissionner  parce qu’il est désormais non crédible. Nous ne savons plus quelle valeur nous devrions  accorder aux communiqués qu’il va signer ultérieurement.  
    C’est par un décret qu’un nouveau gouvernement remplace un ancien. C’est un décret qui  fait d’un citoyen  un membre du gouvernement, un Ministre  et lui confère les attributs du membre du gouvernement. A partir de ce décret,  le citoyen  devenu Ministre  acquiert le pouvoir de  prendre des actes légaux au nom de la République. Il acquiert le pouvoir de parler au nom de la République.   C’est  encore le décret qui enlève à un citoyen le pouvoir de poser des actes, ou de parler au nom de la République.
    Si le nom d’un citoyen ne figure pas sur un décret, ce citoyen ne peut assister aux réunions des membres du Gouvernement.   Dès qu’un nouveau décret est pris pour     modifier l’ancienne équipe gouvernementale, nous avons affaire à un autre Gouvernement. 
     Si pour une raison ou une  autre le Président ou  le chef du gouvernement prend un décret et reconduit sans exception tous les anciens membres de son ancien  gouvernement,   nous avons affaire  à un nouveau gouvernement puis que deux décrets successifs ne peuvent pas avoir le même numéro. Dans les questions de formation ou de  changement de gouvernement,
     si le nom d’une  putain figure sur un décret présidentiel ou sur le décret d’un chef de gouvernement,  cette putain  devient Ministre de la République  et membre du gouvernement.
    Si le nom d’un dérangé mental  figure sur un décret présidentiel, ce dérangé mental  devient Ministre de la République et membre du gouvernement.
    Si le nom d’un ignorant ou d’un fainéant   figure sur un décret présidentiel, cet ignorant ou ce fainéant   devient Ministre de la République  et membre du gouvernement.
    Si le nom d’un niais  figure sur un décret présidentiel, ce niais  devient Ministre de la République  et membre du gouvernement. 
    Si le nom d’un brigand figure sur un décret présidentiel,  ce brigand  devient Ministre de la République et membre du gouvernement.
    Si le nom d’un  criminel figure sur un décret présidentiel,  ce  criminel  devient Ministre de la République  et membre du gouvernement.
    Si le nom d’un  corrompu notoire  figure sur un décret présidentiel,  ce  corrompu   devient Ministre de la République  et membre du gouvernement.

     Le  8 Avril 2006 Monsieur   Boni Yayi  a pris un décret pour former son 1er  gouvernement et  pour mettre fin à la qualité de membres de  gouvernement  des anciens Ministres  nommés par Kérékou.  C’est par un décret qu’on devient membre d’un gouvernement et c’est encore par un décret qu’on cesse d’être membre d’un gouvernement.
    Lorsque le 15 Août 2006  Monsieur  Boni YAYI  prend un décret pour mettre fin  à la qualité de Ministre de Madame Colette Houéto, c’était déjà son 2è gouvernement.
        Lorsque  le  19 NOVEMBRE 2006,   Monsieur Boni YAYI  prend un autre  décret pour mettre fin  à la qualité de Ministre de Monsieur   ALEXANDRE KPEDETIN  DOSSOU c’était déjà son 3è gouvernement.
     Lorsque  le 29 NOVEMBRE 2006   Monsieur Boni  YAYI  prend un autre  décret pour mettre fin  à la qualité de Ministre de Monsieur  DOSSOUHOU, c’était déjà son 4è gouvernement.
    Dans sa ‘’Déclaration du 6 Avril 2008’’  le PSD-BELIER  avait   fait le décompte.  Le 2 NOVEMBRE 2007,  avec l’arrivée de Monsieur  GBEGNONVI  au Gouvernement,  nous  étions déjà au 7è gouvernement de Monsieur Boni Yayi. C’est pour cette raison que nous nous insurgeons contre cette légèreté irresponsable de Monsieur  Ibraïma  SOULEMANE,
      signataire  du Communiqué du Conseil des Ministres du 24 octobre2008. Il faut qu’il apprenne à compter. A toutes fins utiles, il faut qu’il sache que nous sommes actuellement au 9è Gouvernement de Monsieur Boni Yayi.
    Nous avons décidé de soumettre tous les actes des individus, des groupes d’individus et des institutions à  une évaluation sur la base des principes de notre pensée politique, le LIGUISME. Qu’est-ce qu le LIGUISME,
    Le LIGUISME n’est ni une invention d’un individu, ni le produit  de l’imagination d’un groupe de personnes. Le LIGUISME est le produit  le plus pur de la synthèse  des nombreuses expériences de notre vaillant  peuple  dans sa volonté  toujours renouvelée d’émancipation  depuis les luttes armées de résistance à l’envahisseur  colonial jusqu’aux grèves   revendicatives des travailleurs   d’aujourd’hui. C’est un produit des conditions historiques de développement de notre pays. Que ceux qui veulent poser des actes sachent  qu’ils seront jugés pour leurs actes même s’ils sont assurés de l’impunité d’aujourd’hui.

                                                                  
                                                                                           Goras GAGLOZOUN

  • CHARTE DE L'ENSEIGNANT DAHOMEEN DU SECONDAIRE ET DU SUPERIEUR.

                     L’AUTRE REPERE
    Dans cette rubrique , je publierai des points de vue, mais aussi des documents d’histoire de la lutte d’émancipation du  peuple béninois.
    Aujourd’hui je fais publier la CHARTE De l’Enseignant Dahoméen du Secondaire et du Supérieur charte adoptée par les Enseignants du Secondaire  et du Supérieur le 16 Juillet 1972.
    J’ai voulu permettre à une partie de la jeunesse de notre pays de reprendre contact avec notre histoire commune, celle qu’on peut renier ou embrasser, je le fais parce que je garde la foi que tout ne peut être perdu pour toujours. VIVE LE BENIN (Vous pouvez visiter mon blog où sont publiées certains de mes points de vue sur d’autres questions. Allez dans GOOGLE et tapez : blog de goras gaglozoun.
                                                            GORAS GAGLOZOUN
     
    CHARTE DE L’ENSEIGNEMENT DAHOMEEN DU SECONDAIRE ET DU SUPERIEUR

                                                 PREAMBULE

      L’expérience du CUESS pendant deux ans et la grève revendicative de juin 1972,  ont montré clairement la détermination inébranlable des Enseignants dahoméens du Secondaire et du Supérieur de réaliser l’Unité Syndicale. Depuis les 15 et 16 juillet 1972, l’UNITE  a cessé d’être un vœu pour devenir une REALITE tangible, vivante et agissante : les enseignants dahoméens du Secondaire et du Supérieur ont solennellement décidé de se constituer en un syndicat unique du secondaire et du supérieur :  SY. NA. E. S.S.
            Réunis au congrès constitutif les 15 et 16 juillet 1972 à COTONOU, les enseignants dahoméens du secondaire et du supérieur regroupés au sein du syndicat national des enseignants du secondaire et du supérieur (SYNAESS), après avoir procédé à une analyse de la situation générale en Afrique et au Dahomey, ont conclu à la nécessité de se définir clairement par rapport à leur pays et à leur temps en posant dans la présente charte les grandes lignes et principes qui doivent guider leur action dans le cadre du SY.NA.E.S.S. sur les plans professionnel, politique, social etc… Toute action, toute prise de position individuelle ou collective, qui, dans l’avenir, ne serait pas conforme aux principes énoncés ci-dessous, n’engagerait que leurs acteurs et sera dénoncée et combattue comme contraire à la présente charte et à la philosophie syndicale du SY.NA.E.S.S. Ce texte adopté de la charte ne peut être amendé que par le congrès souverain du SY.NA.E.S.S.

    A- QUALITE ET SITUATION DES ENSEIGNANTS DAHOMEENS DU SECONDAIRE ET DU PRIMAIRE

    a-    L’enseignant dahoméen du Secondaire et du Supérieur est un citoyen responsable dans un pays sous-développé où le peuple est en proie à la misère, faim, l’ignorance, conséquences de l’exploitation impérialiste ; comme tel, il ne saurait se réfugier dans sa tour d’ivoire, s’évader dans le mensonge, ou installer confortablement sur les gradins pendant que le fauve et l’homme s’expliquent dans l’arène. Son sort est étroitement lié à celui de son peuple, il reste compromis quoi qu’il fasse, avec le peuple, et doit se sauver ou se perdre avec lui. Dans le corps à corps gigantesque que l’Afrique vient d’engager contre la misère, la faim, l’ignorance et la honteuse exploitation de l’homme par l’homme, l’enseignant dahoméen du secondaire et du supérieur veut avoir une place d’avant-garde. Il veut être le fer de lance du peuple dans son combat titanesque contre les forces réactionnaires d’obscurantisme, d’oppression et d’exploitation. C’est pourquoi il doit travailler chaque jour à améliorer sa compétence professionnelle, à élever son propre niveau intellectuel et sa conscience politique aux nouvelles dimensions du monde.
    b-    L’enseignant dahoméen du secondaire et du supérieur est un travailleur. Comme tel il fournit un travail spécifique, en ce sens qu’il opère, non pas sur des registres de papier, des matériaux bruts ou des machines aveugles, mais bel et bien sur de jeunes esprits ouverts à la vie et prompts à la découvrir d’abord en leur maître. C’est tout dire !

    B- RÔLE ET RESPONSABILITE DES ENSEIGNANTS DAHOMEENS DU SECONDAIRE ET DU  SUPERIEUR

    a-    L’enseignant dahoméen du secondaire et du supérieur à la responsabilité de promouvoir l’éducation des jeunes gens qui lui sont confiés en affermissant leur personnalité, en éveillant leur conscience nationale, en enrichissant leur goût et leur positivité par un développement harmonieux de leurs aptitudes physiques, intellectuelles et morales ; et ce, conformément au génie propre de notre peuple et dans le sens de ses réalités passées et actuelles, en un mot, de ses exigences majeures.
    b-    L’enseignant dahoméen du secondaire et du supérieur a le devoir de rechercher et de mettre en œuvre tous les moyens susceptibles de hâter la promotion de la culture nationale, d’élever le niveau intellectuel et moral de la nation et, partant,la conscience nationale des citoyens. Ce faisant il fonde les bases subjectives d’un développement réel et rapide dans tous les domaines, c’est-à-dire de la véritable indépendance nationale.

                                  C- CORPORATISME OU SYNDICALISME ?

    a-    En tant que travailleur l’enseignant dahoméen du secondaire et du supérieur a des intérêts professionnels à faire valoir, ce qu’il ne peut faire que dans le cadre d’une  organisation syndicale solide à toute épreuve. Aussi a-t-il décidé de militer dans le SY.NA.E.S.S. et de le consolider.
    b-    Mais comme travailleur, d’un pays sous-développé et néocolonial il sait qu’il n’y aura aucune solution à ses problèmes spécifiques qui ne soit liée au problème fondamental de la nation entière, lequel problème est encore essentiellement politique. C’est pourquoi il considère, pour ce qui le concerne, comme rétrograde, irréaliste et inacceptable, toute forme corporatiste de lutte syndicale, et opte résolument pour un syndicalisme révolutionnaire.       
    c-    Le syndicat national des enseignants du secondaire et du supérieur n’est pas un parti politique : il n’organise pas de campagne électorale, ne présente pas de liste de candidats aux élections ne cherche pas à prendre le pouvoir en tant que tel, et c’est là son ‘’apolitisme’’.  Le SYNAESS est donc une organisation apolitique dans la mesure où il regroupe autour des mêmes intérêts fondamentaux des militants de différentes idéologies et tendances politiques, et qui se sont mis d’accord sur une plate-forme politique minimum indispensable à la défense de leurs intérêts communs liés aux intérêts du peuple. C’est dire que le SYNAESS se réserve le droit de prendre à tout moment toute position politique entrant dans le cadre de cette plate-forme politique fondamentale et nécessaire, d’utiliser toute forme d’action revendicative autorisée par les textes constitutionnels et les lois en vigueur conformément à la déclaration universelle des droits de l’homme ;

    De lutter pour que la constitution et les lois en vigueur ne soient pas une menace contre les droits imprescriptibles travailleurs qui sont la liberté d’expression, la liberté d’association ; le droit de grève etc…, ou un moyen de répression contre  leurs actions revendicatives.

    D- PRINCIPES, OBJECTIFS ET CHAMPS D’ACTION DU SY.NA.E.S.S.   

    a-    Syndicat d’éducateurs d’un pays sous-développé et néocoloniale, le SY.NA.E.S.S. ne saurait se confirmer à défendre des intérêts égoïstes d’une caste professionnelle, et il situe son action dans le cadre de la défense des intérêts fondamentaux des populations des villes et des campagnes ainsi, il est un syndicat révolutionnaire. Il n’a pas le choix !
    b-    Lorsqu’un Etat étend sa domination économique et politique … sur un peuple ou un Etat, en français, cela s’appelle impérialisme !! Et toute métaphore, tout euphémisme tendant à désigner ce phénomène ou à remplacer ce mot n’est qu’une tentative hypocrite de masquer la réalité, et de vêtir la hyène d’une peau de mouton ! C’est pourquoi le SYNAESS se servira sans ambage de ce mot ‘’-isme’’ pour désigner le phénomène politique qui sévit à l’heure actuelle au dahomey, en particulier, et dans toute l’Afrique, en général ; n’en déplaise aux oreilles délicates allergiques à cette suffixation. Et cette mise au point terminologique ne sera pas sans importance dans la définition de notre ligne d’action.
    c-    Le dahomey donc souffre aujourd’hui encore de l’emprise de l’impérialisme, emprise qui se manifeste dans les domai==============lait, toutes nos revendications fondamentales notamment. De ce  =====liées à la liquidation de cette emprise et nous ne saurions chérir l’impérialisme, alors qu’il est la cause de tous nos maux. Nous devons le combattre jusque dans ces derniers retranchements sur notre territoire, en Afrique et dans le monde. Le SYNAESS doit regrouper et mobiliser les enseignants dahoméens du secondaire et du supérieur en vue de cet objectif fondamental commun. 
    d-    Lorsqu’un pays colonisé devenu ‘’indépendant’’ !! est encore indirectement administré par son ancienne métropole, une nouvelle puissance, ou un groupe de puissances étrangères, nous appelons cela NEO-COLONIALISME !! Le peuple dahoméens est encore sous l’emprise du néo-colonialisme français notamment,  phénomène politique qui entre en contradiction avec la défense de nos droits et de nos intérêts de travailleurs et de citoyens. Le SYNAESS doit dénoncer et combattre l’impérialisme international et le néo-colonialisme français partout où ils se manifestent, et jusqu’à la victoire totale du peuple dahoméen.
    e-    Le SYNAESS n’est inféodé à aucun parti politique et ne reçoit ses mots d’ordre que ses seuls militants. Le SYNAESS a cependant une ligne politique générale clairement définie, et se reconnaît le droit de soutenir tout parti politique  qui adopterait une ligne d’action conforme à ses options fondamentales qui peuvent résumer comme suit :

    1.    Une lutte résolue et conséquente contre l’impérialisme, le colonialisme et le néocolonialisme sous toutes leurs formes.
    2.    Une lutte résolue et conséquente contre les agents locaux de colonialisme et du néo-colonialisme, conditions sans laquelle aucune amélioration réelle et durable du niveau de vie des masses travailleuses ne saurait être possible. Cela suppose :

                                       SUR LE PLAN EXTERIEUR

    3.    Une politique d’indépendance, d’unité et de dignité africaine.
          3.   bis Une distinction objective entre les pays qui sont nos amis et ceux qui sont nos ennemis, même déguisés ; et l’établissement d’échanges commerciaux et culturels de préférence avec les premiers.

    4.    La restauration de la dignité des dahoméens trop longtemps bafouée et insultée à l’extérieure par des gens que la raison nous oblige pourtant à considérer comme des frères à plus d’un titre.
    5.    La démolition définitive des vicilles structures d’économie de traite imposée à notre pays par le colonialisme français ;
    6.    La reconnaissance, le respect et la défense des libertés démocratiques et syndicales, du droit de grêve, des droits de l’homme tels qu’ils sont contenus dans la déclaration universelle des droits de l’homme.
    7.    Une lutte résolue et conséquente pour la création et la promotion au Dahomey de nouvelles organisations authentiquement démocratiques et progressistes susceptibles d’assumer pleinement les profondes aspirations du peuples ;
    8.    Une politique hardie d’encadrement des paysans, de commercialisation rationnelle et profitable des produits agricoles par des organismes d’Etat spécialisés qui remplaceraient les organismes d’intervention (étrangère  !!) dans notre développement.
    9.    Une  politique non moins hardie de fixation, de stabilisation et de contrôle des prix des produits importées de consommation courante, souvent l’objet de hausses abusives aussi bien que fantaisistes de la  part des importateurs sous l’œil bienveillant et complice du gouvernement.
    10.    Une lutte sans merci contre les prévaricateurs et les agents véreux de la fonction publique.
    11.    Une politique systématique  et suivie  de recherche et d’encouragement  matériel et moral  de toutes les formes  d’activités culturelles  et sportives  susceptibles  de manifester à la face du monde  la richesse de notre patrimoine culturel, la vitalité et le génie de  notre peuple.
    12.    Une campagne décisive de lutte contre l’analphabétisme , l’un des plus grands fléaux de nos villes et campagnes, et principal frein à tout effort de de développement et de progrès.
    13.    La recherche d’une solution énergique au problème de la prolifération anarchique  des écoles privées dont la plupart  ne sont rien d’autre  que des entreprises commerciales  d’exploitation éhontée  des parents d’élèves  et de la soif de connaissances  de notre jeunesse.
    14.    Une politique hardie et progressiste de réforme des programmes d’enseignement  indigestes et mal adaptés aux exigences  actuelles de notre développement.                         

               

    POUR ATTEINDRE CES OBJECTIFS, LE  SYNDICAT DOIT :

    a)Rechercher, organiser et développer l’unité d’action avec tous les syndicats de travailleurs  et les organisations démocratiques de masse, et cela  sur la plate-forme de lutte anti-impérialiste.
    b)Rechercher, organiser et développer l’unité de la lutte anti-impérialiste avec les syndicats et les mouvements de masse progressistes de tous les autres pays Africains.
    c) Maitenir une solidarité agissante  avec tous les mouvements engagés , sur le plan international ,dans la lutte anti-impérialiste ou de libération nationale.

    E PLACE DE L’ENSEIGNEMENT SECONDAIRE ET SUPERIEUR DANS L’EDUCATION  NATIONALE  DAHOMEENNE.
    L’Enseignement Secondaire et Supérieur au Dahomeyjoue et jouera encore pendant longtemps un rôle important en fournissant à la nation la plupart de tous ses cadres.De ce fait il ne doit et ne peut être un enseignement de luxe et de classe, il est et doit être traité comme un enseignement de toute nécessité  et de touteutilité pour le développement rapide du pays.
                                            CONCLUSION
    La ligne de politique générale du SY.NA.E.S.S., ligne révolutionnaire de lutte anti-impérialiste,doit être le seul guide de notre action  et de nos prises de position  pour transformer  la réalité qui nous insère chaque jour plus étroitement  et pour hâter  et assurer la libération totale , le progrès et le développement  économique  du Dahomey dans  une  Afrique  unie et maîtresse de sa destinée.

                                          RECOMMANDATION

    -La CHARTE  de l’Enseignant  Dahoméen  du Secondaire et du  Supérieur  est la loi fondamentale  dont tout militant  doit s’imprégner : c’est la référence permanente , le guide  indispensable  de son militantisme syndical.
    -C’est pourquoi  le Congrès  recommande instamment  au bureau directeur  de faire en sorte  que ce document de base soit ronéoté ou imprimé et distribué à chacun des militants.

                                                    A   Cotonou , le 16 Juillet 1972.

  • REPONSE A AMANGBEGNON

    L’AUTRE REPERE

    LE BENIN, MON PAYS.
    Par Grégoire AMANGBEGNON

    REPONSE A GREGOIRE AMANGBEGNON par GORAS GAGLOZOUN

    Mon cher AMANGBEGNON, ton article dans « LA PRESSE DU JOUR » du jeudi 2 octobre 2008 a suscité à mon niveau quelques réflexions que je voudrais bien partager avec les amis du Journal. Mes réflexions toucheront trois points à savoir :
    1-De la qualité des ressources humaines
    2-De la lâcheté des hommes politiques de notre pays et de la veulerie des cadres.
    3- Du rôle d’éveilleur de conscience et de diffuseur d’idées nouvelles.

    1-DE LA QUALITE DES RESSOURCES HUMAINES
    Mon cher ami Amangbegnon, d’entrée de jeu, tu as écrit ceci :
    « Nul ne peut prétendre douter de la qualité des ressources humaines que le Bénin a produites…. » et plus loin ne voyant pas le résultat que l’on devrait normalement attendre d’une telle situation,tu t’es posé une question en ces termes « Comment alors expliquer qu’un pays naturellement avantagé peine à retrouver ses marques ou à décoller au point que ses habitants vivent dans une paupérisation accrue ? »
    La première partie de l’énoncé est un propos qui peut loger pendant longtemps dans la bouche des étrangers, des Français par exemple, qui ont tellement apprécié les prestations des cadres Béninois qu’ils les ont utilisés pour assurer leur domination dans les autres pays. Cette appréciation est aussi dans la bouche des Sénégalais , des Ivoiriens, des Nigériens , des Burkinabe et des ressortissants des autres pays colonisés. Mais chers ami ,AMANGBEGNON tout le monde convient que tout le monde félicite les cadres béninois à l’extérieur, mais dès qu’ils arrivent dans leur propre pays , ils ne sont plus capables d’offrir ce qu’on attend d’eux et c’est certainement cette situation qui te fait poser ta question. Que se passe-t-il lorsqu’ils arrivent chez eux ? Il ne se passe rien du tout. Ce sont des cadres qui, pour la plupart sont de mauvaise qualité, des cadres qui ont pour la plupart leur cerveau dans leur ventre. On dit qu’ils sont bons à l’extérieur et qu’ils ne sont pas bons à l’intérieur. La qualité d’un homme ne peut pas dépendre d’éléments extérieurs à lui. Ou il est bon, ou il n’est pas bon.
    Les cadres béninois aiment se vendre et quand ils sont bien achetés ils savent comment faire pour ne pas se faire virer. Les hommes en tant que tels ne constituent pas une richesse. C’est leur qualité qui peut faire d’eux une richesse. Certains hommes sont une véritable calamité pour notre pays et il aurait été mieux pour nous qu’ils n’eussent jamais existé. Prenez les différents Béninois qui ont eu la destinée de notre pays dans leurs mains. Aucun d’entre eux n’a créé la moindre unité de production, ni même une ferme pour indiquer aux jeunes la voie qu’il nous faut. Ils cherchent par tous les moyens à ce que le biberon de l’état reste en permanence dans leur bouche et ce jusqu’à leur mort et l’état s’occupe de leur inhumation. Il n’y a pas là de modèles pour la jeunesse et cela fait pitié.

    2-DE LA LACHETE DES HOMMES POLITIQUES DE NOTRE PAYS ET DE LA VEULERIE DES CADRES.
    AMANGBEGNON, tu as écrit :
    « L’autre, pour opérer un virage à plus de 180°, affirma, après près de deux décennies d’application, qu’il ignorait tout du marxisme.- léninisme et que cette doctrine lui avait été imposée par des cadres qui gravitaient autour de son pouvoir ».
    Mon cher AMANGBEGNON, les hommes politiques de notre pays ont, comme tu peux le voir, tendance à renier très rapidement ce qu’ils ont adopté par gourmandise, par lâcheté, sans conviction rien que pour disposer du pouvoir ou pour manger.
    Dès qu’ils sentent qu’une position politique adoptée tantôt ne donne plus à manger, qu’elle ne permet plus de disposer du pouvoir, ils retournent rapidement leur veste pour se conformer à l’ambiance du moment. Je ne sait pas de qui tu parles mais je présume qu’il s’agit du « grand camarade de lutte » qui pendant près de vingt ans s’est fait acclamer comme tel mais qui a dit après qu’il n’était pas un intellectuel. C’était sa façon à lui d’être lâche et d’immoler ses anciens amis pour se donner de nouveaux. Mais il est difficile d’immoler les idées, lui il ne le savait pas. Dans les constats que j’ai fini par faire, je suis arrivé à la conclusion que dans toute entreprise, dans tout mouvement, la conviction du plus haut dirigeant, la conviction du premier responsable constitue un élément fondamental de la victoire, un élément décisif pour le triomphe de l’entreprise, du mouvement. Kérékou était le premier responsable de la révolution. On comprend maintenant pourquoi il y avait tant de tares à l’intérieur de la révolution et pourquoi elle ne pouvait pas triompher. Le premier responsable portait les tares et les communiquait aux autres.

    C’est inouï ce que les hommes peuvent être lâches !
    Et pourtant, « la Révolution, fut une grande épopée composée et réalisée pour notre pays par des hommes et des femmes d’une exceptionnelle grandeur d’âme. Parmi eux certains ont perdu la vie, certains ont perdu leurs femmes, certaines ont perdu leurs maris, certains ont perdu leurs frères, leurs sœurs, leurs amis. Le PSD- BELIER rend hommage à eux tous pour leur courage, leur bravoure, leur abnégation et leur amour pour la patrie » Extrait de l’oraison funèbre prononcée à l’occasion de l’inhumation du camarade DANIEL DOHOU
    La majorité des cadres sont minables, mais qu’importe !
    Pourquoi les cadres sont-ils comme ça ? Ils sont comme ça parce qu’ils on fini par développer à leur niveau une caractéristique fondamentale. LE MENSONGE « L’arme de prédilection que les intellectuels militaires et civils manient avec le plus de dextérité dans leur vie privée comme dans leur vie publique pour atteindre leurs objectifs est le mensonge. Dans leur majorité, les intellectuels militaires et civils de notre pays sont menteurs :ils se mentent à eux-mêmes, ils mentent aux autres, ils mentent à leurs subordonnés, ils mentent à leurs chefs,ils mentent au peuple, ils mentent par mesquinerie, ils mentent par escroquerie, ils mentent par jalousie, ils mentent pour calomnier, ils mentent pour diffamer, ils mentent par lâcheté, ils mentent par paresse, ils mentent par gourmandise, ils mentent par haine, ils mentent pour faire du mal, ils mentent pour esquiver la manifestation de la vérité qui pourrait les confondre .Ils sont faux. Ils sont capables d’affirmer et de soutenir le faux envers et contre tous, juste pour pouvoir manger. Ils ont acquis une grande habileté à mentir. Ils manifestent une facilité inquiétante à accueillir le mensonge, à le divulguer, à le propager et à régler leur comportement individuel et collectif sur la base du mensonge propagé. Leur amour pour le mensonge est un chef-d’œuvre de honte et d’ignominie. »
    (Manifeste du PSD-BELIER , 1ere. Edition p.18.)
    Je pense qu’on peut s’arrêter là. Je dirai seulement, que les autres doivent continuer à réfléchir et à ne jamais prêter leur voix au cerveau d’autrui. C’est difficile mais c’est possible. Les hommes de courage doivent continuer à s’emparer de l’invincible arme de la réflexion et chercher par tous les moyens à diffuser le fruit de leurs réflexions.

    3- DU RÔLE D’EVEILLEUR DE CONSCIENCE ET DE DIFFUSEUR D’IDEES NOUVELLES.

    Enfin et c’est le dernier point sur lequel je vais échanger avec les amis, tu as écrit :
    « L’éveilleur de conscience doit-il suivre le peuple, même s’il se trompe ? C’est vrai que face à la misère ambiante, les populations préfèrent boucher leurs oreilles pour foncer têtes baissées dans des directions où l’odeur des expédients les attire. Mais ce n’est pas une raison pour l’éveilleur d’abdiquer. On peut être seul contre tous, c’est un choix et il faut l’assumer. »
    Mon cher AMANGBEGNON, il me plaît de rappeler que nous sommes allés à l’école fondamentalement pour acquérir des connaissances afin de les utiliser pour contribuer au changement de notre société. Aider aux transformations dans notre pays, c’est d’abord aider à conscientiser les populations, contribuer à leur prise de conscience afin qu’elles s’engagent dans les combats présents et futurs. Les cadres n’aiment pas assumer cette responsabilité jusqu’au bout par peur, par lâcheté, par paresse, par gourmandise.
    Certains dans leur Jeunesse ont eu des idéaux, de grands idéaux.
    Par exemple,
    Ils ont cru à la victoire de la vérité.
    Ils ont cru au triomphe du bien.
    Ils ont cru au triomphe de la justice.
    Ils ont été capables de s’enthousiasmer pour des idées de progrès.
    Ils ont cru en la perfection de l’homme.
    Ils ont cru à l’éradication des fléaux tels que la pauvreté, l’ignorance, la maladie, la corruption, l’impunité etc.…
    Puis, après avoir reçu quelques coups, ils ont renoncé au combat pour le triomphe de la vérité, ils ont renoncé au combat pour le triomphe de la justice, ils ont renoncé au combat pour le triomphe du bien, du beau, du sublime, ils ont renoncé au combat contre la corruption, contre l’ignorance, contre la maladie, contre l’impunité, contre tous les autres fléaux qui mettent les populations de notre pays à genoux. Ils ont renoncé à tout ce qui a été autre fois leur rêve. Aujourd’hui ils n’ont plus de rêve ou plutôt leur rêve a changé et ressemble étrangement à ce qu’ils dénonçaient pendant leur jeunesse. Ces gens-là ne sont pas des hommes du point de vue du LIGUISME, du point de vue de ma pensée politique.
    Tu comprends donc qu’ils renoncent tous à leurs idéaux, qu’ils renoncent à avancer devant les populations, qu’ils disent aux populations ‘’si vous êtes prêts je suis prêt’’, Tu comprends qu’ils veuillent suivre les populations au lieu de les éduquer et de leur indiquer la voie à suivre.
    Que les cadres aient renoncé à jouer leur rôle d’éveilleur de conscience est une calamité, puisqu’en renonçant à jouer ce rôle ils jouent fatalement, de façon consciente ou de façon inconsciente, le rôle de traîtres aux intérêts du pays. Mais ça ils ne veulent pas que quelqu’un le leur dise. A bientôt cher ami AMANGBEGNON. La lutte continue.
    GORAS GAGLOZOUN.

  • UN MEMORIAL POUR LES BENINOIS MORTS AU COURS DES DEUX GUERRES MONDIALES

    UN MEMORIAL POUR LES  BENINOIS  MORTS AU COURS DES DEUX GUERRES

    c’est la décision d’ériger à PORTO-NOVO un monument à la mémoire des victimes béninoises des deux conflagrations mondiales. De la même façon que ce monument existe dans chaque village de France avec les noms des Héros de ces guerres, le PSD-BELIER veut l’ériger ici PORTO-NOVO pour les nôtres parce que le PSD-BELIER estime que les Béninois qui sont morts sur les champs de bataille  de ces guerres sont, eux aussi des hommes, des êtres humains qui ont  droit aux hommages et à la reconnaissance de tous. C’est pourquoi depuis trois ans, le PSD-BELIER écrit à  l’Ambassade de France afin qu’elle nous envoie la liste des Béninois victimes de ces guerres et particulièrement la liste de celles  de la guerre de 1939-1945. Ces courriers nous les lui avons adressés le 21  Juillet 2003, le 23  Juillet 2004, et tout dernièrement le 18 Juillet 2005.  Depuis trois ans, l’Ambassade de FRANCE n’a pas répondu à nos différents courriers même pas   pour nous remercier des félicitations que nous lui   adressons chaque fois à l’occasion de la  Fête Nationale de la France. Aujourd’hui à l’occasion de la tenue de notre Congrès   et devant cette auguste assemblée, nous réitérons le souhait d’obtenir cette liste. Le PSD-BELIER  veut avoir de très bons rapports avec tous ceux qui représentent sur le sol du Bénin les intérêts des pays amis et la France est un pays ami.
    Camarades congressistes, chers Invités,  
    Notre combat, le combat du PSD-BELIER consiste avant tout à rassembler les éléments fondamentaux constitutifs de ce qui doit faire la dignité et la fierté   du Béninois tel que nous le voulons.

  • POLITIQUE INTERNATIONALE

    Mensonge et chantage  sont les deux mamelles de la politique internationale et des relations entre les états et les nations avec, en filigrane et de façon permanente l’épreuve de force.
    Le premier outil qu’un peuple doit se forger  est d’abord et avant tout idéologique. C’est cet outil qui permet de forger tous les autres. Il n’est pas sûr qu’en prenant l’outil idéologique d’autrui on puisse réellement s’en sortir.

  • LA CITE DES MERES, UNE IDEE CARDINALE DU PARTI SOCIAL DEMOCRATE LE BELIER (PSD-BELIER)

    LA CITE DES MERES

    LA CITE DES MERES:UNE IDEE CARDINALE DU PARTI SOCIAL DEMOCRATE LE BELIER (PSD-BELIER)
    * Le PSD-BELIER a décidé de choisir un lieu d’Hommage National aux Mères. Pourquoi le PS D- BELIER décide-t-il de rendre hommage aux Mères de notre pays et d'ailleurs? Jusqu’à ce jour l’Humanité n’a jamais regardé les mères avec les yeux qu’il faut. Faire d’un petit garçon ou d’une petite fille un homme ou une femme de valeur coûte des sueurs, des larmes, des pleurs et, quelquefois, du sang. C’est le plus souvent la mère qui, seule, paie ce tribut et parfois contre le petit garçon lui-même ou la petite fille elle-même et leur entourage. C’est pour cette raison que le PSD- BELIER estime qu’on doit une couronne à la mère lorsqu’ elle réussit. Ici Mère signifie avant tout la personne qui a assuré à l’enfant les besoins de base en nourriture, en soins de santé, en éducation et autres. Le 9 Mars 2002 le PSD-BELIER est allé poser la première Pierre de la CITE DES MERES à HOUEKOMEY dans la Commune d’Athiemé.Ainsi donc, nous conduirons à LA CITE DES MERES à HOUEKOMEY toutes les mères qui avec leurs sueurs, leurs larmes, leurs pleurs et parfois leur sang ont donné AU BENIN, à l’AFRIQUE et à l’Humanité tant d’hommes et de femmes qui lui ont permis et qui lui permettent encore de faire des progrès.Nous voulons que la CITE DES MERES A HOUEKOMEY soit le Haut Lieu d’Hommage aux Mères de tous les temps et de tous les Pays pour leur inestimable contribution au progrès de l’humanité.Ce lieu servira à éduquer les jeunes filles pour qu’elles sachent quelles Mères elles doivent choisir comme modèles dans leur vie.Ce lieu servira à éduquer les jeunes gens afin qu’ils sachent dire les mots de gratitude qu’il faut a l’endroit de leurs mères ou des personnes qui leur ont tenu lieu de mère et qu’ils sachent que le premier acte de patriotisme consiste à rendre hommage avec humilité aux personnes dont les sacrifices ont permis qu’ils deviennent des hommes et des femmes de valeur.Ce sera un lieu d’éducation des jeunes mères et aussi des jeunes gens afin que tous fassent constamment l’effort d’élever la société vers de nouveaux sommets. Ce lieu servira a éduquer les jeunes générations dans ce grand esprit de responsabilité que fut et que reste celui de toutes les mères. Le PSD-BELIER ne s’engage pas dans le folklore annuel et factice monté par ceux qui parlent sans arrêt des femmes et qui nous amènent chaque année à la télé des femmes dont les mères ont honte. La CITE DES MERES DE HOUEKOMEY accueillera toute les mères de tous les pays et de tous les temps.