Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Politique - Page 3

  • LETTRE DE FESYNTRA FINANCE A LA PRESSE

    FESYNTRA-FINANCES FEDERATION DES SYNDICATS DES TRAVAILLEURS DU MINISTERE CHARGE DES FINANCES POSITION FESYNTRA-FINANCES FACE A L’ORGANISATION DES CONCOURS DE RECRUTEMENT POUR LE 28 JUILLET 2012 Suite à la rencontre Administration/FESYNTRA-FINANCES ce jour 27 juillet 2012 au Ministère de l'Economie et des Finances à la salle 130 de 12 heures 20 minutes à 13 heures 30 minutes, l e Directeur de Cabinet nous a fait le point suivant : - les négociations entre le cabinet du Ministre de l’Economie et des Finances et celui du Ministre du Travail et de la Fonction Publique ont abouti à la signature de deux arrêtés l’un organisant les concours de recrutement au profit des administrations des Impôts, du Trésor et des Douanes, session des 28 juillet et 25 août 2012, le second fixant les modalités et programmes des concours de recrutement au profit des administrations des Impôts, du Trésor et des Douanes, session des 28 juillet et 25 août 2012 ; - la création de huit jury dans lesquels le Ministère de l’Economie et des Finances sera représenté ; - au sein des deux jury concernant les travaux préparatoires et la réception et l’étude des dossiers, le Ministère des Finances à travers le Contrôle Financier et la Direction Générale du Budget aurait été représenté depuis quatre mois ; - les six autres jury au sein desquels le Ministère des Finances sera représenté, il n’a été mentionné nulle part que nos revendications (paraphe des copies, mise sous scellé des copies, délibération sur les lieux de désanonymat), ont été prises en compte. Le Directeur de Cabinet nous ayant renvoyé à une décision qui sera prise quand et comment on ne sait ; - enfin, il nous a été demandé de communiquer à la DRH la liste des représentants du syndicat. Sur cette base, la FESYNTRA-FINANCES a estimé que : - les deux arrêtés n’ont pas été pris en régularisation mais ont été bel et bien signés ce jour 27 juillet 2012 pour des concours qui devront se dérouler les 28 juillet et 25 août 2012 en violation de la loi 86-013 qui stipule en son article 23 qu'ils doivent être pris quatre (4) mois avant le déroulement des concours ; - même si elle fournissait la liste de ses représentants rien ne présage du respect des exigences qu’elle a formulées. Fort de tous ces constats, la FESYNTRA-FINANCES a demandé le report des concours d’au moins une semaine avec la reprise du choix des sujets dans des conditions transparentes comme le font les Magistrats et les Inspecteurs des Finances. Le Secrétaire Général Fédéral Laurent METONGNON

  • DISCOURS PROGRAMME DU 30 NOVEMBRE1972

     

                                                                   

      Voici le Discours Programme du 30 Noembre 1972. Il est l'oeuvre des forces de progrès de notre pays en 1972.Lisez-le, regardez notre pays  et faites  le bilan.

    Il ne faut pas qu'un homme se comporte comme  un idiot.Lors que vous confiez la contruction  de votre maison à un maçon qui  travaille mal et fait tout à l'envers, est-ce que vous renoncez à avoir une maison? C'est comme ça que les grands économistes reconnus par les occidentaux  se sont comportés et nous ont revendus  à l'occident dont nous sommes en tout point de vue redevenus  la colonie. Le peuple béninois a été trahi par Kérékou qui s'est  comporté comme un cheval de Troie dans le camp des forces du  progrès. Mais la lutte continue.




                                                         REPUBLIQUE DU DAHOMEY

     

     

     

                                     GOUVERNEMENT MILITAIRE REVOLUTIONNAIRE

     

     

     

     

     

     

     

                                                                         DISCOURS PROGRAMME

     

     

     

     

     

     

                                                                           Cotonou, le 30 Novembre 1972

               

                         La caractéristique fondamentale et la source première de l’arriération de notre pays est la domination étrangère. L’histoire de cette domination est celle de l’oppression politique, de l’exploitation économique, de l’aliénation culturelle, de l’épanouissement de contradictions inter-régionales et intertribales. Mais c’est aussi l’histoire de la longue lutte du peuple militant de notre pays qui, le 26 octobre 1972, marque une rupture radicale avec le passé et amorce une politique nouvelle d’indépendance nationale dont la base et la finalité restent ses intérêts et sa personnalité.

                En effet, le peuple déhoméen est un peuple fier, épris de justice, riche des ressources de son pays et de son esprit, capable de sacrifice et d’héroïsme, impatient de prendre en mais et d’assumer son destin.

                C’est  pourquoi, la seule voie qui s’offre à nous aujourd’hui est celle d’une politique nouvelle d’indépendance nationale. Mon propos, aujourd’hui, est donc de vous faire part du programme d’action que mon gouvernement entend suivre pour le redressement économique, social et culturel de la Nation. Il faut préciser que, quelle que soit l’ampleur de mon exposé, il ne saurait entrer  dans le détail des choses. Il s’agira essentiellement des grandes orientations de l’action que le Gouvernement Militaire Révolutionnaire envisage de mener dans les domaines économique, politique, social et culturel. Vous avez eu et vous aurez l’occasion de discuter et de donner votre avis sur les tâches concrètes qui résulteront de ce programme.

     

    Excellences,

    Mesdames,

    Messieurs,

     

                Il s’agira de liquider définitivement l’ancienne politique à travers les hommes, les structures et l’idéologie qui la portent.

    -       Comptons d’abord sur nos propres forces, sur nos propres ressources, sur l’initiative créatrices des larges masses dans notre lutte pour nous libérer de la domination étrangère, pour développer notre économie et pour donner à notre peuple la dignité et la personnalité d’un peuple libre ;

    -       Réorganiser toute la structure économique, culturelle et sociale de notre pays dans le sens d’une libération de la domination étrangère, d’une éradication de la corruption, de la concussion et du népotisme, et d’une plus grande efficacité ;

    -       Développer nos relations extérieures avec tous les pays sans discrimination sur la base du respect de la souveraineté nationale, de l’égalité et de l’avantage réciproque ;

    -       Affermir l’autorité de l’Etat.

    Ce simple énoncé montre l’immensité et la complexité de la tâche qui incombe au Gouvernement Militaire Révolutionnaire. Il indique aussi que, pour y faire face, il faudra agir simultanément dans tous les domaines.

     

    1-    Le monde rural

    Le monde rural regroupe la plus grande proportion de la population dahoméenne. Il contribue pour la plus large part à la création de richesses nationales. Par contre il participe très modestement à la redistribution de ces richesses. Le principe directeur, qui guidera le gouvernement dans son action, sera d’exploiter au mieux les vocations naturelles du pays, tant du point de vue des cultures industrielles que de celui des cultures vivrières, de l’élevage et de la pêche.

     

    a-    Agriculture

    Une politique de garantie et d’amélioration du prix au producteur constitue la première condition et le moyen d’incitation le plus efficace dans l’immédiat à l’augmentation de la production agricole.

    Dans ces conditions le Gouvernement Militaire Révolutionnaire préconise :

    vLa transformation en un organisme autonome doté de moyens puissants de l’actuel fonds de soutien des produits agricoles.

    vLe rejet de la politique actuelle de détournement des ressources de ce Fonds au profit aussi bien des sociétés privées que de l’Etat.

    vL’extension progressive des activités de ce Fonds au bénéfice des produits de notre agriculture, qu’il s’agisse des produits industriels d’exportation ou des produits vivriers destinés à l’alimentation de nos populations.

    vLa prise en charge par l’Etat du conditionnement et de la commercialisation de nos produits d’exportation, notamment le coton et le tabac.

    vA moyen et à long terme, l’augmentation de notre production agricole et la consolidation de notre indépendance supposent  un changement qualitatif de nos moyens de production, une reforme de nos structures agraires, l’abolition de la monoculture, la valorisation sur place des produits de notre agriculture.

     

    b-    Elevage

    Faute d’une option claire, la politique dans le domaine de l’élevage, des divers gouvernements qui se sont succédés jusqu’à ce jour, s’est caractérisée par des actions dispersées, aussi vaines que paralysantes. C’est ce qui explique la croissance lente du cheptel dahoméen.

    Aussi, l’action du Gouvernement Militaire Révolutionnaire dans ce secteur sera-t-elle guidée par le principe d’utilisation optimum des vocations naturelles des diverses régions du pays. Des études sur des zones de création de ranch ont été réalisées depuis longtemps et dorment dans des tiroirs. Il faudra les en retirer et les mettre en œuvre.

    Une action particulière devra être menée au profit des petits éleveurs. Elle consistera en :

    -      La réfection et l’amélioration de l’infrastructure hydraulique pastorale existante et éventuellement la création de nouveaux puits sur les parcours des troupeaux ;

    -      L’organisation et la réglementation des marchés de bétail et de la viande ;

    -      La mise en œuvre d’une médecine vétérinaire préventive dotée de moyens suffisants ;

    -      La vulgarisation systématique au niveau des paysans et des éleveurs des résultats obtenus dans les fermes expérimentales ;

    -      La modernisation des abattoirs et la transformation des produits de notre élevage.

     

    c-    Pêche

    Une politique conséquente de la pêche devra comporter :

    -      L’interdiction des techniques de pêche qui dépeuplent nos fleuves et nos lagunes ;

    -      La création d’une société nationale d’armement à la pêche, la règlementation et la contrôle rigoureux de la pêche le long de nos côtes ;

    -      La réorganisation de notre brigade fluviale et maritime dotée de moyens puissants, de cadres qualifiés en vue de faire respecter la souveraineté de notre pays sur nos eaux territoriales ;

    -      La mise en place d’un système de crédits publics à long terme permettant le renouvellement de la flottille, et le développement des produits de la pêche.

     

                    2-    Industrie, commerce et finances

    En ce qui concerne les entreprises industrielles et commerciales et les institutions financières, l’objectif doit être la prise en charge progressive par l’Etat du contrôle des secteurs vitaux de notre économique qui conditionnent le développement et l’indépendance de notre pays et la mise en valeur rapide de nos ressources. Cela implique :

     

    a-    Domaine industriel

    -      L’obligation, pour toutes les sociétés étrangères qui opèrent dans notre pays, de domicilier leur siège social au Dahomey et d’y tenir leur comptabilité ;

    -      La révision de notre Code des Investissements dans un sens plus favorable aux intérêts du peuple dahoméen ;

    -      La création d’une société nationale de construction de bâtiments ;

    -      La dotation et l’équipement en moyens suffisants de l’actuel service des études du département des Travaux publics ;

    -      La mise en valeur et l’exploitation de nos ressources minières  telles que le pétrole, le calcaire, le marbre, etc… et des ressources de notre sous-sol ;

    -      La mise  en valeur de nos ressources hydro-électriques au profit de notre industrie et nos populations ;

    -      La création d’un véritable complexe textile ;

    -      La création d’une industrie de produits pharmaceutiques ;

    -      La création d’une manufacture de tabac et d’arachide ;

    -      La création d’une régie nationale des alcools.

    b-    Domaine commercial, touristique et artisanal

    Le secteur commercial est aujourd’hui caractérisé par une certaine inorganisation et un manque de règlementation. Il résulte de cette situation une spéculation effrénée au dépend du consommateur. Il importe alors d’y remédier grâce à une série d’actions dont les objectifs viseront à :

    -      L’attribution à l’Etat du monopole de l’exportation de tous nos produits et de l’importation de certains produits de grande consommation ;

    -       La création d’une société nationale de transit :

    -      La création d’une société nationale d’assurances et de réassurances ;

    -      La règlementation stricte du commerce local tendant à une division claire des tâches entre les grandes entreprises d’import-export et les groupements de commerçants nationaux ainsi qu’à une meilleure protection de ces derniers ;

    -      La réorganisation des circuits commerciaux intérieurs dans l’intérêt des producteurs et des consommateurs ;

    -      La diversification de nos sources extérieures d’approvisionnement et de nos partenaires commerciaux ;

    -      Le développement du réseau ferroviaire national, son prolongement jusqu’à nos frontières ;

    -      Le développement et la modernisation de notre réseau routier ;

    -      La prise en considération de l’examen, en fonction des seuls intérêts du peuple dahoméen, des demandes de toutes les compagnies aériennes qui souhaiteraient s’installer sur notre sol ;

    -      Le désarmement douanier sélectif qui tienne compte de notre situation économique ;

    -      Le développement de l’artisanat su service du tourisme constitue l’une des préoccupations du Gouvernement Militaire Révolutionnaire.

                              3-    Assainissement financier

    L’assainissement des finances publiques poursuit trois objectifs :

    -      Imposer le respect du bien public et restaurer le prestige moral qui devrait être attaché à l’exercice de fonctions dirigeantes au sein de la société ;

    -      Permettre à l’Etat d’augmenter ses revenus ;

    -      Permettre à l’Etat de réaliser des économies substantielles grâce à une organisation plus rationnelle de ses services et à l’adoption d’un train de vie compatible avec notre situation  de petit pays aux ressources limitées.

     

    Ces objectifs ne peuvent être atteints qu’aux conditions suivantes :

    -      Le contrôle systématique de la gestion des affaires de l’Etat dans les domaines financiers, économiques, fiscaux, administratifs, grâce à l’épuration et au renforcement en personnel et en matériel de l’inspection générale des Finances, de l’Inspection générale des Affaires administratives, du Service du contrôle des Prix, de la Direction des Impôts et grâce à l’institution  d’une police économique ;

    -      La récupération des manques à gagner de l’Etat. Par conséquent, contraindre les sociétés qui ne l’ont pas encore fait, à verser à l’Etat les 25% prélevés sur les salaires des travailleurs au titre de l’impôt de solidarité nationale ; contraindre les sociétés privées à payer dans les meilleurs délais tous les arrières d’impôts  qu’elles doivent à l’Etat.

    -      L’élaboration d’un nouveau Code des Impôts ;

    -      La suppression des mesures arbitraires de dégrèvements des impôts ;

    -      La réduction de toutes les indemnités attachées aux fonctions de l’Etat ;

    -      La résiliations de tous les baux administratifs, l’harmonisation des indemnités de logement aux ayant droit et le construction de bâtiments administratifs et d’immeubles d’habitation à loyer modéré (HLM) ;

    -      La mise en place au niveau de chaque département d’un système rigoureux de contrôle de gestion ;

    -      Le contrôle plus sévère et plus fréquent de la gestion des sociétés d’Etat.

     

    4-    Education et formation des cadres

    Jusqu’ici l’enseignement, l’éducation et la culture ont été au service de la domination et de l’exploitation étrangère. Ici également s’impose une politique nouvelle d’indépendance nationale qui rompt avec le carcan d’étouffement de nos valeurs nationales que constitue l’école traditionnelle. Dans cette optique, il est impérieux d’installer un système d’éducation démocratique et patriotique qui permette l’enseignement d’une science et d’une technique moderne au service des intérêts du peuple. Pour cela, il faudra :

    -      Elaborer une réforme authentique de l’enseignement conforme aux exigences de la nouvelle politique. Cette réforme aura à mettre en place des structures, un enseignement d’orientation et de contenu conformes aux nécessités d’un développement économique et national indépendant ;

    -      Revaloriser nos langues nationales ;

    -      Réhabiliter notre culture en l’adaptant aux besoins de nos masses laborieuses ;

    -      Ouvrir notre université à toutes les formes du savoir et tous à tous les courants contemporains de la pensée scientifique. Elle doit avoir une vocation africaine en même temps qu’universelle et réserver une place privilégiée au brassage des expériences accumulées  par les universités sœurs.

     

    L’Etat doit exercer un contrôle rigoureux sur les écoles privées aussi bien confessionnelles que laïques. Pour l’enseignement catholique en particulier, l’Etat doit permettre une solution satisfaisante des problèmes ardus posés aux enseignants.

    Il faudra assurer le développement de la culture populaire en organisant dans les langues nationales, l’alphabétisation des masses, facteur essentiel de notre développement.

          Il est nécessaire de créer un Institut de linguistique, chargé de mettre au point les moyens de lever les obstacles à l’utilisation des langues nationales comme véhicule du savoir.

    Un autre groupe qui doit bénéficier de l’attention du Gouvernement Militaire Révolutionnaire est celui constitué par les jeunes.

    Notre conviction est que les jeunes peuvent jouer un rôle capital dans la transformation de la société de par leur nombre, leur disponibilité pour faire face aux mutations, leur impatience pour exiger des changements nécessaires.

    C’est pourquoi, par une série d’actions, mon gouvernement :

    -      Favorisera l’exercice réel des responsabilités par les jeunes en recourant au dialogue, à la confrontation et à la        consultation ;

    -      Cherchera à compenser dans tous les secteurs de la vie sociale les handicaps qui pèsent plus particulièrement sur les jeunes ;

    -      Luttera par l’éducation contre la délinquance juvénile.

    Une politique adéquate des spectacles, sports et loisirs favorise la santé mentale et physique du peuple travailleur.

    Il faut en conséquence :

    -      Créer un Conseil national des loisirs et spectacles qui fasse une plus grande place aux initiatives populaires en matière de spectacles ;

    -      Revaloriser le sport en encourageant les sportifs, en leur assurant les moyens d’existence ;

    -      Installer l’infrastructure et l’équipement sportif appropriés et offrir un encadrement qualifié.

     

    5-    Santé et affaire sociales

    La nouvelle politique du Gouvernement dans le domaine de la santé doit porter essentiellement sur les masses populaires. C’est pourquoi, il est urgent de :

    -      Doter notre pays d’une infrastructure sanitaire adéquate : équipements et locaux ; centres médicaux notamment dans les zones rurales ;

    -      Accorder la primauté à la médecine préventive sur la médecine curative ;

    -      Associer médecine moderne et médecine traditionnelle pour le bien-être de nos masses et pour le progrès de la pratique médicale au Dahomey en reconnaissant l’importance de notre pharmacopée ;

    -      Instituer un conseil national de la santé, regroupant essentiellement les véritables praticiens en contact avec les masses de nos villes et de nos campagnes, chargé d’inspirer et de guider la politique de l’Etat en matière de santé publique ;

    -      Exploiter nos sources thermales et minérales, véritables richesses industrielles et thérapeutiques.

     

    6-    Administration

    Crises politiques successives, favoritisme dans le recrutement, incompétences et manque de conscience professionnelle des agents publics ont eu pour conséquences de l’administration nationale. Il s’en est suivi un manque d’autorité et d’une inefficacité de l’appareil de l’Etat.

    Sur le plan organisationnel, le système reste de type napoléonien, vestige de la période coloniale. La centralisation des structures qu’implique un tel système étouffe les initiatives et l’esprit de responsabilité. Elle éloigne le pouvoir des citoyens.

    Les fréquences interventions de l’exécutif au niveau des juges ont fini par faire de la Justice un simple service public à la dévotion du Gouvernement. L’indépendance des juges maintes fois affirmées relevées plutôt du domaine des idées.

    Dans ces  conditions, l’ancien du Gouvernement Militaire Révolutionnaire doit viser à :

    -       Restaurer et affermir l’autorité de l’Etat ;

    -       Améliorer l’efficacité de l’administration en la débarrassant des procédures tracassières et stérilisantes ;

    -       Rapprocher, par la décentralisation le pouvoir du citoyen ;

    -       Garantir l’indépendance de la Justice.

    Dans la nouvelle optique de l’administration du territoire, le Gouvernement Militaire Révolutionnaire entend donner à chaque ministre, à chaque  chef responsable de cellule administrative, les plus larges pouvoirs sur les moyens qu’il lui faut. Il va de soi que l’usage qu’il fera des moyens ainsi mis à sa disposition. La mission désormais confiée aux différents responsables étant surtout économique, il sera aisé d’apprécier le bien –fondé de l’utilisation des moyens en fonction des résultats obtenus.

    Le contexte révolutionnaire implique la célérité dans l’action. Il sera donc entrepris une réforme générale des procédures qui, tout en permettant de s’entourer des garanties nécessaires, permette de prendre les décisions qui s’imposent dans des délais les plus courts.

    Sur le plan de la politique intérieure notre objectif fondamental est de développer les libertés individuelles et collectives et de garantir leur exercice effectif. Il faut reconnaître et garantir l’exercice du doit d’expression, d’information, de réunion. Toutefois, ces libertés devront s’exercer dans le cadre d’une règlementation fixée par les autorités.

    Notre souci majeur est donc de restaurer le jeu normal de la démocratie jusqu’ici bloqué par le gouvernement défunt. Mais démocratie ne signifie pas anarchie. Aussi, la mise en cause de l’autorité de l’Etat ne sera-t-elle jamais tolérée. Il faut que l’on se le tienne pou dit une fois pour toutes.

                                          7-    Politique extérieure

    Les rapports de Dahomey avec les pays étrangers doivent reposer sur les principes de non – alignement, d’égalité, de respect mutuel de la souveraineté, des avantages réciproques et de la dignité nationale.

    Ainsi les accords de coopération économique, culturelle et de la défense qui nous lient avec certains pays amis doivent être révisés ; une commission nationale de la révision de ces accords sera créée.

          Le Dahomey entreprendra des rapports de coopération économique et culturelle avec tous les pays africains dans le respect de la souveraineté nationale. Cette politique d’indépendance se traduira par la réévaluation des avantages et inconvénients de notre participation aux ensembles tels que le Conseil de l’Entente, l’OCAM, AIR AFRIQUE, B.C.E.A.O etc et la prise  des décisions qui se révéleraient nécessaires compte tenu de l’intérêt bien compris de la nation.

    Par ailleurs, le Dahomey apportera son soutien actif dans l’OUA et dans l’ONU aux peuples en lutte pour leur libération notamment les peuples de la Guinée – Bissao, de l’Angola, du Mozambique, de l’Afrique du Sud, du Zimbabwe, de la Namibie, du Vietnam etc.

    Voilà Excellence, mesdames, Messieurs, les grandes lignes de l’action de mon gouvernement à court, moyen et long termes. Comme vous avez pu le constater tout au long de mon exposé, la tâche qui nous incombe est immense et complexe ; mais elle est exaltante aussi.

    L’enjeu c’est le Dahomey. Il s’agit de réaliser dans notre pays une société où il fait bon vivre parce que chacun y pourra disposer du minimum nécessaire pour une vie décente. Une société où seraient atténuées les inégalités de revenus en attendant de pouvoir s’attaquer aux inégalités de fortune.

    Pour mener à bonne fin cette noble tâche nul ne sera de trop. Le Gouvernement Militaire Révolutionnaire quant à lui est décidé à ne pas ménager ses efforts pour la réalisation des objectifs qu’il s’est fixés. Il ne faillira pas à sa Mission historique.

          La révolution ne doit pas échouer. Et elle n’échouera pas.

     

          Alors,

    Vive la révolution !

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


     

     

  • EXTRADITION DE REFUGIES IVOIRIENS:Honte au gouvernement togolais

    Je publie la présente déclaration sur mon blog parce qu'elle exprime mon point de vue sur la question des refugiés ivoiriens.

     

     

    ORGANISATION POUR LA DEFENSE DES DROITS
    DE L’HOMME ET DES PEUPLES (O.D.H.P.)

    02 BP 1670 Cotonou (Rép. du Bénin)

    Tél : (229) : 21 03 23 98 / 97 88 84 18 / 97 98 82 18

     

     

     

    L’EXTRADITION DE REFUGIES IVOIRIENS EN AFRIQUE DE L’OUEST

     

    VERS LA CÔTE D’IVOIRE EST UN ABUS DE POUVOIR

     

    Monsieur Moïse Lida KOUASSI, réfugié ivoirien au Togo où il s’est exilé depuis plus d’un an, a été arrêté le mercredi 6 juin 2012 et a été extradé par les autorités togolaises en Côte d’Ivoire le même jour. On peut lire dans les colonnes du journal béninois  « La Nation » qu’il « était ministre de la Défense en septembre 2002 lors du coup d’Etat manqué de rebelles venus du Nord ivoirien contre M. GBAGBO. Il s’était fait discret depuis plusieurs années, et n’a pas occupé les avant-postes dans le camp GBAGBO durant la crise de 2010-2011 ».

     

    Les autorités togolaises sont dans un embarras évident pour expliquer leur acte :

     

    a.       Un responsable  de la Gendarmerie a expliqué que M. Lida Kouassi a été arrêté ce mercredi 6 juin 2012 "suite à un mandat d’arrêt international lancé contre lui en juin 2011" ; c’est typiquement le même genre de mandat d’arrêt qui visait au Bénin treize (13) réfugiés ivoiriens avec les mêmes chefs d’accusation :

     

    o   vol en réunion, à mains armées, commis avec violences et effraction ;

     

    o   détournements de deniers publics et complicités ;

     

    o   concussion et complicités ;

     

    o   atteinte à l’économie publique et complicités ;

     

    o   pillages et complicités ;

     

    b.      Le Colonel togolais Matieyendou Mompion a indiqué dans un communiqué qu’il lisait à la télévision nationale togolaise que "la perquisition effectuée à son domicile a permis la saisie de certains documents révélant l’existence d’activités subversives tendant à la déstabilisation du régime en place en Côte d’Ivoire".

     

    c.       Le Colonel Mompion a également expliqué : "En application des accords de coopération policière existant entre nos deux pays, il (M. Lida Kouassi) a été remis pour les suites de l’enquête à une délégation de l’interpol Côte d’Ivoire venue à cet effet".

     

    Pure coïncidence ou résultat d’une mise en scène, le Président Alassane OUATTARA était également présent à Lomé à l’occasion d’une réunion de l’UEMOA. Preuve s’il en est d’une complicité entre les gouvernants ouest-africains sur la base de parjures. Aujourd’hui, sur la base de pressions évidentes, le Togo procède à une extradition de réfugié ivoirien, pour donner l’exemple aux autres gouvernants ouest-africains. Le prétexte d’une perquisition ne visant qu’à se donner bonne conscience sur fond d’atteinte à la liberté d’opinion.

     

    En effet, selon la Convention de Genève (du 28 juillet 1951 relative au statut des Réfugiés), Article 33 - Défense d’expulsion et de refoulement : « 1.  Aucun des Etats contractants n’expulsera ou ne refoulera, de quelque manière que ce soit, un réfugié sur les frontières des territoires où sa vie ou sa liberté serait menacée en raison de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques. (...) » ;« l’extradition d’un réfugié sur son pays d’origine ou de persécution constituerait la négation même du principe fondamental de non-refoulement (…) ». Dans le cas où un demandeur d’asile, même si le statut de réfugié lui a été refusé, fait l’objet d’une mesure d’éloignement du territoire, le choix de la frontière doit lui être laissé ; la remise aux autorités de son pays d’origine de toute personne se trouvant dans cette situation, n’est pas acceptable et constitue un abus de pouvoir. 

     

    L’ODHP dénonce l’attaque frontale des droits des réfugiés par les autorités togolaises comme partie intégrante d’un complot des gouvernants ouest-africains (en ce moment où les Présidents Boni YAYI et Alassane OUATTARA sont présidents en exercice respectivement de l’UA et de la CEDEAO) contre les libertés publiques et la Convention relative au statut des Réfugiés. En tout état de cause, l’ODHP met en garde le Gouvernement béninois contre toute extradition de réfugiés ivoiriens au Bénin vers la Côte d’Ivoire.

     

    Fait à Cotonou, le 11 juin 2012,

     

    Pour le Bureau Exécutif National de l’ODHP

     

    Le Président

     

    Signature illisible

     

    Gustave ANATO

     

  • Hollande belliciste

    SYRIE : DENONCER LE BELLICISME DE HOLLANDE par Jean-Pierre Dubois, lundi 4 juin 2012, 08:01 • Hollande est en pointe pour inciter à une intervention militaire en Syrie. Même Merkel se paye le luxe de se démarquer en déclarant qu'il n'y avait aucune raison de « spéculer sur des options militaires ». Par contre, Jean-François Copé lui a accordé un satisfecit : « C'est une position (…) qui me paraît conforme aux valeurs qui sont les nôtres », a dit mercredi le secrétaire général de l'UMP. PS-UMP et HOLLANDE-SARKOZY : BONNET BLANC ET BLANC BONNET... Goras Gaglozoun Hollande a besoin de rassurer ceux dont les intérêts résident dans la mise en œuvre du plan général de reconquête coloniale du monde.Mais les responsables occidentaux ne savent pas qu'ils ne peuvent plus livrer de guerre, qu'ils sont incapables de conduire une guerre jusqu'à son terme, jusqu'à la victoire parce que toues les guerres qu'ils peuvent déclencher sont fondamentalement injustes.La soif démesurée du profit les aveugle et les pousse vers les rapines et le brigandage. Dans cette voie ils préparent à leurs différents peuples des lendemains insupportables et extrêmement difficiles.Si les peuples les laissent faire, ce sera dommage mais c'est presque déjà inévitable en raison des redoutables outils de mensonge et et d'abêtissement mis en place pour rendre la vérité inaccessible aux populations. La victoire appartient néanmoins aux forces du progrès.Merci de continuer à nous informer et former.

  • Déclaration commune de 35 partis communistes et ouvriers : « L'OTAN, une menace pour la paix mondiale ! »

     

    PeaceYesNatoNoLisbonflier-copie-1.jpgL'OTAN, menace pour la paix mondiale!


    Traduction AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/



    Dans une situation internationale marquée par l'aiguisement de la crise du capitalisme et par l'offensive impérialiste violente contre les acquis et les droits des travailleurs et des peuples, se tenait le 20 et le 21 mai à Chicago, aux États-Unis, le Sommet de l'OTAN.


    Dans un contexte d'approfondissement de crise du capitalisme, l'impérialisme se lance dans une escalade militariste et interventionniste.


    Après avoir réformé son concept stratégique en 2010, ce qui représente un nouveau et dangereux bond qualitatif dans son ambition interventionniste – qu'illustre l'agression contre la Libye – les États-Unis et l'OTAN, dont l'UE est le pilier européen, cherchent à étendre leurs zones d'influence, défendent la course aux armements et les dépenses militaires, l'investissement dans de nouvelles armes et leur réseau mondial de bases militaires.


    L'impérialisme militarise les relations internationales, poursuit les occupations, lance des menaces d'agression, défend conspirations et manœuvres d'ingérence contre les pays de tous les continents par une course aux armements permanente, viole les accords internationaux de désarmement existants. Les principes de la Charte des Nations unies sont remis en cause, s'accentue l'instrumentalisation de l'ONU pour légitimer la violence impérialiste. Le processus de destruction du Droit international, produit de la défaite du nazisme et du fascisme lors de la Seconde guerre mondiale, ouvre les portes à la réalisation des desseins impérialistes, le contrôle des ressources et la domination de la planète sur le plan militaire et géo-stratégique.


    L'OTAN comme principal instrument de l'impérialisme dans son objectif de domination mondiale, constitue une énorme menace pour la paix et la sécurité mondiales.


    Mais, comme la réalité nous le démontre, la réaction par la force de l'impérialisme à la crise du capitalisme se trouve confrontée à la lutte progressiste et révolutionnaires des peuples qui, partout dans le monde, prennent en main la défense de leurs droits et de la souveraineté ainsi que de l'indépendance de leurs pays, résistant par les moyens les plus variés et mettant en échec la stratégie de domination impérialiste.


    Réaffirmant leur engagement dans la lutte pour la paix, le droit de chaque peuple à décider librement de son destin, pour le progrès social et le Socialisme, les Partis communistes et ouvriers signataires de ce déclaration :


    • Exigent le retrait immédiat de tous les peuples étrangers d'Afghanistan, ainsi que de toutes les autres interventions impérialistes dans le monde ;

     

    • Rejettent l'escalade de guerre au Moyen-Orient, notamment contre la Syrie et l'Iran ;

     

    • Exigent la dissolution de l'OTAN et soutiennent le droit de chaque pays à décider de retirer leurs pays de cette alliance agressive ;

     

    • Rejettent l'installation du nouveau système anti-missiles des États-Unis et de l'OTAN en Europe et réclament la fin des bases militaires étrangères ;

     

    • Exigent la fin de la course aux armements, le désarmement nucléaire commençant par les plus grandes puissances nucléaires du monde – comme les États-Unis – et la complète destruction des armes chimiques et biologiques ;

     

    • Expriment leur solidarité avec les peuples qui résistent aux occupations, agressions et ingérences de l'impérialisme, notamment au Moyen-Orient, en Asie, en Amérique latine et en Afrique ;


    Partis signataires de l'appel commun des Partis communistes et ouvriers :


    1. Parti communiste Sud-africain
    2. Parti communiste d'Argentine
    3. Parti communiste d'Azerbaidjan
    4. Parti communiste d'Australie
    5. Parti du travail de Belgique
    6. Parti communiste de Biélorussie
    7. Parti communiste du Brésil
    8. Parti communiste d'Espagne
    9. Parti communiste des peuples d'Espagne
    10. Parti communiste des Etats-unis
    11. Parti communiste de Finlande
    12. Parti communiste Français
    13. Parti communiste unifié de Géorgie
    14. Parti communiste de Grèce
    15. Nouveau Parti communiste de Hollande
    16. Parti du peuple d'Iran
    17. Parti communiste d'Inde
    18. Parti communiste d'Inde (Marxiste)
    19. Parti communiste d'Irlande
    20. Parti des travailleurs d'Irlande
    21. Parti des communistes italiens
    22. Parti communiste Libanais
    23. Parti communiste Luxembourgeois
    24. Parti communiste de Malte
    25. Parti communiste du Mexique
    26. Parti communiste Palestinen
    27. Parti communiste Péruvien
    28. Parti communiste de Pologne
    29. Parti communiste Portugais
    30. Parti communiste Britannique
    31. Parti communiste de Bohême-Moravie
    32. Parti communiste du Fédération de Russie
    33. Parti communiste ouvrier Russie – Parti des communistes révolutionnaire
    34. Parti communiste Syrien (unifié)
    35. Parti communiste d'Ukraine

  • DECLARATION DU PARTI COMMUNISTE DU BENIN

     


    PARTI COMMUNISTE DU BENIN (P.C.B)

    01 B.P. 2582 Recette Principale Cotonou (Rép. du Bénin)

     Cél. : 97 98 35 65 – Site :www.la-flamme.org

     

     

     LA CORRUPTION DE DIRIGEANTS SYNDICAUX : UNE GANGRENE A ERADIQUER POUR ALLER DE L’AVANT

     

    Dans un papier en date du 06 mai 2012, le Secrétariat Exécutif National de la Fédération des Syndicats de l’Education Nationale affiliée à la CSTB (FéSEN/CSTB), ripostant aux actions de sabotage de la grève lancée par la FéSEN pour les 08 et 09 mai 2012, a dénoncé les comportements par trop douteux de certains responsables du Front des Trois Ordres d’Enseignement. Il s’agit de :

     

    1.- la rencontre secrète d’une délégation du Front avec Boni Yayi à Tchaourou le 04 mars 2012 ;

     

    2.- la rencontre de sept (7) membres de la direction du Front le 06 mars 2012 à la Présidence de la République de 18 heures à 22 heures pendant que les délégations des autres composantes étaient éconduites, alors que toutes les composantes réunies avaient dirigé dans la matinée du 06 mars une manifestation de rue à la Primature ;

     

    3.- l’attitude de complicité manifeste des responsables du Front avec la tentative de corruption organisée par le Ministre DJEMBA le 16 avril dans son bureau à l’endroit de responsables du mouvement enseignant, tentative avortée par la vigilance des responsables de la FéSEN.

     

    Bien sûr, on peut penser que ces dénonciations par la FéSEN viennent confirmer ce dont tout le monde se doutait bien. En effet, Boni Yayi et son gouvernement, ébranlés par la fermeté des enseignants, ont été les premiers à mettre à nu leurs agents soudoyés. Ainsi, le jeudi 08 mars 2012, alors que conformément aux conclusions des négociations de la veille, les participants syndicaux à la Commission Permanente de Négociations Gouvernement/Syndicats attendaient des propositions du gouvernement, le Premier Ministre Koupaki suivi de tous les autres ministres présents ont formellement et d’entrée de jeu accusé Paulin Gbénou, porte-parole du Front des Trois Ordres d’Enseignement, de manquer à son engagement pris avec Boni Yayi de mettre fin à la grève en cours. Ensuite, le 12 mars 2012, lors de la sinistre séance organisée au Palais de la Présidence de la République, Boni Yayi lui-même a dénoncé nommément Paulin Gbénou et ses acolytes de la direction du Front comme des «enfants qu’il reçoit tout le temps à leur demande et à qui il ne refuse rien». La corruption active de dirigeants syndicaux était ainsi avouée par le Chef corrupteur lui-même, le Président de la République. Il apparaissait déjà nécessaire que le mouvement syndical en particulier, le mouvement associatif en général engage un combat contre ce fléau en son sein.

     

    Ce fléau a pris au Bénin sous le Renouveau et davantage sous le Changement et la Refondation des proportions inouïes. Déjà sous le pouvoir de Soglo, des appels de suspension de mots d’ordre de grève lancés au petit matin du jour de démarrage du mouvement par des responsables opportunistes sans aucune consultation des bases, au-delà du piétinement des normes d’éthique syndicale, ont eu pour motivation essentielle la corruption de responsables. Il en été ainsi du mouvement étudiant. Ces responsables étaient ainsi récompensés en espèces sonnantes et trébuchantes pour leur trahison de la cause des travailleurs. A leur exemple, des éléments arrivistes se sont lancés dans la création de syndicats, avec le soutien des gouvernants, pour diviser les travailleurs et s’enrichir par la promotion à un poste de directeur et pour «bouffer». Yayi, avec sa politique systématique de dépendance à sa propre personne a accéléré le phénomène. Le mécontentement des travailleurs et leurs légitimes revendications sont devenus pour ces arrivistes un fond de commerce sur lesquelles ils spéculent. Et dès que des mouvements sont engagés sur la pression de la base, ces responsables s’organisent pour en récolter le maximum de profits personnels ; et après s’être bien vendus, ils se mettent fébrilement à rechercher eux-mêmes des «médiateurs» (parmi les anciens présidents, les hautes personnalités religieuses ou traditionnelles) afin de couvrir leur trahison et la conduite des luttes au garage. Ainsi s’expliquent la multiplication des syndicats, notamment au niveau des enseignants et des étudiants ainsi que la pratique nauséeuse des responsables du Front. Ces responsables agissent donc pour la plupart comme de véritables affairistes, spéculant consciemment sur la révolte des affamés et des opprimés. Les officines des puissances impérialistes, pour combattre le mouvement émancipateur révolutionnaire au Bénin se sont également investies pour susciter des organisations dites de la société civile qui ne vivent que des subventions étrangères. Le ton est ainsi donné à la création d’ONG avec pour principal objectif, capter les ressources étrangères.

     

    Le mouvement en cours des enseignants aura permis des avancées. Tout d’abord, il a permis à tout le monde de voir la réalité de la nature du pouvoir de Boni Yayi, une autocratie d’un autre âge, mensongère et inhumaine. Il aura aidé à isoler les traîtres bien connus tel Martin Bakary et autre Madjidi (responsable du COSEN) qui ont appelé ouvertement à l’écrasement du mouvement devant les menaces du despote. Mais, il inaugure un autre chantier, plus important, plus difficile mais plus essentiel, celui du combat au sein du mouvement syndical contre la corruption active des dirigeants qui vendent les intérêts et les sacrifices de leurs militants pour des sous.

     

    Le phénomène de corruption de responsables syndicaux ne date pas du pouvoir de Boni Yayi et ne se limite pas à notre pays. Il est inhérent à la lutte des classes exploiteuses et oppresseuses contre les exploités et les opprimés. Le pouvoir oppresseur, afin d’affaiblir les luttes des opprimés, tente toujours de corrompre les dirigeants. Il y a, bien  connu, ce que Anne Kruger de la Banque Mondiale a dénommé la « corruption douce », quotidienne, à travers les avantages et privilèges pécuniaires non mérités que l’on miroite et accorde aux responsables syndicaux ; il y a les ristournes à travers les multiples séminaires et autres instances rituelles de « dialogue social » d’où rien ne sort. Mais, les révélations du genre de ce dont parle le papier de la FéSEN s’attaquent à la corruption active de dirigeants au cours d’un combat où la carrière et la vie des milliers d’hommes, de femmes et de leurs enfants sont en jeu. Que des responsables tels Anselme Amoussou, Paulin Gbénou, Tony Hodonou conduits par Martin Bakary se rendent dans le plus grand secret à Tchaourou à l’insu de tous y compris de leurs propres camarades du bureau du Front pour aller négocier des engagements avec Boni Yayi qui menaçait et humiliait les enseignants, voilà un comportement de traîtres qui constitue une entrave à lever pour aller de l’avant. Que des responsables du Front acceptent d’être reçus à l’écart de tous les autres combattants avec qui ils venaient de mener une lutte d’ensemble comme ce fut le cas le 06 mars, voilà qui indique que l’on ne lutte pas pour des intérêts du mouvement mais, pour ses propres intérêts égoïstes. Que l’on refuse de rejeter et de dénoncer une autorité qui tente de vous acheter pendant les combats, voilà qui indique que l’on devient, non plus un délégué des travailleurs mais, un commis, un agent des autorités au sein des travailleurs. Et tant que de tels commis, de tels agents demeurent à la tête des mouvements, ils conduiront ceux-ci au garage. Et c’est justement ce que tentent de faire actuellement du mouvement enseignant messieurs Paulin Gbénou, Valère Dotonou et autre Anselme Amoussou.

     

    Le mouvement associatif et, plus particulièrement, syndical ne se fortifie qu’en combattant et en éjectant de ces rangs et de sa tête les éléments corrompus et vendus. Des gens pensent et disent que la dénonciation des traîtres, des vendus et corrompus divisent le mouvement. Généralement, ce sont les hommes du pouvoir qui répandent ces bruits de division en voulant faire porter la responsabilité aux dirigeants probes et intègres. Or, les véritables et seuls diviseurs du mouvement émancipateur, ce sont les éléments corrompus et vendus. Si on prend pour exemple le mouvement en cours dans le milieu enseignant, il est clair que les diviseurs sont, en plus des Bakary et autres Madjidi, les Gbénou, Dotonou, Amoussou, etc. Ce sont ces hommes nourris par le pouvoir qui font tout pour enliser les luttes, les conduire au garage.

     

    Des responsables de masse intègres et probes ont donné des exemples publics de comportements dignes face à la corruption. Ainsi, Laurent Mètongnon, Secrétaire Général de la FESYNTRA-Finances, a dénoncé publiquement la tentative de corruption faite à son égard par le ministre des Finances d’alors en 2005 dans la lutte contre les tentatives de maintien de Kérékou au pouvoir. En 2007, André Assè, Président de l’UNSEB, a dénoncé dans un papier volant la tentative de corruption organisée par la Présidence de la République à l’égard de la délégation de l’UNSEB qu’il a dirigée pour une rencontre avec Boni Yayi. Il y a sûrement et certainement d’autres exemples de rejet de la corruption active. Mais, il faut aujourd’hui plus que jamais qu’ils soient révélés, connus pour éduquer l’ensemble du mouvement, le fortifier.

     

    Si cette dénonciation des tentatives de corruption active est un devoir des responsables de masse impliqués, le plus important reste l’attitude des militants à la base, l’attitude des masses combattantes. Il est vrai que le premier devoir du militant est de s’acquitter de ses obligations statutaires : accomplir diligemment ses tâches et payer ses cotisations. Mais, il y a plus ; il y a le contrôle de l’activité des dirigeants pour que l’organisation entière atteigne ses objectifs. Ce qui permet, autorise, couvre la corruption de responsables élus, c’est l’absence de contrôle de leurs actions par les militants. Or, le contrôle de l’activité des responsables élus se fait en temps ordinaire, en dehors des moments de lutte, à travers l’exigence de tenue régulière des instances statutaires et les comptes rendus publics des décisions : réunion régulière des bureaux, des conseils syndicaux, des congrès, éditions de journaux, publication des résultats des rencontres et séances avec les autorités. Sans exigence de la tenue de ces instances et la publication des résultats et décisions, il s’instaure progressivement, insidieusement une atmosphère d’opacité où les responsables syndicaux peuvent se croire tout permis et tout autorisé. Bien sûr, alors que les autorités rendent compte à leurs mandants (et l’obligation de compte rendu est érigée aujourd’hui en règle de bonne gouvernance), dans le même temps elles parlent de secret des délibérations pour freiner les comptes rendus des délégués syndicaux à leurs mandants, les travailleurs. Il est alors clair qu’un responsable syndical qui se sentirait lié par le secret de délibération avec l’employeur pour se refuser à faire le compte rendu à sa base devient du coup un agent complice, un agent comploteur au service de l’employeur. Il se transforme en un bureaucrate, un bonze syndical coupé des préoccupations des masses, des travailleurs. L’exigence des comptes rendus réguliers est par conséquent un droit et un devoir des travailleurs à la base pour le renforcement de leurs organisations et le maintien de dirigeants probes à la tête.

     

    Pendant les moments de lutte, non seulement ces comptes rendus au jour le jour deviennent des nécessités expresses mais, le succès des luttes requiert des dispositions particulières que l’histoire a consacrées. Il s’agit de la mise en place de comités et de la tenue régulière, voire quotidienne d’assemblées générales souveraines des combattants. Le mouvement de grève, une fois lancé, exige, pour sa poursuite et sa victoire, d’être dirigé pratiquement par des comités mis en place par des Assemblées Générales des grévistes. Ces assemblées générales et leurs comités libèrent les responsables syndicaux qui peuvent se consacrer aux négociations avec les autorités et à la recherche de soutien du mouvement avec d’autres secteurs et d’autres forces. Ce sont ces assemblées générales qui examinent les résultats des négociations et décident souverainement de la suite du mouvement. Ces assemblées générales assurent la mobilisation des forces des combattants, organisent la lutte contre les nervis du pouvoir, contre les briseurs et les saboteurs. Ces assemblées générales souveraines libèrent ainsi également les responsables syndicaux des multiples pressions qui s’exercent sur eux de la part du pouvoir, de parents, d’amis, de partenaires plus ou moins occultes.

     

    Les mouvements de masse qui ont connu de grands succès ces temps derniers ont été conduits de cette manière par des assemblées générales souveraines de travailleurs. Ainsi, le mouvement des masses tout au long de l’année 1989 et qui a renversé le pouvoir autocratique de Kérékou a été conduit par des Comités, les mémorables Comités d’Action qui organisaient et dirigeaient des assemblées générales pour des décisions adéquates. Plus récemment en 2010, la grève des enseignants du Supérieur qui a duré plusieurs mois et a abouti à la satisfaction totale de leurs revendications a été conduit par des assemblées générales souveraines avec un comité spécial de crise. Les luttes au ministère des Finances sous la direction de la FESYNTRA-Finance aboutissent généralement à des résultats satisfaisants pour les travailleurs justement à cause de la tenue hebdomadaire d’assemblées générales souveraines.

     

    Evidemment, les responsables bureaucrates, vendus et corrompus ne sont pas disposés à libérer les assemblées générales. Ils s’en servent au mieux quand cela leur est utile. On comprend pourquoi, actuellement, les responsables vendus du Front dispersent et fuient les assemblées générales ou leur dénient leur caractère souverain dans la décision et la conduite des mouvements.

     

    Aujourd’hui, les travailleurs, la jeunesse et le peuple sont confrontés à une tâche urgente, vitale pour leur avenir, celui de la démocratie et du pays : renverser le pouvoir despotique, corrompu et failli de Yayi-Koupaki pour un pouvoir des travailleurs et des peuples qui garantisse les libertés, le contrôle de la gestion du bien public ainsi que l’instruction dans les langues nationales. Le pouvoir autocratique de Yayi manie en plus du mensonge et de la force brutale, la corruption tous azimuts comme arme de destruction des mouvements de protestations et de représentation des populations. Il achète et entretient des députés, des maires et élus locaux, des chefs de partis politiques des haute et petite bourgeoisies, des responsables des associations dites de la Société civile, des chefs religieux des églises diverses, des dignitaires traditionnels. Il achète des journalistes et des marcheurs pour la publicité permanente à sa personne et le lynchage médiatique des dirigeants probes. Il a acheté et entretient des responsables syndicaux. Il démarche assidûment ces responsables au moment des actions de grève et de protestation. Alors, pour vaincre Boni Yayi et renverser son pouvoir de malheur, il faut, aujourd’hui plus qu’hier, indexer, isoler et éjecter des rangs des combattants les responsables corrompus et vendus. Il faut les dénoncer sans retenue. Il faut exiger le fonctionnement régulier des organisations. Et au moment des luttes, il faut instaurer des assemblées générales souveraines qui investissent des comités pour la direction pratique des combats. Il faut débarrasser le chemin des vendus qui barrent la voie à la satisfaction des revendications, la voie de l’émancipation, de la dignité et du salut national.                                                                                                         

     

    Cotonou, le 25 mai 2012

     

    Le Parti Communiste du Bénin

     

     

     

  • DECLARATION DU PARTI COMMUNISTE DU BENIN

     

     

    Je publie le présent papier du PCB parce que j'estime qu'il est conforme  aux exigences de l'émancipation du peuple béninois.





     

                   

    PARTI COMMUNISTE DU BENIN (PCB)

    01 B.P. 2582 Recette Principale Cotonou (Rép. du Bénin)

    Tél. : 21 30 03 22/97 98 35 65 – Site :www.la-flamme.org

     

     

     

    BONI YAYI, DEMISSION !

     

     

     

    Donnant sa part de vérité dans l’Affaire PVI opposant Boni YAYI à Bénin Control, le ministre des réformes portuaires, en réponse aux avocats de Bénin Control, a pu dire, entre autres, ce qui suit :

     

    « Nature du contrat et les textes réglementaires : Sans vouloir trop m’attarder sur ce sujet, je réaffirme, au nom du gouvernement que le contrat liant l’Etat à la Société Benin Control est bel et bien un contrat administratif. Les contrats conclus entre une personne publique et une personne privée sont des contrats administratifs du moment où ils sont appréciés comme des actes de gestion publique, et cela en raison, soit de leurs clauses, soit de leur objet. Dans le cas d’espèce,  l’objet du contrat est bien clair : « assistance technique et renforcement de capacité au profit de l’Administration des Douanes.

     

    S’agissant du décret instituant le PVI, aucun membre du gouvernement, encore moins le Président de la République n’a nié avoir signé ce décret. Mais, je réaffirme que le Chef de l’Etat n’a vu ce contrat signé que lorsque les difficultés de mise en œuvre du PVI ont commencé (Souligné par nous PCB).

     

    Une fois encore, je le répète, le Secrétaire Général du Gouvernement en fonction au moment des faits qui a soumis à la signature du Président de la République ledit décret a déclaré lui-même en  Conseil des Ministres n’avoir jamais vu le contrat signé » (Cf. « FRATERNITE » n° 3095 du lundi 21 mai 2012).

     

    Sans revenir sur la duplicité d’un Chef d’Etat qui signe un texte et revient le lendemain sur sa signature, sans revenir sur toutes les turpitudes dont se prévalent Boni YAYI et son gouvernement, il est inadmissible qu’un Chef d’Etat signe, le 22 mars 2011, un décret avalisant un contrat signé par ses ministres le 03 février 2011 sans avoir lu ledit contrat ! Il est inadmissible qu’un Président de la République, un Chef de Gouvernement admette que le Secrétaire Général du Gouvernement lui introduise à signature un décret sans les pièces nécessaires du dossier notamment sans la pièce maîtresse, le contrat que le décret doit avaliser.

     

    Valentin DJENONTIN insiste avec raison sur le caractère administratif du contrat. Et effectivement et justement, parce qu’il s’agit d’un contrat administratif, de la cession à un privé de la gestion du patrimoine public, le pouvoir d’Etat et, particulièrement, le Chef d’Etat doivent y veiller scrupuleusement. Dans le cas d’espèce, il s’agit de remettre dans les mains d’un privé la gestion de ce qui rapporte plus de la moitié des recettes fiscales du pays.

     

    Et un Chef d’Etat se permet de signer le décret avalisant un tel contrat sans avoir vu ledit contrat ! Partout dans le monde, il s’agit d’une faute professionnelle lourde méritant révocation. Et dire que sans avoir lu le contrat, Boni YAYI a envoyé ses ministres vilipender les douaniers et les travailleurs, attenter au droit de grève ! Un tel président ne mérite plus de nous gouverner.

     

    Le 10 mars 2012, lors de la conférence publique donnée au Centre de Promotion de l’Artisanat, Philippe NOUDJENOUME, Premier Secrétaire du Parti Communiste du Bénin, avait appelé à la démission du Chef de l’Etat qui s’est déclaré « cabri mort » et à l’instauration d’un Gouvernement Patriotique de Transition. Les faits de tous les jours lui donnent raison au point où de plus en plus de gens rejoignent sa position tel Janvier YAHOUEDEHOU dans l’émission Zone Franche du dimanche dernier.

     

    Que reste-t-il au peuple à exiger d’un tel dirigeant incapable, incompétent et tyrannique ? La démission.

     

    Le Parti Communiste du Bénin dit alors à Boni YAYI qu’il n’a donc d’autre solution honorable dans cette affaire qu’à déposer sa démission permettant une transition sans heurt vers un autre pouvoir, celui des travailleurs et des peuples.

     

    Pour sa part, le Parti Communiste du Bénin continuera d’appeler les travailleurs, la jeunesse et le peuple à se lancer dans les combats pour le renversement populaire du pouvoir tyrannique, corrompu, incompétent et failli de Boni YAYI.

     

                                                                                                                                             Cotonou, le 21 mai 2012

     

                                                                                            

     

                                                                                                  Le Parti Communiste du Bénin

     

     

     

    Lisez, multipliez et diffusez largement ce papier

     

  • 25 MAI JOURNEE NATIONALE DES ENSEIGNANTS DU BENIN

     

            TEMOIGNAGES

     


    Notre parti,  le Parti  Social  Démocrate  le Bélier ( PSD-BELIER ) a choisi   la journée du 25  MAI comme JOURNEE NATIONALE des ENSEIGNANTS- EDUCATEURS  du BENIN

     

    En effet,  c’est en 1995 que le PSD-BELIER a décidé de choisir le 25 mai comme journée nationale des Enseignants- Educateurs du Bénin. Pourquoi  un tel choix ?  Notre parti a fait ce choix  parce que le 25 mai 1989, les enseignants de notre pays, en bravant le pouvoir en place alors,  ont décidé de publier une déclaration que  plus de neuf cents professeurs ont  signée. Cette Déclaration a donné un véritable départ à la mise en place des Bureaux de Liaison (BL) qui ont conduit et dirigé le combat des enseignants et des travailleurs cotre le pouvoir et  pour de meilleures conditions de vie.   Nous avons célébré cette journée du 25 Mai en 1996 et en 1997.Puis le parti a décidé  de choisir CANA comme Haut Lieu d’Hommage National aux Enseignants- Educateurs de notre pays avec l’érection d’un monument en leur Honneur. En 2002 le Parti  est allé  poser à CANA   la Première pierre dudit monument. Le 21  Décembre 2003 la Direction Centrale du PSD-BELIER  a décidé de proclamer l’année 2004 Année des ENSEIGNANTS- EDUCATEURS DU BENIN. 2004 est le centenaire de l’entrée de LOUIS HUNKANRIN à l’Ecole Normale William Ponty au SENEGAL. LOUIS HUNKANRIN est l’un des enseignants –éducateurs dont la vie offre le plus de relief  et de vigueur dans la lutte pour l’émancipation et la dignité du peuple béninois. Le point culminant des manifestations en 2004 a été la grande rencontre de CANA pour rendre hommage aux Enseignants- Educateurs de notre pays.   Le PSD-BELIER veut signifier par ces actions que nous devons placer l’Ecole et les Enseignants  au cœur  de toutes nos préoccupations si nous voulons édifier une société béninoise qui prenne toute sa place dans le concert des nations modernes. Ainsi donc, l’un des tout premiers actes de patriotisme est l’hommage aux  enseignants de notre pays, enseignants d’hier,  enseignants d’aujourd’hui, enseignants  de demain. Bonne fête à tous les enseignants du Bénin même s'ils n'ont pas pu imposer le 25 Mai comme leur Journée.