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Bénin-Témoignages - Page 47

  • REPONSE A AMANGBEGNON

    L’AUTRE REPERE

    LE BENIN, MON PAYS.
    Par Grégoire AMANGBEGNON

    REPONSE A GREGOIRE AMANGBEGNON par GORAS GAGLOZOUN

    Mon cher AMANGBEGNON, ton article dans « LA PRESSE DU JOUR » du jeudi 2 octobre 2008 a suscité à mon niveau quelques réflexions que je voudrais bien partager avec les amis du Journal. Mes réflexions toucheront trois points à savoir :
    1-De la qualité des ressources humaines
    2-De la lâcheté des hommes politiques de notre pays et de la veulerie des cadres.
    3- Du rôle d’éveilleur de conscience et de diffuseur d’idées nouvelles.

    1-DE LA QUALITE DES RESSOURCES HUMAINES
    Mon cher ami Amangbegnon, d’entrée de jeu, tu as écrit ceci :
    « Nul ne peut prétendre douter de la qualité des ressources humaines que le Bénin a produites…. » et plus loin ne voyant pas le résultat que l’on devrait normalement attendre d’une telle situation,tu t’es posé une question en ces termes « Comment alors expliquer qu’un pays naturellement avantagé peine à retrouver ses marques ou à décoller au point que ses habitants vivent dans une paupérisation accrue ? »
    La première partie de l’énoncé est un propos qui peut loger pendant longtemps dans la bouche des étrangers, des Français par exemple, qui ont tellement apprécié les prestations des cadres Béninois qu’ils les ont utilisés pour assurer leur domination dans les autres pays. Cette appréciation est aussi dans la bouche des Sénégalais , des Ivoiriens, des Nigériens , des Burkinabe et des ressortissants des autres pays colonisés. Mais chers ami ,AMANGBEGNON tout le monde convient que tout le monde félicite les cadres béninois à l’extérieur, mais dès qu’ils arrivent dans leur propre pays , ils ne sont plus capables d’offrir ce qu’on attend d’eux et c’est certainement cette situation qui te fait poser ta question. Que se passe-t-il lorsqu’ils arrivent chez eux ? Il ne se passe rien du tout. Ce sont des cadres qui, pour la plupart sont de mauvaise qualité, des cadres qui ont pour la plupart leur cerveau dans leur ventre. On dit qu’ils sont bons à l’extérieur et qu’ils ne sont pas bons à l’intérieur. La qualité d’un homme ne peut pas dépendre d’éléments extérieurs à lui. Ou il est bon, ou il n’est pas bon.
    Les cadres béninois aiment se vendre et quand ils sont bien achetés ils savent comment faire pour ne pas se faire virer. Les hommes en tant que tels ne constituent pas une richesse. C’est leur qualité qui peut faire d’eux une richesse. Certains hommes sont une véritable calamité pour notre pays et il aurait été mieux pour nous qu’ils n’eussent jamais existé. Prenez les différents Béninois qui ont eu la destinée de notre pays dans leurs mains. Aucun d’entre eux n’a créé la moindre unité de production, ni même une ferme pour indiquer aux jeunes la voie qu’il nous faut. Ils cherchent par tous les moyens à ce que le biberon de l’état reste en permanence dans leur bouche et ce jusqu’à leur mort et l’état s’occupe de leur inhumation. Il n’y a pas là de modèles pour la jeunesse et cela fait pitié.

    2-DE LA LACHETE DES HOMMES POLITIQUES DE NOTRE PAYS ET DE LA VEULERIE DES CADRES.
    AMANGBEGNON, tu as écrit :
    « L’autre, pour opérer un virage à plus de 180°, affirma, après près de deux décennies d’application, qu’il ignorait tout du marxisme.- léninisme et que cette doctrine lui avait été imposée par des cadres qui gravitaient autour de son pouvoir ».
    Mon cher AMANGBEGNON, les hommes politiques de notre pays ont, comme tu peux le voir, tendance à renier très rapidement ce qu’ils ont adopté par gourmandise, par lâcheté, sans conviction rien que pour disposer du pouvoir ou pour manger.
    Dès qu’ils sentent qu’une position politique adoptée tantôt ne donne plus à manger, qu’elle ne permet plus de disposer du pouvoir, ils retournent rapidement leur veste pour se conformer à l’ambiance du moment. Je ne sait pas de qui tu parles mais je présume qu’il s’agit du « grand camarade de lutte » qui pendant près de vingt ans s’est fait acclamer comme tel mais qui a dit après qu’il n’était pas un intellectuel. C’était sa façon à lui d’être lâche et d’immoler ses anciens amis pour se donner de nouveaux. Mais il est difficile d’immoler les idées, lui il ne le savait pas. Dans les constats que j’ai fini par faire, je suis arrivé à la conclusion que dans toute entreprise, dans tout mouvement, la conviction du plus haut dirigeant, la conviction du premier responsable constitue un élément fondamental de la victoire, un élément décisif pour le triomphe de l’entreprise, du mouvement. Kérékou était le premier responsable de la révolution. On comprend maintenant pourquoi il y avait tant de tares à l’intérieur de la révolution et pourquoi elle ne pouvait pas triompher. Le premier responsable portait les tares et les communiquait aux autres.

    C’est inouï ce que les hommes peuvent être lâches !
    Et pourtant, « la Révolution, fut une grande épopée composée et réalisée pour notre pays par des hommes et des femmes d’une exceptionnelle grandeur d’âme. Parmi eux certains ont perdu la vie, certains ont perdu leurs femmes, certaines ont perdu leurs maris, certains ont perdu leurs frères, leurs sœurs, leurs amis. Le PSD- BELIER rend hommage à eux tous pour leur courage, leur bravoure, leur abnégation et leur amour pour la patrie » Extrait de l’oraison funèbre prononcée à l’occasion de l’inhumation du camarade DANIEL DOHOU
    La majorité des cadres sont minables, mais qu’importe !
    Pourquoi les cadres sont-ils comme ça ? Ils sont comme ça parce qu’ils on fini par développer à leur niveau une caractéristique fondamentale. LE MENSONGE « L’arme de prédilection que les intellectuels militaires et civils manient avec le plus de dextérité dans leur vie privée comme dans leur vie publique pour atteindre leurs objectifs est le mensonge. Dans leur majorité, les intellectuels militaires et civils de notre pays sont menteurs :ils se mentent à eux-mêmes, ils mentent aux autres, ils mentent à leurs subordonnés, ils mentent à leurs chefs,ils mentent au peuple, ils mentent par mesquinerie, ils mentent par escroquerie, ils mentent par jalousie, ils mentent pour calomnier, ils mentent pour diffamer, ils mentent par lâcheté, ils mentent par paresse, ils mentent par gourmandise, ils mentent par haine, ils mentent pour faire du mal, ils mentent pour esquiver la manifestation de la vérité qui pourrait les confondre .Ils sont faux. Ils sont capables d’affirmer et de soutenir le faux envers et contre tous, juste pour pouvoir manger. Ils ont acquis une grande habileté à mentir. Ils manifestent une facilité inquiétante à accueillir le mensonge, à le divulguer, à le propager et à régler leur comportement individuel et collectif sur la base du mensonge propagé. Leur amour pour le mensonge est un chef-d’œuvre de honte et d’ignominie. »
    (Manifeste du PSD-BELIER , 1ere. Edition p.18.)
    Je pense qu’on peut s’arrêter là. Je dirai seulement, que les autres doivent continuer à réfléchir et à ne jamais prêter leur voix au cerveau d’autrui. C’est difficile mais c’est possible. Les hommes de courage doivent continuer à s’emparer de l’invincible arme de la réflexion et chercher par tous les moyens à diffuser le fruit de leurs réflexions.

    3- DU RÔLE D’EVEILLEUR DE CONSCIENCE ET DE DIFFUSEUR D’IDEES NOUVELLES.

    Enfin et c’est le dernier point sur lequel je vais échanger avec les amis, tu as écrit :
    « L’éveilleur de conscience doit-il suivre le peuple, même s’il se trompe ? C’est vrai que face à la misère ambiante, les populations préfèrent boucher leurs oreilles pour foncer têtes baissées dans des directions où l’odeur des expédients les attire. Mais ce n’est pas une raison pour l’éveilleur d’abdiquer. On peut être seul contre tous, c’est un choix et il faut l’assumer. »
    Mon cher AMANGBEGNON, il me plaît de rappeler que nous sommes allés à l’école fondamentalement pour acquérir des connaissances afin de les utiliser pour contribuer au changement de notre société. Aider aux transformations dans notre pays, c’est d’abord aider à conscientiser les populations, contribuer à leur prise de conscience afin qu’elles s’engagent dans les combats présents et futurs. Les cadres n’aiment pas assumer cette responsabilité jusqu’au bout par peur, par lâcheté, par paresse, par gourmandise.
    Certains dans leur Jeunesse ont eu des idéaux, de grands idéaux.
    Par exemple,
    Ils ont cru à la victoire de la vérité.
    Ils ont cru au triomphe du bien.
    Ils ont cru au triomphe de la justice.
    Ils ont été capables de s’enthousiasmer pour des idées de progrès.
    Ils ont cru en la perfection de l’homme.
    Ils ont cru à l’éradication des fléaux tels que la pauvreté, l’ignorance, la maladie, la corruption, l’impunité etc.…
    Puis, après avoir reçu quelques coups, ils ont renoncé au combat pour le triomphe de la vérité, ils ont renoncé au combat pour le triomphe de la justice, ils ont renoncé au combat pour le triomphe du bien, du beau, du sublime, ils ont renoncé au combat contre la corruption, contre l’ignorance, contre la maladie, contre l’impunité, contre tous les autres fléaux qui mettent les populations de notre pays à genoux. Ils ont renoncé à tout ce qui a été autre fois leur rêve. Aujourd’hui ils n’ont plus de rêve ou plutôt leur rêve a changé et ressemble étrangement à ce qu’ils dénonçaient pendant leur jeunesse. Ces gens-là ne sont pas des hommes du point de vue du LIGUISME, du point de vue de ma pensée politique.
    Tu comprends donc qu’ils renoncent tous à leurs idéaux, qu’ils renoncent à avancer devant les populations, qu’ils disent aux populations ‘’si vous êtes prêts je suis prêt’’, Tu comprends qu’ils veuillent suivre les populations au lieu de les éduquer et de leur indiquer la voie à suivre.
    Que les cadres aient renoncé à jouer leur rôle d’éveilleur de conscience est une calamité, puisqu’en renonçant à jouer ce rôle ils jouent fatalement, de façon consciente ou de façon inconsciente, le rôle de traîtres aux intérêts du pays. Mais ça ils ne veulent pas que quelqu’un le leur dise. A bientôt cher ami AMANGBEGNON. La lutte continue.
    GORAS GAGLOZOUN.

  • UN MEMORIAL POUR LES BENINOIS MORTS AU COURS DES DEUX GUERRES MONDIALES

    UN MEMORIAL POUR LES  BENINOIS  MORTS AU COURS DES DEUX GUERRES

    c’est la décision d’ériger à PORTO-NOVO un monument à la mémoire des victimes béninoises des deux conflagrations mondiales. De la même façon que ce monument existe dans chaque village de France avec les noms des Héros de ces guerres, le PSD-BELIER veut l’ériger ici PORTO-NOVO pour les nôtres parce que le PSD-BELIER estime que les Béninois qui sont morts sur les champs de bataille  de ces guerres sont, eux aussi des hommes, des êtres humains qui ont  droit aux hommages et à la reconnaissance de tous. C’est pourquoi depuis trois ans, le PSD-BELIER écrit à  l’Ambassade de France afin qu’elle nous envoie la liste des Béninois victimes de ces guerres et particulièrement la liste de celles  de la guerre de 1939-1945. Ces courriers nous les lui avons adressés le 21  Juillet 2003, le 23  Juillet 2004, et tout dernièrement le 18 Juillet 2005.  Depuis trois ans, l’Ambassade de FRANCE n’a pas répondu à nos différents courriers même pas   pour nous remercier des félicitations que nous lui   adressons chaque fois à l’occasion de la  Fête Nationale de la France. Aujourd’hui à l’occasion de la tenue de notre Congrès   et devant cette auguste assemblée, nous réitérons le souhait d’obtenir cette liste. Le PSD-BELIER  veut avoir de très bons rapports avec tous ceux qui représentent sur le sol du Bénin les intérêts des pays amis et la France est un pays ami.
    Camarades congressistes, chers Invités,  
    Notre combat, le combat du PSD-BELIER consiste avant tout à rassembler les éléments fondamentaux constitutifs de ce qui doit faire la dignité et la fierté   du Béninois tel que nous le voulons.

  • LES PENSEES DE GORAS

    1. Si la politique de votre pays produit des effets désastreux sur vous et les vôtres, mettez-vous à genoux et priez si vous êtes idiot.
    2. Il faut se battre contre l’ignorance envahissante et dégoûtante qui nous impose un empire dominateur des majorités minoritaires.
    3. Il arrive que la vie, en détruisant la vie vous fasse douter de la vie.
    4. Le but ultime de la vie  est de créer, de développer, de diffuser des valeurs.

  • La QUESTION DE L'INDEPENDANCE

    Un pays qui n’a pas de force doit disposer d’outils de chantage  fiables, décisifs et efficaces dont une équipe de véritables stratèges doit assurer la manipulation.
    Tout ce qui se fait au niveau international vise à nous enlever toute possibilité de chantage qui seul peut nous permettre de nous développer en décidant de faire ce qui va dans notre intérêt.
    C’est une idée tout à fait saugrenue de dire qu’on se bat pour l’indépendance.
    L’indépendance est    une question abstraite mais qui se décompose en problèmes concrets. Par exemple  nous pouvons chercher notre indépendance dans le maïs ou dans le domaine du manioc ou dans le domaines de l’huile de palme.
    Si pour une raison ou une autre  nous sommes  obligés  de recevoir des dons en maïs  pour nos besoins, c’est une honte et cela signifie que ceux qui nous gouvernent sont des crétins.

  • POLITIQUE INTERNATIONALE

    Mensonge et chantage  sont les deux mamelles de la politique internationale et des relations entre les états et les nations avec, en filigrane et de façon permanente l’épreuve de force.
    Le premier outil qu’un peuple doit se forger  est d’abord et avant tout idéologique. C’est cet outil qui permet de forger tous les autres. Il n’est pas sûr qu’en prenant l’outil idéologique d’autrui on puisse réellement s’en sortir.

  • LA CITE DES MERES, UNE IDEE CARDINALE DU PARTI SOCIAL DEMOCRATE LE BELIER (PSD-BELIER)

    LA CITE DES MERES

    LA CITE DES MERES:UNE IDEE CARDINALE DU PARTI SOCIAL DEMOCRATE LE BELIER (PSD-BELIER)
    * Le PSD-BELIER a décidé de choisir un lieu d’Hommage National aux Mères. Pourquoi le PS D- BELIER décide-t-il de rendre hommage aux Mères de notre pays et d'ailleurs? Jusqu’à ce jour l’Humanité n’a jamais regardé les mères avec les yeux qu’il faut. Faire d’un petit garçon ou d’une petite fille un homme ou une femme de valeur coûte des sueurs, des larmes, des pleurs et, quelquefois, du sang. C’est le plus souvent la mère qui, seule, paie ce tribut et parfois contre le petit garçon lui-même ou la petite fille elle-même et leur entourage. C’est pour cette raison que le PSD- BELIER estime qu’on doit une couronne à la mère lorsqu’ elle réussit. Ici Mère signifie avant tout la personne qui a assuré à l’enfant les besoins de base en nourriture, en soins de santé, en éducation et autres. Le 9 Mars 2002 le PSD-BELIER est allé poser la première Pierre de la CITE DES MERES à HOUEKOMEY dans la Commune d’Athiemé.Ainsi donc, nous conduirons à LA CITE DES MERES à HOUEKOMEY toutes les mères qui avec leurs sueurs, leurs larmes, leurs pleurs et parfois leur sang ont donné AU BENIN, à l’AFRIQUE et à l’Humanité tant d’hommes et de femmes qui lui ont permis et qui lui permettent encore de faire des progrès.Nous voulons que la CITE DES MERES A HOUEKOMEY soit le Haut Lieu d’Hommage aux Mères de tous les temps et de tous les Pays pour leur inestimable contribution au progrès de l’humanité.Ce lieu servira à éduquer les jeunes filles pour qu’elles sachent quelles Mères elles doivent choisir comme modèles dans leur vie.Ce lieu servira à éduquer les jeunes gens afin qu’ils sachent dire les mots de gratitude qu’il faut a l’endroit de leurs mères ou des personnes qui leur ont tenu lieu de mère et qu’ils sachent que le premier acte de patriotisme consiste à rendre hommage avec humilité aux personnes dont les sacrifices ont permis qu’ils deviennent des hommes et des femmes de valeur.Ce sera un lieu d’éducation des jeunes mères et aussi des jeunes gens afin que tous fassent constamment l’effort d’élever la société vers de nouveaux sommets. Ce lieu servira a éduquer les jeunes générations dans ce grand esprit de responsabilité que fut et que reste celui de toutes les mères. Le PSD-BELIER ne s’engage pas dans le folklore annuel et factice monté par ceux qui parlent sans arrêt des femmes et qui nous amènent chaque année à la télé des femmes dont les mères ont honte. La CITE DES MERES DE HOUEKOMEY accueillera toute les mères de tous les pays et de tous les temps.

  • QUE SIGNIFIE ACHETER?

    CREEZ DONC DES EMPLOIS EN ACHETANT!

    Acheter est un acte  banal, un acte que l’on pose dix, quinze  fois, vingt fois par jour , un acte que les Béninois posent   cent fois mille fois peut-être par jour.
    Acheter est un acte auquel  les Béninois ne pensent plus au moment  où ils le posent. Or il va falloir qu’ils y pensent de plus en plus, il va falloir qu’ils y pensent  souvent. Pourquoi ? Parce que  cet acte banal est du point de vue du  geste, est un acte fondateur de l’économie.
    C’est cet acte qui fait une économie forte, florissante.
    C’est cet acte banal  qui  est la clé du développement. Par cet acte chaque Béninois crée quotidiennement des emplois. Il s’agit de savoir dans quel pays les Béninois veulent créer les emplois que leur vie quotidienne  les conduit à créer.
    Les Béninois veulent –ils créer les emplois  au Bénin pour les Béninois ou  bien veulent –ils créer les emplois dans les pays étrangers pour développer l’économie des pays étrangers  et continuer à crier ici au Bénin  que les jeunes n’ont pas d’emplois ? C’est toute la question. Nous avons des exigences de qualité que nous ne trouvons pas aujourd’hui chez nos producteurs. Nous avons des exigences de goût que nous ne trouvons pas chez nos compatriotes producteurs aujourd’hui. D’accord, mais  nous avons envie que nos maris trouvent du travail au Bénin, nous avons envie que  nos femmes trouvent du travail au Bénin, nous avons envie que   nos enfants, nos frères, nos sœurs trouvent du travail au Bénin,  nous avons envie que  nos cousins, nos cousines, nos oncles nos tantes trouvent du travail au Bénin, nous avons envie que  nos amis trouvent du travail au Bénin. Il va donc falloir y mettre le prix parce qu’il ne s’agit pas d’avoir envie et de croire que cela va être réglé tout seul.
    Chaque fois que notre achat nous conduit vers un produit  fabriqué à l’extérieur du Bénin, nous devons savoir que nous donnons des coups de couteau à l’économie béninoise et que nous l’empêchons  d’atteindre les objectifs que nous voudrions bien lui fixer des objectifs  de création d’emploi, des objectifs d’amélioration de la qualité de nos produits.
    Supposez un seul instant que toutes les familles du Bénin décident  de manger trois fois  du haricot par semaine. On suppose que chaque Béninois  consomme un demi- kilogramme par semaine. Cela donne  26 kilogrammes par an et par tête. Cela fait 182000000 tonnes de haricot. Essayez d’imaginer le nombre d’emplois agricoles  nécessaires à la production de cent  quatre-vingt millions de tonnes de haricot. Imaginez les emplois nécessaires à la production des récipients devant contenir  cette énorme production. Imaginez  les  emplois nécessaires à la construction des magasins devant contenir  cette énorme production. 
    Supposez  un seul instant que nous décidions  que tous les enfants du Bénin  prennent un œuf  par jour à 10 heures. C’est ce qu’on appelle créer un marché. Maintenant il faut trouver les moyens  de satisfaire les besoins ainsi créés.  Un oeuf  par jour par enfant, cela fait cinq œufs par semaine  soit deux cent soixante œufs  par an et par an. Pour  environ trois cents mille enfants cela donne  1500000 œufs par jour. Imaginez maintenant  le nombre d’éleveurs qui vont produire cette quantité d’œufs  pour satisfaire cet énorme besoin. Imaginez le nombre de personnes qui vont produire de la provende pour nourrir  ces millions de volailles. Imaginez les emplois nécessaires à la construction  des poulaillers devant accueillir ces volailles. Imaginez les emplois nécessaires au transport, au stockage de cette énorme quantité d’œufs. Imaginez  le nombre d’emplois nécessaires à la préparation  de cette énorme quantité d’œufs. On n’aura pas besoin de toute cette gesticulation  mondiale sur la réduction de la pauvreté, une idée totalement bidon ,qui n’a aucun sens et qui constitue une injure à notre endroit. Quand on aura réduit la pauvreté,  il restera tout de même le reste des Béninois  dans la pauvreté. Alors on les abandonne ? La politique,  c’est la capacité des dirigeants à créer et à satisfaire des marchés. Le jour où  le Bénin aura à sa tête un tel dirigeant, il rompra avec  ce cercle infernal de danse macabre il  pourra décoller.

  • POURQUOI NE CREEZ-VOUS PAS DES EMPLOIS DANS VOTRE PAYS?

    ACHETER EST LE SEUL ACTE QUI CREE LES EMPLOIS
    Acheter est un acte  banal, un acte que l’on pose dix, quinze  fois, vingt fois par jour , un acte que les Béninois posent   cent fois mille fois peut-être par jour.
    Acheter est un acte auquel  les Béninois ne pensent plus au moment  où ils le posent. Or il va falloir qu’ils y pensent de plus en plus, il va falloir qu’ils y pensent  souvent. Pourquoi ? Parce que  cet acte banal est du point de vue du  geste, est un acte fondateur de l’économie.
    C’est cet acte qui fait une économie forte, florissante.
    C’est cet acte banal  qui  est la clé du développement. Par cet acte chaque Béninois crée quotidiennement des emplois. Il s’agit de savoir dans quel pays les Béninois veulent créer les emplois que leur vie quotidienne  les conduit à créer.
    Les Béninois veulent –ils créer les emplois  au Bénin pour les Béninois ou  bien veulent –ils créer les emplois dans les pays étrangers pour développer l’économie des pays étrangers  et continuer à crier ici au Bénin  que les jeunes n’ont pas d’emplois ? C’est toute la question. Nous avons des exigences de qualité que nous ne trouvons pas aujourd’hui chez nos producteurs. Nous avons des exigences de goût que nous ne trouvons pas chez nos compatriotes producteurs aujourd’hui. D’accord, mais  nous avons envie que nos maris trouvent du travail au Bénin, nous avons envie que  nos femmes trouvent du travail au Bénin, nous avons envie que   nos enfants, nos frères, nos sœurs trouvent du travail au Bénin,  nous avons envie que  nos cousins, nos cousines, nos oncles nos tantes trouvent du travail au Bénin, nous avons envie que  nos amis trouvent du travail au Bénin. Il va donc falloir y mettre le prix parce qu’il ne s’agit pas d’avoir envie et de croire que cela va être réglé tout seul.
    Chaque fois que notre achat nous conduit vers un produit  fabriqué à l’extérieur du Bénin, nous devons savoir que nous donnons des coups de couteau à l’économie béninoise et que nous l’empêchons  d’atteindre les objectifs que nous voudrions bien lui fixer des objectifs  de création d’emploi, des objectifs d’amélioration de la qualité de nos produits.
    Supposez un seul instant que toutes les familles du Bénin décident  de manger trois fois  du haricot par semaine. On suppose que chaque Béninois  consomme un demi- kilogramme par semaine. Cela donne  26 kilogrammes par an et par tête. Cela fait 182000000 tonnes de haricot. Essayez d’imaginer le nombre d’emplois agricoles  nécessaires à la production de cent  quatre-vingt millions de tonnes de haricot. Imaginez les emplois nécessaires à la production des récipients devant contenir  cette énorme production. Imaginez  les  emplois nécessaires à la construction des magasins devant contenir  cette énorme production. 
    Supposez  un seul instant que nous décidions  que tous les enfants du Bénin  prennent un œuf  par jour à 10 heures. C’est ce qu’on appelle créer un marché. Maintenant il faut trouver les moyens  de satisfaire les besoins ainsi créés.  Un oeuf  par jour par enfant, cela fait cinq œufs par semaine  soit deux cent soixante œufs  par an et par an. Pour  environ trois cents mille enfants cela donne  1500000 œufs par jour. Imaginez maintenant  le nombre d’éleveurs qui vont produire cette quantité d’œufs  pour satisfaire cet énorme besoin. Imaginez le nombre de personnes qui vont produire de la provende pour nourrir  ces millions de volailles. Imaginez les emplois nécessaires à la construction  des poulaillers devant accueillir ces volailles. Imaginez les emplois nécessaires au transport, au stockage de cette énorme quantité d’œufs. Imaginez  le nombre d’emplois nécessaires à la préparation  de cette énorme quantité d’œufs. On n’aura pas besoin de toute cette gesticulation  mondiale sur la réduction de la pauvreté, une idée totalement bidon ,qui n’a aucun sens et qui constitue une injure à notre endroit. Quand on aura réduit la pauvreté,  il restera tout de même le reste des Béninois  dans la pauvreté. Alors on les abandonne ? La politique,  c’est la capacité des dirigeants à créer et à satisfaire des marchés. Le jour où  le Bénin aura à sa tête un tel dirigeant, il rompra avec  ce cercle infernal de danse macabre il  pourra décoller.