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  • Balade de Boni Yayi en France

     
     
    Monsieur Boni Yayi, après avoir été reçu par le Président Hollande, est , me semble-t-il allé voir le Premier Ministre et le Ministre français des Affaires Etrangères. Pour ma part, j'imagine mal certains Présidents de certains pays de l'Amérique Latine entrain de se promener de bâtiment en bâtiment à la recherche des autorités françaises.Il manque toujours aux nôtres la petite dignité qui fait les hommes de valeur. Et dire qu'il proclame partout qu'il est Président de l'UA, c'est désespérant. Bonne soirée à vous et autour de vous


  • DECLARATION DU PARTI COMMUNISTE DU BENIN

     


    PARTI COMMUNISTE DU BENIN (P.C.B)

    01 B.P. 2582 Recette Principale Cotonou (Rép. du Bénin)

     Cél. : 97 98 35 65 – Site :www.la-flamme.org

     

     

     LA CORRUPTION DE DIRIGEANTS SYNDICAUX : UNE GANGRENE A ERADIQUER POUR ALLER DE L’AVANT

     

    Dans un papier en date du 06 mai 2012, le Secrétariat Exécutif National de la Fédération des Syndicats de l’Education Nationale affiliée à la CSTB (FéSEN/CSTB), ripostant aux actions de sabotage de la grève lancée par la FéSEN pour les 08 et 09 mai 2012, a dénoncé les comportements par trop douteux de certains responsables du Front des Trois Ordres d’Enseignement. Il s’agit de :

     

    1.- la rencontre secrète d’une délégation du Front avec Boni Yayi à Tchaourou le 04 mars 2012 ;

     

    2.- la rencontre de sept (7) membres de la direction du Front le 06 mars 2012 à la Présidence de la République de 18 heures à 22 heures pendant que les délégations des autres composantes étaient éconduites, alors que toutes les composantes réunies avaient dirigé dans la matinée du 06 mars une manifestation de rue à la Primature ;

     

    3.- l’attitude de complicité manifeste des responsables du Front avec la tentative de corruption organisée par le Ministre DJEMBA le 16 avril dans son bureau à l’endroit de responsables du mouvement enseignant, tentative avortée par la vigilance des responsables de la FéSEN.

     

    Bien sûr, on peut penser que ces dénonciations par la FéSEN viennent confirmer ce dont tout le monde se doutait bien. En effet, Boni Yayi et son gouvernement, ébranlés par la fermeté des enseignants, ont été les premiers à mettre à nu leurs agents soudoyés. Ainsi, le jeudi 08 mars 2012, alors que conformément aux conclusions des négociations de la veille, les participants syndicaux à la Commission Permanente de Négociations Gouvernement/Syndicats attendaient des propositions du gouvernement, le Premier Ministre Koupaki suivi de tous les autres ministres présents ont formellement et d’entrée de jeu accusé Paulin Gbénou, porte-parole du Front des Trois Ordres d’Enseignement, de manquer à son engagement pris avec Boni Yayi de mettre fin à la grève en cours. Ensuite, le 12 mars 2012, lors de la sinistre séance organisée au Palais de la Présidence de la République, Boni Yayi lui-même a dénoncé nommément Paulin Gbénou et ses acolytes de la direction du Front comme des «enfants qu’il reçoit tout le temps à leur demande et à qui il ne refuse rien». La corruption active de dirigeants syndicaux était ainsi avouée par le Chef corrupteur lui-même, le Président de la République. Il apparaissait déjà nécessaire que le mouvement syndical en particulier, le mouvement associatif en général engage un combat contre ce fléau en son sein.

     

    Ce fléau a pris au Bénin sous le Renouveau et davantage sous le Changement et la Refondation des proportions inouïes. Déjà sous le pouvoir de Soglo, des appels de suspension de mots d’ordre de grève lancés au petit matin du jour de démarrage du mouvement par des responsables opportunistes sans aucune consultation des bases, au-delà du piétinement des normes d’éthique syndicale, ont eu pour motivation essentielle la corruption de responsables. Il en été ainsi du mouvement étudiant. Ces responsables étaient ainsi récompensés en espèces sonnantes et trébuchantes pour leur trahison de la cause des travailleurs. A leur exemple, des éléments arrivistes se sont lancés dans la création de syndicats, avec le soutien des gouvernants, pour diviser les travailleurs et s’enrichir par la promotion à un poste de directeur et pour «bouffer». Yayi, avec sa politique systématique de dépendance à sa propre personne a accéléré le phénomène. Le mécontentement des travailleurs et leurs légitimes revendications sont devenus pour ces arrivistes un fond de commerce sur lesquelles ils spéculent. Et dès que des mouvements sont engagés sur la pression de la base, ces responsables s’organisent pour en récolter le maximum de profits personnels ; et après s’être bien vendus, ils se mettent fébrilement à rechercher eux-mêmes des «médiateurs» (parmi les anciens présidents, les hautes personnalités religieuses ou traditionnelles) afin de couvrir leur trahison et la conduite des luttes au garage. Ainsi s’expliquent la multiplication des syndicats, notamment au niveau des enseignants et des étudiants ainsi que la pratique nauséeuse des responsables du Front. Ces responsables agissent donc pour la plupart comme de véritables affairistes, spéculant consciemment sur la révolte des affamés et des opprimés. Les officines des puissances impérialistes, pour combattre le mouvement émancipateur révolutionnaire au Bénin se sont également investies pour susciter des organisations dites de la société civile qui ne vivent que des subventions étrangères. Le ton est ainsi donné à la création d’ONG avec pour principal objectif, capter les ressources étrangères.

     

    Le mouvement en cours des enseignants aura permis des avancées. Tout d’abord, il a permis à tout le monde de voir la réalité de la nature du pouvoir de Boni Yayi, une autocratie d’un autre âge, mensongère et inhumaine. Il aura aidé à isoler les traîtres bien connus tel Martin Bakary et autre Madjidi (responsable du COSEN) qui ont appelé ouvertement à l’écrasement du mouvement devant les menaces du despote. Mais, il inaugure un autre chantier, plus important, plus difficile mais plus essentiel, celui du combat au sein du mouvement syndical contre la corruption active des dirigeants qui vendent les intérêts et les sacrifices de leurs militants pour des sous.

     

    Le phénomène de corruption de responsables syndicaux ne date pas du pouvoir de Boni Yayi et ne se limite pas à notre pays. Il est inhérent à la lutte des classes exploiteuses et oppresseuses contre les exploités et les opprimés. Le pouvoir oppresseur, afin d’affaiblir les luttes des opprimés, tente toujours de corrompre les dirigeants. Il y a, bien  connu, ce que Anne Kruger de la Banque Mondiale a dénommé la « corruption douce », quotidienne, à travers les avantages et privilèges pécuniaires non mérités que l’on miroite et accorde aux responsables syndicaux ; il y a les ristournes à travers les multiples séminaires et autres instances rituelles de « dialogue social » d’où rien ne sort. Mais, les révélations du genre de ce dont parle le papier de la FéSEN s’attaquent à la corruption active de dirigeants au cours d’un combat où la carrière et la vie des milliers d’hommes, de femmes et de leurs enfants sont en jeu. Que des responsables tels Anselme Amoussou, Paulin Gbénou, Tony Hodonou conduits par Martin Bakary se rendent dans le plus grand secret à Tchaourou à l’insu de tous y compris de leurs propres camarades du bureau du Front pour aller négocier des engagements avec Boni Yayi qui menaçait et humiliait les enseignants, voilà un comportement de traîtres qui constitue une entrave à lever pour aller de l’avant. Que des responsables du Front acceptent d’être reçus à l’écart de tous les autres combattants avec qui ils venaient de mener une lutte d’ensemble comme ce fut le cas le 06 mars, voilà qui indique que l’on ne lutte pas pour des intérêts du mouvement mais, pour ses propres intérêts égoïstes. Que l’on refuse de rejeter et de dénoncer une autorité qui tente de vous acheter pendant les combats, voilà qui indique que l’on devient, non plus un délégué des travailleurs mais, un commis, un agent des autorités au sein des travailleurs. Et tant que de tels commis, de tels agents demeurent à la tête des mouvements, ils conduiront ceux-ci au garage. Et c’est justement ce que tentent de faire actuellement du mouvement enseignant messieurs Paulin Gbénou, Valère Dotonou et autre Anselme Amoussou.

     

    Le mouvement associatif et, plus particulièrement, syndical ne se fortifie qu’en combattant et en éjectant de ces rangs et de sa tête les éléments corrompus et vendus. Des gens pensent et disent que la dénonciation des traîtres, des vendus et corrompus divisent le mouvement. Généralement, ce sont les hommes du pouvoir qui répandent ces bruits de division en voulant faire porter la responsabilité aux dirigeants probes et intègres. Or, les véritables et seuls diviseurs du mouvement émancipateur, ce sont les éléments corrompus et vendus. Si on prend pour exemple le mouvement en cours dans le milieu enseignant, il est clair que les diviseurs sont, en plus des Bakary et autres Madjidi, les Gbénou, Dotonou, Amoussou, etc. Ce sont ces hommes nourris par le pouvoir qui font tout pour enliser les luttes, les conduire au garage.

     

    Des responsables de masse intègres et probes ont donné des exemples publics de comportements dignes face à la corruption. Ainsi, Laurent Mètongnon, Secrétaire Général de la FESYNTRA-Finances, a dénoncé publiquement la tentative de corruption faite à son égard par le ministre des Finances d’alors en 2005 dans la lutte contre les tentatives de maintien de Kérékou au pouvoir. En 2007, André Assè, Président de l’UNSEB, a dénoncé dans un papier volant la tentative de corruption organisée par la Présidence de la République à l’égard de la délégation de l’UNSEB qu’il a dirigée pour une rencontre avec Boni Yayi. Il y a sûrement et certainement d’autres exemples de rejet de la corruption active. Mais, il faut aujourd’hui plus que jamais qu’ils soient révélés, connus pour éduquer l’ensemble du mouvement, le fortifier.

     

    Si cette dénonciation des tentatives de corruption active est un devoir des responsables de masse impliqués, le plus important reste l’attitude des militants à la base, l’attitude des masses combattantes. Il est vrai que le premier devoir du militant est de s’acquitter de ses obligations statutaires : accomplir diligemment ses tâches et payer ses cotisations. Mais, il y a plus ; il y a le contrôle de l’activité des dirigeants pour que l’organisation entière atteigne ses objectifs. Ce qui permet, autorise, couvre la corruption de responsables élus, c’est l’absence de contrôle de leurs actions par les militants. Or, le contrôle de l’activité des responsables élus se fait en temps ordinaire, en dehors des moments de lutte, à travers l’exigence de tenue régulière des instances statutaires et les comptes rendus publics des décisions : réunion régulière des bureaux, des conseils syndicaux, des congrès, éditions de journaux, publication des résultats des rencontres et séances avec les autorités. Sans exigence de la tenue de ces instances et la publication des résultats et décisions, il s’instaure progressivement, insidieusement une atmosphère d’opacité où les responsables syndicaux peuvent se croire tout permis et tout autorisé. Bien sûr, alors que les autorités rendent compte à leurs mandants (et l’obligation de compte rendu est érigée aujourd’hui en règle de bonne gouvernance), dans le même temps elles parlent de secret des délibérations pour freiner les comptes rendus des délégués syndicaux à leurs mandants, les travailleurs. Il est alors clair qu’un responsable syndical qui se sentirait lié par le secret de délibération avec l’employeur pour se refuser à faire le compte rendu à sa base devient du coup un agent complice, un agent comploteur au service de l’employeur. Il se transforme en un bureaucrate, un bonze syndical coupé des préoccupations des masses, des travailleurs. L’exigence des comptes rendus réguliers est par conséquent un droit et un devoir des travailleurs à la base pour le renforcement de leurs organisations et le maintien de dirigeants probes à la tête.

     

    Pendant les moments de lutte, non seulement ces comptes rendus au jour le jour deviennent des nécessités expresses mais, le succès des luttes requiert des dispositions particulières que l’histoire a consacrées. Il s’agit de la mise en place de comités et de la tenue régulière, voire quotidienne d’assemblées générales souveraines des combattants. Le mouvement de grève, une fois lancé, exige, pour sa poursuite et sa victoire, d’être dirigé pratiquement par des comités mis en place par des Assemblées Générales des grévistes. Ces assemblées générales et leurs comités libèrent les responsables syndicaux qui peuvent se consacrer aux négociations avec les autorités et à la recherche de soutien du mouvement avec d’autres secteurs et d’autres forces. Ce sont ces assemblées générales qui examinent les résultats des négociations et décident souverainement de la suite du mouvement. Ces assemblées générales assurent la mobilisation des forces des combattants, organisent la lutte contre les nervis du pouvoir, contre les briseurs et les saboteurs. Ces assemblées générales souveraines libèrent ainsi également les responsables syndicaux des multiples pressions qui s’exercent sur eux de la part du pouvoir, de parents, d’amis, de partenaires plus ou moins occultes.

     

    Les mouvements de masse qui ont connu de grands succès ces temps derniers ont été conduits de cette manière par des assemblées générales souveraines de travailleurs. Ainsi, le mouvement des masses tout au long de l’année 1989 et qui a renversé le pouvoir autocratique de Kérékou a été conduit par des Comités, les mémorables Comités d’Action qui organisaient et dirigeaient des assemblées générales pour des décisions adéquates. Plus récemment en 2010, la grève des enseignants du Supérieur qui a duré plusieurs mois et a abouti à la satisfaction totale de leurs revendications a été conduit par des assemblées générales souveraines avec un comité spécial de crise. Les luttes au ministère des Finances sous la direction de la FESYNTRA-Finance aboutissent généralement à des résultats satisfaisants pour les travailleurs justement à cause de la tenue hebdomadaire d’assemblées générales souveraines.

     

    Evidemment, les responsables bureaucrates, vendus et corrompus ne sont pas disposés à libérer les assemblées générales. Ils s’en servent au mieux quand cela leur est utile. On comprend pourquoi, actuellement, les responsables vendus du Front dispersent et fuient les assemblées générales ou leur dénient leur caractère souverain dans la décision et la conduite des mouvements.

     

    Aujourd’hui, les travailleurs, la jeunesse et le peuple sont confrontés à une tâche urgente, vitale pour leur avenir, celui de la démocratie et du pays : renverser le pouvoir despotique, corrompu et failli de Yayi-Koupaki pour un pouvoir des travailleurs et des peuples qui garantisse les libertés, le contrôle de la gestion du bien public ainsi que l’instruction dans les langues nationales. Le pouvoir autocratique de Yayi manie en plus du mensonge et de la force brutale, la corruption tous azimuts comme arme de destruction des mouvements de protestations et de représentation des populations. Il achète et entretient des députés, des maires et élus locaux, des chefs de partis politiques des haute et petite bourgeoisies, des responsables des associations dites de la Société civile, des chefs religieux des églises diverses, des dignitaires traditionnels. Il achète des journalistes et des marcheurs pour la publicité permanente à sa personne et le lynchage médiatique des dirigeants probes. Il a acheté et entretient des responsables syndicaux. Il démarche assidûment ces responsables au moment des actions de grève et de protestation. Alors, pour vaincre Boni Yayi et renverser son pouvoir de malheur, il faut, aujourd’hui plus qu’hier, indexer, isoler et éjecter des rangs des combattants les responsables corrompus et vendus. Il faut les dénoncer sans retenue. Il faut exiger le fonctionnement régulier des organisations. Et au moment des luttes, il faut instaurer des assemblées générales souveraines qui investissent des comités pour la direction pratique des combats. Il faut débarrasser le chemin des vendus qui barrent la voie à la satisfaction des revendications, la voie de l’émancipation, de la dignité et du salut national.                                                                                                         

     

    Cotonou, le 25 mai 2012

     

    Le Parti Communiste du Bénin

     

     

     

  • DECLARATION DU PARTI COMMUNISTE DU BENIN

     

     

    Je publie le présent papier du PCB parce que j'estime qu'il est conforme  aux exigences de l'émancipation du peuple béninois.





     

                   

    PARTI COMMUNISTE DU BENIN (PCB)

    01 B.P. 2582 Recette Principale Cotonou (Rép. du Bénin)

    Tél. : 21 30 03 22/97 98 35 65 – Site :www.la-flamme.org

     

     

     

    BONI YAYI, DEMISSION !

     

     

     

    Donnant sa part de vérité dans l’Affaire PVI opposant Boni YAYI à Bénin Control, le ministre des réformes portuaires, en réponse aux avocats de Bénin Control, a pu dire, entre autres, ce qui suit :

     

    « Nature du contrat et les textes réglementaires : Sans vouloir trop m’attarder sur ce sujet, je réaffirme, au nom du gouvernement que le contrat liant l’Etat à la Société Benin Control est bel et bien un contrat administratif. Les contrats conclus entre une personne publique et une personne privée sont des contrats administratifs du moment où ils sont appréciés comme des actes de gestion publique, et cela en raison, soit de leurs clauses, soit de leur objet. Dans le cas d’espèce,  l’objet du contrat est bien clair : « assistance technique et renforcement de capacité au profit de l’Administration des Douanes.

     

    S’agissant du décret instituant le PVI, aucun membre du gouvernement, encore moins le Président de la République n’a nié avoir signé ce décret. Mais, je réaffirme que le Chef de l’Etat n’a vu ce contrat signé que lorsque les difficultés de mise en œuvre du PVI ont commencé (Souligné par nous PCB).

     

    Une fois encore, je le répète, le Secrétaire Général du Gouvernement en fonction au moment des faits qui a soumis à la signature du Président de la République ledit décret a déclaré lui-même en  Conseil des Ministres n’avoir jamais vu le contrat signé » (Cf. « FRATERNITE » n° 3095 du lundi 21 mai 2012).

     

    Sans revenir sur la duplicité d’un Chef d’Etat qui signe un texte et revient le lendemain sur sa signature, sans revenir sur toutes les turpitudes dont se prévalent Boni YAYI et son gouvernement, il est inadmissible qu’un Chef d’Etat signe, le 22 mars 2011, un décret avalisant un contrat signé par ses ministres le 03 février 2011 sans avoir lu ledit contrat ! Il est inadmissible qu’un Président de la République, un Chef de Gouvernement admette que le Secrétaire Général du Gouvernement lui introduise à signature un décret sans les pièces nécessaires du dossier notamment sans la pièce maîtresse, le contrat que le décret doit avaliser.

     

    Valentin DJENONTIN insiste avec raison sur le caractère administratif du contrat. Et effectivement et justement, parce qu’il s’agit d’un contrat administratif, de la cession à un privé de la gestion du patrimoine public, le pouvoir d’Etat et, particulièrement, le Chef d’Etat doivent y veiller scrupuleusement. Dans le cas d’espèce, il s’agit de remettre dans les mains d’un privé la gestion de ce qui rapporte plus de la moitié des recettes fiscales du pays.

     

    Et un Chef d’Etat se permet de signer le décret avalisant un tel contrat sans avoir vu ledit contrat ! Partout dans le monde, il s’agit d’une faute professionnelle lourde méritant révocation. Et dire que sans avoir lu le contrat, Boni YAYI a envoyé ses ministres vilipender les douaniers et les travailleurs, attenter au droit de grève ! Un tel président ne mérite plus de nous gouverner.

     

    Le 10 mars 2012, lors de la conférence publique donnée au Centre de Promotion de l’Artisanat, Philippe NOUDJENOUME, Premier Secrétaire du Parti Communiste du Bénin, avait appelé à la démission du Chef de l’Etat qui s’est déclaré « cabri mort » et à l’instauration d’un Gouvernement Patriotique de Transition. Les faits de tous les jours lui donnent raison au point où de plus en plus de gens rejoignent sa position tel Janvier YAHOUEDEHOU dans l’émission Zone Franche du dimanche dernier.

     

    Que reste-t-il au peuple à exiger d’un tel dirigeant incapable, incompétent et tyrannique ? La démission.

     

    Le Parti Communiste du Bénin dit alors à Boni YAYI qu’il n’a donc d’autre solution honorable dans cette affaire qu’à déposer sa démission permettant une transition sans heurt vers un autre pouvoir, celui des travailleurs et des peuples.

     

    Pour sa part, le Parti Communiste du Bénin continuera d’appeler les travailleurs, la jeunesse et le peuple à se lancer dans les combats pour le renversement populaire du pouvoir tyrannique, corrompu, incompétent et failli de Boni YAYI.

     

                                                                                                                                             Cotonou, le 21 mai 2012

     

                                                                                            

     

                                                                                                  Le Parti Communiste du Bénin

     

     

     

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  • 25 MAI JOURNEE NATIONALE DES ENSEIGNANTS DU BENIN

     

            TEMOIGNAGES

     


    Notre parti,  le Parti  Social  Démocrate  le Bélier ( PSD-BELIER ) a choisi   la journée du 25  MAI comme JOURNEE NATIONALE des ENSEIGNANTS- EDUCATEURS  du BENIN

     

    En effet,  c’est en 1995 que le PSD-BELIER a décidé de choisir le 25 mai comme journée nationale des Enseignants- Educateurs du Bénin. Pourquoi  un tel choix ?  Notre parti a fait ce choix  parce que le 25 mai 1989, les enseignants de notre pays, en bravant le pouvoir en place alors,  ont décidé de publier une déclaration que  plus de neuf cents professeurs ont  signée. Cette Déclaration a donné un véritable départ à la mise en place des Bureaux de Liaison (BL) qui ont conduit et dirigé le combat des enseignants et des travailleurs cotre le pouvoir et  pour de meilleures conditions de vie.   Nous avons célébré cette journée du 25 Mai en 1996 et en 1997.Puis le parti a décidé  de choisir CANA comme Haut Lieu d’Hommage National aux Enseignants- Educateurs de notre pays avec l’érection d’un monument en leur Honneur. En 2002 le Parti  est allé  poser à CANA   la Première pierre dudit monument. Le 21  Décembre 2003 la Direction Centrale du PSD-BELIER  a décidé de proclamer l’année 2004 Année des ENSEIGNANTS- EDUCATEURS DU BENIN. 2004 est le centenaire de l’entrée de LOUIS HUNKANRIN à l’Ecole Normale William Ponty au SENEGAL. LOUIS HUNKANRIN est l’un des enseignants –éducateurs dont la vie offre le plus de relief  et de vigueur dans la lutte pour l’émancipation et la dignité du peuple béninois. Le point culminant des manifestations en 2004 a été la grande rencontre de CANA pour rendre hommage aux Enseignants- Educateurs de notre pays.   Le PSD-BELIER veut signifier par ces actions que nous devons placer l’Ecole et les Enseignants  au cœur  de toutes nos préoccupations si nous voulons édifier une société béninoise qui prenne toute sa place dans le concert des nations modernes. Ainsi donc, l’un des tout premiers actes de patriotisme est l’hommage aux  enseignants de notre pays, enseignants d’hier,  enseignants d’aujourd’hui, enseignants  de demain. Bonne fête à tous les enseignants du Bénin même s'ils n'ont pas pu imposer le 25 Mai comme leur Journée. 

     

  • Dégagement des populations de Plakodji

    J'ai vu le désastre que le gouvernement sème dans les populations de Plakodji.Le gouvernement et la mairie de Cotonou ont organisé le complot contre ces populations pour leur arracher  leurs terres. Nous sommes dans la période d'accumulation primitive c'est comme ça que les gens qui ont le pouvoir veulent s'emparer des biens des  citoyens.Ils parlent sans arrêt de la paix et ils nous livrent en permanence une guerre insoutenable et si nous ne réagissons pas ils continueront à nous malmener et à nous assassiner. Je soutiens les populations de Plakodji.. N'acceptez jamais qu'ils s'emparent de vos biens de cette odieuse façon de brigands de grands chemins. Courage à vous.Si quelqu'un vous déclare la guerre , vous avez le droit de lui répondre par la guerre.

  • La nature de l'impérialisme et le Pouvoir du PS

    Je poste cet article de Jean-Pierre DUBOIS  sur mon blog parce qu' il est l'expression de la vérité.

    16/05/2012

    Hollande : La continuité impérialiste

    Aux responsabilités gouvernementales, les dirigeants socialistes se sont toujours montrés les défenseurs zélés de l’impérialisme français.

    François Hollande.PNGQu'en sera-t-il avec François Hollande à la présidence de la République ?

    On peut s'en faire une idée assez précise avec son « Grand discours sur la Défense nationale » prononcé à Paris le 11 mars 2012.

    Un premier constat s’impose : Hollande cautionne les politiques bellicistes de ses prédécesseurs. [1]

    Il soutient les décisions conjointes de Chirac et de Jospin de faire bombarder la Serbie en 1998 ou d'envoyer des troupes en Afghanistan en 2001.

    Il cautionne également les massacres de Libye voulus par Sarkozy en rendant hommage aux « aviateurs qui sont intervenus avec tant d’efficacité pour protéger la population libyenne ».

    france

    Libye : L'hôpital de Mizdah après le passage des avions de l'OTAN

    Quand il dénonce la course aux armements comme une menace mondiale, Hollande ne vise que les risques de proliférations.

    Il ne mentionne pas le fait que les puissances détentrices d'armes nucléaires - dont la France - contreviennent au Traité de non-prolifération (TNP) en continuant de moderniser leurs propres arsenaux.

    Il reprend à son compte les thèses occidentales sur le programme nucléaire de l’Iran et se prononce pour que les sanctions contre ce pays soient – « si nécessaires » - « renforcées ».

    En revanche, il ne mentionne pas la présence provocatrice de la base militaire française implantée depuis 2008 à Abu Dhabi.

    france

    Nicolas Sarkozy inaugure la base d'Abu Dhabi

    Sur la Syrie, Hollande emboîte le pas à Sarkozy et Juppé pour condamner les « massacres perpétrés par Bachar el-Assad en Syrie » tout en ignorant les attaques et les crimes sanglants des groupes « islamistes » armés et financés par les monarchies du Golfe.

    Il ignore également l’aide que les services français apportent aux « rebelles » syriens, fait pourtant dénoncé par un député de son propre parti, François Loncle. [2]

    Quand il évoque le Proche et le Moyen-Orient, Hollande ne cite même pas le nom de la Palestinese bornant à constater que « les négociations sont bloquées ».

    francePour l’Afrique, il s’en tient à la promesse d’« une coopération débarrassée des formes anciennes héritées de la période postcoloniale » et d’un changement des « rapports avec certains régimes ».

    Mais pas un mot sur la présence de forces françaises d’occupation en Côte d’Ivoire ou sur les bases militaires implantées dans de nombreux pays africains.

    francePour ce qui est de l’OTAN, François Hollande prend acte de la décision de Nicolas Sarkozy de réintégrer le commandement militaire de l’organisation tout en déplorant que la « France, plusieurs années après, n’en a retiré aucun bénéfice probant ». « Il faudra donc évaluer cette décision », ajoute-il.

    En 2008, Sarkozy avait fait établir un « livre blanc » de la Défense. Hollande en propose un nouveau qui devrait être centré sur les missions assignées aux forces armées et serait suivi d’« une loi de programmation militaire ».

    Ce « livre blanc » devrait privilégier « la consolidation de notre dissuasion nucléaire » dont seront conservées « les deux composantes, aérienne et sous-marine ».

    france

    Les sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE)

    ?

    Le programme de François Hollande ne laisse espérer aucune rupture avec la politique suivie par ses prédécesseurs. Seule ou avec ses alliés occidentaux, la République française continuera ses interventions militaires dans les pays d'Afrique ou d'Asie à seule fin de poursuivre ou de s'autoriser le pillage de leurs richesses.

    La rhétorique de Hollande sur l’armée « pilier de la République » ou sur « le rôle de la Défense comme élément de notre cohésion nationale » ne se justifie absolumment pas dans la mesure où la France n'est pas menacée et que c'est elle - au contraire - qui joue le rôle de l'agresseur et de l'occupant...

    Fleuron%20B.png

    [1] http://www.dailymotion.com/video/xpe2fl_discours-de-franc...

    [2] http://lepetitblanquiste.hautetfort.com/archive/2012/01/1...

    [3] Mis en place par la gauche au début des années 1980.

    JPD%20B.pngJean-Pierre Dubois

  • DECLARATION DE 15 PARTIS COMMUNISTES D'EUROPE

    Quinze partis communistes de l'Union européenne : Opposition maximale !

    par Jean-Pierre Dubois, samedi 12 mai 2012, 08:37 ·

    533024_340814319317298_100001661983650_902571_53537872_a.jpgDéclaration commune de 15 partis communistes de toute l'Union européenne appelant à une opposition maximale au Traité sur la stabilité, la coordination et de la gouvernance dans l'Union économique et monétaire et le Traité révisé sur le Mécanisme européen de stabilité (MES).

    L'Union européenne et les classes dirigeantes des Etats-membres sont décidés à faire payer le prix fort au peuple pour la crise de plus en plus profonde que rencontre le système.

    Nous, partis communistes et ouvriers des Etats-membres de l'Union européenne, appelons les travailleurs de toute l'Europe à résister et à s'opposer à l'adoption du Traité sur la stabilité, de la coordination et de gouvernance dans l'Union économique et du traité révisé sur le Mécanisme européen de stabilité (MES).

    Les deux traités instaureraient dans les Etats-membres de la « zone euro », et en réalité dans tous les autres pays signant ces accords, l'austérité économique à perpétuité, avec des coupes de plus en plus importantes dans les dépenses publiques, des augmentations des impôts indirects, des baisses de salaire, la poursuite de la libération des marchés et de la privatisation des entreprises et des services publics, des ressources nationales fondamentales.

    Il s'agit d'une stratégie visant à créer une Europe des bas salaires, avec des dépenses publiques réduites au minimum, une pauvreté massive et des travailleurs privés de l'essentiel de leurs droits. Ces traités visent à faire de ces mesures un horizon indépassable de l'UE, sur lequel il serait impossible de revenir en arrière.

    L'impact de ces traités ne se réduira pas aux Etats-membres de la zone Euro. Il offrira un point d'appui pour de nouvelles attaques contre les droits des travailleurs et leurs conditions de travail dans l'ensemble de l'UE. Les classes dirigeantes ont déclaré une guerre ouverte contre les travailleurs dans le cadre d'une offensive généralisée.

    Ces traités sont pensés comme étant un moyen de neutraliser la capacité des formations ouvrières à l'échelle nationale à influer ou à changer les politiques sociales et économiques nationales. Dans la lignée des traités précédents, ils bloquent pour la classe ouvrière toute perspective de se défendre par ses propres moyens ou d'avancer une alternative de progrès social, une alternative socialiste.
    Ils instaureront l'austérité perpétuelle par une ingérence extérieure permanente des institutions de l'UE dans les affaires des Etats-membres, pour ce qui est de leur politique économique et sociale, dans les intérêts du capitalisme monopoliste.

    Dans cette perspective, ils peuvent compter sur la collaboration active de la classe dirigeante et de leurs représentants politiques, dans chaque pays. Ces traités iront plus loin dans la négation et la remise en cause des droits nationaux et souverains.

    Toute politique menée par les classes dirigeantes, à travers l'Europe, ne visera inévitablement qu'à faire payer au peuple la crise du capitalisme. Défendre les intérêts de la classe ouvrière ne pourra passer que par l'affrontement et la rupture avec ce système destructeur.

    Nous, partis communistes et ouvriers, apprécions à sa juste valeur et saluons la réponse de masse apportée par les travailleurs et les autres couches sociales touchés par ces mesures et par les politiques du grand capital, en Grèce, en Irlande, au Portugal, en Espagne et en Italie et appelons les travailleurs et leurs syndicats, les organisations populaires de masse, à résister à ces attaques réitérées, à se mobiliser et à affirmer une réponse de classe à la crise du capitalisme monopoliste d’État.

    Dans les batailles immédiates que nous menons actuellement, nos partis porteront la vision du socialisme comme réponse à la crise du système capitaliste.

    Partis signataires :

    Nouveau Parti communiste des Pays-Bas
    Parti du travail de Belgique
    Parti communiste de Grande-Bretagne
    Parti communiste portugais
    Parti communiste de Finlande
    Parti communiste au Danemark
    Parti communiste du Luxembourg
    Parti communiste d'Irlande
    Parti communiste ouvrier hongrois
    Parti communiste de Grèce
    Parti des communistes Italiens
    Parti communiste de Malte
    Parti communiste de Pologne
    Parti communiste d'Espagne
    Parti communiste de Suède

    Source.

  • Parti Communiste de Grèce

    DECLARATION DU PARTI COMMUNISTE DE GRECE (KKE)

    par Jean-Pierre Dubois, mercredi 9 mai 2012, 17:58 ·

    Le CC du KKE s'est réuni afin de procéder à une évaluation initiale du résultat des élections du 6 mai 2012. Cette évaluation sera examinée par les organes et les Organisations de Base du Parti, ainsi que dans les organes et les Organisations de Base de la KNE. En outre, le parti discutera le résultat des élections avec les personnes qui travaillent aux côtés du parti, ses sympathisants et amis. Après cette série de discussions et d'autres expressions d'avis, la CC conclura son évaluation.

    1. Le résultat des élections conduit au renforcement de la tendance pour la rénovation de la scène politique, tel qu'il avait été formé depuis trois décennies avec la rotation de la ND et du PASOK au sein du gouvernement, puisque ces parties ont subi une lourde défaite. Le renversement de la scène politique, dans la forme qu'elle a pris avec le résultat des élections, ne constitue en aucun un renversement politique. Dans les conditions de la colère et de l'indignation justifiée, a prévalu la logique de la punition et l'illusion qu'il existe des solutions immédiates d'en haut et par voie de négociations. Néanmoins, le résultat des élections montre la tendance positive qui se dessine, la tendance pour un renversement radical au niveau du pouvoir, contre les illusions pour une solution facile. Malgré la baisse spectaculaire de la ND et du PASOK, le résultat des élections ne constitue pas une nouvelle ère dans la corrélation de forces entre le peuple et les monopoles, un renversement ou une « révolution pacifique », comme cela a été dit.

    2. La réforme de la scène politique bourgeoise, qui se trouve toujours dans une phase de transition, sert la tentative d'inhiber la tendance de la radicalisation, et la libération de l'influence bourgeoise et politique. Sa caractéristique principale est la restauration du centre-droit et du centre-gauche, la recomposition de la social-démocratie avec les forces de SYRIZA d'abord comme son noyau. Le pouvoir des monopoles a besoin de la rénovation du système politique bourgeois, et éventuellement avec la création de nouveaux partis, de fournir les alliances respectives et les gouvernements de coalition. Cette possibilité de tenter la rénovation du système est basé sur le fait que les forces de la « voie à sens unique de l'UE », les forces qui servent les intérêts du capital, du système capitaliste, n'ont pas été réduits dans leur total.

    3. La grande majorité des électeurs des deux partis bourgeois ont été dispersés principalement à des forces politiques avec une idéologie similaire qui soutiennent la politique de la « voie à sens unique de l'UE ». Pour une bien moindre mesure, ils ont été dirigés vers le KKE. Dans ce cadre, la dispersion diverse des votes a été dirigé vers des partis réactionnaires et nationalistes tels que les « Grecs Indépendants » et la fasciste nazi « Aube dorée» (Chryssi Avghi). En outre, le résultat des élections est marqué par la faible participation qui exprime aussi une indignation sans issue, ainsi que les difficultés financières des électeurs qui devaient se déplacer.

    La montée de l’ « Aube dorée » est encore une preuve que, dans les conditions d'une crise profonde et de l'appauvrissement du peuple, tandis que le mouvement ouvrier et populaire n'a pas avancé en contre-attaque et la majorité des partis appuient le système capitaliste ou se reportent à l'illusion de son humanisation, le danger de l'influence des vues nationalistes et néo-fascistes augmente, y compris dans les conditions où l'UE et tous les États membres ont adopté l'équation du fascisme au communisme comme une idéologie d'État. Seul un fort mouvement ouvrier et populaire et un KKE puissant peuvent faire face à ces vues dangereuses et les rendre marginales et sans danger.

    L’ « Aube dorée » ne peut pas être traitée par des sermons antifascistes, encore plus par des appels à l'unité nationale et le consensus anti-fasciste.

    4. Le peuple ne devrait pas tenir une approche attentiste au sujet de ces processus qui commencent par la tentative de former un gouvernement.

    Le noyau dur de la bourgeoisie, les groupes d'entreprises ainsi que les mécanismes et les organes dirigeants de l'UE et du FMI joueront un rôle actif dans la rénovation du système politique. Ils cherchent à offrir des substituts au peuple dès que possible, avant que le radicalisme ouvrier et populaire, l'organisation et l'initiative du peuple deviennent plus forts et acquièrent des caractéristiques de masse.

    Indépendamment de l'évolution de ces tentatives, l'orientation principale sera l'accélération des actions pour parer en temps opportun l'accentuation de la lutte des classes et le ralliement des forces sociales, l’intérêt desquelles est de s’opposer à et de se rompre avec les monopoles et l'impérialisme, avec l'Union européenne elle-même et les choix de l'OTAN, afin de renforcer la conscience anti-capitaliste.

    SYRIZA, qui a un programme social-démocrate, a des responsabilités immenses face au peuple pour les mensonges flagrants qu'il disait avant et pendant la période électorale, pour les illusions qu'il favorisait et favorise qu'il peut y avoir une meilleure situation pour le peuple sans une confrontation avec les monopoles et les unions impérialistes.

    5. La rénovation du système politique bourgeois doit confronter la vigilance et la préparation du peuple avec l'organisation de masse et la lutte dans les lieux de travail, dans les secteurs, les bureaux, les quartiers populaires, à la campagne, dans les écoles, les universités et les écoles professionnelles, avec des revendications immédiates pour repousser les nouvelles mesures qui sont sur le chemin. Pas de tolérance pour les slogans de la renégociation, du désengagement progressif par les mémorandums et l'accord de prêt dans le cadre des organes de l'UE et du FMI.

    6. Le CC appelle les membres du parti et de la KNE, ses amis et ses sympathisants, ceux qui travaillent aux côtés du parti, qui ont combattu fièrement dans les luttes et dans la bataille électorale, d'être dès demain à côté des travailleurs, parmi les travailleurs, pour défendre constamment leurs droits et leur cause juste.

    Le rôle et les responsabilités du KKE augmentent. IL EST LA FORCE IRREMPLAÇABLE ET DÉCISIVE POUR LE MOUVEMENT POPULAIRE QUI REVENDIQUE ET CONTRE-ATTAQUE AYANT LA PERSPECTIVE de la conquête du pouvoir et de l’économie ouvriers et populaires, du désengagement par l'Union européenne et de l'annulation unilatérale de la dette, la socialisation des moyens de production, les coopératives de production populaires, la planification nationale pour l'utilisation du potentiel de développement du pays, avec le contrôle ouvrier et populaire de bas en haut.

    7. Le CC estime que le résultat des élections a été formé dans les conditions de la colère populaire générale et de l'indignation, dans des conditions d'une crise de l'économie capitaliste aiguë et prolongée et alors que l'UE, avec l'accord du PASOK et de la ND, a choisi la voie classique et typique en faveur du capital et des monopoles : la faillite incontrôlée pour les travailleurs et les couches populaires et la faillite contrôlée du capital.

    Les Mémorandums et l'accord de prêt comprennent des mesures qui sont fondées sur le traité de Maastricht, dont la mise en œuvre a commencé progressivement dans tous les États membres de l'UE. Ils sont également fondés sur les décisions qui ont suivi et le traité européen qui s'étend jusqu'en 2020. Pour cette raison, le KKE a révélé le caractère faux de la séparation des parties de la « voie à sens unique de l'UE » en partis pro-mémorandum et anti-mémorandum.

    Le KKE a littéralement passé à travers des obstacles placés sur ses deux côtés par les forces du système et ses réserves, qui sont unis, malgré leurs différences, par leur insistance sur l'assimilation du pays dans l'UE, leur critère étant la conformité du peuple à ses choix de classe, à tout prix, au nom de l'euro.

    D'une part, il y avait l'indignation aveugle et d'autre part, il y avait l'illusion que le gouvernement des forces soi-disant anti-mémorandum peuvent apporter un soulagement et une solution aux problèmes pressants.

    La plus grande partie des ouvriers mécontents et en colère et des chômeurs se sont soumis à l'impatience et la pression de l'illusion d'un résultat positif immédiat, d’une solution immédiate sans avoir acquis l'expérience directe requise par leur participation à l'organisation et la conduite des luttes. Ils se sont soumis à la propagande généralisée qu'il ne peut y avoir aucun changement radical ou que le changement ne puisse se produire que dans la "seconde venue", un slogan bien-aimé de SYRIZA qui est dangereux pour le peuple.

    Le KKE évalue les résultats des élections et les tendances, ayant comme critère les conditions objectives, il ne détermine pas sa position sur la base de la force électorale ou le rétrécissement électoral des autres partis politiques.

    Le KKE avait une légère augmentation dans ces élections. Néanmoins, l'évaluation finale de la qualité de l'intervention et de l'activité du parti en relation avec le résultat des élections sera achevée après la collecte des opinions et des données par les régions et bien sûr avec les opinions collectives des organisations du parti.

    Avec les chiffres d'aujourd'hui et les changements dans l'agencement des forces politiques qui ont été notés, quelles que soient les évaluations finales qui seront formées à travers la procédure collective du parti, le CC évalue qu'une fois de plus, la position du parti que le progrès et l’accentuation de la lutte de classe détermine l'influence politique du KKE et sa performance électorale a été confirmée.

    L'évaluation du KKE qu’il avait déclaré ouvertement au début de la crise a également été confirmée: que dans les conditions de la crise économique capitaliste, qui augmente le dénuement du peuple relatif et absolu, deux éléments coexistent: que le mouvement peut avancer et aussi qu'il peut se retirer temporairement ; que les sections les plus démunies de la classe ouvrière, les chômeurs et les semi chômeurs, les sections des couches petites-bourgeoises qui ont soudainement perdu leur revenu, sont soumis à l'influence et aux tendances qui se développent au sein de couches petites-bourgeoises mécontentes qui peuvent encore durer du point de vue financier, mais qui ne veulent pas tout perdre, et qui sont encore hostiles à un changement radical parce qu'ils croient en leur survie continue. Le KKE estime que le deuxième élément, celui de la retraite, n'a pas encore été déterminé. Il y a des possibilités, dans la prochaine période, que la lutte des classes va aiguiser et que le mouvement va acquérir une nouvelle force pour qu'il y ait l'espoir et une perspective positive.

    Le CC salue les milliers de travailleurs, hommes et femmes, et les chômeurs qui ont apprécié la combativité, la cohérence et la vérité claire des paroles du KKE, le militantisme et le désintéressement des communistes, et qui l’ont soutenu aux urnes, quel que soit leur degré d'accord avec sa proposition politique générale. Une grande partie des travailleurs, ainsi qu'une partie des électeurs du Parti, sous la pression de l'exacerbation des problèmes populaires, les slogans trompeurs concernant la renégociation du mémorandum et le soulagement immédiat pour les travailleurs, n’a pas pu comprendre et tenir compte de la différence entre un gouvernement et un pouvoir réel. Le CC, résumant les évaluations et les conclusions des organisations du parti, se permettra de mieux examiner les faiblesses qui doivent être surmontés avant tout dans notre activité dans la classe ouvrière et ses alliés et fera une évaluation plus spécialisée de la période électorale.

    La proposition politique du KKE sur la lutte pour le pouvoir ouvrier populaire se trouvera au cœur, dans la prochaine période, parmi le peuple, comme la différence entre le gouvernement et le pouvoir populaire réel deviendra encore plus claire, ainsi que la proposition globale concernant les problèmes immédiats de survie du peuple et le pouvoir ouvrier populaire. De ce point de vue, l’activité politique électorale du KKE, en harmonie avec sa stratégie, comme il se doit, constitue un héritage important pour les années à venir.

    Le KKE ne va soutenir aucun gouvernement, quelle que soit sa composition, qui se dégagera de la collaboration post-électorale des partis, quel que soit son titre. Ce gouvernement n’offrira rien de positif au peuple. Au contraire, il répondra aux besoins et aux intérêts du capital, aux choix de l'UE et du FMI. Pour le KKE, se mettre d'accord à sa participation à un gouvernement ne signifierait pas simplement être obligé d’effectuer une petite retraite, mais tourner son programme et sa ligne politique à l'envers et faire des compromis inacceptables concernant le présent et l'avenir des intérêts du peuple. LE PEUPLE N'A PAS BESOIN D'UN TEL KKE.

    8. Le KKE et la KNE, se trouveront dès le premier instant et chaque jour au premier rang de la lutte.

    Le CC du KKE appelle le peuple travailleur qui souffre, les chômeurs et les retraités, les travailleurs indépendants dans la ville et la campagne, à se réunir à nouveau avec les communistes et les membres de la KNE, avec ceux qui travaillent aux côtés du KKE et avec les forces ouvrières populaires radicales dans la lutte pour soulager les problèmes aggravés, pour repousser les pires mesures qui sont sur le chemin.

    Les slogans pour la négociation et la renégociation ne peuvent supporter en rien les besoins aigus des travailleurs et des chômeurs. Ce qui est nécessaire est la préparation et des ajustements précis dans chaque tournant de la lutte.

    Avant tout, toute activité immédiate est nécessaire dans le degré où un gouvernement de coalition ne sort pas et de nouvelles élections sont appelées, ce qui portera à l'avant une fois de plus des dilemmes électoraux encore plus intenses et des illusions encore plus puissantes.

    Athènes, le 05/07/2012 - Le Comité central du KKE