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  • L’école dans l’errance

     

     Bénin : l’école dans l’errance

     

    Les gesticulations ou mises en scène observées ça et là ne sauraient venir à bout d’une l’école en déclin. L’on se risquerait à une inflation de publications si l’objectif était de faire l’inventaire des causes et manifestations de la baisse de forme de l’école béninoise. Je me propose de partir de certains événements pour  peindre le tableau sombre de cette institution, avec en pensée que l’image de l’école projetée finirait par susciter pitié et émouvoir ceux qui en ont la charge.  

     

    1-Le jeudi 3 mai 2012, la chaîne de télévision Canal 3 projeta les images d’un mouvement de protestation des apprenants du lycée technique agricole (Lta) de Kika. Les apprenants se sont mis en grève au motif que pendant 27 mois, leur formation s’est déroulée sans que le corps enseignant eût besoin d’équipements didactiques pour la maîtrise et l’approfondissement des connaissances. Ils déclaraient n’avoir utilisé pendant toute la période, que des boîtes de tomate perforées en guise d’arrosoirs. Le directeur qui n’a pas rejeté ces récriminations a argué de ce que les équipements didactiques étaient en instance de commande ; il a déclaré ensuite que même si les équipements étaient utilisés au cours de la formation, très peu d’apprenants pourraient avoir les moyens d’en acquérir au sortir du centre.

     

    2-Le jeudi 24 mai 2012,  il y eut sur la chaîne Golfe TV, le reportage d’une situation insolite au collège d’enseignement général de Anavié, dans la municipalité de Porto-novo. En effet, le terrain de sports a été transformé en un théâtre de jeux par des inconnus. Ces jeux attractifs mobilisent des personnes extérieures à l’établissement et des élèves qui désertent les cours. Le collège est devenu un no man’s land. Interrogé sur son indifférence face à une cohabitation jugée encombrante et nuisible aux activités pédagogiques, le directeur a pu déclarer : « aller intervenir pour ces genres de chose, je ne sais pas ce que ça peut donner. Nous allons écrire à la mairie pour voir ce qu’on peut faire ».

     

    Voilà deux situations qui ne sauraient laisser aucune personne sensée indifférente, d’autant que ce qui en cause, c’est la formation et l’éducation de la jeunesse. Kika et Anavié renseignent par ailleurs sur le management et la qualité des hommes aux commandes dans la plupart de nos administrations. Au demeurant, ils sont révélateurs des limites touchant la rigueur et le sérieux dans les modalités de désignation des responsables des structures administratives.

     

     Les propos de ces directeurs véhiculent enfin un enseignement : savoir parler, parler bien ou se taire, car l’homme ne doit pas parler, parce qu’il a une bouche. Plus de quarante années après la riche expérience des collèges d’enseignement moderne agricole (Cema), le Bénin mérite mieux que le Lta de Kika. Kika inspire en outre les analyses suivantes: i- la question de la formation ne semble pas être un enjeu majeur, parce qu’il est d’une évidence absolue que l’apprenant qui a vécu dans les conditions de formation décrites ci-dessus ne peut être compétitif, pas plus qu’il ne peut acquérir des compétences pour l’exercice d’une bonne carrière ; ii-les raisons qui président à l’ouverture d’un centre de formation au Bénin ne prennent pas forcément en compte un profil de sortie qui valorise la qualité des ressources humaines  iii- pour l’administration du lycée, l’utilisation des équipements didactiques n’est pas indispensable dans l’apprentissage, les conditions matérielles des apprenants étant un facteur déterminant de la qualité de la formation ; iv- l’enseignant qui accepte de diriger un établissement dans les conditions décrites ci-dessus, croit assurément au miracle. Il ne bénéficierait d’aucune situation atténuante si le miracle ne venait pas au rendez-vous; v-le Lta de Kika apparaît comme un creuset qui élargit le fossé entre la formation et l’emploi; vi- aucune raison ne peut justifier la mise en service du Lta de Kika dans  l’état qui est décrit.

     

    A quoi servent les milliards que le gouvernement engloutit dans le secteur de l’enseignement tous les ans  si les choses devraient en rester là ? On a plus de raisons de s’interroger sur la qualité des dépenses engagées. De toute évidence, la chanson des milliards fredonnée fréquemment tel un refrain ne saurait dédouaner le gouvernement de son indisponibilité à ambitionner et à mettre en oeuvre une politique cohérente qui favorise l’éclosion d’un système éducatif performant. L’école est un chantier complexe et difficile dont l’étendue des besoins est sans limite ; c’est l’école qui forme à la vie et pour la vie. L’économie ne saurait être un prétexte pour freiner sa marche.

     

     Les situations à Anavié comme à Kika mettent à mal l’efficacité du processus de l’enseignement/apprentissage/évaluation. Le directeur de Anavié qui se laisse faire devant l’anarchie qui se répand dans son établissement renvoie à une relecture de la mission du chef d’établissement scolaire et de l’école. On ne serait pas étonné qu’une situation comme celle-là se passât dans l’indifférence quasi totale de ceux qui sont chargés de réguler le fonctionnement du monde scolaire.  

     

    C’est à l’Etat qui a l’obligation constitutionnelle de «  garantir l’éducation des enfants et de créer des conditions favorables à cette fin » de s’assumer. En effet, depuis 1990, les différentes politiques disent faire de l’éducation la première priorité de l’Etat. Cette profession de foi n’a véritablement été accompagnée d’actes de grande ampleur, et les actions accomplies sur le chemin de l’école défient l’entendement. Le vide autour de cet engagement, additionné aux actes impromptus fait subir à l’école le poids de l’irrationnel. Kika en est une illustration. Pour s’être invitée dans le champ de la propagande, l’école s’est écartée de sa mission. Les recrutements massifs d’enseignants sans qualification professionnelle à la veille des consultations électorales de 2011 sont à cette fin et nous renvoient à plus de trente années en arrière avec le phénomène de jeunes instituteurs révolutionnaires. Depuis 1982, on avait pensé à tort que le Bénin avait mis un terme au recrutement sans formation de base des titulaires du bepc et du baccalauréat en qualité d’enseignants du primaire et du secondaire. Près de vingt cinq ans après, les décideurs rebroussèrent chemin en faisant l’option des contractuels locaux. Le recrutement de cette catégorie d’agents qui a supplanté l’entrée dans la fonction publique par voie de concours, enregistre déjà des cas de faux diplômes. De plus, les contractuels locaux constituent un problème pour le système : les séquelles engendrées par cette génération spontanée d’enseignants déteindront sur le devenir du Bénin et de la jeunesse. En somme, l’enseignement est devenu un pis-aller pour la plupart des diplômés sans emploi. La solution de replâtrage ou de rafistolage permanente est la preuve que les gouvernements successifs peinent à faire de l’école la première priorité. A l’instar de Sisyphe, voici notre école condamnée à un perpétuel recommencement.

     

    L’enseignement supérieur ne semble pas être à l’abri des valses. Le Bénin avec ses deux grandes universités et les faiblesses liées aux conditions d’études,  se targue d’avoir en projection pour 2015, la création de 22 centres universitaires. Le saupoudrage du territoire de centres universitaires aux conditions d’études et de formation exécrables est en soi un échec de la politique de l’éducation. Il y a à douter que l’université de Parakou qui peine à trouver ses marques, soit en mesure de rayonner sur des centres relevant de sa juridiction. Peine perdue pour qui prétend, dans sa position accroupie et courbée, porter l’enfant sur ses jambes, dit un adage béninois. Les résultats qui découleraient de la politique de création touts azimuts de centres universitaires sont prévisibles. Quel genre d’espoir pourrait par exemple susciter l’école nationale des sciences et techniques agronomiques (Ensta) de Kétou si au terme de trois années d’existence, l’état des lieux est ainsi qu’il suit : l’Ensta ne dispose pas d’infrastructures propres. Elle loge dans les locaux de la maison des jeunes et du palais royal : pas de centre de documentation et d’information ; la connexion au réseau internet wifi n’a été effective qu’en juin 2012. Entre-temps, les thèmes de recherche répartis par groupes d’étudiants, faisaient l’objet de business pour ceux  des étudiants dont les téléphones portables sont connectés à l’internet ; pas de personnel enseignant affecté, etc. Avouons que c’est trop. Et pourtant, ce n’est pas ainsi que les choses fonctionnent  dans les pays du nord auxquels nous aimons à nous identifier.  La surpopulation de l’université d’Abomey-calavi justifie la création de nouvelles universités et de nouveaux centres universitaires. Faute de satisfaire aux conditions minima, ces créations qui sortent de terre comme des champignons risquent de ne pas atteindre leur objectif principal à savoir, former des ressources humaines de qualité. C’est pourquoi, l’université qui est censée être un  haut lieu du savoir, ne devrait pas s’accommoder des options qui mettent à mal le développement. Il y a des raisons de s’inquiéter lorsque l’élite intellectuelle devient permissive à tout. La rigueur qui est l’une des caractéristiques de l’homme de science semble s’échapper de l’univers des pays pauvres très endettés.

     

    Que retenir de tout cela ? Sinon que l’école béninoise est malade. Elle est malade de ce qu’elle tend à devenir un lieu de formation d’ignorants ou de diplômés sans compétence. Elle est malade des décisions et comportements de ses dirigeants qui l’assomment chaque fois et la fourvoient. Elle est malade de l’absence d’une assistance de qualité. Je voudrais à ce sujet trouver grâce auprès de ces hommes aussi rares que les larmes de chien, dévoués à la cause de l’école, qu’on retrouve heureusement au niveau du corps de contrôle et d’encadrement, des chercheurs et professeurs qui font des choses remarquables. Leur engagement pour la qualité de l’école mérite admiration et considération. Car l’école malade, c’est le rendez-vous du développement qui est compromis. C’est pourquoi l’école doit rester debout en permanence et s’illustrer comme un véritable lieu de formation, un centre du savoir. Il serait superflu de penser y avoir suffisamment investi à un moment où tout semble à refaire. Encore que chaque  dépense engagée au profit de l’école doit être justifiée à travers sa pertinence L’acte de naissance d’une école n’est pas une condition suffisante de son développement et de sa promotion. Il faut en faire un creuset de la science et de la culture. Des acquis existent et pourraient contribuer à l’érection de ce boulevard. Le combat pour l’école est digne d’intérêt. Par conséquent, il mérite d’être mené ici et maintenant. Penons-y toute notre part pour la renaissance de l’école.

     

     

     

                                                                                      Paul C. ABITAN

     

  • CEP, examen national?

    Aujourd’hui le gouvernement organise  le certificat  d’études primaires (CEP)  au niveau  national. Je témoigne que c’est une honte .Ce sont les cadres gourmands du ministère    chargé  de l’enseignement  primaire  qui font faire à notre pays des dépenses inutiles. Tous ces  millions de francs  dépensés  le sont exclusivement  pour les poches des cadres  du ministère  parce que le CEP  peut très bien être organisé au niveau des circonscriptions scolaires. Il n’y a que des  attardés mentaux qui pensent que le CEP est encore et toujours important.  Personne ne veut dire combien cet examen coûte au budget national. Personne ne veut  dire  surtout ce qui va directement  dans la poche du Ministre et des membres de  son cabinet. Personne ne veut réfléchir  à la situation du pays et surtout aux effets de nos comportements  sur l’avenir des jeunes et de l’ensemble du pays. Il faut que  nos ministres et les cadres  de nos ministères   soient   plus sobres et qu’ils pensent un  peu plus au BENIN. Il est vrai qu’il n’y a pas beaucoup de place pour le pays  quand on a besoin de cent millions pour se marier. La façon dont sont organisés les examens est une violence qu’on exerce sur nous  et contre laquelle nous  n’avons aucune possibilité de riposte. Or nous devons réfléchir à la riposte.

  • GOUVERNEMENT D'UNION NATIONLE?

     
    Depuis quelques temps, des bruits de plus en plus persistants font état de la mise en place d'un gouvernement d'union nationale qui comprendrait des ministres PRD, de l'UN, et naturellement de la RB et des FCBE. Quel est l'objectif d'un tel attelage gouvernemental? Il y a seulement un an la Cour Constitutionnelle a, dans le sillage de la CENA, proclamé Boni Yayi gagnant par KO. Aujourd'hui quel genre de difficulté accable donc Boni Yayi pour qu’il soit contraint d’appeler tout le monde au secours. J'ose espérer que cet attelage pourra l’aider à se sortir desdites difficultés. Boni Yayi se promène partout. Il va dans les pays qui sont en plein dans l’austérité, des pays où les travailleurs et l’ensemble des populations sont soumis à des violences intolérables. Dites à Boni Yayi que ce qu’il mijote dans sa tête ne marchera pas ici avec ou sans l’attelage envisagé

     

  • XWLAKOJI N’EST PAS A VENDRE !

    Je publie ce document parce qu'il exprime mes points de vue sur le vol organisé qui se déroule devant nos yeux.On vole les biens des populations et on leur demande de rester tranquilles pour sauvegarder la paix indispensable à la jouissance des fruits de la rapine des brigands. Cette paix n'est pas notre paix c'est notre guerre et on ne peut pas continuer ainsi.


    XWLAKOJI N’EST PAS A VENDRE !


    LA CITE HISTORIQUE NE DOIT PAS DISPARAITRE !

    Telle est la revendication principale des populations de Xwlakoji. Le pouvoir de Yayi Boni reste sourd et insensible à cette exigence. Indifférents aux souffrances des sinistrés des destructions qu’ils ont engagées, des représentants du Gouvernement Béninois, Le Ministre de l’Environnement Ahanhanzo Glèlè Blaise en tête, viennent se pavaner sur les ruines des maisons détruites comme pour narguer leurs victimes en compagnie d’opérateurs économiques étrangers. Les populations les ont accueillis avec des huées de protestations aux cris de Hélou éé. Les pouvoirs publics (Gouvernement et Mairie de Cotonou) doivent comprendre que les populations de Xwlakoji n’entendent pas se laisser sacrifier sur l’autel de la spéculation foncière. Elles sont déterminées à défendre, avec des moyens de lutte divers, leur cité qui est non seulement le berceau identitaire des peuples Xwla et Xwela mais également un village fondateur de Cotonou. Des acquéreurs éventuels doivent savoir qu’ils vont acheter un bien litigieux dont ils ne profiteront pas longtemps.
    Des rumeurs diverses sont répandues et entretenues par les ennemis de Xwlakoji visant à divertir les populations, les démobiliser, les disperser pour faciliter l’application des plans diaboliques de destruction de la cité. 1°) Ces rumeurs prétendent que les populations ont été dédommagées mais refusent de partir et se maintiennent en « squatters » sur les lieux. Faux ! répondent les populations. Tant que les pouvoirs publics n’apporteront pas le moindre début de preuve crédible (liste de bénéficiaires, conditions, dates et lieu des opérations), ces affabulations resteront des procédés méprisables. 2°) Ces rumeurs prétendent également que de hauts cadres Xwla et Xwela, amis et proches du pouvoir de Yayi Boni, s’activeraient dans l’ombre pour négocier des « solutions » aux problèmes des populations. De qui tiennent-ils ce mandat ? Pour éviter des compromis boiteux sur leur dos, les populations veulent rester actrices des négociations et savoir les revendications que portent tous ceux qui veulent bien participer à la recherche des solutions acceptables retenues en concertation avec elles. Autant elles sollicitent toutes les bonnes volontés, autant elles ne sont pas à la recherche de messies. 3°) Enfin, on prétend agir au nom de la modernité, et on ajoute qu’on ne peut faire des omelettes sans casser des œufs. C’est ignorer que le monde regorge de cœurs de villes, de véritables sites historiques et touristiques préservés au sein de nombreuses grandes villes. Certains cœurs de villes sont même interdits à la circulation automobile et réservés aux vélos, cyclomoteurs et piétons. En tout cas, au nom des services rendus à la Nation, au nom des épreuves et sacrifices subis par les peuples Xwla et Xwela, tout au long du processus qui a abouti au Port Autonome de Cotonou, actuel poumon de l’économie nationale, au nom de cette longue histoire, les œufs Xwla et Xwela ne sont pas à casser. Il n’est pas acceptable que l’on tente d’effacer la trace, la signature de ces deux peuples de l’histoire de la capitale économique du pays.
    Pour mener à bien leur lutte, les populations veulent se mobiliser autour d’objectifs de combats clairs et précis. Il est évident que les corrupteurs sont à l’œuvre sur le terrain et qu’il y a des corrompus au sein de la population. La vigilance doit être de mise sans perdre de vue l’essentiel. L’enjeu de l’heure est de sauver la maison Xwlakodji de l’incendie qui menace de la détruire et qui requiert la plus grande unité possible dans le combat. Deux structures ont fait leur apparition sur le terrain : a) Le Comité de Défense de Xwlakoji dont voici la deuxième prise de position et qui entend prendre part activement à cette lutte aux côtés de la population ; b) Le Comité de Représentation de la Population de Xwlakoji regroupant des représentants de Nonvitcha, de Nonvizan, de l’Association de Développement et autres, ainsi que les Elus locaux (Chef d’Arrondissement et les deux chefs de quartier) qui y disposent d’un statut de Conseillers ; ce Comité proclame sa volonté de travailler en étroite concertation avec la population.
    L’existence des deux structures n’est pas un obstacle en soi. Le plus important est qu’elles se mettent au service des aspirations de la population consistant à ne pas vouloir faire son bonheur sans elle et à se conformer à ce que nous indiquions dans notre première prise de position à savoir : «la nécessité de participer aux délégations qui négocient avec les pouvoirs publics avec compte rendu après chaque rencontre à toute la population qui est plus que toutes autres structures, compétente pour fixer les revendications, apprécier les résultats et adapter ses exigences en fonction de l’évolution des négociations. C’est la seule garantie de résister à la corruption qui gangrène tout et qui risque de dévoyer la lutte ».
    La pression doit être constamment maintenue sur les pouvoirs publics jusqu’à la satisfaction des revendications principales dont la première, l’incontournable et indispensable est l’abandon par le Gouvernement et la Mairie de Cotonou de tout projet de destruction de Xwlakoji. Cette exigence n’est pas un obstacle à l’aménagement et l’assainissement nécessaires des berges lagunaires et côtières. La pression prendra des formes diverses : Marches de protestations, Sit-in au Ministère de l’Environnement et/ou à la Mairie de Cotonou, Banderoles, Points de Presse, Affiches, Campagnes de solidarité avec et au profit des sinistrés, etc.
    Non à la destruction de Xwlakoji !
    Xwlakoji n’est pas à vendre !
    Cotonou, le 15 juin 2012.
    Le Comité de défense de XWLAKOJI.
     

  • EXTRADITION DE REFUGIES IVOIRIENS:Honte au gouvernement togolais

    Je publie la présente déclaration sur mon blog parce qu'elle exprime mon point de vue sur la question des refugiés ivoiriens.

     

     

    ORGANISATION POUR LA DEFENSE DES DROITS
    DE L’HOMME ET DES PEUPLES (O.D.H.P.)

    02 BP 1670 Cotonou (Rép. du Bénin)

    Tél : (229) : 21 03 23 98 / 97 88 84 18 / 97 98 82 18

     

     

     

    L’EXTRADITION DE REFUGIES IVOIRIENS EN AFRIQUE DE L’OUEST

     

    VERS LA CÔTE D’IVOIRE EST UN ABUS DE POUVOIR

     

    Monsieur Moïse Lida KOUASSI, réfugié ivoirien au Togo où il s’est exilé depuis plus d’un an, a été arrêté le mercredi 6 juin 2012 et a été extradé par les autorités togolaises en Côte d’Ivoire le même jour. On peut lire dans les colonnes du journal béninois  « La Nation » qu’il « était ministre de la Défense en septembre 2002 lors du coup d’Etat manqué de rebelles venus du Nord ivoirien contre M. GBAGBO. Il s’était fait discret depuis plusieurs années, et n’a pas occupé les avant-postes dans le camp GBAGBO durant la crise de 2010-2011 ».

     

    Les autorités togolaises sont dans un embarras évident pour expliquer leur acte :

     

    a.       Un responsable  de la Gendarmerie a expliqué que M. Lida Kouassi a été arrêté ce mercredi 6 juin 2012 "suite à un mandat d’arrêt international lancé contre lui en juin 2011" ; c’est typiquement le même genre de mandat d’arrêt qui visait au Bénin treize (13) réfugiés ivoiriens avec les mêmes chefs d’accusation :

     

    o   vol en réunion, à mains armées, commis avec violences et effraction ;

     

    o   détournements de deniers publics et complicités ;

     

    o   concussion et complicités ;

     

    o   atteinte à l’économie publique et complicités ;

     

    o   pillages et complicités ;

     

    b.      Le Colonel togolais Matieyendou Mompion a indiqué dans un communiqué qu’il lisait à la télévision nationale togolaise que "la perquisition effectuée à son domicile a permis la saisie de certains documents révélant l’existence d’activités subversives tendant à la déstabilisation du régime en place en Côte d’Ivoire".

     

    c.       Le Colonel Mompion a également expliqué : "En application des accords de coopération policière existant entre nos deux pays, il (M. Lida Kouassi) a été remis pour les suites de l’enquête à une délégation de l’interpol Côte d’Ivoire venue à cet effet".

     

    Pure coïncidence ou résultat d’une mise en scène, le Président Alassane OUATTARA était également présent à Lomé à l’occasion d’une réunion de l’UEMOA. Preuve s’il en est d’une complicité entre les gouvernants ouest-africains sur la base de parjures. Aujourd’hui, sur la base de pressions évidentes, le Togo procède à une extradition de réfugié ivoirien, pour donner l’exemple aux autres gouvernants ouest-africains. Le prétexte d’une perquisition ne visant qu’à se donner bonne conscience sur fond d’atteinte à la liberté d’opinion.

     

    En effet, selon la Convention de Genève (du 28 juillet 1951 relative au statut des Réfugiés), Article 33 - Défense d’expulsion et de refoulement : « 1.  Aucun des Etats contractants n’expulsera ou ne refoulera, de quelque manière que ce soit, un réfugié sur les frontières des territoires où sa vie ou sa liberté serait menacée en raison de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques. (...) » ;« l’extradition d’un réfugié sur son pays d’origine ou de persécution constituerait la négation même du principe fondamental de non-refoulement (…) ». Dans le cas où un demandeur d’asile, même si le statut de réfugié lui a été refusé, fait l’objet d’une mesure d’éloignement du territoire, le choix de la frontière doit lui être laissé ; la remise aux autorités de son pays d’origine de toute personne se trouvant dans cette situation, n’est pas acceptable et constitue un abus de pouvoir. 

     

    L’ODHP dénonce l’attaque frontale des droits des réfugiés par les autorités togolaises comme partie intégrante d’un complot des gouvernants ouest-africains (en ce moment où les Présidents Boni YAYI et Alassane OUATTARA sont présidents en exercice respectivement de l’UA et de la CEDEAO) contre les libertés publiques et la Convention relative au statut des Réfugiés. En tout état de cause, l’ODHP met en garde le Gouvernement béninois contre toute extradition de réfugiés ivoiriens au Bénin vers la Côte d’Ivoire.

     

    Fait à Cotonou, le 11 juin 2012,

     

    Pour le Bureau Exécutif National de l’ODHP

     

    Le Président

     

    Signature illisible

     

    Gustave ANATO

     

  • La question des armes nucléaires

    Quand on écoute les pouvoirs occidentaux et leur manie de distribuer des qualificatifs aux autres en disant tel estun voyou, tel autre  incarne le mal, on est un peu perplexe. Il y a en effet  quelque chose de louche et de malsain dans cette histoire lorsque ceux qui disposent déjà des armes nucléaires, qui les développent chaque jour, veulent nous faire comprendre que ceux qui veulent disposer des mêmes armes sont des agents du mal.Mon cerveau n'arrive pas à suivre cette logique.J'ai toujours tenté de faire l'effort de ne pas donner ma voix au cerveau d'autrui.

  • Hollande belliciste

    SYRIE : DENONCER LE BELLICISME DE HOLLANDE par Jean-Pierre Dubois, lundi 4 juin 2012, 08:01 • Hollande est en pointe pour inciter à une intervention militaire en Syrie. Même Merkel se paye le luxe de se démarquer en déclarant qu'il n'y avait aucune raison de « spéculer sur des options militaires ». Par contre, Jean-François Copé lui a accordé un satisfecit : « C'est une position (…) qui me paraît conforme aux valeurs qui sont les nôtres », a dit mercredi le secrétaire général de l'UMP. PS-UMP et HOLLANDE-SARKOZY : BONNET BLANC ET BLANC BONNET... Goras Gaglozoun Hollande a besoin de rassurer ceux dont les intérêts résident dans la mise en œuvre du plan général de reconquête coloniale du monde.Mais les responsables occidentaux ne savent pas qu'ils ne peuvent plus livrer de guerre, qu'ils sont incapables de conduire une guerre jusqu'à son terme, jusqu'à la victoire parce que toues les guerres qu'ils peuvent déclencher sont fondamentalement injustes.La soif démesurée du profit les aveugle et les pousse vers les rapines et le brigandage. Dans cette voie ils préparent à leurs différents peuples des lendemains insupportables et extrêmement difficiles.Si les peuples les laissent faire, ce sera dommage mais c'est presque déjà inévitable en raison des redoutables outils de mensonge et et d'abêtissement mis en place pour rendre la vérité inaccessible aux populations. La victoire appartient néanmoins aux forces du progrès.Merci de continuer à nous informer et former.

  • Déclaration commune de 35 partis communistes et ouvriers : « L'OTAN, une menace pour la paix mondiale ! »

     

    PeaceYesNatoNoLisbonflier-copie-1.jpgL'OTAN, menace pour la paix mondiale!


    Traduction AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/



    Dans une situation internationale marquée par l'aiguisement de la crise du capitalisme et par l'offensive impérialiste violente contre les acquis et les droits des travailleurs et des peuples, se tenait le 20 et le 21 mai à Chicago, aux États-Unis, le Sommet de l'OTAN.


    Dans un contexte d'approfondissement de crise du capitalisme, l'impérialisme se lance dans une escalade militariste et interventionniste.


    Après avoir réformé son concept stratégique en 2010, ce qui représente un nouveau et dangereux bond qualitatif dans son ambition interventionniste – qu'illustre l'agression contre la Libye – les États-Unis et l'OTAN, dont l'UE est le pilier européen, cherchent à étendre leurs zones d'influence, défendent la course aux armements et les dépenses militaires, l'investissement dans de nouvelles armes et leur réseau mondial de bases militaires.


    L'impérialisme militarise les relations internationales, poursuit les occupations, lance des menaces d'agression, défend conspirations et manœuvres d'ingérence contre les pays de tous les continents par une course aux armements permanente, viole les accords internationaux de désarmement existants. Les principes de la Charte des Nations unies sont remis en cause, s'accentue l'instrumentalisation de l'ONU pour légitimer la violence impérialiste. Le processus de destruction du Droit international, produit de la défaite du nazisme et du fascisme lors de la Seconde guerre mondiale, ouvre les portes à la réalisation des desseins impérialistes, le contrôle des ressources et la domination de la planète sur le plan militaire et géo-stratégique.


    L'OTAN comme principal instrument de l'impérialisme dans son objectif de domination mondiale, constitue une énorme menace pour la paix et la sécurité mondiales.


    Mais, comme la réalité nous le démontre, la réaction par la force de l'impérialisme à la crise du capitalisme se trouve confrontée à la lutte progressiste et révolutionnaires des peuples qui, partout dans le monde, prennent en main la défense de leurs droits et de la souveraineté ainsi que de l'indépendance de leurs pays, résistant par les moyens les plus variés et mettant en échec la stratégie de domination impérialiste.


    Réaffirmant leur engagement dans la lutte pour la paix, le droit de chaque peuple à décider librement de son destin, pour le progrès social et le Socialisme, les Partis communistes et ouvriers signataires de ce déclaration :


    • Exigent le retrait immédiat de tous les peuples étrangers d'Afghanistan, ainsi que de toutes les autres interventions impérialistes dans le monde ;

     

    • Rejettent l'escalade de guerre au Moyen-Orient, notamment contre la Syrie et l'Iran ;

     

    • Exigent la dissolution de l'OTAN et soutiennent le droit de chaque pays à décider de retirer leurs pays de cette alliance agressive ;

     

    • Rejettent l'installation du nouveau système anti-missiles des États-Unis et de l'OTAN en Europe et réclament la fin des bases militaires étrangères ;

     

    • Exigent la fin de la course aux armements, le désarmement nucléaire commençant par les plus grandes puissances nucléaires du monde – comme les États-Unis – et la complète destruction des armes chimiques et biologiques ;

     

    • Expriment leur solidarité avec les peuples qui résistent aux occupations, agressions et ingérences de l'impérialisme, notamment au Moyen-Orient, en Asie, en Amérique latine et en Afrique ;


    Partis signataires de l'appel commun des Partis communistes et ouvriers :


    1. Parti communiste Sud-africain
    2. Parti communiste d'Argentine
    3. Parti communiste d'Azerbaidjan
    4. Parti communiste d'Australie
    5. Parti du travail de Belgique
    6. Parti communiste de Biélorussie
    7. Parti communiste du Brésil
    8. Parti communiste d'Espagne
    9. Parti communiste des peuples d'Espagne
    10. Parti communiste des Etats-unis
    11. Parti communiste de Finlande
    12. Parti communiste Français
    13. Parti communiste unifié de Géorgie
    14. Parti communiste de Grèce
    15. Nouveau Parti communiste de Hollande
    16. Parti du peuple d'Iran
    17. Parti communiste d'Inde
    18. Parti communiste d'Inde (Marxiste)
    19. Parti communiste d'Irlande
    20. Parti des travailleurs d'Irlande
    21. Parti des communistes italiens
    22. Parti communiste Libanais
    23. Parti communiste Luxembourgeois
    24. Parti communiste de Malte
    25. Parti communiste du Mexique
    26. Parti communiste Palestinen
    27. Parti communiste Péruvien
    28. Parti communiste de Pologne
    29. Parti communiste Portugais
    30. Parti communiste Britannique
    31. Parti communiste de Bohême-Moravie
    32. Parti communiste du Fédération de Russie
    33. Parti communiste ouvrier Russie – Parti des communistes révolutionnaire
    34. Parti communiste Syrien (unifié)
    35. Parti communiste d'Ukraine