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  • MANIFESTE DU PARTI SOCIAL DEMOCRATE LE BELIER (PSD-BELIER)

     

    Voici ce que nous écrivions en 1990.Aujourd'hui rien n'a changé  ou si!  Les couches populaires sont devenues plus pauvres, il y a pour elles plus de difficulté  pour envoyer les enfants à l'école, pour se soigner,  pour se loger, pour se nourrir pour avoir un poste à la fonction publique.Aujourd'hui le président qui gouverne notre pays n'est soutenu que par les institutions étrangères.Pendant combien de temps ces institutions pensent-elles le maintenir à la tête de notre pays? Posez-leur la question. Voici l'extrait que je vous propose aujourd'hui Bonne lecture et à demain pour un autre extrait!

     

    Le 1er Août 1990, notre pays aura trente ans en tant qu’Etat souverain dans l’arène de la politique internationale. Trente ans dans la vie d’un pays c’est insignifiant, mais ce n’est pas négligeable, vus surtout par rapport à la vie des hommes. Cependant quiconque veut aujourd’hui se pencher sur le présent de la République Polaire du Bénin, est obligé de reconnaître, quelle que soit sa position actuelle dans l’échelle sociale, qu’il se trouve en face d’un pays malade, profondément malade. Et la littérature déjà disponible sur la question est impressionnante. Les auteurs ont pris le pays sous tous les angles possibles. Certains le décrivent sous son aspect économique. D’autres se préoccupent de ses institutions politiques. D’autres encore sont attirés par ses aspects sociaux. Tous aboutissent à la même conclusion : c’est un pays malade qui ne pourra guère se relever avant deux ou trois générations. Et pourtant, pourtant on disait bien en 1960 que c’était un pays qui parlait avec les meilleurs atouts. Le premier de ces atouts dont disposait le Bénin était à n’en pas douter le grand nombre de ces cadres militaires et civils proportionnellement à sa population et à la superficie.

     

                Ce sont ces cadres militaires et civils, qui ont pris en main le destin de notre pays depuis trente ans. Que s’est-il donc passé pour que trente ans après, nous soyons encore à nous demander par où commencer ?

     

                Pendant ces trente longues années, différents gouvernements se sont succédé à la tête du pays, les uns dénonçant les autres en les accusant de tous les maux. Et lorsqu’ils parvenaient à leur tour à la tête du pays, non seulement ils commettaient les mêmes fautes et les mêmes crimes mais ils les commettaient dans des proportions infiniment plus grandes.

     

                Et pendant que les différentes fractions de cette intelligentsia se livraient à cette danse macabre autour et à l’intérieur du pouvoir d’Etat, les populations voyaient leur niveau de vie empirer d’année en année, d’un pouvoir à un autre.

     

                La première vérité liée à ce ballet des gouvernements à la tête du pays est qu’ils ont été tous, sans exception, des gouvernements au service exclusif de la même couche sociale. La deuxième vérité est que chacun de ces gouvernements s’est évertué à asseoir et élargir les bases matérielles de cette couche dans notre pays avec comme seul objectif inavoué le maintien et la consolidation de sa domination sur les couches pauvres démunies et exploitées de notre société.(MANIFESTE DU PSD-BELIER  pp1-2 2è Edition 

     

  • CONVENTION PATRIOTIQUE DES FORCES DE GAUCHE

     

     

    Dès à présent, la Convention Patriotique des Forces de Gauche

          S’oppose à toute régression des acquis démocratiques et syndicaux des travailleurs et du peuple. Elle exige par conséquent :

     

    - Le jugement des violateurs des libertés de réunion, de manifestation, de grève, d’accès équitable aux média publics

     

    - La rétrocession des défalcations pour exercice du droit de grève

     

    - La réhabilitation du droit de grève au corps de la Douane

     

    -Le retrait des projets ou propositions des lois restreignant le droit de grève des travailleurs...

    EXTRAIT  DE LA DECLARATION FONDANT LA CONVENTION PATRIOTIQUE DES FORCES DE GAUCHE.

     

  • EXTRAITS DU MANIFESTE DU PSD-BELIER



    " Pendant ces trente longues années, difféérents gouvernements se sont succédé  à la tête du pays les uns dénonçant les autres en les accusant de tous les maux.Et lors qu'ils  parvenaient à leur tour à la tête du pays non seulement ils commettaient les mêmes fautes et les mêmes crimes, mais ils les commettaint  dans des proportions infiniment plus grandes." Manifeste du PARTI SOCIAL DEMOCRATE LE BELIER (PSD-BELIER)


     

  • LA CONVENTION PATRIOTIQUE DES FORCES DE GAUCHE

     

     

    Avec la fondation de  la Convention Patriotique des Forces de Gauche le peuple  béninois  dispose d’un outil supplémentaire de combat.  Et maintenant, il sera de plus en plus  difficile  que les victoires des combats des travailleurs et des progressistes soient  volées comme ce fut le cas en 1963, en 1965, en 1967, en 1969, en 1972 et en 1989-1990.Il est nécessaireque tous ceux qui croient que l'émancipation du peuple béninois est possible se mettent à réunir les matériaux nécessaires à la construction de cette œuvre.  Par la fondation de la Convention Patriotique des Forces de Gauche, nous avons engagé un processus qui  doit contribuer grandement au combat émancipateur du peuple béninois. Jusqu’ici ce sont ceux qui n’ont pas participé aux luttes qui en ont ramassé les fruits. Nous devons tout faire pour que cela n’arrive plus jamais.

    Extrait du Message du PSD-BELIER au 6è Congrès du PCB.

  • CE QUE VEUT LA SOCIETE

     

                                                      

    Il va falloir à chaque fois choisir  son camp et faire le point à la fin de sa vie. Courage à vous.

             

     

     

     

     

  • DECLARATION DU FCSAD

     

     

     

     

     

    DECLARATION DU FCSAD

     

    A propos de la lettre du Secrétaire Général de la Cour Constitutionnelle adressée

     

    « Au Responsable du FCSAD » et reçue le 04 septembre 2012.

     

    Le Secrétaire Général de la Cour Constitutionnelle, Monsieur Sylvain M. NOUWATIN a adressé une missive référencée n° 1202 / CC / SG / III « Au Responsable du Front Citoyen pour la Sauvegarde des Acquis de la Démocratie »  qu’il a négligé de désigner nommément malgré la mention d’un téléphone qui avait juste été utilisé pour s’assurer un acheminement conséquent dudit courrier. Celui-ci, avec la mention "TRES URGENT", portait : "Objet : Mesure d’instruction" et  "Référence : Recours n° 1450 / 119 / REC-12".

     

    Ledit Recours sus-référencé aurait été introduit par Monsieur Serge Roberto PRINCE AGBODJAN pour « Contrôle de Constitutionnalité de certaines paroles tirées de la conférence de presse du 30 juillet 2012 au Chant d’oiseau par le FCSAD », en s’appuyant pour ce faire sur des extraits du quotidien "La Presse du Jour", n° 1692 du mardi 31 juillet 2012.

     

    Le FCSAD tient à faire la déclaration suivante :

     

    1-      Le 30 juillet 2012, à la veille du 52ème anniversaire de l’indépendance, le FCSAD a organisé une rencontre publique des Responsables des organisations membres, élargie à leurs bases et autres invités dans la salle de conférences du Chant d’oiseau.

     

    2-      Aucun compte-rendu de presse ne peut engager notre responsabilité, en lieu et place des Actes de la rencontre. Outre des prises de positions collectives, ce sont des personnes responsables qui ont exprimé leurs opinions avec leurs états d’âme divers et qui n’ont posé aucun acte répréhensible. Aucune censure de ces déclarations n’est admissible.

     

    3-      Nous ne comprenons pas que des paroles de citoyens puissent être jugées pour leur "inconstitutionnalité". Que des individus, simples citoyens, se trompent là-dessus, cela pourrait se comprendre. Mais que la Cour Constitutionnelle instruise une telle demande, voilà qui tombe dans la répression de la liberté d’opinion et d’expression. Mais cela aussi ne nous étonne guère de la part d’une Cour qui nous a habitués à la défense de la restauration de l’autocratie.

     

    4-      Pour revenir aux paroles incriminées, il s’est agi à haute et intelligible voix de dire nos opinions et d’user de notre droit à exprimer nos inquiétudes face à l’évolution de la situation sociopolitique marquée par un MAL qui se développe et atteint toutes les couches sociales : l’opérateur économique criblé d’impôts et pliant sous le poids du redressement fiscal, contraint à fuir le pays en délocalisant son entreprise ; l’autre opérateur spolié de tous ses intrants par des hommes en tenue bombardés en braqueurs et arraisonnant même un navire ; l’enseignant vilipendé, dénigré et considéré comme un vulgaire manœuvre, le douanier prétendument corrompu et enrégimenté perdant son droit de grève, le travailleur de la santé considéré comme un homme sans cœur, ou plutôt au cœur de pierre, insensible à la mort de l’innocent qu’il applaudit, que sais-je encore, le magistrat sans conscience qui vend la justice, oui, le mal Yayi a infesté la totalité du pays et les Béninois, aujourd’hui sous-produits humains sont comme ces animaux dépeints par La Fontaine - dans la fable, les animaux malades de la peste.  Nous avons le devoir de lutter contre le mal Yayi. Nous ne pouvons accepter l’inacceptable. Les acquis démocratiques, fruit des luttes passées contre l’autocratie du régime Kérékou-PRPB, nous offrent des ressources inépuisables pour mener ce combat. Utilisons-les, en ne nous laissant pas enfermer dans un légalisme stérile, en ne faisant pas le jeu du pouvoir et de ses alliés nationaux et internationaux. Faire le jeu du pouvoir aujourd’hui, c’est déjà se laisser imposer une LEPI, dont nous savons que le fichier des données tel que constitué comporte de toute évidence des imperfections qui le rendent non fiable en terme de liste électorale pour des élections crédibles. Nous savons aussi, quand bien même le fichier électoral sortira de sa caverne aujourd'hui, comme en circule le bruit, nous savons que l’incertitude sur les opérations de correction évoque le risque d’une impasse dans le cas où, aux échéances légales des prochaines élections, l’opération de correction n’aurait pas abouti à un résultat satisfaisant. Le risque est alors grand devant l’impasse de voir le pouvoir utiliser une liste non fiable. Oui, chers amis, tout nous invite aujourd’hui à une vigilance de tous les instants. Cette vigilance ne sera pas un repas de gala. Elle est de tous les instants, et voilà pourquoi nous sommes là, maintenant pour organiser la veille civique, la vigilance de tous les instants afin que évitant d’être distraits ou passifs, nous ne voyons pas rééditer la grande imposture du K.O de 2011. Chaque responsable ici présent, a donc le devoir de prendre l’engagement, en toute vérité, en toute sincérité, d’une mobilisation afin de sortir le pays du marasme actuel et de la décadence programmée 

     

    5-      L’engagement pour sortir le pays du marasme actuel et de la décadence programmée implique un travail de chacun et de tous pour une mobilisation du peuple dont la souveraineté est au-dessus de tout organe de la Constitution.

     

    6-      Rien ne pouvant nous délester de la conviction profonde que la Cour Constitutionnelle s’est disqualifiée par sa couverture d’une LEPI truquée et sa validation du k-o électoral de mars 2011, ainsi qu’avec les révélations actuelles sur les "imperfections" de la LEPI, autant nous récusons le requérant Serge Roberto PRINCE AGBODJAN à vouloir, comme en mission commandée, subordonner nos opinions sur le Mal Yayi à quelque disposition constitutionnelle que ce soit ; autant, si elle ne se ravise en déclarant son incompétence, nous rejetons par avance quelque jugement de la Cour qui ne viendrait que confirmer sa volonté de se mettre au dessus de la souveraineté populaire.

     

    7-      La célérité de la Cour à instruire des plaintes liberticides suivie par la dernière déclaration de la HAAC en date du 5 septembre 2012 qui menace d’interdire les journaux sans piper mot des déclarations funestes du Chef de l’Etat qui a mis en branle des loubards armés et des préfets contre des manifestations pacifiques de partis politiques montrent bien que les institutions de la République sont devenues des machines répressives et se mettent hors la loi comme le Chef de l’Etat lui-même. Or ce que tout le monde observe c’est que le peuple doit reprendre ses droits des mains de ces institutions et gouvernants faillis. Ce qui s’exprime de partout et le Front citoyen n’est pas de reste.

     

    8-      La Constitution du Bénin a comme bases les traditions de lutte de notre peuple, la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme de 1948 et la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples. Cette Charte est directement intégrée dans la Constitution. Quant à la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme de 1948, son préambule reconnaît le droit au peuple de s’insurger contre un régime tyrannique. Qu’on puisse appeler le peuple à chasser ou à faire partir un dirigeant tyrannique et ce, quand bien même avant une échéance électorale, relève de la liberté d’expression et d’opinion. Le préambule de la Constitution admet le rejet de tout régime fondé sur l’arbitraire, la confiscation et l'exercice personnel du pouvoir, le pillage et les bradages de nos ressources nationales. Etant entendu que le droit à l’insurrection est imprescriptible et relève de la souveraineté de tout peuple : les exemples de notre peuple en témoignent (1963, 1989) ;  récemment d’autres peuples d’Afrique l’illustrent (Tunisie, Egypte). La doctrine française confirme cet état de choses qui remonte au moins à la Révolution française de 1789.

     

    9-      Cette plainte qui s’attaque à la liberté d’expression du citoyen, au droit à l’insurrection du peuple, à l’appel à la mobilisation du peuple dont la souveraineté est au-dessus de tout organe de la Constitution est tout simplement nulle et de nul effet.

     

     

     

    Fait à Cotonou le 11 septembre 2012,

     

    La Coordination du Front Citoyen pour la Sauvegarde des Acquis Démocratiques.

     

     

     

     

     

  • TOUS CONTRE LA HAAC


    DESOBEISSANCE CIVILE CONTRE LA HAAC!


    Tout le monde sait que depuis le 1er Août 2012, Monsieur Boni Yayi et à sa suite ses partisans ont déclaré une guerre contre l’intégrité du Bénin. Pendant tout le mois d’Août, ils ont parlé et injurié des gens, ils ont marché, ils ont dansé en chantant l’hymne de la haine. Aucune institution de la république n’a rien dit. La Cour Constitutionnelle, l’Assemblée Nationale, le Conseil Economique et Social, la HAAC, le Parquet, personne n’a levé le petit doigt. On a laissé toute la délinquance politique faire ce qu’elle veut et lorsque pointe la riposte, la HAAC sort à Parakou un communiqué insipide et honteux qu’aucun Béninois digne de ce nom ne peut accepter. Penser aujourd’hui et faire penser que tout ce qui se passe est dû à la faute des médias est une honte et une calamité. Honte à vous ! Dans ces conditions le point de vue du PCB est conforme à ce qu’exige la situation Lisez-le et diffusez – le....

     

     

     

    PARTI COMMUNISTE DU BENIN (PCB)

    01 B.P. 2582 Recette Principale Cotonou (Rép. du Bénin)

    Tél. : 21 30 03 22/97 98 35 65 – Site : www.la-flamme.org

     

     

     

    CONTRE LA GUERRE DECLAREE A LA LIBERTE DE PRESSE,

     

    LE PCB APPELLE A LA DESOBEISSANCE CIVILE CONTRE LA HAAC.

     

     

     

    Dans une déclaration en date du 05 septembre 2012, la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) écrit : « Depuis quelques semaines, se diffusent et se publient à travers les médias béninois des articles, des émissions et des propos injurieux parfois haineux, susceptibles de mettre en péril la paix sociale, la cohésion et l’unité nationales. » Et puis, invoquant la Loi organique la créant (sans citer explicitement l’article), sa propre décision du 30 mars 2011 (donc faisant de l’autoréférence) ainsi que le code de déontologie de la presse béninoise, la HAAC nous dit que la « sauvegarde de l’ordre public, l’unité nationale constituent les limites constitutionnelles et légales à l’exercice de la liberté de presse. ». Et par conséquent, elle « suspendra immédiatement tout organe de presse écrite ou audiovisuelle qui publiera, diffusera de son propre chef ou servira de relais à tout article ou propos en violation de la loi organique, de la décision et du code sus-cités » (cf. "La Nation" n° 5570 du jeudi 06 septembre 2012).

     

    La HAAC ne se donne pas la peine de préciser la période. Elle serait obligée de situer l’origine et l’auteur principal « des propos injurieux parfois haineux susceptibles de mettre en péril la paix sociale, la cohésion et l’unité nationales » que tout le monde a entendus notamment le 1er Août et réitérés le 22 août 2012 : Boni YAYI. Alors, la HAAC, l’institution qui se veut garante de la déontologie en matière de presse triche et parle de « depuis quelques semaines » ; et, sans aucune démonstration, elle s’en prend aux organes de presse dont les articles sont traités d’ « accusations sans preuves, de fausses informations ». Si la HAAC voulait jouer son vrai rôle de garante de la liberté de presse, elle devrait en premier lieu interdire à YAYI Boni de transformer l’organe public de presse, l’ORTB en un organe de propagande à sa personne et à sa politique dictatoriale, corrompue, ruineuse pour l’économie et l’unité nationales, en un organe de dénigrement et de destruction systématique de tous ceux qui s’opposent à sa politique anti-patriotique. Elle devrait rétablir l’accès égal de tous les partis et hommes politiques à l’ORTB. Or, depuis lors, face à ces dérives, la HAAC fait le mort. Et c’est lorsqu’elle se rend compte que les actions et propos haineux de YAYI Boni suscitent des réactions légitimes qu’elle se lève pour interdire. Sa décision du 30 mars 2011, c’était pour interdire les protestations populaires contre le hold-up électoral de Boni YAYI. Sa déclaration actuelle va dans le même sens : protéger le pouvoir dictatorial contre la désapprobation et la colère populaires qui montent de tous côtés.

     

    Bref, la HAAC, par sa déclaration du 05 septembre rappelle au peuple béninois et à l’opinion internationale qu’elle est et demeure un organe au service de l’autocrate Boni YAYI et de l’ordre néocolonial qui pillent, ruinent et détruisent le pays et ses hommes. La HAAC déclare la guerre à la liberté d’expression de l’indignation et du mécontentement du peuple contre la dictature de Boni YAYI, la gestion calamiteuse du pays, le pillage et le gaspillage sans frein des ressources publiques, la corruption endémique au sommet de l’Etat, le chômage de la jeunesse, le harcèlement des producteurs nationaux, les hold-up électoraux, etc.

     

    Le Parti Communiste du Bénin dit que rien n’autorise la HAAC à s’en prendre aux organes de presse, aux journalistes alors que le pouvoir de Boni YAYI est libre de piller, de mentir dans les mass media publics, de gérer à son humeur et pour des intérêts étrangers à ceux du peuple. La liberté de presse a été conquise par le peuple contre la dictature autocratique et sanguinaire de KEREKOU, mentor et parrain de Boni YAYI. Le peuple ne peut et ne doit accepter d’aucune institution la privation de cette liberté. C’est pourquoi, contre la guerre déclarée par la HAAC contre la liberté de presse, il n’y a qu’une seule attitude de dignité et de démocratie : la désobéissance civile.

     

    La déclaration de la HAAC est inacceptable et ne peut être acceptée. Le PCB appelle par conséquent :

     

    -          les responsables et acteurs de presse à rejeter les diktats de la HAAC, à rechercher les voies et moyens de poursuivre leurs activités d’information au service du peuple ;

     

    -          les syndicats, les organisations de jeunes et de femmes, les partis politiques à créer et/ou réactiver leurs propres organes d’information à l’endroit du peuple ;

     

    -          les travailleurs, la jeunesse et le peuple à se saisir de tous les moyens de s’exprimer et d’exprimer leur misère, leur indignation et colère, leurs exigences pour un avenir meilleur. Reprenez et multipliez les vieux moyens (papiers volants, graffiti, affiches) qui ont permis de combattre et de vaincre l’autocrate sanguinaire KEREKOU et dont l’impunité sert son élève Boni YAYI. Saisissez-vous des moyens modernes, Internet, réseaux sociaux, SMS. N’acceptons jamais l’inacceptable.

     

    En ce qui le concerne, le PCB accueillera et publiera dans ses organes de presse, "La Flamme", "Crépuscule du Matin", tout propos, toute manifestation d’indignation, de colère et de lutte des travailleurs, de la jeunesse, des patriotes et démocrates, contre la situation actuelle et le pouvoir corrompu, failli et dictatorial de Boni YAYI. Quoi qu’il en coûte.

     

     

    Cotonou le 07 septembre 2012

     

    Pour le PCB,

     

               Le Porte-parole

     

               Jean Kokou ZOUNON

     

     

     

  • DECLARATION DU CCN/CSTB SUR LA SITUATION POLITIQUE NATIONALE

     

    Je poste la présente déclaration du CCN/CSTB sur mon blog  parce qu'elle reflète bien ce que nous vivons dans notre pays aujourd'hui. Il est nécessaire que chaque Béninois prenne la véritable mesure de ce qui nous arrive.Il y va de  notre existence en tant qu'êtres humains et en tant que nation dans le concert des nations. Restez vigilants.



    CONFEDERATION SYNDICALE DES TRAVAILLEURS DU BENIN

           (CSTB)

                                     03 B.P. 932 Cotonou

             Tél. : (00229) 21-30-78-57 Fax : (00229)  21-30-78-49

                            Email : cstbsn@yahoo.fr

                                                            

    DECLARATION DU CCN/CSTB SUR LA SITUATION POLITIQUE NATIONALE.

     

    Le CCN/CSTB réuni en sa séance du jeudi 30 août 2012, après examen de la situation sociopolitique nationale, a décidé de rendre publique la déclaration ci-après.

    Depuis le 1er août 2012, par suite de la sortie médiatique du Président de la République, la situation politique nationale s’est considérablement dégradée, avec de grosses menaces qui pèsent sur les libertés, sur les hommes et la démocratie. On eût dit que le 52ème anniversaire de l’accession à l’indépendance de notre pays, outre qu’il se passe dans la misère noire pour les peuples de chez nous, a été l’occasion de réveiller les vieux démons avec l’appel ouvert au régionalisme et à la division des peuples, à l’affrontement des différentes couches socioprofessionnelles du pays.

    Jugez-en avec les propos tenus par le chef de l’Etat et ses thuriféraires.

     

    1.      A l’interview du 1er août 2012,

    « … Alors, on (M. TALON) mouille pratiquement toutes les forces, les politiques, les syndicats, les magistrats ; les valises circulent au vu et au su de tout le monde… Les 2/3 des journalistes de la presse écrite émargent chez lui (TALON) ; 300 000 FCFA ou 400 000 F, rien que pour insulter le Président… »

     

    « … J’ai appris qu’ils vont tenir une réunion et réunir les syndicats, les magistrats et les autres pour former un front uni pour me faire partir. Moi YAYI ? Ils sont trop petits !... Je vais leur montrer que moi aussi, j’ai du monde derrière moi dans le Nord profond et ils vont s’affronter ».

     

    Et quand le journaliste interloqué fait remarquer « Quand la haine appelle la haine, M. le Président !!! », le Président répond, trompeur mais ferme.

     

    « … Vous avez raison… Je m’excuse vraiment… Je leur dis, venez, mais ils refusent… Il n’y aura pas de Madagascar au Bénin… Malick, dis leur que je n’ai pas peur d’eux… »

     

    A la question de savoir la dictature du développement  qu’est-ce à dire ? Et les libertés publiques ? Le Président répond : « … Il faut rayer la pauvreté… Mais notre comportement nous éloigne du développement… Il faut changer de vêtement, mettre de nouveaux  habits… La démocratie, est-ce l’anarchie et le désordre ?... il faut que l’Etat soit fort ! »

     

    2.      A partir des champs de cotonniers de Ouassa-Péhunco, dans les villes de Djougou, Djidja… le mercredi 22 août 2012.

     

    C’est la même rancœur, les mêmes menaces dans les propos du Président.

    « … Ils ont acheté les enseignants… Je ne leur dois rien ! Ils menacent de fermer les écoles à la rentrée… Ils ont payé les communistes ! Descendez tous à Cotonou leur demander des comptes ! L’école, c’est l’affaire des communes. C’est à vous de les interpeller! Descendez tous à Cotonou ! ».

     

    Ces longues citations des propos du Président ont été voulues pour montrer avec quelle rage, quelle volonté farouche il veut en découdre avec les enseignants, certains  opérateurs économiques, les communistes, les peuples de la partie méridionale de notre pays. Pour le Président de la République, la démocratie béninoise, c’est le désordre, l’anarchie. Les revendications des enseignants ? Une farce grotesque emmerdante, dont il n’a que cure! Et comme tout baigne dans la corruption dans cet univers, enseignants, syndicalistes, magistrats, communistes, tous sont achetés.

     

    Voilà pourquoi ceux du Nord profond doivent descendre à Cotonou pour punir les ‘sudistes’. Exit l’unité nationale. Vive la dictature du … développement  pour que vive la dictature du Président !

     

    Le top donné, les meutes dressées montent au créneau.

    Le Ministre de l’Intérieur crie à l’insurrection, annonce l’état d’urgence et menace.

    La coordination FCBE, les jeunes turcs de Médjico, les jeunes patriotes de Béhanzin, tous à qui mieux-mieux hurlent leur indignation et crient au sacrilège. Dans cet unanimisme général, aucune contradiction n’est tolérée surtout si elle vient des rangs et le député Azanaï l’a appris à ces dépens : depuis sa sortie, il est voué aux gémonies.

     

    La Confédération Syndicale des Travailleurs du Bénin (CSTB) fustige les propos guerriers anti- peuples du Président de la République et les condamne en tant que propos ethnocentristes, régionalistes, fauteurs de guerre civile. Elle condamne tout autant l’aveuglement et l’hystérie des supporters  du Président qui font ici office de faiseurs de despotes.

     

    Elle appelle tous les travailleurs à prendre toute la mesure de la gravité de la situation pour renforcer leurs organisations, se mobiliser massivement et faire échec à toute tentative de régression préjudiciable à notre peuple.

     

    En, tout état de cause, la CSTB est persuadée que nos peuples, qu’ils soient du Sud ou du Nord, de l’Est ou de l’Ouest ont tous contribué à la conquête et à l’enracinement de la démocratie chez nous. De ce fait, ils sont aguerris pour ne pas se laisser manipuler à des fins obscures, étrangères aux intérêts bien compris de la nation.

     

    Cotonou le 30 août 2012

     

    Pour le CCN/CSTB,

    Le Secrétaire Général Confédéral

     

    Gaston K. AZOUA