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  • A BAS LA DICTATURE DU PARTI-ETAT FCBE

    Je publie sur mon blog  la présente ,Déclaration  du PCB en raison de sa justesse. Nous devons nous préparer  au combat  contre la dictature du Parti-Etat FCBE.

     

     

    PARTI COMMUNISTE DU BENIN (P.C.B)

    01 B.P. 2582 Recette Principale Cotonou (Rép. du Bénin)

    Tél. :21 30 03 22/97 98 35 65 – Site :www.la-flamme.org

     

    Communiqué

     

    A propos de la condamnation de Me Lionel AGBO pour « offense au chef de l’Etat »

     

    Le mercredi 23 Janvier 2013, après quatre mois de procès, le tribunal de 1ère instance de Cotonou sous la présidence du juge Togbonon et du procureur Gbènamèto a condamné Me Lionel Agbo à 6 mois de prison ferme pour « offense à chef de l’Etat ».

     

    L’offense consisterait en ce que Me Lionel AGBO au cours de la conférence de presse en septembre 2012 aurait dit que « le chef de l’Etat est malhonnête. Il a sanctionné certains de ses collaborateurs et a laissé d’autres » ceci dans le cadre de l’affaire de corruption dénoncée des membres proches du cabinet de Boni YAYI au sujet du projet de Port sec de Tori.

     

    Me Lionel AGBO a démenti avoir tenu de tels propos, exigeant l’audition complète de son intervention. Bien que la télévision Canal 3 ait dit ne plus avoir le support (car elle l’aurait détruit), bien que la HAAC interpellée n’ait pu donner le support, Me Lionel AGBO n’a pas bénéficié de doute. Le tribunal a frappé comme sur commande et par préméditation.

     

    Que des protégés dans le sérail du Chef de l’Etat échappent aux sanctions pendant que des lampistes sont livrés en pâture à l’opinion publique et à la justice, cela ne fait l’objet d’aucun doute. Les récents scandales du concours de recrutement au profit du ministère des finances où deux listes de résultats signés de la ministre Kora Zaki circulent, ou encore l’explosion à Maria-Gléta de turbines que tout le monde sait vétustes et pourtant achetées à prix d’or sans que les auteurs ne soient interpellés, encore moins sanctionnés, ces scandales parlent d’eux-mêmes. La condamnation de Me Lionel AGBO est par conséquent un verdict arbitraire au service d’un pouvoir despotique.  

     

    Me Lionel AGBO a été condamné pour avoir parlé. Mais ce qui fait mal au peuple, ruine le pays et tue l’espoir de la jeunesse, ce ne sont pas les propos aussi véhéments ou vigoureux soient-ils envers le Chef de l’Etat et sa politique. Ce qui fait mal au pays et hypothèque l’avenir de la jeunesse, ce sont les tripatouillages des concours d’Etat, le brigandage des deniers publics, les éléphants blancs qui jalonnent le territoire (de Tourou à Porto-Novo, de Lokossa à Natitingou), les listes électorales truquées pour des hold-up électoraux, la ruine de l’Ecole, etc. Ce qui fait mal au pays ce sont les turbines qui explosent, les infrastructures non achevées parce que le pouvoir et ses protégés ont détourné les ressources prévues.

     

    Ce qui finirait par ensevelir le pays et le peuple, c’est le silence et la tolérance à propos de ces actes quotidiens de corruption, de tripatouillage, de pillage, de mensonge et d’arbitraire au sommet de l’Etat. Déjà à Natitingou, l’injustice s’abat sur les militants et sympathisants du Comité de Développement de Natitingou qui ont forcé à la réalisation d’un minimum des promesses faites pour la célébration du 1er août 2011. Kassa Mampo et ses camarades sont arbitrairement arrêtés pour le meurtre de Fawaz assassiné par la police sur ordre du préfet Gervais N’DAH SEKOU lors d’une manifestation.

     

    Notre pays, le Bénin a besoin aujourd’hui de paroles fortes, vigoureuses, véhémentes contre les maux, politiques et actes qui ruinent le pays. Seules sont salvatrices de telles paroles fortes appelant à des actions hardies et déterminées contre les auteurs des forfaitures et contre le pouvoir qui les soutient et les protège.

     

    Me Lionel AGBO s’étant soustrait de cette justice arbitraire et corrompue et s’étant mis à l’abri des persécutions, le pouvoir est enragé et des représailles sont exercées contre ses parents et proches dont certains sont arrêtés et mis en prison. L’arbitraire se poursuit et est inadmissible.

     

    C’est pourquoi le PCB appelle tous les démocrates à protester contre la condamnation de Me Lionel AGBO, à exiger la libération immédiate de ses parents, à lutter pour la libération des détenus de Natitingou et à s’engager dans des actions déterminées pour faire échec au despotisme de Boni YAYI.

     

    Cotonou, le 28 janvier 2013

     

    Pour le PCB

     

    Le Porte-parole

     

    Jean Kokou ZOUNON

     

  • MODIBO Keïta

    Je reviens lentement !Je crois que ça va aller.

    Voici un document que j'ai trouvé sur le blog de M Jacqueq TOURTAUX et qui m'a plu.Je le publie.Bonne lecture à vous tous!

    Les leaders maliens qui dérangent, la France les élimine


    Modibo Keïta

     

    18 avril 2012

    Article en PDF : Enregistrer au format PDF

    Modibo Keïta est le premier président malien. Il défend tout au long de sa vie sa position anticoloniale. Il soutient matériellement l’Algérie et son Front de Libération Nationale, refuse le maintien des bases militaires françaises au Mali et critique les essais nucléaires menés par la France dans le Sahara. Outre son engagement panafricain, il mène de nombreuses actions sociales sur le plan interne. Son orientation progressiste n’était pas au goût de la France, qui organise un coup d’Etat contre lui et met Moussa Traoré à la tête du pays. Celui-ci fait vivre à la population malienne 23 ans de dictature sanglante. Modibo Keïta, quant à lui est incarcéré dans des conditions épouvantables qui seront la cause de son décès le 16 mai 1977.

     

    Quelques discours reflétant sa personnalité
    Déclaration aux chefs des missions diplomatiques au sujet de l’évacuation des troupes françaises du territoire du Mali (20/01/1961)
    Excellences,
     
    Je vous remercie de vous être distraites de vos augustes occupations et de vos nombreuses préoccupations pour répondre à mon invitation. L'importance de la communication exige que je vous la fasse moi-même. A l'heure qu'il est, l'ambassade de France en République du Mali est informée par mes soins de la décision de mon parti et de mon gouvernement de voir la France évacuer les bases militaires de Bamako, de Kati, de Gao et de Tessalit, qu'elle occupait du fait des accords franco-maliens signés à Paris le 22 juin 1960, entre elle et la Fédération du Mali et qui deviennent caducs après les événements du 19 au 20 août 1960 et l'acte de reconnaissance par la France du gouvernement du Sénégal, acte qui consacre la dislocation de la Fédération du Mali.


    La République du Mali a affirmé sa volonté de coopérer avec la France sur la base de la non-ingérence dans nos affaires intérieures et du respect de notre souveraineté. La décision de mon parti et de mon gouvernement ne met nullement en cause cette volonté. Elle est l'expression de notre conviction qu'à moins d'abandon volontaire de souveraineté de la part d'un État jeune ou d'accords particuliers dans le domaine de la défense, les troupes de l'ex-puissance coloniale ne peuvent stationner sur le territoire de l'ex-colonie aux côtés des troupes du jeune État.
    D'autre part, le peuple du Mali, l'Union Soudanaise-R.D.A., et le gouvernement de mon pays ont toujours affirmé leur option en faveur de la politique de non-alignement sur l'un ou l'autre des deux blocs. Cette attitude est en contradiction avec la présence, sur son territoire, des troupes d'une puissance étrangère et à laquelle ne le lie aucun accord et qui d'autre part est engagée dans le pacte militaire d'un bloc.


    Je prie vos Excellences d'informer vos gouvernements respectifs et d'attirer leur attention sur notre ferme décision de l'évacuation rapide des troupes stationnées en République du Mali.

    Je vous remercie.

    Déclaration relative à la cessation des hostilités en Algérie (19/03/1962)


    II nous est particulièrement agréable de saluer l'heureux événement qui aujourd'hui remplit de joie le cœur de tous les Africains, engagés depuis longtemps dans la lutte contre le colonialisme : la victoire du peuple algérien.
    Voici venue la moisson de huit années de courage indomptable, de sacrifices sans murmures, de persévérance sans fanfaronnades ; voici venu le moment tant attendu de la victoire des Algériens eux-mêmes, au terme d'une lutte ouverte, avec l'arme de la foi en l'avenir, de l'amour ardent pour la liberté de la patrie opprimée, la volonté du peuple algérien de redonner à l'homme africain sa dignité.


    Frères d'Algérie, les milliers d'Algériens tombés dans les champs de batailles ne sont pas morts en vain. N'est-il pas vrai qu'ils viennent de rendre à notre beau pays, l'Afrique, une partie de sa terre depuis cinquante ans spoliée ?Qui peut encore l'ignorer ? C'est grâce à vous, frères d'Algérie, par l'exemple de dignes pionniers que vous êtes, que les mouvements populaires africains se sont engagés dans la lutte pour la libération du sol national. Il fallait ici que justice vous fût rendue.


    Aussi, notre reconnaissance est grande, qui s'est exprimée par la solidarité inconditionnelle de la République du Mali avec les frères de l'Algérie Combattante.
    C'est dire combien notre joie est immense, devant la victoire de ceux auprès desquels dès 1960, le peuple du Mali s'est considéré mobilisé.
    La victoire du Front de Libération qui a su imposer le respect de la souveraineté et de l'intégrité de l'Algérie Africaine est aussi celle de tous ceux qui, comme les Maliens, n'ont rien ménagé pour en assurer le succès. Victoire du Front de Libération Algérienne, victoire de l'Afrique Combattante, mais aussi victoire des peuples épris de paix au premier rang desquels le peuple de France qui voit mettre un terme aux sacrifices inutiles de ses cadres et de sa jeunesse et à l'hémorragie financière.

    Allocution diffusée à l'occasion de la revalorisation de la fonction enseignante au Mali (19/07/1962)

    Maliennes et Maliens,
    Chers Camarades,


    Mon propos ce jeudi, s'adresse à vous tous certes, mais plus particulièrement à ceux d'entre vous, dispensateurs de la culture et du progrès, ceux sans qui il n'y a pas de connaissance, et qui ont la charge de guider les pas du jeune Malien héritier de notre glorieux passé sur la voie de l'honneur et de la culture. C'est à vous, Camarades enseignants, qui remplissez une mission noble, exaltante, mais difficile et ingrate, avec bien souvent la seule satisfaction d'avoir accompli votre devoir, que le Parti, en accord avec tous les travailleurs, a décidé de réserver sa première attention en procédant à la revalorisation de votre fonction.


    Il y a trois ans, le Parti avait décidé la valorisation du travail de la terre, qui demeure plus que jamais un impératif du développement économique de notre pays. La revalorisation de la fonction d'enseignant est devenue aujourd'hui elle aussi, un impératif du développement national dans tous les secteurs. C'est pourquoi, sans minimiser la valeur des autres professions, le Parti a décidé d'accorder des avantages particuliers aux enseignants de tous grades.


    A cet effet, trois zones ont été créées telles que les définit le décret dont je donne lecture :

    — Article 1er. - Une prime spéciale dite prime d'enseignant est allouée aux personnels de l'enseignement ressortissants de la Fonction Publique malienne.
    — Art. 2. - La prime d'enseignant est servie au personnel exerçant effectivement des fonctions enseignantes. Celles-ci sont concrétisées par des décisions chargeant le personnel de cours, de conférences, de classes où ils dispensent un enseignement conformément aux programmes scolaires officiels.
    — Art. 3. - Le taux mensuel de la prime d'enseignant est ainsi fixé : 10 000 francs en première zone de service ; 6 000 francs en deuxième zone de service ; 4 000 francs en troisième zone de service.

    Les zones de service sont les suivantes

    PREMIERE ZONE

    Région de Gao. - Toute la région de Gao, excepté les villes de Gao, Tombouctou, Bourem, Ansongo, Goundam, Dire, les centres de Kabara et Tonka ; Région de Mopti. - Tout le cercle de Niafunké, excepté la ville de Niafunké et les centres de Youvarou, Saraféré et Sa ; Région de Bamako. - Tout le cercle de Nara, excepté la ville de Nara ; Région de Sikasso. - Le centre de Fourou ; Région de Kayes. - Tout le cercle de Nioro, excepté la ville de Nioro ; Tout le cercle de Yélimané excepté la ville de Yélimané ; Tout le cercle de Bafoulabé excepté les villes de Bafoulabé, Mahina et toute école située sur la voie ferrée ; Tout le cercle de Kéniéba excepté la ville de Kéniéba ; Tout le cercle de Kita excepté les villes de Kita et Toukoto, le centre de Sirakoro et toute école située sur la voie ferrée.

    DEUXIEME ZONE

    Toutes les écoles situées dans les régions, villes et centres non prévus dans la première et troisième zones.

    TROISIEME ZONE

    Villes de Mopti, Sévaré, Bandiagara, Bamako, Kati, Koulikoro, Sikasso, Bougouni, Koutiala, San, Kayes, Kita, Baguineda, Markala, Ségou, Macina, Niono.

    — Art. 4. — La prime d'enseignant est exonérée de la taxe civique. Elle n'est pas soumise à retenue pour pension. Elle est mandatée avec la solde mensuelle.
    — Art. 5. — Le présent décret qui prendra effet à compter du 1er octobre 1962 sera enregistré, publié et communiqué partout où besoin sera.

    Ainsi, à partir de la rentrée prochaine, tout enseignant en République du Mali est assuré d'une indemnité supplémentaire minimum de 4 000 francs.
    Camarades Enseignants, vous avez compris que cette prime est deux fois et demie plus élevée dans les villages de brousse qu'à Bamako et dans les grandes villes. Le Parti a voulu marquer, dans cette répartition, son souci permanent d'encourager les efforts déployés vers l'amélioration de la situation du paysannat, qui demeure au centre de nos préoccupations. Désormais, le village ne sera plus un lieu de réclusion. Il sera pour l'instituteur la zone de salaire la plus élevée de l'ensemble de la République du Mali. L'instituteur qui conçoit son métier comme un sacerdoce, trouvera, dans sa présence effective, auprès de nos paysans, la satisfaction matérielle de se voir élevé, sur le plan de la solde, au-dessus de son homologue de la ville.

    L'Union Soudanaise-R.D.A. comme dans toutes ses autres décisions, est demeurée attachée à l'application de nos principes. D'autre part, pour que toutes les classes soient dotées, il sera procédé au recrutement d'instituteurs adjoints ; un concours sera ouvert à cet effet et auquel les moniteurs, les auxiliaires et décisionnaires de l'Administration, les jeunes gens pourvus ou non du brevet élémentaire ou B.E.P.C. seront admis à participer. Les lauréats du concours seront immédiatement engagés comme instituteurs adjoints dans la limite des besoins du Ministère de l'Education Nationale.

    Je me dois de saluer ici le grand esprit de compréhension et d'abnégation des travailleurs des autres secteurs qui, après s'être imposés volontairement pendant un an la taxe de solidarité en faveur de nos frères refoulés du Sénégal depuis 1960 et la taxe civique pour l'essor du pays, viennent de s'engager à ne jamais se référer à cette nouvelle mesure pour en revendiquer l'application à leur profit. Au nom du Parti je leur rends un vibrant hommage. Maliennes et Maliens, qu'elle est belle la leçon à tirer de cet événement. La preuve est administrée une fois de plus, qu'il ne peut y avoir opposition d'intérêts là où toutes les couches sociales se trouvent solidement unies et mobilisées dans un même parti national. Les moments que nous vivons apportent le gage du succès de la Révolution du Mali, et constituent des jalons précieux dans la voie de la construction socialiste du pays. Ce n'est pas un hasard si l'action syndicale au Mali se révèle non plus comme une arme contre le régime, mais comme un moyen de mobilisation des travailleurs pour plus d'exactitude et d'assiduité, pour plus de rendement dans le travail. L'action syndicale devient le support du régime, parce que le travailleur détient le pouvoir et l'oriente dans l'intérêt exclusif du peuple. Camarades de l'Union Soudanaise-R.D.A., seul un régime engagé dans la voie du socialisme peut escompter sur les résultats que nous avons obtenus.
    Camarades, nous avions eu raison, le 22 septembre 1960, d'opter pour la voie socialiste.

    C'est pourquoi nous poursuivrons inexorablement notre chemin. Avec un peuple comme le nôtre, nous remporterons chaque jour de nouvelles et éclatantes victoires « inch Allah ».

    Quant à vous, éducateurs du Mali, si la sollicitude du peuple malien tout entier vient justement soutenir les efforts que vous n'avez jamais cessé de déployer, vous ne pouvez pas ne pas comprendre que le sacrifice que les Maliens consentent unanimement en votre faveur vous engage.
    La revalorisation ainsi décidée correspond, rien que pour le premier trimestre, à 30 millions de francs maliens. L'effort est considérable et il vous engage, Camarades Enseignants à vous montrer dignes de cette confiance de votre Parti, l'Union Soudanaise-R.D.A., en vous attachant davantage à votre noble métier, à vous considérer partout, dans les classes, les villes et les villages comme des apôtres et non comme des salariés afin d'accélérer la liquidation de l'analphabétisme.

    L'Union Soudanaise-R.D.A. a fait son devoir vis-à-vis de vous. A vous de prendre vos responsabilités vis-à-vis du peuple et du Parti. Vive le Corps Enseignant ! Vive la solidarité fraternelle et active de tous les travailleurs du Mali, pour que vive la République du Mali résolument engagée dans la voie du socialisme.


    Source : modibokeita 
     
  • L'OTAN!

     

    L’intervention de l’OTAN en Libye a ranimé l’organisation listée comme terroriste et affiliée d’Al-Qaïda le Groupe Islamiste Combattant Libyen. Il s’est battu auparavant en Irak, en Afghanistan et a maintenant des combattants, de l’argent et des armes provenant de l’OTAN et qui s’étend au Mali à l’ouest et en Syrie à l’Est. Le "califat mondial" avec lequel les néo-conservateurs ont fait peur aux petits enfants occidentaux depuis plus de 10 ans est maintenant en train de prendre forme au travers des machinations émanant de l’alliance US-Arabie Saoudite et d’Israël ainsi que du Qatar et non pas de "l’Islam". (Cameroon Voice)
    http://cameroonvoice.com/news/news.rcv?id=9461
    L’intervention de l’OTAN en Libye a ranimé l’organisation listée comme terroriste et affiliée d’Al-Qaïda le Groupe Islamiste Combattant Libyen. Il s’est battu auparavant en Irak, en Afghanistan et a maintenant des combattants, de l’argent et des armes provenant de l’OTAN et qui s’étend au Mali à l’ouest et en Syrie à l’Est. Le "califat mondial" avec lequel les néo-conservateurs ont fait peur aux petits enfants occidentaux depuis plus de 10 ans est maintenant en train de prendre forme au travers des machinations émanant de l’alliance US-Arabie Saoudite et d’Israël ainsi que du Qatar et non pas de "l’Islam". (Cameroon Voice)
http://cameroonvoice.com/news/news.rcv?id=9461
  • ROUMANIE, LE REVEIL!

     

    VOICI UN TEXTE PUBLIE SUR LE BLOG DE JACQUES TOURTAUX.IL ME PLAÎT DE LE METTRE SUR MON BLOG

    ROUMANIE : VINGT ANS APRES LA LIQUIDATION DES ACQUIS DU SOCIALISME, LA LUTTE CONTINUE POUR RECONSTRUIRE LE PARTI COMMUNISTE ET LE FAIRE RECONNAITRE LEGALEMENT

    En Roumanie, la lutte continue pour reconstruire le Parti communiste et faire reconnaître son existence légale

     En Roumanie, la lutte continue pour reconstruire le Parti communiste et faire reconnaître son existence légale

     

    Vingt ans après la liquidation des acquis du socialisme en Roumanie, la lutte continue pour les communistes roumains. Une lutte pour reconstruire le Parti mais aussi désormais pour faire accepter son existence légale.

    Le 16 octobre dernier, ce sont 27 000 signatures que les communistes ont déposé au Tribunal de Bucarest pour obtenir l'intégration du Parti communiste roumain au registre des partis politiques.

    Sans illusions, les dirigeants du Comité de réorganisation du Parti communiste roumain fondé en 2010 ont déposé plus que les 25 000 signatures requises à la légalisation d'un Parti politique.

    Or, c'est sur la base de la Constitution romaine et surtout de la « Loi sur la sécurité nationale » adoptée après 1989 que les autorités romaines empêchent ces dernières années la reconnaissance officielle du processus de reconstitution du Parti communiste roumain (PCR).

    Une loi qui pénalise le « soutien ou la mise en œuvre d'actions totalitaires, extrémistes, d'origine communiste ».

    Un vaste mouvement de nostalgie envers le communisme

    Loin d'être une initiative d'un dernier carré de nostalgiques, le projet de reconstruction d'un Parti communiste se fonde sur un large mouvement de sympathie envers le socialisme construit historiquement dans le pays.

    Selon un sondage publié en octobre 2011 par l'Institut roumain d'études sociales : 58% des Roumains considèrent que la situation économique actuelle est pire qu'avant 1989. Une opinion que partagent à 57% les jeunes roumains, selon une étude de la Fondation Soros.

    Il faut dire que 86% des Roumains considèrent qu'il est impossible ou très difficile d'accéder à une vie décente dans le pays et neuf Roumains sur dix qu'il est très difficile aujourd'hui d'éduquer un enfant et de subvenir à ses besoins.

    Les vingt années de restauration du capitalisme ont conduit à recul du niveau de vie ainsi que des droits sociaux sans précédents, dans un pays où le salaire minimum est aujourd'hui à 150 € par mois.

    Un plan d'austérité drastique qui suscite la colère populaire

    Un recul accéléré avec l'adoption des plans d'austérité dictés par le FMI (auquel la Roumanie de Ceaucescu a adhéré dès 1972) et l'Union européenne.

    Le dernier, celui de 2010, a appliqué notamment la baisse de 25% des salaires, de 15% des retraites, la suppression de dizaines de milliers de postes dans la fonction publiques et la fermeture de centaines d'hôpitaux dans le cadre d'un plan de privatisation du secteur de la santé.

    Un système de santé roumain actuellement au bord de l'effondrement avec des hôpitaux manquant de tout : médicaments, matériel médical jusqu'aux fils pour fermer les plaies. L'absence d'investissement et la faiblesse des salaires conduisent à une émigration massive des médecins et infirmiers : 5 000 médecins ont quitté le pays depuis 2007.

    Si les manifestations de janvier 2012 ont pu faire tomber le gouvernement de droite, la nouvelle « grande coalition » allant du centre-gauche à la droite conservatrice, au pouvoir depuis décembre, envisage désormais de maintenir le cap de cette politique d'austérité.

    Sans surprise, le Tribunal de Bucarest a débouté le 8 novembre 2012 la proposition du Comité pour la réorganisation du Parti communiste roumain. Tout comme il avait annulé en 2010 la décision du « Parti de l'Alliance socialiste » de reprendre le nom du Parti communiste roumain liquidé en 1989.

    Toutefois, la campagne de signatures et la médiatisation qui l'a accompagné ont permis de faire connaître le programme des communistes et de poser les bases de la reconstruction d'un véritable Parti communiste en Roumanie, dans un contexte où les travailleurs roumains sont plus que jamais enclins à écouter le message d'une alternative socialiste à la crise capitaliste.


  • A BAS LE PREFET N'DA SEKOU

    COMITE DE DEVELOPPEMENT DE NATITINGOU (CDN) Le Préfet N’DA SEKOU Gervais transforme le Tribunal de Première Instance de Natitingou en un Tribunal Politique à ordre du pouvoir autocratique de YAYI Boni Comme annoncé dans le compte rendu du dernier meeting, qui a ébranlé le pouvoir, le Préfet NDA SEKOU Gervais a mis en exécution son nouveau plan d’assassinat des populations de Natitingou. En effet le Président du CDN, Nagnini KASSA MAMPO convoqué par le juge AHEHEHINNOU Eric pour le vendredi 11 janvier 2013 au même moment que la maman de FAWAZ, s’est présenté accompagnés de près de 200 personnes, mais en lieu et place de l’interrogatoire qu’il devrait subir, c’est à son arrestation que les populations ont assisté. Dès 08 heures, le tribunal a été pris d’assaut par des CRS et gendarmes armés pour terroriser les populations accompagnant le président du CDN. A peine entré dans le cabinet du juge AHEHEHINNOU Eric, le président du CDN fut kidnappé par un groupe de CRS et mis dans un pick-up de la police pour être conduit à une destination inconnue ou peut être comme l’ex ministre MOUDJAHIDOU à la prison civile d’Akpro-Missérété sous une garde militarisée de CRS et gendarmes. Devant un tel acte crapuleux et barbare, s’en est suivie une protestation énergique de la population sur laquelle fonçait tout droit le conducteur du pick-up dans lequel se trouvait le président du CDN. La population se replia en ordre, au ciné BOPESSI pour y tirer les leçons de l’évènement. Contre toute attente, le préfet terroriste dépêcha encore les CRS qui ont dispersé par des tirs de balle réelle les manifestants et arrêté un des manifestants du nom de AYABASS et également déporté à une destination inconnue. Toutes les motos garées sur les lieux ont été ramassées et transportées au commissariat de police. Le préfet N’DA SEKOU Gervais n’a jamais marchandé son cynisme face aux populations des départements de l’Atacora et de la Donga en général et de celles de Natitingou en particulier. En effet, depuis les évènements des 27 avril et 04 mai 2011, où les populations réclamaient le démarrage immédiat des travaux d’embellissement promises pour la fête du 1er août 2011, l’initiative normalement à saluer par le préfet, ce dernier afficha un mépris sans pareil en ordonnant de tirer sur les manifestants ; ce qui a conduit à la mort du zémidjan FAWAZ. Pour couronner cette atrocité, le préfet N’DA SEKOU Gervais appuyé par SAGUI Justin et METIKI Justin entreprirent la chasse aux responsables du CDN et aux communistes. Malgré le procès du 31 mai 2011 où le président du CDN fut purement et simplement acquitté, le préfet et ses amis adoptent une stratégie barbare de relance du dossier par le juge à ordre AHEHEHINNOU Eric affecté au tribunal de Natitingou quelques mois après les évènements. Pourquoi la chasse aux membres du CDN et aux communistes ? En réalité, il n’est un secret pour personne que les travaux d’embellissement de la ville de Natitingou, évalués à 22 milliards de Francs CFA ne sont pas allés à terme. Et c’est parce que les membres du CDN exigent le point des travaux que le préfet, président du comité départemental d’organisation des festivités du 1er août 2011, torture les populations à travers les dignes fils de Natitingou qui ont à cœur le développement de leur ville natale. En réalité, la situation que vivent les peuples de Natitingou ne sont rien d’autre que le reflet des actes anti-démocratiques, despotiques du pouvoir de BONI Yayi dont le dessein est de remettre en cause les acquis en termes de liberté chèrement obtenus de hautes luttes de nos peuples, pour se pérenniser au pouvoir. Où ont-ils amené le maréchal KASSA MAMPO Nagnini et AYABAS ? veulent-ils leur faire subir le sort de Dangnivo ou de l’ex ministre des finances Moudjahidou, c’est-à-dire la mort ou la prison dans une ville du sud ? Ce qui est sûr les options les plus machiavéliques peuvent entrevues et exécutées par des juges et procureurs à ordre. Populations de Natitingou, vous devez plus que jamais vous lever comme un seul homme pour exiger la libération immédiate et sans conditions de FARADITO LOCOTORO, SABI YERIMA Ignace, SABI YERIMA Philibert, Nagnini KASSA MAMPO et AYABAS. Vous devez vous organiser de mille manières pour obtenir leur libération et exiger le point de la gestion des 22 milliards affectés aux travaux d’embellissement de la ville du 1er août 2011. Tenez-vous prêts au côté du CDN pour des actions ultérieures. Mobilisez-vous pour parer à toutes les éventualités qui peuvent aller d’un simple isolement dans une autre prison à l’intérieur du pays des communistes et membres du CDN arrêtés comme c’est le cas de Moudjahidou ou à leur disparition/assassinat comme ce fut le cas de Dangnivo. Seule la lutte paie. Le CDN

  • LA TOLERANCE

    Par ailleurs nous voulons, dans un effort commun, sublime et soutenu renouer avec les traditions de tolérance plusieurs fois séculaires de notre peuple et réapprendre à travers le P.S.D(Bélier) à vivre une vie non artificielle mais pleine de richesse morale. Car l’homme et l’homme seul doit rester l’alpha et l’oméga de toute notre entreprise et toutes les institutions qui y travaillent recevront notre indéfectible soutien. Ces traditions plusieurs fois séculaires de notre peuple nous enseignent mieux que toutes les littératures du monde que les couvents, les églises et les mosquées coexistent pacifiquement et qu’aucun homme, aucune femme ou aucun enfant de nos villes et de nos villages ne s’offusquent guère du fait que certains soient catholiques, et d’autres animistes, musulmans, protestants ou encore d’autre obédience religieuse. C’est dans cette tolérance de notre peuple que les militants du P.S.D (Bélier) puiseront les linéaments, les grandes lignes de leur action politiques, culturelle, économique, éducative et sociale. C’est pourquoi le P.S.D (Bélier) accueillera à bras ouverts quiconque veut militer en son sein au regard de son programme qu’il soit catholique, protestant, musulman, vodouiste, athée, rosicrucien franc – maçon, eckiste, christianiste céleste ou de toute obédience religieuse. La tolérance dans ce cas exige de ne pas prendre le P.S.D (Bélier) comme centre d’un combat religieux ou philosophique quelconque qui exténuerait les forces réelles du PSD.(Bélier) (Extrait du Manifeste du PSD-BELIER)

  • NON A UNE REVISION DANS LES CONDITIONS ACTUELLES

    LE DEBAT RESTE ACTUEL! NE PAS BAISSER LA GARDE En 2004 s’est déroulé au sein de la société béninoise un combat d’une très grande ampleur. Des éléments stipendiés ont animé un courant nauséabond et rétrograde de révision de notre Constitution dans les conditions actuelles de notre pays. Ces éléments sont poussés par Kérékou et la mafia qui l’entoure et l’entretient. Un grand nombre de journalistes, de chroniqueurs, de dirigeants syndicaux et quelques partis politiques ont exprimé leur farouche opposition à quelque retouche que ce soit de notre Constitution dans les conditions actuelles. Je me fais l’agréable devoir de citer quelques-uns des organes de presse qui ont mené ce combat. Ils vont du Matinal à L’Indépendant, de Fraternité à La Nouvelle Tribune, du Républicain à Adjinakou, du Point au Quotidien aux Echos du Jour, du Matin au Progrès, de La Gazette du Golfe au Social Démocrate,de l’Informateur à l’Aurore, du Télégramme à la Pyramide et tous les autres médias vous avez les uns et les autres fait un travail admirable contre la révision par trop précoce et presque personnalisée de notre Constitution. Parmi les personnalités qui ont pris nettement position contre cette tentative machiavélique de la révision, je voudrais mentionner Me Sadikou ALAO, Me Robert DOSSOU, Me Lionel AGBO,le Professeur Honorat AGUESSY, M.Francis KPATINDE, le Général KOUYAMI, le Docteur Emile Derlin ZINSOU, M. Denis AMOUSSOU –YEYE, M. Roger GBEGNONVI,Me Marie- Elise GBEDO, M. Albert TEVOEDJRE,M. Paul Martial TEVOEDJRE et beaucoup d’autres encore. Parmi les organisations et les groupes organisés il me plaît de mentionner la CGTB,la CSTB, le SNES-BL, la LIGUE DES DROITS DE L’HOMME,l’ONG ELAN, le PSD-BELIER, le PCMLB,l’ADP, l’UDS, l’UPC, le MAP, le MPCD, le CADD. Ensemble vous avez imposé un recul notoire à la horde des hommes qui ne veulent pas que nous fassions un bilan de l’application que nous avons faite de notre constitution depuis 1991 avant d’aborder le débat sur sa révision. N’oubliez jamais, amis journalistes, qu’il y a une race de politiciens qui n’ont que le mensonge à la bouche. Ce sont des politiciens qui disent toujours et invariablement le contraire de ce qu’ils pensent. S’ils vous disent qu’ils sont contre la révision de la Constitution ne vous fiez pas à eux. Ce sont des politiciens tricheurs et mécréants qui sont capables de dormir dans les mosquées et dans les églises, des politiciens qui sont capables de communier sept fois par jour, mais qui vous conduiront, non pas à Dieu, mais à Lucifer si vous vous fiez à eux. Hommes des médias, vous devez savoir que vous êtes aujourd’hui le front le plus avancé du combat pour la démocratie dans notre pays. Je voudrais tellement que vous travailliez chaque jour à développer la conscience que vous avez déjà de votre mission patriotique et historique. Vous êtes aujourd’hui le rempart le plus sûr de notre Constitution et donc de notre république. Ne baissez pas les bras. Vous êtes jeunes pour la plus part et comme tous les jeunes normaux, vous avez de nobles ambitions pour votre pays tout comme ces jeunes d’hier qui, par leurs luttes au prix souvent de leur vie ont permis les avancées que notre pays a connues. La tendance des forces rétrogrades est de tirer les sociétés humaines vers l’arrière, de chercher à freiner la marche de l’histoire et au besoin à lui faire faire des reculs. Si vous baissez les bras, ils vont nous ramener en arrière. Ne baissez donc pas la garde, ne la baissez jamais. Certains hommes politiques vont se présenter comme défenseurs des populations mais sont de véritables minables qui sont très proches de leurs intérêts personnels. Les problèmes que nous aurons de plus en plus montreront au grand jour les magouilles politiques auxquelles s’adonnent quelques personnes assoiffées de pouvoir dans notre pays. Hommes des médias, ne baissez jamais les bras. Ne laissez pas ceux qui sont contre le Progrès de notre pays nous tirer en arrière. Au moment où les enfants du peuple dans leur ensemble viennent boucher les vilains trous de la maudite jarre avec leurs doigts, certains apatrides préfèrent boucher les mêmes trous avec leur bouche et ainsi, le précieux liquide que nous faisons l’effort de sauvegarder par nos doigts coule doucement dans leur ventre. Ainsi après nous avoir volés, ils deviennent des possédants. Hommes des médias, ne baissez jamais les bras, n’abandonnez pas votre combat, n’abandonnez pas le peuple au moment où il a besoin de vous. Il ne faut pas baisser la garde. LE DEBAT RESTE ACTUEL

  • L'AUTRE REPERE

    Il y a quelques années j'ai entrepris d'animer une émission à une Radio locale.L'émission avait pour titre "L'autre repère"! Elle a duré quelques semaines jusqu'à ce que la Radio concernée ne puisse plus émettre en raison de difficultés internes. Voici le premier texte diffusé. L'AUTRE REPERE La question de la construction d’une Nation se pose en permanence à chaque citoyen, parce que l’appartenance à une nation fait partie des éléments de la sécurité des hommes. Chaque citoyen a besoin d’une Nation vers laquelle il se tourne en cas de danger. Et pour pouvoir disposer d’une nation qui soit digne de vous et dont on se sente fier, il faut quelquefois se battre très durement. Les hommes et les femmes des générations passées ont tracé la voie par leurs combats. Ces combats ont coûté la vie à beaucoup d’entre eux pendant la période coloniale. Les Béninois qui ont donné leur vie au cours de ces luttes sont des éléments constitutifs de la nation béninoise. Ils ne font pas partie de la nation française ni de la nation américaine. Ils ne font pas partie de la nation allemande ni de la nation japonaise. Ils font partie de notre nation Ils se sont battus pour que nous puissions disposer d’une nation. Aujourd’hui nous n’avons pas le droit de les oublier. Il y a lieu de mener d’autres combats pour qu’il leur soit reconnu le mérite de leurs sacrifices. Pour qu’ils ne tombent pas dans l’oubli dans lequel on tente de les pousser,nous devons mener la réflexion sur les éléments constitutifs de la nation. Les éléments constitutifs de la nation, ce sont des hommes et des femmes qui sont nés ici, ou qui sont nés ailleurs mais ont leurs racines ici, des hommes et des femmes qui ont montré de grandes capacités face aux problèmes de leur époque. Ce sont des hommes et des femmes qui ont créé des œuvres d’une grande valeur, des œuvres capables d’élever notre esprit. Ces personnes sont nos compatriotes et nous nous sentons tous liés à eux et à leurs œuvres.. Les éléments constitutifs de la nation sont des lieux, qui pour avoir été le théâtre d’événements d’une grande charge historique sont des lieux que chacun d’entre nous chérit et vénère. Des combats ont eu lieu à des moments donnés en ces lieux et sont restés inoubliables dans notre mémoire collective Il y a des endroits où nous avons été vaincus, mais il y a aussi des endroits où nos combattants ont vaincu les troupes ennemies. Ces défaites sont les nôtres de mêmes que ces victoires. Chaque Béninois se sent lié à ces lieux par des fils invisibles qui sont d’autant plus forts que chacun se les approprie sans en exproprier personne. . Par exemple des Béninois de Porto-Novo ont senti en 1923 il y a donc 81 ans qu’il fallait se battre contre les mauvais traitements que les colonialistes faisaient subir aux populations du pays. Cette lutte a coûté 10 ans de bagne à LOUIS HUNKANRIN et la vie à d’autres Béninois comme SOGNIGBE MIKPON. Ces événements font partie de notre histoire et ils ont contribué à édifier notre personnalité, notre dignité et notre être. Quand on parle de ces éléments constitutifs de notre nation certains sentent la fièvre monter en eux et ils veulent qu’on se taise.Il y a là une attitude de lâcheté vis-à-vis de notre passé qu’il faut changer. Le refus d’assumer notre histoire est la chose la plus étonnante de la part des gouvernants de notre pays depuis notre indépendance. La meilleure façon de se faire respecter ce n’est pas de se renier son histoire et nous sommes à présent convaincu que les étrangers ne nous respectent pas à cause de notre facilité à renier ceux qui se sont battus pour notre dignité, pour notre grandeur, pour la grandeur de notre patrie. Notre ETRE- BENINOIS est inséparable de ces personnes, de ces lieux, de ces événements. Notre ETRE- BENINOIS est inséparable des œuvres de toutes sortes que les Béninois créent. Louis HUNKANRIN, Tovalou QUENUM, Paul HAZOUME et un grand nombre d’autres Béninois ont été les artisans chevronnés de la construction de notre Nation Les artistes béninois créent des œuvres dont certaines sont magnifiques. Nous devons faire en sorte que les œuvres qui élèvent l’esprit soient glorifiées. Chacun doit soumettre les actes que les Béninois posent quotidiennement à un jugement et de façon permanente. Nous devons le faire avec toujours plus de conscience, de discernement et de patriotisme afin que tous les actes et tous les comportements qui élèvent notre ETRE- BENINOIS vers le sublime soient glorifiés. Les actes qui sont au service d’une minorité ne nous élèvent pas vers le sublime. Ils doivent être combattus. Les actes qui sont au service de la grande majorité des Béninois nous élèvent vers le sublime. Ils doivent être magnifiés. Il ne faut jamais oublier que sur les questions essentielles qui se posent dans le processus de développement de notre nation, il y aura toujours des contradictions. Ces contradictions ne sont pas néfastes à la nation, elles lui sont au contraire très bénéfiques. Ce qui est néfaste à la nation et à sont développement, c’est le fait de faire taire ces contradictions, de nier leur existence. Chercher à nier les contradictions et à montrer que tout le monde est d’accord, que tout se passe bien, est la preuve que l’on ne veut rien changer. Or quand rien ne change, ce sont les hommes qui meurent. Ici, la mort c’est l’incapacité de se soigner quand on tombe malade ou de soigner ses enfants quand ils sont malades. Ici, la mort c’est l’incapacité d’envoyer ses enfants à l’école. .Ici, la mort c’est l’incapacité d’assurer les repas quotidiens à ses enfants. Nous ne devons pas accepter la mort et c’est pourquoi nous devons nous battre contre tout ce qui constitue un handicap à notre développement c’est-à-dire tout ce qui constitue un handicap à l’édification de notre Nation. A partir d’aujourd’hui et une fois par semaine le samedi de 17 heures à 18 heures, nous nous retrouverons ensemble pour échanger sur les problèmes de notre pays, sur les problèmes des hommes des femmes et des enfants du Bénin, qu’ils soient ou non vivants. Nous nous retrouverons ensemble pour sur les problèmes du monde d’aujourd’hui, sur les questions relative à la paix, à la guerre, au Sida, à l’ Environnement, à la pauvreté dans le monde , aux nouvelles technologies et à tout ce qu’elles impliquent pour nous. L’ Emission L’ AUTRE REPERE sera cet outil de rencontre entre des hommes de bonne volonté, entre des femmes qui ont envie que leur vie ait malgré tout un sens .Nous allons apprendre à échanger entre nous , à nous instruire les uns auprès des autres. Nous allons essayer de nous dire de toutes petites vérités sans chercher à nous blesser, à nous offenser, sans chercher à créer des motifs de haine et nous allons apprendre à nous pardonner le cas échéant. Nous allons apprendre à nous distraire aussi. Pour une heure c’est assez chargé comme vous pouvez vous en rendre compte par vous-même. Mais comme toute décision qui implique des actions et une détermination, il s’agit avant tout d’un pari que nous avons envie de tenir en comptant à 75% sur nous-même et à 25% sur vous. Je suis sûr par avance que vous nous garantirez vos 25%et nous ferons de l’émission une émission utile à notre pays et à ses hommes.