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  • 158-Qu’est-ce que je retiens pour ce weekend ? 30/06/19

     

    158-Qu’est-ce que je retiens pour ce weekend ? 30/06/19
    Je retiens que Laurent METONGNON et ses co-accusés ont été présentés aux juges de la CRIET pour la énième fois le 24 juin. Pour des raisons que nous ne connaissons pas, le juge de la quatrième chambre qui a conduit le procès jusqu’à la mise en délibéré s’est vu retirer le dossier qui a été confié au juge Cyriaque Dossa. Ce 24 juin, Monsieur Cyriaque Dossa a, après quelques débats, marqué une pause pour délibérer. Après quelques instants, il est arrivé et a reconduit contre Laurent METONGNON et ses coaccusés le verdict prononcé en première instance au tribunal de Cotonou. Condamner Laurent METONGNON et ses co-accusés après tout ce qui a été dit et entendu au cours du procès est une véritable aberration. Le dossier de Laurent METONGNON et ses co-accusés est désespérément vide et pourtant des juges arrivent à trouver des raisons de condamner jusqu’à cinq ans de prison. Mais la justice béninoise nous a déjà habitués à ces spectacles malsains de déni de justice. C’ est avec la justice de Talon que nous voyons que la justice béninoise est au service des classes d’oppression. Nous devons le dire et le répéter aux couches populaires et aux travailleurs de notre pays. Aujourd’hui, la justice béninoise est au service de Talon et son clan. Je remercie Maître BAPARAPE pour les éclairages qu’il a donnés ce matin sur Soleil-FM éclairages qui nous permettent de bien comprendre le mécanisme mis en place contre Laurent METONGNON et ses co-accusés. 
    Je retiens que le Journal ‘’ La Nouvelle Tribune’’ ne paraît toujours pas dans les kiosques malgré le jugement prononcé depuis le 16 mai 2019 en leur faveur. Vincent FOLLY, le Directeur de Publication dudit Journal, a dénoncé avec raison des tracasseries et des blocages incompréhensibles au niveau du système judiciaire et des entraves érigées ici et là sur le parcours pour empêcher que les décisions de justice soient appliquées. Tout cela est une abomination et pourtant ce sont des Béninois qu’on connaît ou qu’on peut connaître qui sont responsables de ces situations et qui étonnamment ne craignent rien. Cette situation pose le problème de la responsabilité du peuple. Comment regarde-t-il ces individus qui vivent pourtant dans la société béninoise.

    Je retiens que les syndicats de la justice se sont retrouvés en assemblée générale le 28 juin 2019 sur convocation du collège des secrétaires et présidents du SYNTRAJAB, du SYNTRA-JUSTICE, de l’UNOGEC-BENIN et de l’UNP –JUSTICE. Les travailleurs de ces différentes structures ont fait l’analyse de la situation nationale. C’est à « une politique de ruse et de rage ayant conduit à un pourrissement total de la situation sociale » qu’ont assisté les travailleurs de la justice » Après avoir passé en revue toutes les malversations qui caractérisent la gouvernance de Talon les travailleurs de la justice ont tiré les conclusions qui s’imposent et ils écrivent :
    « Au regard de tout ce qui précède, l’assemblée générale :
    Dénonce le non respect des engagements pris personnellement par le Chef de l’Etat et du gouvernement ;
    Dénonce et condamne la terreur érigée en mode de gestion à la justice ;
    Dénonce et condamne les actes et pratiques rétrogrades relevées ;
    Dénonce le sabotage de l’Assemblée Générale par la modification unilatérale de sa date par le cabinet.
    En tout état de cause, les militantes et militants des organisations syndicales du secteur de la justice ont pris la ferme résolution de se battre jusqu’à satisfaction totale de leurs revendications.
    Aussi l’assemblée générale a-t-elle décidé d’organiser un sit-in le lundi 22 juillet 2019 à 08 heures au Ministère de la justice. » Je félicite vivement les travailleurs de la justice pour cette prise de position courageuse. Je voudrais qu’ils soient dignes des syndicalistes des années soixante et soixante-dix qui ont marqué durablement la vie sociale et politique de notre pays. Je souhaite que les travailleurs de la justice aient suffisamment de courage pour engager et conduire leurs luttes. 
    Je retiens que le Premier Secrétaire du PCB , Président de la Convention Patriotique des Forces de Gauche a adressé une lettre au Président de la République, lettre dont l’objet est : « Interpellation au sujet des militaires blessés ou morts lors des événements de Tchaourou- Savè. » Dans cette interpellation le camarade NOUDJENOUME évoque une série d’interrogations pour lesquelles le peuple a besoin de réponses. Le camarade NOUDJENOUME écrit : « Au nom du peuple béninois, au nom des parents des militaires envoyés dans cette aventure illégale et qui souffrent et se plaignent, je viens vous interpeller, Excellence M. le Président Patrice Talon en tant que Premier Magistrat de ce pays (garant de la vie et de la sécurité des hommes et femmes du Bénin), en tant que Commandant en Chef de l’Armée et Chef Suprême des Armées, pour vous exposer ce qui suit :
    1°-La plupart des militaires dans les différents corps armés (militaires et paramilitaires) sont des fils du peuple et l’on ne saurait demeurer indifférent quant à leur sort. Il faut un recensement exhaustif de toutes les victimes (mortes ou blessées) et publié au peuple.
    2°-Il faut que les corps des personnes décédées soient rendus aux familles pour des honneurs ; car nul n’ignore chez nous l’importance des hommages et cultes à rendre à nos morts.
    3°- Les militaires morts lors de ces opérations périlleuses, sont des fonctionnaires en mission injustifiable pour l’Etat et illégalement sacrifiés. Ils méritent juste et équitable reconnaissance et leurs familles, juste et équitable réparation.
    Telles sont, Monsieur le Président de la République, les préoccupations du peuple que j’ai l’honneur de porter à votre attention sous forme d’interpellation. » NOUDJENOUME a fait ampliation de sa lettre à un certain nombre de structures et d’institutions à l’intérieur comme à l’extérieur du pays. La lettre du Camarade NOUDJENOUME est une borne et il est important pour nous de planter des bornes sur la route inhumaine et cruelle que Talon et les siens construisent dans la haine et le massacre des populations de notre pays. Les militaires et les civils morts au cours des différents événements qui ont marqué les élections d’exclusion doivent être remis à leurs familles afin que celles-ci puissent faire dignement le deuil des leurs. 
    Avec la Conférence Nationale de février 1990 notre peuple ne veut plus de prisonniers politiques. L’arrivée de Talon est une calamité pour notre pays puis que sous sa gouvernance notre système démocratique est totalement détruit et nos prisons sont à présent remplies de prisonniers politiques. Laurent METONGNON et ses co-accusés sont des prisonniers politiques. Talon a emprisonné plusieurs jeunes béninois pour leur opinion politique. Talon doit libérer Laurent METONGNON et ses co-accusés ! Talon doit libérer tous les jeunes prisonniers politiques. Avec la politique désastreuse et mafieuse de Talon plusieurs de nos concitoyens ont pris le chemin de l’exil. Talon doit prendre un décret d’amnistie générale pour permettre à tous les exilés de rentrer au pays. La gouvernance de Talon ne convient pas à notre peuple travailleur. Talon doit changer sa gouvernance. Je vous souhaite une bonne fin de semaine. Goras GAGLOZOUN membre du Bureau Politique du PSD-BELIER, Parti Liguiste : tel : 62628837. Mon blog

  • 157Qu'est-ce que je retiens pour ce weekend?

     
    24 juin, 08:06
     

    157-Qu’est-ce que je retiens pour ce weekend ? 23/06/19

    Je vous prie de vouloir bien m’excuser.Le repas était prêt depuis hier à partir de 22 heures.Mais la connexion m’a fait un faux bond. Pour le 157 c’est un repas froid.Veuillez bien m’excuser.

    Je retiens qu’il y a eu une accalmie à Tchaourou et à Savè. Le représentant du ministère a parlé de groupuscules, de drogués de délinquants qui auraient été auteurs des événements de TCHAOUROU et de SAVE. Il a parlé d’étrangers recrutés. C’est exactement le langage que le pouvoir doit éviter de tenir. En utilisant des mots qui ne correspondent pas à la réalité, on ne facilite pas le nécessaire dialogue entre les parties au conflit.
    Je retiens que le procureur de la République a fait une conférence de presse LE 18 juin et a déclaré des choses à peine imaginables. Il a en effet dit que l’ancien Président Boni Yayi est personnellement impliqué dans les événements des premier et deux mai 2019.C’est là une déclaration extrêmement grave qui témoigne de la dégénérescence de certains éléments de notre organe judiciaire. Avec une telle déclaration, notre justice nous indique que l’on peut être condamné sans avoir été écouté et c’est une grave dérive.

    Je retiens qu’un chef d’Etat n’a pas le droit d’être orgueilleux. L’orgueil est un sentiment trivial et bas qui ne permet pas à l’être humain de s’élever. Lorsqu’un individu est orgueilleux, cela n’a pas d’impact notoire sur la société. Mais lorsqu’un chef d’état est orgueilleux, cela peut impacter dangereusement la société dans des conditions déterminées. L’orgueil peut en effet empêcher le chef d’état de faire la part de ce qui va dans l’intérêt de la société et la part de ce qui est contre les intérêts de la société. Quelquefois les dégâts engendrés sont irréparables alors qu’ils auraient pu être évités si le chef d’état n’avait pas été orgueilleux. 
    Je retiens par ailleurs qu’un chef d’Etat n’a pas le droit d’être vindicatif. Un citoyen a pu offenser le chef de l’état par le passé. Si le chef d’état se rappelle ces moments et agit en conséquence pour se venger , cela peut mal impacter la société. Être vindicatif n’élève pas un être humain et ce n’est pas un sentiment de grande noblesse. Lorsqu’on constate qu’un chef d’état est vindicatif, on ne se sent plus obligé de le respecter ni de lui accorder la considération qu’il devrait être en droit d’attendre de nous.

    Je retiens que des personnes d’un certain âge à qui on peut prêter une certaine qualité ont publié un document dans lequel elles désavouent l’action de l’ancien Président SOGLO. Que reprochent ces personnes à SOGLO ? Ils lui reprochent entre autres d’avoir saboté le consensus bidon qui aurait été trouvé entre l’opposition et la majorité au parlement sous la présidence de Adrien Houngbédji. C’est le gros mensonge de la mouvance et de ses affidés. Ça c’est de la mauvaise foi. Ils disent partout qu’il y a eu consensus alors qu’ils savent pertinemment que ledit consensus n’avait aucun contenu. Ils savent que leur histoire de consensus est un mensonge mais ils font l’effort de nous le présenter comme une vérité. C’est la même thèse que Bruno Amoussou est allé développer à l’étranger devant les Béninois de la diaspora. Les auteurs de la lettre ouverte accusent SOGLO et son acolyte Boni Yayi ‘’(vous avez vu le mot ?, ils disent acolyte !!!) d’être à ‘‘l’origine de la crise post électorale’’ Les signataires sont pour le moment au nombre de trente-six. Ce sont des hommes dont certains ont été des collaborateurs de l’ancien Président SOGLO. Dans leur document on peut lire : « Au commencement se trouvent deux lois, la loi n°2018-23 du 17 septembre 2018 portant charte des partis en République du Bénin, et la loi n°2018-31 du 9 octobre 2018 portant Code Electoral en République du Bénin. » Ils accusent SOGLO de chercher à mettre le pays à feu et à sang. En réalité, ce que ces personnes respectables reprochent à l’ancien Président, c’est son opposition à la destruction de l’édifice démocratique de notre pays. L’ancien Président SOGLO a contribué à bâtir cet édifice. Il est encore vivant et il assiste à la destruction de notre système par une horde de hors la loi qui procèdent à leur sale besogne en parlant à tue tête de réformes. Et ses anciens collaborateurs ne veulent pas que SOGLO prenne et exprime sa position face à l’histoire. Les plus importants desdits collaborateurs tels que Jean Roger Ahoyo, Roger Gbégnonvi, Abraham Zinzindohoué,Georges Guédou apparaissent à mes yeux comme des déguenillés intellectuels. Ils parlent d’un processus électoral conduit jusqu’à son terme comme s’ils avaient perdu toute capacité intellectuelle de réflexion et d’analyse . Un processus électoral où il y a moins de 10% de participants ne leur pose aucun problème, tellement ils ont faim. Ce que ces personnes ont écrit sur le Président Talon est une ordure. Ces personnes, sont, pour les plus connues, des hommes qui ont mangé tout le temps dans la main de SOGLO. Aujourd’hui, comme le Président SOGLO ne peut plus leur donner à manger, ils n’hésitent pas à écrire des saletés sur lui. Voilà la morale qu’ils véhiculent et qu’ils propagent. Leur estomac a pris du volume aux dépens de leur cerveau devenu minuscule et incapable d’apprécier ce qui est beau, grand et digne. Jean Roger Ahoyo et les siens auraient pu rester dans leur coin et je leur aurais accordé le bénéfice du doute positif. Mais ils ne pouvaient pas résister à la faim. Ils ont rejoint le groupe immonde constitué de Bruno Amoussou, Adrien Houngbédji, Kolawodé Idji, Mathurin Koffi Nago et d’autres encore. Parce qu’ils avaient faim tous ces gens ont détruit de leurs mains ce que le peuple a patiemment construit. Leur estomac s’est démesurément développé entraînant du coup le rétrécissement notoire de leur cerveau. La conséquence de cet état de choses, c’est que même ceux qui disaient auparavant des choses assez sensées ne sortent plus rien de potable. La plupart de ces personnes sont restées au sein de tous les pouvoirs depuis bientôt cinquante ans pour certaines, quarante ans pour d’autres. Que la nature ne nous ait donné que des choses de ce genre est ce qui me fait réellement de la peine. Et tous ces hommes ont l’ambition d’être des modèles pour la jeunesse béninoise. Vous pouvez à présent imaginer les dangers qui menacent la jeunesse béninoise et l’ensemble du pays ! 
    Je retiens que Pierre OSHO a saisi la Cour Constitutionnelle contre le siège érigé autour du domicile de Boni Yayi. ‘’ Pierre OSHO souhaite que la Cour Constitutionnelle déclare contraire à la Constitution le dispositif de blocage érigé autour du domicile de Boni Yayi par les forces de l’ordre. Cette position de l’ancien Ministre de la Défense de feu Mathieu Kérékou s’inscrit dans le combat du peuple béninois pour l’état de droit. La Cour Constitutionnelle peut, si elle le veut, se déclarer incompétente. Il n’empêche que le mérite de l’auteur de la saisine reste intact et louable.
    Je retiens que Talon a rendu visite au Président nigérian. Les réseaux sociaux ont beaucoup parlé de l’impact de la rencontre avec le président nigérian. Je n’ai eu connaissance d’aucun communiqué sanctionnant ladite rencontre entre les deux chefs d’Etat. Je ne peux donc pas savoir à quoi nous pouvons nous attendre. Mais de retour de la visite au Nigeria, le chef de l’Etat béninois a reçu une délégation de TCHAOUROU. Entre vendredi et samedi les choses sont allées très vite et le blocus de la résidence de Boni Yayi a été levé. C’est là une victoire du peuple béninois dans son combat contre Talon et sa gouvernance. Il reste beaucoup d’autres revendications du peuple non encore satisfaites. Le peuple béninois doit donc continuer à résister dans la vigilance. Talon n’a jamais tenu parole.
    Depuis 1990 notre peuple ne veut plus de prisonniers politiques. Mais, Talon a détruit notre édifice démocratique et il a fait de Laurent METONGNON et ses co-accusés des prisonniers politiques. Talon a emprisonné plusieurs jeunes béninois pour leur opinion politique. Talon doit libérer Laurent METONGNON et ses co-accusés ! Talon doit libérer tous les jeunes prisonniers politiques. Avec la politique désastreuse de Talon plusieurs de nos concitoyens ont pris le chemin de l’exil. Talon doit prendre un décret d’amnistie générale pour permettre à tous les exilés de rentrer au pays. La gouvernance de Talon ne convient pas à notre peuple travailleur. Talon doit changer sa gouvernance. Je vous souhaite une bonne fin de semaine. Goras GAGLOZOUN membre du Bureau Politique du PSD-BELIER, Parti Liguiste : tel : 62628837. Mon blog :http://benin-temoignages.hautetfort.com

  • 156-Qu’est-ce que je retiens pour ce weekend ? 16/06/19

    156-Qu’est-ce que je retiens pour ce weekend ? 16/06/19

     

       Je retiens que la situation de l’ancien chef d’Etat Boni Yayi  est devenue dramatique. Et pourtant, à notre connaissance, aucun texte ne l’assigne en résidence surveillée  Depuis plus de quarante jours, il ne peut sortir de chez lui, il ne peut recevoir de visite  des parents et amis. Personne ne sait  sous quel régime est placé l’ancien Président de la République. Ces derniers jours, la situation de Boni Yayi  est remontée à la surface dans l’actualité nationale et internationale. Il s’est exercé sur lui une pression intolérable par les hommes de la justice  de Talon  qui voulaient coûte que coûte l’interroger alors que sa santé  ne permettait pas un tel exercice. Talon utilise la justice et ses hommes  comme instrument pour réprimer   les opposants. Nous ne sommes plus dans une situation de justice. Nous sommes dans une situation de justice différenciée. Toboula a été envoyé aux soins à l’extérieur. Yayi ne peut se soigner. Les médias ont annoncé que   Ouattara a envoyé une délégation rendre visite à Yayi. Nous ne savons pas ce que les membres de la délégation ont pu dire à l’ancien Président. Les médias ont ensuite annoncé  que deux anciens Présidents africains, John KUFUOR et Olusegun OBASANJO ont fait une déclaration conjointe dans laquelle ils exigent la levée immédiate  du siège devant  la résidence de l’ancien Président  Boni Yayi. Les deux anciens Présidents appellent  la CEDEAO et l’UA à une réaction face à la situation qui prévaut au Bénin. Chacun sait que ces suggestions n’ont jamais rien dit à Talon qui les a   toujours accueillies avec  grand mépris. Mais Talon n’a pas besoin  d’exercer ces violences contre Yayi pour gouverner le pays. Et le traitement que Talon fait subir à Boni Yayi nous apparaît comme un acte totalement   gratuit qui  respire inhumanité. Talon répand le stress dans tout le pays et c’est de plus en plus invivable. 

       Je retiens que Talon a envoyé ses forces de l’ordre  agresser les paisibles  populations de Tchaourou. Et comme on pouvait s’y attendre, les populations  de Tchaourou ont courageusement  fait front. Elles  ont fait face avec courage détermination et bravoure  aux policiers et aux militaires  dans de violents affrontements. Parmi les dégâts enregistrés on note que le commissariat  de Tchaourou a été incendié.  Ces nouvelles agressions  de Talon  sont la preuve que Talon n’est pas  prêt à dialoguer et que tout ce qu’il dit ici et là,  n’est qu’une façon de gagner du temps et de tourner les gens en rond. Talon aggrave  quotidiennement la tension sociale dans le pays. Talon n’est pas un homme de paix.   C’est dommage pour le pays. C’est dommage  pour lui-même. Je félicite les  résistants de TCHAOUROU  qui font courageusement face aux agresseurs de Talon. J’ai déjà  dit que Talon doit poser de toute urgence des actes s’il veut réellement   que le pays retrouve la paix. Mais au lieu de poser des actes qui appellent à la paix, Talon pose des actes qui aggravent la tension sociale  et créent un grand stress dans le pays. Qu’a-t-on besoin  aujourd’hui, après avoir prétendu avoir  tendu  la main à l’opposition, qu’a-t-on besoin disais-je,   d’aller remuer le couteau dans la plaie en allant tenter d’arrêter des prétendus  meneurs des mouvements anti élection à Tchaourou ? Pourquoi maintenant ? Les actes que pose Talon sont des actes d’agressions contre les populations de notre pays. Ce sont des provocations intolérables. Personne ne peut raisonnablement  s’attendre à ce que  les populations restent sans réaction face à cette provocation de Talon. Les populations de Tchaourou ont mille fois raison de s’opposer à toutes les agressions de Talon. Je rends hommage aux intrépides résistants de Tchaourou.

       Je retiens que les populations de Savè,  ont, elles aussi, dû faire face aux agresseurs de Talon. Ces populations ont organisé la résistance avec courage et bravoure. Je rends hommage aux intrépides résistants de Savè. Talon doit retirer toutes les armes qui n’ont pas leur place parmi les populations. Talon doit rappeler tous les militaires qu’il a déployés dans les localités, il doit les rappeler et leur faire réintégrer leur camp. Talon doit savoir que la gouvernance de type  colonial qu’il met en œuvre ne peut donner de bons résultats. Cette gouvernance a déjà lamentablement échoué. Talon est le seul responsable de tous ces morts et blessés qu’on cache aux populations. Il est le seul responsable de tous les malheurs qui frappent les populations de Tchaourou, de Savè et d’autres localités de notre pays. Talon est  seul responsable des malheurs qui frappent les familles de toutes les localités de notre pays.

     Je retiens que l’Eglise  Catholique cherche par tous les moyens à assurer la médiation, elle qui n’a pas eu le courage de condamner les massacres de Cotonou  et d’ailleurs. Elle veut faire la médiation entre qui et qui ? Elle est allée voir Djogbénou, l’acteur principal de tout ce désastre politique et social qui s’est abattu sur   le pays !  Djogbenou est un jeune aux idées noires, rétrogrades,  réactionnaires et inhumaines, Djogbenou  est un jeune de l’obscurité qui répand l’obscurité partout, un jeune qui inspire la honte et le dégoût. L’Eglise catholique     est-elle seulement capable de comprendre que les familles dont on a exécuté les fils de dos ont besoin des corps pour pouvoir faire le deuil des leurs ? Est –elle seulement capable de comprendre que les jeunes qu’on a jetés en prison ont le droit  à la liberté ? La médiation commence par des préalables que le médiateur doit  exiger avant d’entreprendre  sa médiation .Nous ne pouvons tout de même pas accepter que Talon présente   les corps des victimes de sa barbarie comme  des trophées de guerre qui doivent entrer dans le cadre des  négociation ! Tout ça est bien malsain et triste pour notre pays !

      A partir  février 1990,   la vie politique de notre pays est organisée par les textes du renouveau démocratique. Ces textes interdisent d’arrêter des Béninois pour leur opinion politique. Le peuple béninois ne veut    plus    de prisonniers politiques. Mais, Talon a détruit notre édifice démocratique et il a fait de Laurent METONGNON  et ses co-accusés des prisonniers politiques. Talon a emprisonné   plusieurs   jeunes pour leur opinion politique. Talon doit libérer Laurent METONGNON et ses co-accusés !    Talon doit libérer  tous les jeunes prisonniers politiques. Avec la politique de Talon plusieurs de nos concitoyens  ont pris le chemin de l’exil. Talon doit prendre un décret d’amnistie générale pour permettre à tous les exilés de rentrer au pays. La gouvernance    de Talon ne convient pas à notre peuple travailleur. Talon doit changer sa gouvernance. Je vous souhaite une bonne fin de semaine. Goras GAGLOZOUN membre du Bureau Politique du PSD-BELIER, Parti Liguiste : tel : 62628837. Mon blog : http://benin-temoignages.hautetfort.com

     

  • 155-Qu’est-ce que je retiens pour ce weekend ? 09/06/19

     

    155-Qu’est-ce que je retiens pour ce weekend ? 09/06/19
    Je retiens qu’à la fin de l’année 2018, nous avons eu connaissance du communiqué suivant : « Le ministre de l’Économie et des Finances informe les pensionnés du Fonds National des Retraites du Bénin qu’il sera procédé au paiement des rappels de pension issus de la revalorisation des indices en application du décret N° 2011-505 du 05 Août 2011 portant institution d’un coefficient de revalorisation des indices de traitement des Agents de l’État suivant le calendrier ci-après :
    • Mois de janvier 2019 : paiement des rappels de l’année 2011 ;
    • Mois de mars 2019 : paiement des rappels de l’année 2012.
    Le ministre de l’Economie et des Finances profite de cette occasion pour souhaiter à tous les pensionnés du Fonds National des Retraites du Bénin une bonne et heureuse année 2019. Signé Romuald WADAGNI. »
    Nous sommes au mois de juin 2019. Nous sommes nombreux à ne rien voir venir. Alors nous nous posons quelques questions. Ce communiqué émane-t-il réellement du ministère de l’économie et des finances ? Le ministre WADAGNI est-il au courant du contenu du dit communiqué ? Si le communiqué n’est pas un produit du ministère et surtout du ministre, pourquoi le ministre ne publie-t-il pas un démenti pour ensuite rechercher l’auteur du délit ? Si le communiqué est bien produit par le ministre, pourquoi ne présente-t-il pas des excuses pour n’avoir pas pu satisfaire tous les retraités ? Nous avons vivement envie d’être gouvernés par des êtres humains. Ceux qui proclament partout et tout le temps qu’ils veulent que les jeunes arrivent au pouvoir savent maintenant que ce n’est pas une affaire d’âge mais une affaire de ligne , une affaire d’orientation, une affaire d’adhésion aux idées de progrès. Il y a des jeunes de trente ans qui adoptent de très vieilles idées et donc de ce fait sont vieux. Ne sont jeunes que les personnes qui militent pour les idées nouvelles, pour les idées de progrès. Romuald Wadagni est porteur des vieilles idées comme tous ceux qui sont autour de Talon. 
    Je retiens qu’au cours de sa 36ème session, le Conseil des Ministres du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES) a, sur proposition de la Commission d’Ethique et de Déontologie du CAMES, prononcé des sanctions à l’encontre de certains professeurs de nos universités. Il s’agit de Dandi Gnamou et de Ibrahim David Salami, ce dernier pour plagiat. L’auteur de l’œuvre plagiée est Philippe NOUDJENOUME qui, lui, n’a jamais été accepté comme professeur agrégé malgré le volume et la qualité de sa production intellectuelle. Ibrahim David Salami a été, selon mes informations, étudiant de Philippe NOUDJENOUME. Pour moi, Ibrahim David Salami a commis une faute qui le couvre de honte pour longtemps aux yeux de ses étudiants, ses amis et surtout de ses enfants. Mais le CAMES qui refuse l’agrégation à Philippe NOUDJENOUME et qui l’offre gracieusement à l’un de ses étudiants qui l’a plagié, doit revoir ses vêtements. Il y a du ‘’caca’’ sur les habits du CAMES et il faut que le CAMES envisage sérieusement de procéder à une lessive. D’ailleurs plusieurs enseignants expriment leur préoccupation dans certaines de leurs publications. Ainsi, le 25 avril 2019, les professeurs Moïse Oladé Okunlola Lalèyè et Mohamed Chérif –Deen Rahimi ont publié une œuvre dont le titre est suffisamment évocateur : ‘’Le CAMES, la nébuleuse qui entrave l’essor du Bénin et de l’Afrique’’. Ces nouveaux développements sur le CAMES montrent que ceux qui gonflaient leur poitrine sont obligés de se remettre en question. Quant à nous autres, nous sommes réveillés et nous sommes en droit de nous demander quelle est la valeur réelle de toutes ces personnes qui se pavanent devant nous en nous parlant du CAMES ,. 
    Je retiens que la justice béninoise a voulu entendre l’ancien chef d’état soumis depuis plus d’un mois à un blocus de sa maison. Nous ne savons toujours pas ce qu’on reproche à l’ancien chef d’état. Mais la santé de Monsieur Yayi n’a pas permis que se déroule l’interrogatoire. L’interrogatoire est donc rejeté à une date ultérieure. Nous avons suivi ici le traitement infligé au député Hinnouho. Depuis plus d’un mois le traitement que l’on fait subir à Boni Yayi est insoutenable. Aucune institution n’a élevé la moindre protestation contre cette situation. Il y a des magistrats dans notre pays. La plupart sont aujourd’hui membres actifs du parti de Talon, un parti qui se révèle à nous et au monde entier depuis le 6 avril 2016.Nous avons l’impression que notre pays est devenu un désert. 
    Je retiens que le Parti Communiste du Bénin a, dans un communiqué indiqué les préalables à un dialogue avec Talon : savoir :
    « 1-la prise d’une ordonnance présidentielle d’amnistie » entraînant « la libération des détenus politiques et le retour des exilés politiques, la liberté pour le président Yayi.
    2-Que la volonté du peuple exprimée à plus de 90% le 28 avril 2019 à l’occasion des élections législatives soit respectée et par voie de conséquence soit reconnue la nullité de ce scrutin. Que soient organisés de nouvelles élections législatives, inclusives, pour une assemblée représentative du peuple béninois.
    3-Que soient abrogées les lois scélérates et liberticides contre les travailleurs, la jeunesse et le peuple »
    Tels sont les préalables à un dialogue avec Talon. Taon n’a jamais tenu parole et donc il ne peut plus parler à personne.. Si Talon veut être crédible, il n’a plus de choix. Il ne peut que poser des actes. Sans des actes qui permettent de comprendre ce qu’il veut, Talon ne peut plus convaincre aucun Béninois. Je pense qu’il le sait mieux que quiconque. 
    Après la Conférence de février 1990 et les textes organisant la vie politique de notre pays, le peuple béninois ne veut plus entendre parler de prisonniers politiques. Mais, Talon a jeté par-dessus bord toutes ces idées qui constituent la base de notre vivre ensemble. Talon a fait de Laurent METONGNON et ses co-accusés des prisonniers politiques. Talon a emprisonné plusieurs jeunes pour leur opinion politique. Talon doit libérer Laurent METONGNON et ses co-accusés ! Talon doit libérer tous les jeunes prisonniers politiques. Avec la politique de Talon plusieurs de nos concitoyens ont pris le chemin de l’exil. Talon doit prendre un décret d’amnistie générale pour permettre à tous les exilés de rentrer au pays. La gouvernance de Talon ne convient pas à notre peuple travailleur. Talon doit changer sa gouvernance. Je vous souhaite une bonne fin de semaine. Goras GAGLOZOUN membre du Bureau Politique du PSD-BELIER, Parti Liguiste : tel : 62628837. Mon blog :http://benin-temoignages.hautetfort.com