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  • 26 OCTOBRE

     

     

         Aujourd’hui 26 octobre 2012 ! Il y a 40 ans, le coup d’état. Mais ce n’était qu’un coup d’Etat comme il y en a eu en 1963, en 1965, en 1967 en 1969.   « Si vous  êtes  d’accord avec nous qu’un coup d’Etat  n’est pas une révolution, nous conviendrons  avec  vous   que ‘’ le  pouvoir est au bout du fusil’’ mais que la révolution est dans les masses populaires et que nul ne peut la faire  sans elles. Car  pour nous, une vraie révolution  suppose  un changement brusque  et radical  dans les structures politiques, économiques et sociales d’un pays. Et il est clair  que seule, la force  des mitraillettes et des canons  ne saurait opérer  un tel changement. Or,  c’est bel et bien d’une vraie Révolution    nationale et démocratique  que notre chère Patrie, le Dahomey, a besoin aujourd’hui et non pas d’une nouvelle aventure militaire » (Extrait de la lettre ouverte de la Ligue Nationale de la Jeunesse  Patriotique(LNJP) au Gouvernement Militaire Révolutionnaire en date du  31 Octobre 1972)Cette lettre ouverte a été envoyée au Gouvernement Militaire Révolutionnaire cinq jours seulement après le coup d’Etat.  Un homme ,par lui-même n’a aucune force et est toujours le produit des conditions historiques d’un pays. Kérékou est une fabrication du peuple béninois qui lui a tout donné  lui, sa famille et ses amis. Mais Kérékou n’a rien trouvé de mieux  à faire qu’à trahir les intérêts  vitaux du peuple béninois. Il est certain que les jeunes qui s’agglutinent  autour de lui aujourd’hui  ont eu d’une façon ou d’une autre part à la rapine. Aujourd’hui ma pensée va  à tous  ceux qui  ont consacré leur vie  à cette grande épopée du peuple béninois.

     

  • NELSON MANDELA

    Pour notre formation politique Lettre de Nelson Mandela à Fidel Castro et au Peuple Cubain par Lettre de Nelson Mandela à Fidel Castro et au peuple Cubain., dimanche 21 mars 2010, 20:40 • Premier secrétaire du parti communiste, président du Conseil d’Etat et du gouvernement de Cuba, Président de la République socialiste de Cuba, Commandant en Chef Fidel Castro, internationalistes cubains qui avez tant fait pour la libération de notre continent. Peuple Cubain, camarades et amis : Voici la Cuba révolutionnaire, la Cuba internationaliste, le pays qui à tant fait pour les peuples d’Afrique. Cela fait longtemps que nous voulions rendre visite à votre pays et vous exprimer nos sentiments sur la Révolution cubaine, et sur le rôle que Cuba à joué en Afrique, en Afrique australe et dans le monde. Le peuple cubain occupe une place spéciale dans le cœur des peuples de l’Afrique, les internationalistes cubains ont effectué une contribution à l’indépendance, à la liberté et à la justice en Afrique qui n’a pas d’équivalent par les principes et le désintéressement qui la caractérisent. Dès l’origine, la Révolution cubaine a été une source d’inspiration pour tous les peuples épris de liberté. Nous admirons le sacrifice du peuple cubain pour préserver son indépendance et sa souveraineté, face à la perfide campagne impérialiste orchestrée pour détruire les impressionnants acquis de la Révolution cubaine. Nous voulons également être maîtres de notre propre destin. Nous sommes décidés à faire en sorte que le peuple d’Afrique du Sud forge son futur et continue à exercer pleinement ses droits démocratiques après la libération de l’apartheid. Nous ne voulons pas que la participation populaire cesse après la disparition de l’Apartheid. Nous voulons que le moment même de la libération ouvre le chemin à une démocratie de plus en plus grande. Nous admirons les acquis de la Révolution cubaine dans le domaine de l’assistance sociale. Nous apprécions la manière avec laquelle un pays auquel on avait imposé un retard s’est transformé. Nous reconnaissons les avancées dans les domaines de la santé, l’éducation et la science. Nous pouvons apprendre beaucoup de choses de son expérience. Nous somme particulièrement émus par l’affirmation du lien historique avec le continent africain et ses peuples. Son engagement immuable à l’éradication du racisme n’a pas de parallèle. Mais la leçon la plus importante que vous pouvez nous offrir est que peu importe l’adversité, peu importent les difficultés contre lesquelles il faut lutter, il ne faut jamais se rendre ! C’est une affaire de liberté ou de mort ! Je sais que votre pays traverse actuellement de nombreuses difficultés, Mais nous sommes persuadés que le peuple inflexible de Cuba les surmontera de la même manière qu’il à aidé d’autres peuples à vaincre celles qu’ils affrontaient. Nous savons que l’esprit révolutionnaire d’aujourd’hui est né il y a longtemps, et que cet esprit s’est nourri de l’effort des premiers combattants pour la liberté de Cuba et de faire pour la liberté de tous ceux qui souffrent de la domination impérialiste. Nous puisons également notre inspiration dans la vie et l’exemple de José Marti, qui n’est pas seulement un héros cubain et latino-américain mais une figure justement vénérée pour tous ceux qui luttent pour la liberté. Nous honorons également le Che Guevara, dont les prouesses révolutionnaires – y compris sur notre continent – furent d’une telle ampleur qu’aucun fonctionnaire chargé de censure dans notre prison nu put les occulter. La vie du Che est inspiration pour tout être humain qui aime la liberté. Nous honorerons éternellement sa mémoire. Nous sommes venus ici avec beaucoup d’humilité. Nous sommes venus ici avec beaucoup d’émotion. Nous sommes venus ici conscients de la grande dette que nous avons à l’égard du peuple de Cuba. Quel autre pays pourrait prétendre à plus d’altruisme que celui que Cuba à appliqué dans ses relations avec l’Afrique ? Combien de pays au monde bénéficient de l’œuvre des travailleurs de la santé et des éducateurs cubains ? Combien d’entre eux se trouvent en Afrique ? Où se trouve le pays ayant sollicité une aide de Cuba qui lui à été refusée ? Combien de pays menacés par l’impérialisme ou qui luttent pour leur libération nationale ont pu compter sur le soutient de Cuba ? Je me trouvais en prison que j’ai appris pour la première fois l’existence de l’aide massive que les forces internationalistes cubaines étaient en train de fournir au peuple de l’Angola –à une telle échelle qu’il nous était difficile d’y croire – quand les angolais ont été attaqués conjointement par les troupes sud-africaines, le Front national de libération de l’Angola (FNLA) financé par la CIA, les mercenaires et les forces de l’Union nationale pour l’indépendance totale de l’Angola (UNITA) et du Zaïre en 1975. Nous sommes habitués en Afrique à être victime d’autres pays qui veulent nous arracher notre territoire et subvertir notre souveraineté. Dans l’histoire de l’Afrique il n’existe pas d’autre cas d’un peuple qui ne soit soulevé en défense de l’un d’entre nous. Nous savons également que ce fut une action populaire à Cuba. Nous savons que ceux qui ont lutté et sont morts en Angola furent seulement une petite partie de ceux qui se sont offerts e comme volontaires. Pour le peuple cubain, l’internationalisme n’est pas simplement un mot, mais quelque chose que nous avons vue en pratique pour le bénéfice de grand secteurs de l’humanité. Nous savons que les forces cubains étaient disposées à se retirer peu après avoir repoussé l’invasion de 1975, mais les agressions continues de Pretoria ont rendu cela impossible. Votre présence et le renfort envoyé pour la bataille de Cuito Cuanavale revêtent une importance vraiment historique. L’écrasante déroute de l’armée raciste à Cuita Cuanavale à constitué une victoire pour toute l’Afrique ! Cette défaite indiscutable de l’armée raciste à Cuita Cuanavale à donné la possibilité à l’Angola de profiter la paix et de consolider sa propre souveraineté ! La déroute de l’armée raciste à Cuito Cuanavale à permis au peuple combattant de Namibie de conquérir enfin son indépendance ! La défaite décisive des forces agressives de l’Apartheid à détruit le mythe de l’invincibilité de l’oppresseur blanc ! La déroute de l’armée raciste à servis d’inspiration au peuple combattant d’Afrique du Sud ! Sans la défaite infligée à Cuito Cuanavale ns organisations n’auraient pas été légalisée ! La défaite de l’armée raciste à Cuito Cuanavale explique qu’aujourd’hui je puisse me trouver parmi vous ! Cuito Cuanavale est un évènement marquant dans l’histoire de la lutte pour la libération de l’Afrique australe ! Cuito Cuanavale marque un virage dans la lutte pour libérer le continent et notre pays du fléau de l’Apartheid ! L’Apartheid n’est pas quelque chose qui a commencé hier. Les origines de la domination raciste blanche remontent à trois siècle et demi, au moment où les premiers colons blancs ont initiés le processus de division et de conquête postérieure des Khoi, des San et autres peuples africains : les habitants originaires de notre pays. Dès le début, le processus de conquête a engendré une série de guerres de résistance, lesquelles à leur tour ont généré notre guerre de libération nationale. Luttant avec de nombreux désavantages, les peuples africains ont essayé de défendre leurs terres. Mais la base matérielle et la force militaire des agresseurs coloniaux ont amené les royaumes et les chefs divisés à la défaite. Cette tradition de résistance est toujours présente et sert d’inspiration à notre lutte actuelle. Nous honorons la figure du grand prophète et guerrier Makana, qui est mort essayant de s’échapper de la prison de l’île Robben en 1819 ; de Hintsa, Sekhkhune, Dingane, Moschoeschoe, Bambatha ety d’autres héros de la résistance à la conquête coloniale. Ce fut avec ces antécédents de prise de territoires et de conquêtes que l’Union sud africaine fut crée en 1910. Pour des apparences externes, L’Afrique du sud était devenue un Etat indépendant, mais en réalité les conquérants britanniques avaient remis le pouvoir aux blancs qui s’étaient installés dans le pays. Ainsi, la nouvelle Union sud-africaine avait pu formaliser l’oppression raciale et l’exploitation économique des Noirs. Après la création de l’Union, l’adoption de la Loi des territoires, destinée à légaliser les appropriations du XIXeme siècle, a accéléré le processus qui conduirait à la constitution du Congrès national africain (ANC) le 8 juin 1912. Je ne vais pas raconter de nouveau l’histoire de l’ANC. Il suffit de dire que les années 80 de notre existence ont été témoins de l’évolution de l’ANC depuis ses débuts, quand elle tentait d’unir les peuples africains, jusqu’à se convertir en la principale force dans a lutte des masses opprimées pour en finir avec le racisme et foncer un Etat non racial, nous sexiste et démocratique. Son militantisme d’un petit groupe initial de professionnels et de chef, etc., s’est transformé en une véritable organisation de masses populaires. Ses objectifs ont évolué de la simple recherche d’améliorations pour la population africaine à la recherche d’une transformation pour la population africaine à la recherche d’une transformation fondamentale de toute l’Afrique du Sud en un Etat démocratique pour tous. Les méthodes pour atteindre ses objectifs de plus grande portée ont acquis, au fil des ans, un caractère de masse plus important, ce qui reflète dans la participation populaire croissante au sein de l’ANC et dans les campagnes menées par l’ANC. Parfois, certains signalent que dans les buts initiaux de l’ANC et sa composition originale étaient ceux d’une organisation réformiste. La vérité est que depuis sa naissance l’ANC était porteuse de profondes implications révolutionnaires. La formation de l’ANC fut le premier pas vers la création d’une nouvelle nation sud-africaine. Avec le temps, ce concept s’est développé jusqu'à trouver une claire expression il y a 36 ans dans la déclaration de la Charte de la Liberté, dans laquelle il est exprimé que « l’Afrique du Sud appartient à tous ceux qui y vivent, aussi bien aux Noirs qu’aux Blancs ». Elle constitua un rejet sans équivoque de l’Etat raciste qui existait et l’affirmation de l’unique alternative qui nous parait acceptable , celle où le racisme et ses structures seront finalement éliminés. On sait que la réponse de l’Etat à nos légitimes revendications démocratiques à été, entre autres, celle d’accuser notre direction de trahison et de perpétrer au début des années 1960 des massacres indiscriminés. Ces fait et l’interdiction de notre organisation nous ont laissé sans autre chemin que celui que prendrait n’importe quel peuple qui se respecte lui-même – y compris le peuple cubain – c’est ç dire prendre les armes pour reconquérir notre pays des mains des racistes. Je dois dire que quand nous avons voulu prendre les armes, nous nous sommes approchés de nombreux gouvernements occidentaux à la recherche d’aide, et nous avons seulement obtenu des audiences avec des ministres de rang subalterne. Quand nous avons voulu rendu visite à Cuba, nous avons été reçus par les plus hauts fonctionnaires, lesquels nous ont immédiatement offert tout ce que nous souhaitions et tout ce dont nous avions besoins. Ce fut notre première expérience avec l’internationalisme de Cuba. Bien que nous ayons pris les armes, ce n’était pas notre option préférée. C’est le régime de l’apartheid qui nous a obligés à prendre les armes. Notre option préférée aurait été de trouver une solution pacifique au conflit de l’Apartheid. La lutte combinée de notre peuple à l’intérieur du pays ainsi que la bataille internationale croissante contre l’Apartheid durant la décennie des années 1980 ont ouvert la possibilité pour une solution pacifique au conflit de l’Apartheid. La lutte combinée de notre peuple à l’intérieur du pays ainsi que la bataille internationale croissante contre l’Apartheid durant la décennie des années 1980 ont ouvert la possibilité pour une solution négociée au conflit. La défaite décisive infligée à Cuito Cuanavale a altéré la corrélation de forces dans la région et à réduit considérablement la capacité du régime Prétoria déstabiliser ses voisins. Ce fait, conjugué à la lutte de notre peuple à l’intérieur du pays, à été crucial pour faire comprendre à Pretoria qu’il devait s’asseoir à la table des négociations. C’est l’ANC qui à initié l’actuel processus de paix que nous espérons conduire à un transfert négocié du pouvoir au peuple. Nous n’avons pas initié ce processus avec des objectifs distincts de ceux que nous cherchions à obtenir par la lutte armée. Nos buts continuent d’être les mêmes, à savoir atteindre les demandes contenues dans la Charte de la Liberté, et nous ne nous contenterons pas de moins. Aucun processus de négociations ne peut avoir de succès avant que le régime de l’Apartheid comprenne qu’il n’y aura pas de paix s’il n’y a pas de liberté et que nous ne cèderons pas sur une seule de nos justes exigences. Ils doivent comprendre que nous n’accepterons aucun projet constitutionnel qui prétendre maintenir les privilèges des Blancs. Nous avons des raisons de penser que nous n’avons pas encore réussi à faire comprendre au gouvernement cette position, et nous l’avertissons que s’il n’écoute pas, nous devrons faire usage de notre force pour le convaincre. Cette force est la force du peuple. Et en dernière instance nous savons que les masses non seulement exigeront leur pleins droits qu’elles les obtiendront dans une Afrique du Sud non raciste, non sexiste et démocratique. Mais nous ne cherchons pas un but en particulier, nous proposons une voie spécifique pour atteindre ce but, une voie qui suppose la participation du peuple à tout moment. Nous ne voulons pas un processus qui conduise à un accord étranger au peuple et où son rôle serait simplement de l’applaudir. Le gouvernement résiste à cela de toutes ses forces car la question portant sur la manière dont se fait une constitution et sur la manière dont se fait une constitution et sur la manière dont se fait une constitution et sur la manière de mener les négociations est intimement liée au fait que le résultat soit démocratique ou non. L’actuel gouvernement veut rester au pouvoir pendant tout le processus de transition. Cela est inacceptable à nos yeux. Les objectifs du gouvernement dans les négociations sont clairs. Nous ne pouvons pas lui permettre d’utiliser ses pouvoirs comme gouvernement pour favoriser sa propre cause et celle de ses alliés, ni d’utiliser ces mêmes pouvoirs pour affaiblir l’ANC. Et c’est exactement ce qu’il est en train de faire. Il à légalisé l’ANC, mais nous devons travailler dans des conditions très différentes de celles des autres organisations. Nous ne jouissons pas de la même liberté d’organiser que l’Inkatha et les autres organisations alliées au régime de l’Apartheid. Nos membres sont harcelés et sont même assassinés. On nous empêche souvent d’effectuer des réunions et des manifestations. Nous croyons que le processus de transition doit être contrôlé par un gouvernement capable qui ait en outre la volonté de créer et de maintenir des conditions propices à la libre activité politique. Un gouvernement qui agira dans le but d’assurer que la transition serve à créer une véritable démocratie et rien de moins. L’actuel gouvernement s’est montré assez réticent à créer un climat propice aux négociations, ou il en a été incapable. Il se rétracte sur les accords pris pour la libération des prisonniers politiques et pour permettre le retour des exilés. Il à récemment permis l’instauration d’un véritable règle de terreur et de violence contre les communautés africaines et contre l’ANC en tant qu’organisation. Lors de cette vague de violence, 10 000 personnes ont été assassinées depuis 1984, 2000 d’entre elles rien que cette année. Nous avons toujours dit que ce gouvernement, qui se vante de ses forces policières professionnelles, est parfaitement capable de mettre fin à la violence et de juger les coupables. Mais non seulement il ne montre aucune volonté de le faire mais nous avons de surcroît des preuves irréfutables – qui ont été publiées par la presse indépendante- de sa complicité dans la violence. La violence à été utilisée dans une tentative systématique de renforcer l’Inkatha comme un allié potentiel du Parti national. Désormais, nous disposons des preuves qui démontrent la remise de fonds de la part du gouvernement à l’Inkatha, argent qui provient des contribuables. Tout cela souligne la nécessité de créer un gouvernement intérimaire d’unité nationale qui préside à la transition. Nous avons besoin d’un gouvernement qui jouisse de la confiance de larges secteurs populaires pour gouverner durant cette période délicate, pour assurer que les contre-révolutionnaires ne puissent pas altérer le processus et garantir que l’élaboration de la constitution se poursuive dans un climat libre de toute répression, intimidation et peur. Nous croyons que la constitution elle-même doit être élaborée de la manière la plus démocratique possible. Selon nous, la meilleure façon d’y arriver est à travers l’élection de représentant à une assemblée constituante avec un mandat pour élaborer un projet de constitution. Il y’a des organisations qui défient l’ANC quand il affirme être l’organisation la plus représentative du pays. Si ce n’est pas le cas, qu’elles démontrent leur soutien populaire dans les urnes électorales. Pour assurer que les masses populaires soient incluses dans ce processus, nous somme en train de distribuer et de discuter nos propres propositions constitutionnelles et un projet de charte des droits. Nous voulons qu’elles soient discutées dans toutes les structures de notre alliance, c’est-à-dire l’ANC, le Parti communiste sud-africain et le Congrès des syndicats sud-africains, ainsi que le peuple en général. De cette manière, quand le peuple votera pour l’ANC pour qu’il le représente dans une assemblée constituante, il saura non seulement ce que l’ANC défend dans les lignes générales, mais également quel type de constitution nous voulons. Naturellement, ces propositions constitutionnelles sont sujettes à révision sur la base de consultations avec nos membres, avec le reste de l’alliance et avec le peuple en général. Nous voulons avoir une constitution qui reçoive un large soutien, de la loyauté et du respect. Cela ne peut être atteint que si nous allons réellement vers les masses populaires. Afin de faire obstacle à ces justes demandes, plusieurs tentatives pour ébranler et déstabiliser l’ANC ont eu lieu. La violence est la plus grave de ces tentatives, mais il y’a d’autre méthodes plus insidieuses. Actuellement, aussi bien dans la presse que chez nos adversaires politiques et chez de nombreux gouvernements occidentaux, il existe une obsession à l’égard de notre alliance avec le Parti communiste sud-africain. La presse publie constamment des spéculations sur le nombre de communiste qui intègrent notre direction nationale et déclare que nous somme dirigés par le Parti communiste. L’ANC n’est pas un parti communiste mais un ample mouvement de libération qui inclut parmi ses membres des communistes et des non-communistes. Toute personne qui est un membre loyal de l’ANC et qui acepte la discipline et les principes de l’organisation à le droit d’appartenir à ses rangs. Notre relation avec le Parti communiste sud-africain en tant qu’organisation se base sur le respect mutuel. Nous nous unissons au Parti communiste sud-africain autour de ces objectifs qui nous sont communs, mais nous respectons l’indépendance de chacun et son identité individuelle. Il ny’a eu aucune tentative de la part du Parti communiste sud-africain de subvertir l’ANC. Au contraire, notre force vient de cette alliance. Nous n’avons pas la moindre intention d’accorder un quelconque crédit à ceux qui nous conseillent de rompre cette alliance. Qui sont ceux qui offrent ces conseils non sollicités ? Ils proviennent majoritairement de ceux qui ne nous ont jamais offert la moindre aide. Aucun de ces conseiller n’a jamais fait les sacrifices qu’on fait les communistes pour notre lutte. Cette alliance nous a renforcés et nous la poursuivrons davantage. Nous nous trouvons dans une phase de notre lutte dans laquelle on aperçoit déjà la victoire. Mais nous devons nous assurer que cette victoire ne sera pas volée. Nous devons nous assurer que le régime raciste ressente le maximum de pression jusqu’à la fin pour qu’il comprenne qu’il doit céder, que le chemin vers la paix, la liberté et la démocratie est irrésistible. C’est pour cela que les sanctions doivent être maintenues. Ce n’est le moment de récompenser le régime de l’Apartheid. Pourquoi faudrait-il le récompenser alors qu’il déroge aux lois, ce qui représente un délit international ? L’Apartheid existe toujours. Il faut obliger le régime à l’éliminer. Et c’est seulement quand ce processus sera irréversible que nous pourrons commencer à songer à diminuer les pressions. Nous sommes profondément inquiets de l’attitude adoptée par l’administration Bush à ce sujet. Ce fut l’un des rares gouvernements qui à été en contact régulier avec nous pour examiner la question des sanctions et nous lui avons clairement montré qu’il était prématuré de les supprimer. Cependant, cette administration, sans même nous consulter, nous a simplement informés que les sanctions nord-américaines allaient être annulées. Nous considérons que cela est totalement inacceptable. C’est dans un tel contexte que nous apprécions très profondément notre amitié avec Cuba. Quand vous, camarade Fidel, avez dit hier que notre cause était votre cause, je sais que ce sentiment du fond du cœur et que c’est le sentiment de tout le peuple de Cuba révolutionnaire. Nous sommes unis car nos organisations, le Parti communiste de Cuba et l’ANC, luttent pour la défense des masses opprimées, pour que ceux qui créent la richesse en obtiennent les fruits. Votre grand apôtre José Martì dit : « Je veux unir mon destin aux pauvres de la terre ». Nous, à l’ANC, serons toujours du côté des pauvres et des sans-droits. Non seulement nous serons à leur côtés, mais nous allons faire en sorte que tôt ou tard les pauvres et sans-droits contrôlent la terre sur laquelle ils sont nés et que – comme le stipule la Charte de la Liberté – ce soit le peuple qui gouverne. Et quand viendra ce moment-là, il viendra non seulement grâce à notre propre effort, mais également grâce à la solidarité, au soutient et à la stimulation du grand peuple cubain. Je dois conclure mon propos en me référant à un fait dont nous sommes tous témoins. Le commandant Fidel Castro m’a honoré de la distinction la plus élevée que ce pays puisse concéder. Je me sens indigne de cette décoration car je pense que je ne la mérite pas. C’est une récompense que l’on doit octroyer à ceux qui ont déjà conquis l’indépendance de leur peuple. Mais c’est une source d’inspiration et de force renouvelée de voir que cette distinction s’adresse au peuple d’Afrique du Sud en guise de reconnaissance de sa combativité et de sa lutte pour la liberté. Nous espérons sincèrement que dans les temps à venir nous serons dignes de la confiance exprimée à notre égard dans cette décoration. Vive la Révolution Cubaine ! Vive le camarade Fidel Castro ! -Nelson Mandela, 2009

  • UN MONUMENT POUR LES BENINOIS MORTS POUR LA LIBERTE DU MONDE-3

     

     

     

    Voici le troisième courrier adressé à M. l'Ambassadeur de France au Benin.Comme pour les deux autres, nous n'avons pas eu de réponse.

     

     

     

     

     

     

                         PORTO-NOVO le   18 Juillet 2005

     

     

     

     

     

             Le Président du Conseil

     

               National de Direction

     

                                               A

     

                         

     

     

     

                                Monsieur l’AMBASSADEUR

     

                                       DE   France 

     

                                près la REPUBLIQUE       

     

                                    DU BENIN

     

                                     COTONOU

     

     

     

     

     

     

                Monsieur l’AMBASSADEUR,

     

     

         Je voudrais , au nom du PARTI SOCIAL DEMOCRATE LE BELIER (PSD-BELIER ) vous prier d’accepter  mes vives félicitations  à l’occasion  de la Fête Nationale de  votre pays, un pays pour lequel  j’ai beaucoup d’admiration et de respect  en raison  du rôle qu’il a joué et qu’il continue de jouer  au plan international  dans la défense  constante  des droits fondamentaux de la personne humaine.

     

    Le peuple de France a lutté pour prendre la Bastille  le 14 Juillet 1789 , mais il reste encore un grand nombre  d’autres bastilles que le peuple français se bat tous les jours pour arracher.

     

    Le peuple Béninois restera aux côtés du peuple français dans ce combat de tous les temps comme il l’a déjà fait par le passé.

     

    C’est à propos de deux périodes de ce combat commun  qui a rassemblé  le peuple Français et le peuple  Béninois  que je vous écris la présente lettre.

     

     

         Monsieur l’Ambassadeur, le PARTI SOCIAL DEMOCRATE LE BELIER, (PSD-BELIER )  a en projet  l’érection  d’un Monument  en mémoirede tousles Béninois qui, aux côtés des Français ont sacrifié  leur vie pendant les conflits de 1914-1918 et de 1939-1945.

     

     Leur sacrifice  a permis  qu’aujourd’hui les peuples Français et Béninois  respirent  l’air de liberté  que nous savons. Nous devons garder immaculée  la mémoire de ces hommes. Ils constituent des exemples pour les  générations présentes et futures. Le Monument auquel le PSD-BELIER pense est destiné à perpétuer cette mémoire comme cela s’est fait dans chaque village de France où cette tragédie a fait des victimes. C’est pourquoi je voudrais vous prier de vouloir bien me faire tenir la liste des Béninois qui ont participé à ces deux conflits et qui ont payé de leur vie la volonté des hommes de vivre libres. 

     

    J’ai fait cette demande en 2003 et je n’ai pas eu de réponse.

     

    Je l’ai refaite en 2004 et je n’ai toujours pas eu de réponse.

     

    Je la renouvelle cette année avec l’espoir que vous saisirez que la souffrance doit être traitée sans discrimination.

     

     

     

     

    Je veux oser croire  que vous comprendrez la préoccupation  du  PSD- BELIER en vous référant à l’histoire des villages de France et c’est pourquoije vous prie  de  retrouver ici  l’expression  de ma très haute considération.

     

     

     

     

     

                       Pour le CONSEIL NATIONAL

     

                        DE DIRECTION DU PSD-BELIER

     

                               LE PRESIDENT

     

                    

     

     

     

     

                                      GORAS GAGLOZOUN

     

     

     

     

     

  • UN MONUMENT POUR LES BENINOIS MORTS POUR LA LIBERTE DU MONDE-2

     

     

    Voici le deuxième courrier que nous avons adressé à M.l'Ambassadeur de la République française près la République du Bénin sur la question de l'érrection d'un Monument en mémoire  des Béninois morts au cours des deux guerres mondiales de 1914-1918 et de 1939-1945. Les termes employés sontpresque les mêmes.Inutile de vous dire qu'elle est restée , elle aussi, sans réponse de la part de l'Ambassade.




                        PORTO-NOVO le 23 Juillet 2004


    Le  Président du Conseil
    National  de Direction
                                                                                                     A
                        

                         Monsieur l’AMBASSADEUR
                               DE   France 
                                près la REPUBLIQUE       
                                    DU BENIN
                                     COTONOU


              Monsieur l’AMBASSADEUR,
    Je voudrais , au nom du PARTI SOCIAL DEMOCRATE LE BELIER (PSD-BELIER ) Vous prier d’accepter  mes vives félicitations  à l’occasion  de la Fête Nationale de  votre pays, un pays pour lequel  j’ai beaucoup d’admiration et de respect  en raison  du rôle qu’il a joué et qu’il continue de jouer au plan international  dans la défense  constante  des droits fondamentaux de la personne humaine.
    Le peuple de France  a lutté pour prendre la Bastille  le 14 Juillet 1789 , mais il reste encore un grand nombre  d’autres bastilles que le peuple français se bat tous les jours pour arracher.
    Le peuple Béninois restera aux côtés du peuple français  dans ce combat de tous les temps.
    C’est à propos de deux  périodes  de ce combat commun  qui a rassemblé  le peuple Frnçais et le peuple  Béninois  que je vous écris la présente lettre.
         Monsieur l’Ambassadeur, le PARTI SOCIAL DEMOCRATE  LE  BELIER, (PSD-BELIER )  a en projet  l’érection  d’un Monument  en mémoire  de tous les
    Béninois  qui, aux côtés  des Français   ont sacrifié  leur vie pendant  les conflits de 1914-1918 et de 1939-1945.
    Leur sacrifice  a permis  qu’aujourd’hui les peuples Français et Béninois  respirent  l’air de liberté  que nous savons. Nous devons garder immaculée  la mémoire de ces hommes. Ils constituent des exemples pour les  générations présentes et futures. Le Monument auquel  le PSD-BELIER  pense  est destiné  à perpétuer  cette mémoire. C’est pourquoi  je voudrais vous prier  de vouloir bien me faire tenir  la liste  des Béninois qui ont participé  à ces deux  conflits  et qui ont payé de leur vie notre volonté de vivre libres.
    Avec l’espoir que vous comprendrez  la préoccupation  du  PSD- BELIER, je vous prie  de  retrouver ici  l’expression  de ma très haute considération

                          Pour le CONSEIL NATIONAL
                        DE DIRECTION DU PSD-BELIER
                               LE PRESIDENT
                    

                               GORAS GAGLOZOUN

    N.B. L’année dernière, j’ai adressé  une lettre à l’AMBASSADE de France avec le même objet. Mais nous n’avons pas reçu de réponse de la part de l’AMBASSADE. Je souhaite que les rapports entre le PSD-BELIER  et la représentation  de la République Française soient des rapports d’amitié.     

     

  • UN MONUMENT POUR LES BENINOIS MORTS POUR LA LIBERTE DU MONDE

    Je publie sur mon blog trois courriers qu'au nom du PSD-BELIER , j'ai adressé à l'Ambassadeur de France près la République du Bénin trois courriers pour lesquels nous n'avons jamais eu de réponse! Je ferai mon commentaire après le troisième courrier.

    Voici le premier des trois courriers.

     

                PORTO-NOVO, le 21 Juillet 2003


    Le  président du Conseil

    National  de Direction
                                                                                                                                                             

                                            A
                                                                                                             

                     Monsieur l’AMBASSADEUR DE   France   

                      près la REPUBLIQUE du BENIN                                        COTONOU                                                    
                                                                                                                                

                                        
                       Monsieur l’ AMBASSADEUR,
    Je voudrais , au nom du PARTI SOCIAL DEMOCRATE LE BELIER (PSD-BELIER )Vous prier d’accepter  mes vives félicitations  à l’occasion  de la Fête Nationale de  votre pays, un pays pour lequel  j’ai beaucoup d’admiration et de respect  en raison  du rôle qu’il a joué et qu’il continue de jouer  au plan international  dans la défense  constante  des droits fondamentaux de la personne humaine.
    Le peuple de France  a lutté pour prendre la Bastille  le 14 Juillet 1789 , mais il reste encore un grand nombre  d’autres bastilles que le peuple français se bat tous les jours pour arracher.
    Le peuple Béninois restera aux côtés du peuple français  dans ce combat de tous les temps.
    C’est à propos de deux  périodes  de ce combat commun  qui a rassemblé  le peuple Frnçais et le peuple  Béninois  que je vous écris la présente lettre.
    Monsieur l’ Ambassadeur , le PARTI SOCIAL DEMOCRATE  LE  BELIER , (PSD-BELIER )  a en projet  l’érection  d’un monument  en memoire de tous les Béninois  qui, aux côtés  des Français   ont sacrifié  leur vie pendant  les conflits de 1914-1918 et de 1939-1945.
    Leur sacrifice  a permis  qu’aujourd’hui les peuples Français et Béninois  respirent  l’air de liberté  que nous savons.Nous devons garder immaculée  la mémoire de ces hommes.Ils constituent des exemples pour les  générations futures. Le monument auquel  le PSD-BELIER  pense  est destiné  à perpétuer  cette mémoire .C’est pourquoi  je voudrais vous prier  de vouloir bien me faire tenir  la liste  des Béninois qui ont participé  à ces deux  conflits.
    Avec l’espoir que vous comprendrez  la préoccupation  du PSD-BELIER  , je vous prie  de  retrouver ici  l’expression  de ma très haute considération
    Pour le CONSEIL NATIONAL DE DIRECTION DU PSD-BELIER
    LE PRESIDENT
    GORAS GAGLOZOUN
      

  • BON WEEKEND

     

     

                                                                                                                                                                          
         
                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                    
              
         Le jour de la rentrée, un petit arrive a l'école en larmes. La maîtresse s'approche de lui :
    - Qu'est-ce qu'il y a mon petit ?
    - OUIIN ! Ce matin maman est allée noyer les 6 petits chats qui viennent de naître !
    - Oui bien sur c'est triste, mais il ne faut pas pleurer
    - Mais si, maman m'avait promis que c'est moi qui irait les noyer !     
               
               
             
         Un gars entre dans un bar, et demande : - Quelqu'un aurait-il perdu un gros rouleau d'argent, avec un élastique enroulé autour ?
    Un client s'approche et dit : - C'est moi, c'est à moi !
    - Tenez, j'ai retrouvé l'élastique...

        Un policier corrige les devoirs de ses enfants. Il corrige pour le grand et le frappe, ensuite il se tourne vers le plus petit, il ouvre son cahier puis ne dit rien et s’en va. Le grand demande au petit : « Tu es le plus nul et pourquoi papa ne t’a rien fait ».Le petit répond : « J’ai glissé une pièce de 500fr dans mon cahier, tu oublie que papa est policier ».     


     
    Mon patron est toujours en train de
    travailler à son bureau avec assiduité et diligence, sans jamais
    perdre son temps en jasant avec ses collègues. Jamais il ne
    refuse de passer du temps pour aider les autres et, malgré cela, il
    termine ses projets à temps. Très souvent, il rallonge
    ses heures pour terminer son travail, parfois même en sautant
    les pauses café. C'est une personne qui n'a absolument aucune
    vanité en dépit de ses accomplissements remarquables et de sa grande
    compétence en informatique. C'est le genre d'employé de qui on parle
    avec grande estime et respect, le genre de personne dont on ne peut se passer. Je crois
    fermement qu'il est prêt pour la
    promotion qu'il demande, considérant tout ce qu'il nous ap-
    porte. L'entreprise en sortira grande gagnante.

    Pas mal non ?
    Mais, voici ce qu'elle pense vraiment...
    Relisez le texte en ne lisant qu'une ligne sur deux...
         

     
         

     

  • Mettre fin à la françafrique?

     

    Voici la lettre ouverte  de la Convention Patriotique des Forces d Gauche à François Hollande. Son affaire de mettre fin à la FrançAfrique est une duperie et un mensonge honteux, sinon il n'a qu'à le montrer. Bonne lecture à toutes et à tous.

     

     

    lettre ouverte de la CONVENTION PATRIOTIQUE DES FORCES DE GAUCHE DU BENIN à F. Hollande

     

    16 octobre 2012

     

    (Lettre ouverte) Le Président,

     

    A Monsieur François HOLLANDE Président de la République Française. Monsieur le Président,

     

    C’est avec un sentiment contradictoire fait à la fois d’anxiété et d’espérance qu’au nom de la Convention Patriotique des Forces de Gauche du Bénin (CPFG), je vous adresse cette lettre. C’est spécialement à l’occasion du récent et premier déplacement que vous venez d’effectuer sur le continent africain en tant que Président de la République Française et des propos que vous avez tenus dans les différentes étapes de Dakar et de Kinshasa à l’occasion de la tenue du quatorzième sommet de la Francophonie.

     

    Outre des discours sur l’Afrique comme « jeunesse du monde ou continent de l’avenir », discours sur la démocratie et le respect des droits de l’homme comme « valeurs portées par la Francophonie », la déclaration qui peut être considérée comme distinctive de votre gouvernement par rapport au régime de Sarkozy est la suivante « Le temps de la Françafrique est révolu. Il y a l’Afrique, il y a la France, il y a le partenariat entre la France et l’Afrique ». Et à l’appui de votre déclaration vous avez parlé de la suppression du Ministère de la Coopération désormais remplacé par un Ministère de Développement. Soit. Je veux bien croire. Les peuples africains veulent bien croire. Mais je voudrais simplement faire remarquer que de tels propos ont été déjà servis aux Africains par le passé par des gouvernements français, notamment celui de votre modèle, François MITTERRAND sans qu’ils n’aient été suivis d’application concrète.

     

    En effet, la Françafrique ce n’est pas un simple mot ; c’est d’abord et avant tout, un réseau d’institutions et de personnes mises en place par la France Coloniale depuis les années 60 et commises à la tâche de maintenir dans le système colonial, les anciennes colonies d’Afrique de l’Ouest et Centrale officiellement indépendantes. Toutes les activités les plus criminelles et les moins recommandables telles les massacres des peuples du Cameroun, du Rwanda, du Congo, de la Côte d’Ivoire, les assassinats ciblés de patriotes tels Félix Moumié, Ouandié, au Cameroun, Boganda en Centrafrique, Olympio au Togo, Sankara au Burkina Faso, les coups d’Etat divers et les agressions de toutes sortes ont été l’œuvre de la FrançAfrique. Aujourd’hui la Françafrique, pour ce qui est de la face émergée de l’iceberg c’est : 1°- le maintien de la monnaie CFA rattachée à l’Euro par le Trésor français et dont les 50% de réserves africaines sont à la disposition de la France qui en use comme elle l’entend, y compris prêtées avec intérêt encore à ces mêmes pays africains qui en sont les propriétaires. Autrement dit, la France garde le porte-monnaie des pays africains ; 2°- la langue française instituée dans toutes les Constitutions des anciennes colonies françaises d’Afrique comme langues officielles, alors que rien de tel n’existe pour l’anglais dans les Constitutions des anciennes colonies anglaises comme le Ghana et le Nigeria par exemple ; 3°- le maintien des bases militaires françaises sur le continent africain ; 4°- le maintien du pacte colonial consistant pour les anciennes colonies françaises d’Afrique à pourvoir la métropole française en matières premières à bas prix (café, cacao, coton, palmier à huile, arachide) et en richesses minières stratégiques comme l’uranium, le diamant, etc. et à importer les produits finis de la même métropole. La conséquence de cette situation, c’est que la plupart des pays les moins avancés d’Afrique sont d’anciennes colonies françaises.

     

    C’est dire que votre déclaration sur la fin de la FrançAfrique demeurera un vain mot ou une nouvelle tromperie des peuples africains tant qu’elle ne sera pas suivie immédiatement d’actes allant dans le sens du démantèlement du système colonial maintenu 52 ans après les indépendances et décrit plus haut. Et à cet effet, les peuples africains n’ont-ils pas raison de douter de vous et de s’inquiéter ; d’autant plus que, plus de cinq mois après votre élection à la tête de l’Etat français, le personnel diplomatique français dans nos pays et qui sert de couverture à la Françafrique demeure celui mis en place par Sarkozy ? Monsieur le Président,

     

    En revisitant toute l’histoire coloniale mondiale, la France peut-elle être fière aujourd’hui de son œuvre coloniale à la manière d’une Grande Bretagne à l’égard de ses anciennes colonies telles que les Etats-Unis, l’Inde, le Canada, l’Afrique du Sud, le Nigeria ou le Ghana ; d’un Portugal par rapport au Brésil et à l’Angola, d’une Espagne par rapport aux grands Etats sud-Américains ? La France peut-elle être fière de voir ses anciennes colonies être les Pays les Moins Avancés de la planète à l’image d’un Haïti, l’Etat le plus pauvre du sous-continent américain ou des pays d’Afrique ? Est-elle fière de jouer toujours au Gendarme derrière des pays africains « Eternels Enfants mineurs » que l’on bombarde à l’envi et au nom desquels on doit parler dans les instances internationales comme actuellement le fait votre Gouvernement à l’Organisation des Nations Unies dans l’affaire malienne ? Ces réalités, Monsieur le Président, doivent interpeller toute conscience quelque peu éprise de justice et de liberté et devraient amener tout gouvernement attaché à l’éthique et à la paix à changer de politique. C’est dire que les peuples africains ne se contenteront plus de simples professions de foi, si merveilleuses soient-elles.

     

    C’est à des actes concrets que les peuples africains vous attendent. Ils vous attendent avec d’autant d’impatience et d’espérance qu’ils ont suivi la campagne électorale de vous-même et des forces de gauche qui ont permis votre élection à 51,7% par rapport à Sarkozy, 48,3%. Je peux parler ici des propositions notamment des « Partis et Alliances de Partis composant le Front de Gauche » conduits par Jean-Luc Mélenchon et dont l’essentiel a reçu l’appui de bon nombre de démocrates et de patriotes béninois. Il y était nettement stipulé : « La suppression des bases militaires françaises en Afrique ; la nécessité de "Rendre aux pays africains l’autonomie de gestion de leur monnaie CFA" ; Le transfert de technologie et l’aide au développement d’une industrie de transformation sur place à partir des ressources agricoles et minières … ». Une telle politique au pouvoir en France réconcilierait à coup sûr celle-ci avec les peuples africains qu’elle a asservis, soit par la colonisation, soit par la néo-colonisation.

     

    Si comme cela se dessine, vous tournez dos à ces aspirations des peuples africains, traduites en propositions du Front de Gauche, si vous tournez dos à cette frange non négligeable du peuple français qui s’est retrouvé en elles et qui ont porté sur vous son suffrage, si donc votre déclaration de Dakar ne représente qu’un cache-sexe pour couvrir le maintien de la FrançAfrique, alors il ne restera aux peuples africains que le recours à toutes les formes de luttes patriotiques pour accomplir la mission historique, celle de se libérer du néocolonialisme français et arracher leurs droits d’êtres libres, d’êtres souverains sur la terre de leurs aïeux, l’Afrique

     

    Avec le respect dû à votre haute fonction, je vous prie de recevoir, Monsieur le Président de la République Française, l’expression de nos sentiments patriotiques.

     

    Cotonou, le 15 Octobre 2012.

     

    POUR LA COORDINATION DE LA CONVENTION PATRIOTIQUE DES FORCES DE GAUCHE

     

    Le Président,

     

    Philippe NOUDJENOUME

     

  • CITE DES MERES DE HOUEKOMEY

     

     

     

                                    

    Les Professeurs à la retraite rendant hommage à leurs mères à la CITE DES MERES DE HOUEKOMEY  à KONOUHOUE  dans la Commune d' ATHIEME. Ici le doyen Antoine HODE qui a eté professeur de  plusieurs d'entre  nous.