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Il va falloir à chaque fois choisir son camp et faire le point à la fin de sa vie. Courage à vous.
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DECLARATION DU FCSAD
A propos de la lettre du Secrétaire Général de la Cour Constitutionnelle adressée
« Au Responsable du FCSAD » et reçue le 04 septembre 2012.
Le Secrétaire Général de la Cour Constitutionnelle, Monsieur Sylvain M. NOUWATIN a adressé une missive référencée n° 1202 / CC / SG / III « Au Responsable du Front Citoyen pour la Sauvegarde des Acquis de la Démocratie » qu’il a négligé de désigner nommément malgré la mention d’un téléphone qui avait juste été utilisé pour s’assurer un acheminement conséquent dudit courrier. Celui-ci, avec la mention "TRES URGENT", portait : "Objet : Mesure d’instruction" et "Référence : Recours n° 1450 / 119 / REC-12".
Ledit Recours sus-référencé aurait été introduit par Monsieur Serge Roberto PRINCE AGBODJAN pour « Contrôle de Constitutionnalité de certaines paroles tirées de la conférence de presse du 30 juillet 2012 au Chant d’oiseau par le FCSAD », en s’appuyant pour ce faire sur des extraits du quotidien "La Presse du Jour", n° 1692 du mardi 31 juillet 2012.
Le FCSAD tient à faire la déclaration suivante :
1- Le 30 juillet 2012, à la veille du 52ème anniversaire de l’indépendance, le FCSAD a organisé une rencontre publique des Responsables des organisations membres, élargie à leurs bases et autres invités dans la salle de conférences du Chant d’oiseau.
2- Aucun compte-rendu de presse ne peut engager notre responsabilité, en lieu et place des Actes de la rencontre. Outre des prises de positions collectives, ce sont des personnes responsables qui ont exprimé leurs opinions avec leurs états d’âme divers et qui n’ont posé aucun acte répréhensible. Aucune censure de ces déclarations n’est admissible.
3- Nous ne comprenons pas que des paroles de citoyens puissent être jugées pour leur "inconstitutionnalité". Que des individus, simples citoyens, se trompent là-dessus, cela pourrait se comprendre. Mais que la Cour Constitutionnelle instruise une telle demande, voilà qui tombe dans la répression de la liberté d’opinion et d’expression. Mais cela aussi ne nous étonne guère de la part d’une Cour qui nous a habitués à la défense de la restauration de l’autocratie.
4- Pour revenir aux paroles incriminées, il s’est agi à haute et intelligible voix de dire nos opinions et d’user de notre droit à exprimer nos inquiétudes face à l’évolution de la situation sociopolitique marquée par un MAL qui se développe et atteint toutes les couches sociales : l’opérateur économique criblé d’impôts et pliant sous le poids du redressement fiscal, contraint à fuir le pays en délocalisant son entreprise ; l’autre opérateur spolié de tous ses intrants par des hommes en tenue bombardés en braqueurs et arraisonnant même un navire ; l’enseignant vilipendé, dénigré et considéré comme un vulgaire manœuvre, le douanier prétendument corrompu et enrégimenté perdant son droit de grève, le travailleur de la santé considéré comme un homme sans cœur, ou plutôt au cœur de pierre, insensible à la mort de l’innocent qu’il applaudit, que sais-je encore, le magistrat sans conscience qui vend la justice, oui, le mal Yayi a infesté la totalité du pays et les Béninois, aujourd’hui sous-produits humains sont comme ces animaux dépeints par La Fontaine - dans la fable, les animaux malades de la peste. Nous avons le devoir de lutter contre le mal Yayi. Nous ne pouvons accepter l’inacceptable. Les acquis démocratiques, fruit des luttes passées contre l’autocratie du régime Kérékou-PRPB, nous offrent des ressources inépuisables pour mener ce combat. Utilisons-les, en ne nous laissant pas enfermer dans un légalisme stérile, en ne faisant pas le jeu du pouvoir et de ses alliés nationaux et internationaux. Faire le jeu du pouvoir aujourd’hui, c’est déjà se laisser imposer une LEPI, dont nous savons que le fichier des données tel que constitué comporte de toute évidence des imperfections qui le rendent non fiable en terme de liste électorale pour des élections crédibles. Nous savons aussi, quand bien même le fichier électoral sortira de sa caverne aujourd'hui, comme en circule le bruit, nous savons que l’incertitude sur les opérations de correction évoque le risque d’une impasse dans le cas où, aux échéances légales des prochaines élections, l’opération de correction n’aurait pas abouti à un résultat satisfaisant. Le risque est alors grand devant l’impasse de voir le pouvoir utiliser une liste non fiable. Oui, chers amis, tout nous invite aujourd’hui à une vigilance de tous les instants. Cette vigilance ne sera pas un repas de gala. Elle est de tous les instants, et voilà pourquoi nous sommes là, maintenant pour organiser la veille civique, la vigilance de tous les instants afin que évitant d’être distraits ou passifs, nous ne voyons pas rééditer la grande imposture du K.O de 2011. Chaque responsable ici présent, a donc le devoir de prendre l’engagement, en toute vérité, en toute sincérité, d’une mobilisation afin de sortir le pays du marasme actuel et de la décadence programmée
5- L’engagement pour sortir le pays du marasme actuel et de la décadence programmée implique un travail de chacun et de tous pour une mobilisation du peuple dont la souveraineté est au-dessus de tout organe de la Constitution.
6- Rien ne pouvant nous délester de la conviction profonde que la Cour Constitutionnelle s’est disqualifiée par sa couverture d’une LEPI truquée et sa validation du k-o électoral de mars 2011, ainsi qu’avec les révélations actuelles sur les "imperfections" de la LEPI, autant nous récusons le requérant Serge Roberto PRINCE AGBODJAN à vouloir, comme en mission commandée, subordonner nos opinions sur le Mal Yayi à quelque disposition constitutionnelle que ce soit ; autant, si elle ne se ravise en déclarant son incompétence, nous rejetons par avance quelque jugement de la Cour qui ne viendrait que confirmer sa volonté de se mettre au dessus de la souveraineté populaire.
7- La célérité de la Cour à instruire des plaintes liberticides suivie par la dernière déclaration de la HAAC en date du 5 septembre 2012 qui menace d’interdire les journaux sans piper mot des déclarations funestes du Chef de l’Etat qui a mis en branle des loubards armés et des préfets contre des manifestations pacifiques de partis politiques montrent bien que les institutions de la République sont devenues des machines répressives et se mettent hors la loi comme le Chef de l’Etat lui-même. Or ce que tout le monde observe c’est que le peuple doit reprendre ses droits des mains de ces institutions et gouvernants faillis. Ce qui s’exprime de partout et le Front citoyen n’est pas de reste.
8- La Constitution du Bénin a comme bases les traditions de lutte de notre peuple, la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme de 1948 et la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples. Cette Charte est directement intégrée dans la Constitution. Quant à la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme de 1948, son préambule reconnaît le droit au peuple de s’insurger contre un régime tyrannique. Qu’on puisse appeler le peuple à chasser ou à faire partir un dirigeant tyrannique et ce, quand bien même avant une échéance électorale, relève de la liberté d’expression et d’opinion. Le préambule de la Constitution admet le rejet de tout régime fondé sur l’arbitraire, la confiscation et l'exercice personnel du pouvoir, le pillage et les bradages de nos ressources nationales. Etant entendu que le droit à l’insurrection est imprescriptible et relève de la souveraineté de tout peuple : les exemples de notre peuple en témoignent (1963, 1989) ; récemment d’autres peuples d’Afrique l’illustrent (Tunisie, Egypte). La doctrine française confirme cet état de choses qui remonte au moins à la Révolution française de 1789.
9- Cette plainte qui s’attaque à la liberté d’expression du citoyen, au droit à l’insurrection du peuple, à l’appel à la mobilisation du peuple dont la souveraineté est au-dessus de tout organe de la Constitution est tout simplement nulle et de nul effet.
Fait à Cotonou le 11 septembre 2012,
La Coordination du Front Citoyen pour la Sauvegarde des Acquis Démocratiques.
DESOBEISSANCE CIVILE CONTRE LA HAAC!
Tout le monde sait que depuis le 1er Août 2012, Monsieur Boni Yayi et à sa suite ses partisans ont déclaré une guerre contre l’intégrité du Bénin. Pendant tout le mois d’Août, ils ont parlé et injurié des gens, ils ont marché, ils ont dansé en chantant l’hymne de la haine. Aucune institution de la république n’a rien dit. La Cour Constitutionnelle, l’Assemblée Nationale, le Conseil Economique et Social, la HAAC, le Parquet, personne n’a levé le petit doigt. On a laissé toute la délinquance politique faire ce qu’elle veut et lorsque pointe la riposte, la HAAC sort à Parakou un communiqué insipide et honteux qu’aucun Béninois digne de ce nom ne peut accepter. Penser aujourd’hui et faire penser que tout ce qui se passe est dû à la faute des médias est une honte et une calamité. Honte à vous ! Dans ces conditions le point de vue du PCB est conforme à ce qu’exige la situation Lisez-le et diffusez – le....
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PARTI COMMUNISTE DU BENIN (PCB)01 B.P. 2582 Recette Principale Cotonou (Rép. du Bénin) Tél. : 21 30 03 22/97 98 35 65 – Site : www.la-flamme.org |
CONTRE LA GUERRE DECLAREE A LA LIBERTE DE PRESSE,
LE PCB APPELLE A LA DESOBEISSANCE CIVILE CONTRE LA HAAC.
Dans une déclaration en date du 05 septembre 2012, la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) écrit : « Depuis quelques semaines, se diffusent et se publient à travers les médias béninois des articles, des émissions et des propos injurieux parfois haineux, susceptibles de mettre en péril la paix sociale, la cohésion et l’unité nationales. » Et puis, invoquant la Loi organique la créant (sans citer explicitement l’article), sa propre décision du 30 mars 2011 (donc faisant de l’autoréférence) ainsi que le code de déontologie de la presse béninoise, la HAAC nous dit que la « sauvegarde de l’ordre public, l’unité nationale constituent les limites constitutionnelles et légales à l’exercice de la liberté de presse. ». Et par conséquent, elle « suspendra immédiatement tout organe de presse écrite ou audiovisuelle qui publiera, diffusera de son propre chef ou servira de relais à tout article ou propos en violation de la loi organique, de la décision et du code sus-cités » (cf. "La Nation" n° 5570 du jeudi 06 septembre 2012).
La HAAC ne se donne pas la peine de préciser la période. Elle serait obligée de situer l’origine et l’auteur principal « des propos injurieux parfois haineux susceptibles de mettre en péril la paix sociale, la cohésion et l’unité nationales » que tout le monde a entendus notamment le 1er Août et réitérés le 22 août 2012 : Boni YAYI. Alors, la HAAC, l’institution qui se veut garante de la déontologie en matière de presse triche et parle de « depuis quelques semaines » ; et, sans aucune démonstration, elle s’en prend aux organes de presse dont les articles sont traités d’ « accusations sans preuves, de fausses informations ». Si la HAAC voulait jouer son vrai rôle de garante de la liberté de presse, elle devrait en premier lieu interdire à YAYI Boni de transformer l’organe public de presse, l’ORTB en un organe de propagande à sa personne et à sa politique dictatoriale, corrompue, ruineuse pour l’économie et l’unité nationales, en un organe de dénigrement et de destruction systématique de tous ceux qui s’opposent à sa politique anti-patriotique. Elle devrait rétablir l’accès égal de tous les partis et hommes politiques à l’ORTB. Or, depuis lors, face à ces dérives, la HAAC fait le mort. Et c’est lorsqu’elle se rend compte que les actions et propos haineux de YAYI Boni suscitent des réactions légitimes qu’elle se lève pour interdire. Sa décision du 30 mars 2011, c’était pour interdire les protestations populaires contre le hold-up électoral de Boni YAYI. Sa déclaration actuelle va dans le même sens : protéger le pouvoir dictatorial contre la désapprobation et la colère populaires qui montent de tous côtés.
Bref, la HAAC, par sa déclaration du 05 septembre rappelle au peuple béninois et à l’opinion internationale qu’elle est et demeure un organe au service de l’autocrate Boni YAYI et de l’ordre néocolonial qui pillent, ruinent et détruisent le pays et ses hommes. La HAAC déclare la guerre à la liberté d’expression de l’indignation et du mécontentement du peuple contre la dictature de Boni YAYI, la gestion calamiteuse du pays, le pillage et le gaspillage sans frein des ressources publiques, la corruption endémique au sommet de l’Etat, le chômage de la jeunesse, le harcèlement des producteurs nationaux, les hold-up électoraux, etc.
Le Parti Communiste du Bénin dit que rien n’autorise la HAAC à s’en prendre aux organes de presse, aux journalistes alors que le pouvoir de Boni YAYI est libre de piller, de mentir dans les mass media publics, de gérer à son humeur et pour des intérêts étrangers à ceux du peuple. La liberté de presse a été conquise par le peuple contre la dictature autocratique et sanguinaire de KEREKOU, mentor et parrain de Boni YAYI. Le peuple ne peut et ne doit accepter d’aucune institution la privation de cette liberté. C’est pourquoi, contre la guerre déclarée par la HAAC contre la liberté de presse, il n’y a qu’une seule attitude de dignité et de démocratie : la désobéissance civile.
La déclaration de la HAAC est inacceptable et ne peut être acceptée. Le PCB appelle par conséquent :
- les responsables et acteurs de presse à rejeter les diktats de la HAAC, à rechercher les voies et moyens de poursuivre leurs activités d’information au service du peuple ;
- les syndicats, les organisations de jeunes et de femmes, les partis politiques à créer et/ou réactiver leurs propres organes d’information à l’endroit du peuple ;
- les travailleurs, la jeunesse et le peuple à se saisir de tous les moyens de s’exprimer et d’exprimer leur misère, leur indignation et colère, leurs exigences pour un avenir meilleur. Reprenez et multipliez les vieux moyens (papiers volants, graffiti, affiches) qui ont permis de combattre et de vaincre l’autocrate sanguinaire KEREKOU et dont l’impunité sert son élève Boni YAYI. Saisissez-vous des moyens modernes, Internet, réseaux sociaux, SMS. N’acceptons jamais l’inacceptable.
En ce qui le concerne, le PCB accueillera et publiera dans ses organes de presse, "La Flamme", "Crépuscule du Matin", tout propos, toute manifestation d’indignation, de colère et de lutte des travailleurs, de la jeunesse, des patriotes et démocrates, contre la situation actuelle et le pouvoir corrompu, failli et dictatorial de Boni YAYI. Quoi qu’il en coûte.
Cotonou le 07 septembre 2012
Pour le PCB,
Le Porte-parole
Jean Kokou ZOUNON
Je poste la présente déclaration du CCN/CSTB sur mon blog parce qu'elle reflète bien ce que nous vivons dans notre pays aujourd'hui. Il est nécessaire que chaque Béninois prenne la véritable mesure de ce qui nous arrive.Il y va de notre existence en tant qu'êtres humains et en tant que nation dans le concert des nations. Restez vigilants.
CONFEDERATION SYNDICALE DES TRAVAILLEURS DU BENIN
(CSTB)
03 B.P. 932 Cotonou
Tél. : (00229) 21-30-78-57 Fax : (00229) 21-30-78-49
Email : cstbsn@yahoo.fr
DECLARATION DU CCN/CSTB SUR LA SITUATION POLITIQUE NATIONALE.
Le CCN/CSTB réuni en sa séance du jeudi 30 août 2012, après examen de la situation sociopolitique nationale, a décidé de rendre publique la déclaration ci-après.
Depuis le 1er août 2012, par suite de la sortie médiatique du Président de la République, la situation politique nationale s’est considérablement dégradée, avec de grosses menaces qui pèsent sur les libertés, sur les hommes et la démocratie. On eût dit que le 52ème anniversaire de l’accession à l’indépendance de notre pays, outre qu’il se passe dans la misère noire pour les peuples de chez nous, a été l’occasion de réveiller les vieux démons avec l’appel ouvert au régionalisme et à la division des peuples, à l’affrontement des différentes couches socioprofessionnelles du pays.
Jugez-en avec les propos tenus par le chef de l’Etat et ses thuriféraires.
1. A l’interview du 1er août 2012,
« … Alors, on (M. TALON) mouille pratiquement toutes les forces, les politiques, les syndicats, les magistrats ; les valises circulent au vu et au su de tout le monde… Les 2/3 des journalistes de la presse écrite émargent chez lui (TALON) ; 300 000 FCFA ou 400 000 F, rien que pour insulter le Président… »
« … J’ai appris qu’ils vont tenir une réunion et réunir les syndicats, les magistrats et les autres pour former un front uni pour me faire partir. Moi YAYI ? Ils sont trop petits !... Je vais leur montrer que moi aussi, j’ai du monde derrière moi dans le Nord profond et ils vont s’affronter ».
Et quand le journaliste interloqué fait remarquer « Quand la haine appelle la haine, M. le Président !!! », le Président répond, trompeur mais ferme.
« … Vous avez raison… Je m’excuse vraiment… Je leur dis, venez, mais ils refusent… Il n’y aura pas de Madagascar au Bénin… Malick, dis leur que je n’ai pas peur d’eux… »
A la question de savoir la dictature du développement qu’est-ce à dire ? Et les libertés publiques ? Le Président répond : « … Il faut rayer la pauvreté… Mais notre comportement nous éloigne du développement… Il faut changer de vêtement, mettre de nouveaux habits… La démocratie, est-ce l’anarchie et le désordre ?... il faut que l’Etat soit fort ! »
2. A partir des champs de cotonniers de Ouassa-Péhunco, dans les villes de Djougou, Djidja… le mercredi 22 août 2012.
C’est la même rancœur, les mêmes menaces dans les propos du Président.
« … Ils ont acheté les enseignants… Je ne leur dois rien ! Ils menacent de fermer les écoles à la rentrée… Ils ont payé les communistes ! Descendez tous à Cotonou leur demander des comptes ! L’école, c’est l’affaire des communes. C’est à vous de les interpeller! Descendez tous à Cotonou ! ».
Ces longues citations des propos du Président ont été voulues pour montrer avec quelle rage, quelle volonté farouche il veut en découdre avec les enseignants, certains opérateurs économiques, les communistes, les peuples de la partie méridionale de notre pays. Pour le Président de la République, la démocratie béninoise, c’est le désordre, l’anarchie. Les revendications des enseignants ? Une farce grotesque emmerdante, dont il n’a que cure! Et comme tout baigne dans la corruption dans cet univers, enseignants, syndicalistes, magistrats, communistes, tous sont achetés.
Voilà pourquoi ceux du Nord profond doivent descendre à Cotonou pour punir les ‘sudistes’. Exit l’unité nationale. Vive la dictature du … développement pour que vive la dictature du Président !
Le top donné, les meutes dressées montent au créneau.
Le Ministre de l’Intérieur crie à l’insurrection, annonce l’état d’urgence et menace.
La coordination FCBE, les jeunes turcs de Médjico, les jeunes patriotes de Béhanzin, tous à qui mieux-mieux hurlent leur indignation et crient au sacrilège. Dans cet unanimisme général, aucune contradiction n’est tolérée surtout si elle vient des rangs et le député Azanaï l’a appris à ces dépens : depuis sa sortie, il est voué aux gémonies.
La Confédération Syndicale des Travailleurs du Bénin (CSTB) fustige les propos guerriers anti- peuples du Président de la République et les condamne en tant que propos ethnocentristes, régionalistes, fauteurs de guerre civile. Elle condamne tout autant l’aveuglement et l’hystérie des supporters du Président qui font ici office de faiseurs de despotes.
Elle appelle tous les travailleurs à prendre toute la mesure de la gravité de la situation pour renforcer leurs organisations, se mobiliser massivement et faire échec à toute tentative de régression préjudiciable à notre peuple.
En, tout état de cause, la CSTB est persuadée que nos peuples, qu’ils soient du Sud ou du Nord, de l’Est ou de l’Ouest ont tous contribué à la conquête et à l’enracinement de la démocratie chez nous. De ce fait, ils sont aguerris pour ne pas se laisser manipuler à des fins obscures, étrangères aux intérêts bien compris de la nation.
Cotonou le 30 août 2012
Pour le CCN/CSTB,
Le Secrétaire Général Confédéral
Gaston K. AZOUA
Je poste le Communiqué final du 6è Congrès du PCB dont je viens d'avoir copie sur mon mail.Ce communiqué final est l'expression des positions des forces de gauche et du progrès. Mes félicitations au PCB et ses militants pour la tenue victorieuse du 6è Congrès
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COMMUNIQUE FINAL DU VIème CONGRES DU PCB
Régulièrement convoqué par le Comité Central, le sixième Congrès ordinaire du Parti Communiste du Bénin s’est tenu à Cotonou du 23 au 25 août 2012 sous le thème ; « Le prolétariat, les peuples du Bénin et du monde et la question de la prise du pouvoir aujourd’hui : les enseignements du marxisme-léninisme et l’expérience du Parti Communiste du Bénin ».
L’ouverture solennelle du Congrès s’est déroulée dans la salle bleue du Palais des Congrès et a connu la participation des représentants d’autres partis communistes d’Afrique, notamment le PCRCI (Parti Communiste Révolutionnaire de Côte d’Ivoire), d’autres partis et mouvements politiques de pays voisins, notamment en provenance du Nigeria (Save Nigeria Group –SNG, Socialist Party of Nigeria –SPN, Joint Action Front –JAF) ; de partis politiques alliés, notamment le PSD-Bélier ; de partis amis, notamment l’UN (Union fait la Nation) ; des organisations scientifiques, notamment l’INIREF-Bénin ; des fédérations et confédérations syndicales (FESYNTRA-Finances, CSA-Bénin, CSTB, CGTB), d’organisations de la société civile, notamment le Mouvement Chrétien pour Changer le Monde ; sans compter des délégués, militants et sympathisants des différentes organisations de base du Parti. Cette ouverture a eu lieu dans une salle comble où les participants agitaient les fanions du PCB, dans une ambiance de fête avec une foule de participants qui n’avaient pu trouver place à l’intérieur et divers groupes culturels, notamment le SATO d’Agonlin, le Kataclè de Gadomè, le tam-tam des grands jour venu de Natitingou, le Goumbé de Dassa, l’homme-orchestre, l’orchestre des étudiants, etc.
Outre les messages des invités, l’auditoire a eu droit au Discours d’ouverture du Premier Secrétaire du PCB, Philippe NOUDJENOUME. Celui-ci a situé le contexte international où l’on voit que la contre-révolution a épuisé ses ressources et que la Révolution est revenue à l’ordre du jour un peu partout dans le monde. Il a stigmatisé qu’au niveau national, toutes les couches sociales décrient la faillite du régime dictatorial de Boni YAYI et réclament son départ. Mais les travailleurs et les peuples doivent être vigilants pour ne plus se faire voler leurs victoires mais plutôt s’assurer que le nouveau pouvoir pour lequel ils luttent soit et reste à leur profit. Maintes fois ovationné, le discours du 1er Secrétaire a galvanisé l’enthousiasme des participants au changement révolutionnaire.
Après cette ouverture solennelle, les travaux proprement dits du Congrès se sont déroulés dans une ambiance de ferveur militante et d’échanges francs et ont consisté successivement en :
- L’étude et l’adoption du Rapport moral
- L’étude et l’adoption des Rapports d’activités
- L’étude et l’adoption des différents textes (résolutions, motions, appel du Congrès, Programme, Statuts). Le Congrès a notamment condamné la tuerie intervenue ces derniers jours en Afrique du Sud de 34 mineurs.
- Le renouvellement du Comité Central. Le Comité Central s’est réuni en plénum pour élire le Bureau Politique et le Premier Secrétaire en la personne de Philippe NOUDJENOUME.
La clôture solennelle du Congrès a eu lieu dans une ambiance d’enthousiasme et de ferveur révolutionnaires.
La tenue victorieuse de ce 6ème Congrès du PCB est le reflet de la volonté populaire d’en finir avec le régime autocratique de Boni YAYI. Le peuple aguerri a exprimé sa détermination à chasser Boni YAYI, au besoin par le soulèvement populaire et à s’opposer à tout complot anti-populaire qui tenterait de compromettre l’instauration du pouvoir des travailleurs et des peuples.
L’appel au peuple adopté par le Congrès ne souffre d’aucune ambiguïté. Il postule : « L’insurrection, c’est le refus et le rejet de l’inacceptable. Et aujourd’hui, le droit à l’insurrection est reconnu par l’éthique universelle, consacré par la Déclaration universelle des droits de l’homme, et tout dirigeant qui s’y oppose et tente de la réprimer est condamné comme un criminel de son peuple. Et aucune évocation d’une constitution ou d’une loi, aucun discours ministériel et aucun char ne peut indéfiniment empêcher un peuple insurgé de venir à bout d’un dictateur. » Peuples du Bénin debout ! Soldats du Bénin, ne trahissez pas la cause du peuple qui est votre propre cause ! Tous au combat pour sauver notre patrie, le Bénin !
Adopté à l’unanimité et avec acclamations.
Le Congrès.
MESSAGE DU PARTI SOCIAL DEMOCRATE LE BELIER
(PSD-BELIER)
AU 6e
CONGRES DU PARTI CMMUNISTE DU BENIN
(PCB)
Camarade Premier Secrétaire du Parti Communiste du Bénin,
Camarades membres du Comité Central du Parti,
Messieurs les invités,
Camarades congressistes,
C’est avec un réel plaisir que nous apportons au 6è Congrès du Parti Communiste du Bénin les salutations militantes et les félicitations chaleureuses du PARTI SOCIAL DEMOCRATE LE BELIER (PSD-BELIER).
Le Congrès est une occasion d’échange, de réflexion, c’est une fête des cerveaux. Notre intervention portera sur deux points. Nous dirons brièvement qui nous sommes et quelle est notre pensée politique.
Nous dirons ensuite un mot sur la particularité du moment qui voit la tenue de votre grand congrès, une manière à nous de participer cette fête des cerveaux.
Qui sommes–nous ? Nous sommes des militants du Parti Social Démocrate le Bélier (PSD-BELIER).
QUELLE EST LA PENSEE POLITIQUE DU PSD-BELIER ?
Camarade Premier Secrétaire, Camarade congressistes, chacun sait que toutes les actions d’un homme ou d’un groupe d’hommes s’inscrivent toujours dans une théorie.
Quelle est la théorie dans laquelle s’inscrivent les actions du PSD-BELIER, la théorie qui fonde notre action politique, notre action sociale, notre action économique, notre action éducative, notre action culturelle et artistique ? Cette théorie c’est le LIGUISME
Le LIGUISME est une théorie de développement élaborée dans le feu de l’action par des Béninois pour notre Pays, une théorie juste pour aborder les problèmes de développement de notre pays dans leurs aspects les plus divers et dans tous les secteurs de l’activité sociale dans le respect de nos valeurs essentielles. C’est notre premier outil de développement.
D’où vient le LIGUISME ?
Le LIGUISME n’est ni une invention d’un individu, ni le produit de l’imagination d’un groupe de personnes. Le LIGUISME est le produit de la synthèse des nombreuses expériences de notre vaillant peuple dans sa volonté toujours renouvelée d’émancipation, depuis les luttes armées de résistance à l’envahisseur colonial jusqu’aux grèves revendicatives des travailleurs d’aujourd’hui. C’est un produit des conditions historiques de développement de notre pays.
QUI EST LIGUISTE ? QUI PEUT DEVENIR LIGUISTE ?
Le Liguiste, ce n’est pas celui qui a été militant de la LIGUE Nationale de la Jeunesse Patriotique. Le Liguiste, ce n’est pas un ligueur. Il peut même arriver que celui qui a été militant de la LIGUE à un moment donné de sa vie, ne soit pas capable de s’élever jusqu’à la dignité du liguiste. Un ligueur qui agit sur commande, qui exécute un mot d’ordre avec l’espoir d’en tirer des bénéfices et des récompenses personnels n’est pas et ne peut pas être un liguiste. Il n’a pas élevé sa conscience au niveau de l’acte qu’on lui demande de poser. Le Liguiste, c’est celui qui a accepté des sacrifices pour la grandeur et la dignité de notre pays. Quand on sait ce que le peuple dans son ensemble a inventé et mis en œuvre pour demeurer un peuple libre et digne, on peut comprendre que le concept de liguisme créé par le PSD-BELIER dépasse de très loin le simple militantisme à l’intérieur d’une organisation. Au sein de notre parti, le PSD-BELIER, chacun doit chercher à s’élever jusqu’à la dignité de liguiste, jusqu’à la dignité des Béhanzin, des Kaba, des Bio Guera, des Louis Hunkanrin et de leurs valeureux compagnons. Jusqu’à la dignité des valeureux combattants du Parti Communiste du Bénin et de ceux qui de ceux qui lui sont restés fidèles.
Pendant la révolution, de nombreux Béninois ont montré leur exceptionnelle capacité à accepter des sacrifices inouïs non pour leur bien-être personnel mais pour le bien-être du peuple béninois. Qu’ils aient été trahis est un autre problème.
Camarade Premier Secrétaire du Parti Communiste du Bénin,Camarades membres du Comité Central du Parti Communiste du Bénin, camarades congressistes voilà qui nous sommes au PSD-BELIER Voilà qui nous voulons devenir.
A présent, pour participer à votre fête des cerveaux, nous voulons esquisser un début d’analyse de la situation internationale et nationale dans laquelle s’inscrit votre Congrès.
A quel moment se tient votre congrès ? Nous allons nous intéresser à quelques points de repère
Camarade Premier Secrétaire du Parti Communiste du Bénin, Camarades membres du Comité Central du Parti Communiste du Bénin, camarades congressistes Votre congrès se tient à un moment où des bouleversements de plus en plus importants secouent le monde. Partout résonnent les trompettes malveillantes des guerres coloniales. Ce sont des guerres qui sont toutes la manifestation de la volonté de reconquête coloniale du monde en général et de l’AFRIQUE en particulier par les pays impérialistes. Les impérialistes profitent de la destruction du camp socialiste pour reprendre leurs positions perdues. Mais votre Congrès se tient aussi dans une période de grand réveil des peuples du monde qui n’ont jamais renoncé à leur combat pour l’émancipation. C’est le cas des pays de l’Amérique Latine où nous observons le Brésil, le Venezuela, l’Equateur et d’autres pays encore secouer avec toujours plus de vigueur le joug impérialiste, sans parler de l’invincible CUBA de FIDEL CASTRO.FIDEL CASTRO, le grand combattant dont chaque cheveu porte l’indélébile marque des combats pour la dignité et le bien-être de sa patrie. A l’intérieur des pays industrialisés gronde la colère des travailleurs qu’on enfonce chaque jour un peu plus dans la misère, des travailleurs créateurs de richesses mais exclus de la jouissance des fruits de leur travail. Le mouvement d’émancipation des peuples est désormais dans une phase ascendante.
L’Afrique est le véritable enjeu que poursuivent les impérialistes. Qui possédera l’Afrique, possédera le monde. Pour les impérialistes, il est inconcevable que l’Afrique soit la propriété des Africains. La reconquête coloniale qui a commencé avant l’effondrement du camp socialiste se poursuit avec des méthodes de plus en plus violentes.
Le Bénin est une importante pièce dans le dispositif de domination de l’Afrique de l’Ouest parce qu’il est la meilleure route d’accès à l’intérieur du continent. Chacun peut donc aisément comprendre pourquoi un si petit pays attire tant d’attention et de convoitise de la part du monde capitaliste.
Votre congrès se tient à un moment où les dirigeants du Bénin pays se débattent dans des scandales sans nombre et commencent à perdre leur sang froid et n’hésitent plus à tenir ouvertement des propos indignes des responsabilités qu’ils assument. Les travailleurs et l’ensemble du peuple béninois ont définitivement démasqué les comportements anti nationaux des dirigeants corrompus de notre pays. Pour eux l’émergence, c’est l’enrichissement illicite de leurs parents et de leurs amis et l’appauvrissement général de la population.
Votre Congrès se tient enfin au lendemain de la fondation de la Convention Patriotique des Forces de Gauche dont vous êtes le principal artisan. Avec la fondation de la Convention Patriotique des Forces de Gauche le peuple béninois dispose d’un outil supplémentaire de combat. Et maintenant,il sera de plus en plus difficile que les victoires des combats des travailleurs et des progressistes soient volées comme ce fut le cas en 1963, en 1965, en 1967, en 1969, en 1972 et en 1989-1990.Il est nécessaire que tous ceux qui croient que l'émancipation du peuple béninois est possible se mettent à réunir les matériaux nécessaires à la construction de cette œuvre. Par la fondation de la Convention Patriotique des Forces de Gauche, nous avons engagé un processus qui doit contribuer grandement au combat émancipateur du peuple béninois. Jusqu’ici ce sont ceux qui n’ont pas participé aux luttes qui en ont ramassé les fruits. Nous devons tout faire pour que cela n’arrive plus jamais. La fondation de la Convention Patriotique des Forces de Gauche doit sonner le rappel des forces de progrès pour engager le Bénin sur la voie du développement dans l’intérêt du plus grand nombre de Béninois et non dans l’intérêt d’une petite minorité. La Convention Patriotique des Forces de Gauche est attachée à certaines valeurs fondamentales qui seules pourront lui permettre d’atteindre ses objectifs de développement pour l’émancipation du peuple béninois.
Parmi ces valeurs il nous plaît de mentionner quelques-unes
-La lutte contre la corruption est une valeur qui implique que tous ceux qui sont corrompus soient poursuivis et traduits devant les tribunaux. Depuis l’indépendance tous les gouvernements successifs ont promis de se battre contre la corruption, mais tous ont en réalité développé la corruption et la mafia dans tous les secteurs y compris le secteur de l’éducation.
-La lutte contre l’impunité est une valeur qui devient la valeur des valeurs. L’impunité est devenue dans notre pays le ressort le plus puissant de l’audace dans les crimes économiques, les malversations et les assassinats dont certains sont particulièrement crapuleux. Pendant plusieurs décennies tous les gouvernements ont absous tous les crimes et ils nous ont présenté les criminels comme des héros et des modèles. Aujourd’hui la jeunesse regarde ces criminels comme des modèles auxquels elle tente de s’identifier.
-Le respect du bien public est une valeur qui exige que soit instauré le contrôle populaire de la gestion des biens publics avec l’élection et la révocabilité des DG et directeurs techniques des administrations et entreprises publiques.
-Le respect de la personne humaine est une valeur qui implique qu’aucun citoyen de notre pays ne soit traité comme n’ayant aucun droit. Quand un pouvoir jette des Béninois en prison sans jugement pendant des années, il commet un crime contre la personne humaine et contre notre Constitution.
Camarade Premier Secrétaire du Parti Communiste du Bénin, Camarades membres du Comité Central du Parti Communiste du Bénin, camarades congressistes un peuple qui aspire à se développer doit savoir que son premier et principal outil de développement est sa langue. Ce combat s’impose à nous et nous sommes capables de le mener.
De même la monnaie d’autrui ne peut être un véritable facteur de développement. Nous sommes persuadé que vous passerez tout et tout au crible de votre réflexion.
Enfin nous voudrions exprimer notre remerciement au feu camarade Pascal Fantondji pour avoir vécu comme il l’a fait et notre encouragement au PCB pour la création du FOYER PASCAL FANTONDJI. Il s’agit là d’un outil de recherche mis non seulement à la disposition des jeunes du Parti Communiste du Bénin mais de tous les jeunes du Benin.
Camarade Premier Secrétaire du Parti Communiste du Bénin, Camarades membres du Comité Central du Parti Communiste du Bénin, camarades congressistes le PSD-BELIER se réjouit des nouvelles relations entre nos deux partis et souhaite que ces relations se renforcent pour le bien du combat émancipateur du peuple béninois.
C’est sur ces mots d’espoir qu’au nom des militants et des sympathisants du Parti Social Démocrate le Bélier, (PSD-BELIER) nous souhaitons pleins succès à vos travaux.
COTONOU, le 23 Août 2012.
Que chaque citoyen béninois soit cet individu conscient et debout face aux nombreux dérapages et surtout face aux nombreuses marches style Gnansingbé Eyadéma qui vont se déclencher d'ici quelques temps.