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Bénin-Témoignages - Page 32

  • MONSIEUR BONI YAYI N'A AUCUNE VISION POUR LE BENIN-4

     

     

    Les populations veulent jouir, comme tous les autres peuples du monde, des conquêtes de la science et de la technique. Elles veulent être  à l’abri des comportements irrationnels des commerçants véreux et apatrides. 

    Les populations veulent   voir poursuivis et  punis  ceux qui  ont commis des crimes notamment des crimes de  sang et des crimes économiques  de même que  les hommes de la mafia. Il y a là des invariants qui peuvent se ramener à deux mots : vivre mieux

     A son arrivée au pouvoir, Monsieur Boni Yayi  a déclenché une série de luttes dont aucune n’a été menée à la victoire. Au lendemain de sa prise du pouvoir Monsieur Yayi a promis de nous soulager des problèmes de carburant. En deux ans nous n’avons vu rien venir.

      Toutes les promesses faites par Monsieur Boni Yayi  à propos de l’essence  sont tombées  à l’eau. La lutte maladroite déclenchée contre   les  vendeurs  de l’essence   Kpayo a appauvri la ville de Porto-Novo puis que cette ville a vu  ses feux tricolores détruits dans l’affrontement des antikpayo et des kpayomen. Nous voudrions faire remarque que s’il n’y avait pas les vendeurs de l’essence Kpayo,  le pays aurait déjà sauté et ce ne sont  pas ces mornes défilés de mode qui l’auraient empêché de sombrer.

    Monsieur Boni Yayi  a déclenché un combat   contre les   sociétés GSM. Ce n’est plus un secret pour personne que c’est un échec total, avec des pertes énormes pour des milliers de Béninois. Tout le monde sait maintenant  et le gouvernement en tête, que le Bénin a énormément perdu dans cette  guerre  que Monsieur Boni Yayi  a déclenchée sans préparation contre les Sociétés GSM qui sont  des multinationales puissantes  qui savent très bien de quoi il s’agit lorsqu’on parle d’argent et de contrat. Malgré le nombre  de ces sociétés chez nous ici au BENIN, le consommateur béninois ne peut toujours pas communiquer ni convenablement,  ni à coût acceptable. Et ces  sociétés s’amusent avec notre argent  qu’elles  ramassent  de façon éhontée sans possibilité pour nous  d’exercer   le moindre contrôle.  Le gouvernement qui doit nous défendre contre elles  reste complice de  leur mauvais comportement  et ne dit rien.  Le  consommateur Béninois  leur est livré pieds et poings liés.

                       Dès son arrivée au pouvoir,  Monsieur Boni Yayi a décidé  de régler le problème du  délestage. Cette lutte contre le délestage  a été prise très au sérieux par le Président de la République et le projet initié depuis plusieurs années avant son élection  arrivait apparemment à terme. Quatre chefs d’Etat sont arrivés à SAKETE  pour inaugurer ce qu’on a appelé avec beaucoup de tapage  Interconnexion.  Les  journaux pouvaient alors  écrire en manchette le lendemain :BONI YAYI  annonce la fin du délestage et la baisse des factures énergiques.  C’était en Février 2007. Nous sommes en Avril 2008. Le délestage est plus actuel et plus destructeur  que jamais  et les factures d’électricité n’ont pas baissé, au contraire. Ici aussi c’est  donc l’échec total. 

    Au cours des deux premières  années de son quinquennat, Monsieur Boni Yayi  a fait semblant de déclencher une lutte contre la corruption. Aujourd’hui force est de constater qu’il n’y a aucun résultat palpable et qu’au contraire lui-même a promu un grand nombre de cadres sur lesquels pèsent de graves soupçons de corruption et de malversation en tout genre. Donc ici aussi c’est l’échec et le cinéma télévisuel de la marche contre la corruption où le peuple l’a vu côte à côte et les mains dans les mains  avec des  corrompus notoires  a  fini de discréditer totalement sa prétendue lutte contre la corruption.

         Dès le mois de Novembre 2006 le Président de la République a proclamé    la gratuité à l’enseignement Primaire et à l’enseignement Maternel  et face aux doutes suscités par la décision  et son opportunité au sein des populations, le Chef de l’Etat a envoyé des équipes à travers tout le pays  pour convaincre les  populations  de la justesse de ladite  décision, et leur montrer  que la gratuité est une bonne chose.  

              Au PSD-BELIER nous estimons que la gratuité de l’enseignement primaire et maternel  n’a rien à voir avec les sous que les parents donnent pour inscrire leurs enfants dans les différentes classes. 

          La gratuité  de l’enseignement c’est d’abord  de bonnes conditions de travail pour les enseignants.

    La gratuité de l’Enseignement, ce sont des salles de classes acceptables et en nombre suffisant. Il n’ y aura jamais d’école et d’enseignement dignes de ce nom  pour des élèves qui sont à près de  deux cents dans la même classe.

    La  gratuité  de l’Enseignement,  c’est  un maître qualifié et disponible  dans chaque classe et pour chaque enfant.

    La gratuité de l’enseignement, c’est la mise à disposition  de matériels didactiques en qualité et en nombre suffisant pour les enseignants et les élèves.

    La gratuité de l’Enseignement, c’est la mise à disposition  de cahiers et de tous les autres outils nécessaires à l’acquisition des connaissances.

    La gratuité de l’enseignement, c’est toute une atmosphère qui entraîne maîtres et élèves vers l’école et donc la gratuité de l’enseignement ce sont les conditions de vie améliorées pour  parents d’élèves.  

     La gratuité de l’enseignement, ce sont des programmes d’Etudes qui correspondent aux besoins de développement de notre pays, de son administration, de ses entreprises et de ses services.

    La gratuité de l’enseignement n’aurait aucun sens si à l’entrée de la vie active, les diplômés ne trouvent pas sur le terrain des  entreprises  capables de leur  offrir des emplois.

    Ainsi  donc, celui qui ne voit de l’école  que   les  droits d’écolage n’a rien vu de l’école. Celui-là   ne connaît pas l’Institution qu’est l’école.

                             (La SUITE DEMAIN)

     

     

     

  • MONSIEUR BONI YAYI N'A AUCUNE VISION POUR LE BENIN-3

     

    Cette instabilité  que Monsieur Boni Yayi entretient au niveau de l’Education est au plus haut point préjudiciable au système éducatif  qui   est   en train d’être saccagé par cette méthode de gestion. Il faut que chacun se rappelle qu’au moment où Monsieur  Boni Yayi  convoquait un forum sur l’Education, il n’y avait que deux Ministères en charge de l’Education. Que chacun se rappelle que le Forum avait préconisé pour l’Education, un seul ministère  et des secrétariats d’Etat. Vous connaissez maintenant la réponse et le mépris de Monsieur Yayi Boni  au Forum et c’est dommage. Le PSD-BELIER ne veut pas parler de la qualité des hommes et des femmes qui ont en charge notre bijou qu’est l’école. L’Ecole est en effet une institution  qui  s’accommode mal  de la proximité de la médiocrité professionnelle et morale.

      Ainsi donc Monsieur Boni Yayi  est en train de saccager le système éducatif. S’il  ne fait rien pour arrêter cette instabilité  et corriger rapidement les erreurs, nous devrons donc conclure qu’il s’agit de sa part  d’un plan prémédité  de destruction de l’Ecole en tant qu’Institution.

    Allons vers un autre secteur.

        Prenons le Ministère qu’occupe Monsieur Irénée KOUPAKI

    Monsieur  Koupaki est  au gouvernement depuis  le 8 Avril 2006,  mais son ministère n’en subit pas moins des modifications presque  à chaque changement de gouvernement.

         Il y a d’abord eu  le Ministère  du Développement, de l’Economie et des Finances.

         Puis au remaniement suivant, c’est devenu Ministère  d’Etat  Chargé de l’Economie, de la Prospective, du Développement et de l’Evaluation  de l’Action Publique  avec un sigle extrêmement beau et facile à prononcer. (  : MECEDEAP !!!) On remarquera que les finances sont parties ailleurs.

         Avec le remaniement du 2 Novembre 2007, Monsieur Koupaki obtient le Ministère d’Etat Chargé de la Prospective, du Développement et de l’Evaluation de l’Action Publique. On remarquera que l’Economie aussi est partie ailleurs et que  Koupaki n’a plus aucun pouvoir. Il n’a plus rien.

    Si en deux ans Boni Yayi a   soumis ce haut cadre formé par notre Université à tant  de tourbillons  et donc de supplice,  le résultat ne peut être que minable. Il empêche carrément Koupaki de faire un bilan sérieux et crédible.  Et le PSD-BELIER est sûr que  notre ami Koupaki lui-même ne sait  plus où il en est.        A l’intérieur du Gouvernement il y a   un  noyau dur composé de 6 ministres (23% de l’effectif des membres  du gouvernement) qui depuis  le 8 Avril 2006 sont en poste mais dont les ministères ont  quelque fois  changé aussi  de dénomination.

    Il s’agit de Messieurs : Irénée KOUPAKI, Issifou  Kogui N’DOURO,  Emmanuel TIANDO, Bio Gounou  Idrissou  SINA, Soumanou  Seibou  TOLEBA et de Madame  Sakinatou Abdou Alfa OROU épouse SIDI. Ces personnes constituent la véritable ossature  du gouvernement de Monsieur Yayi Boni  au cours des deux prmières années de son quinquennat et le rôle que joue chacune d’entre elles apparaît de plus en plus nettement.

      La dénomination des Ministères de Messieurs Emmanuel  TIANDO, Bio Gounou Idrissou SINA,  de Issifou Kogui N’DOURO  n’a presque  pas changé.

    Quant à M TOLEBA son ministère a connu un léger  changement dans la dénomination.  D’abord Ministère du  Tourisme et de l’Artisanat (8Avril 2006), il est devenu  à l’issue du remaniement du 17 Juin 2007 Ministère de la Culture,  du Tourisme et de l’Artisanat                (  MCAT), c’est  la même dénomination que dans le dernier gouvernement de  Monsieur Mathieu Kérékou. Avec ces changements intempestifs qui ne sont pas des changements qualitatifs Le Président Yayi  crée la diversion et occasionne le gaspillage des ressources du pays.

     En ce qui concerne Madame SIDI son ministère a subi deux changements pour évoluer de la tutelle à l’autonomie.

    D’abord Ministre Délégué  Chargé de la Micro Finance, de la Promotion des Petites et Moyennes Entreprises et de l’Emploi des Jeunes et des Femmes  auprès  du Ministre du Développement, de l’Economie  et des Finances avec un sigle bien plus beau  et plus  facile encore à prononcer.        ( MDCMFPPME/MDEF !!!) elle est devenue   Ministre de la Micro Finance et de l’Emploi des Jeunes et des Femmes( MMFEJF) tout court. En deux ans la structure gouvernementale du Bénin  a évolué de 21 membres à 26 membres soit une augmentation de près de 25% ce qui est énorme pour notre pays. 

        Le PSD-BELIER a la nette impression que Monsieur Boni Yayi n’a aucune vision pour le Pays et que la répétition sans arrêt et de façon incantatoire   de cette  formule ne change rien à la situation calamiteuse de non- vision  que nous vivons. Une vision doit être claire pour tout le monde, ses étapes doivent être connues de tous afin que chacun puisse facilement faire le bilan parce qu’on aura laissé à la disposition de chacun  un outil d’évaluation fiable. 

    Le changement que nous fait vivre Monsieur Boni Yayi  est un changement mécaniste qui s’attaque exclusivement à la forme  et nous voyons qu’il y a un   tâtonnement    permanent alors que se détériorent les conditions de vie des populations. Notre situation respecte la loi scientifique qui dit que lorsqu’on engage le peuple dans un  processus de changement et que rien ne change, ce sont les hommes qui meurent. Il n’est donc pas étonnant que les Béninois meurent de faim.  Le changement de Monsieur Boni Yayi n’a pas de contenu et il réside dans les changements incessants de la dénomination des ministères. C’est une véritable calamité. 

    Au PSD-BELIER  nous savons  depuis très longtemps que le changement auquel aspire notre peuple  a invariablement un contenu.

    Les populations veulent avoir de la nourriture en quantité et en qualité  pour tous les membres de chaque   famille et à moindre coût.

    Les populations veulent avoir    la  possibilité de se soigner   rapidement et à moindre coût dans des centres de santé bien équipés et disposant de personnels qualifiés et disponibles.

    Les populations veulent avoir    la possibilité d’envoyer les enfants dans des écoles qui disposent de maîtres qualifiés  qui assurent les enseignements comme il convient dans des conditions de travail  acceptables.

    Les populations veulent avoir   la possibilité d’étudier ce que l’on veut  aussi longtemps qu’on le veut dans  des établissements scolaires et universitaires  disposant de personnels enseignants qualifiés et heureux de transmettre les connaissances à la jeunesse désireuse d’accéder à la connaissance.

    Les populations veulent avoir    la possibilité de vivre dans  une habitation décente et sûre dans un pays sûr où les brigands de grands chemins ne dictent pas leur loi dans la cité.

    Les populations veulent accéder à des services publics de qualité et voir se développer leurs entreprises sans entraves.

    Les populations veulent jouir, comme tous les autres peuples du monde, des conquêtes de la science et de la technique. Elles veulent être  à l’abri des comportements irrationnels des commerçants véreux et apatrides. 

    Les populations veulent   voir poursuivis et  punis  ceux qui  ont commis des crimes notamment des crimes de  sang et des crimes économiques  de même que  les hommes de la mafia. Il y a là des invariants qui peuvent se ramener à deux mots : vivre mieux

                           (LA SUITE DEMAIN)


     

  • MONSIEUR BONI YAYI N'A AUCUNE VISION POUR LE BENIN-2

    Le 6 Avril 2006, le jour où Monsieur Boni Yayi prêtait serment en tant que nouveau Président de la République, le peuple Béninois nourrissait d’immenses espoirs de voir s’améliorer ses conditions de vie. Les populations pensaient qu’enfin allait se lever pour elles une véritable Aube Nouvelle. Pendant la campagne électorale, aucun des 26 candidats aux élections présidentielles de 2006 ne nous a donné d’échéancier pour le suivre dans la gestion des affaires publiques. Aucun des 26 candidats ne nous a donné un outil pour l’évaluation de son action gouvernementale. Cela est dû à la propension de nos dirigeants à la tricherie, des dirigeants qui, d’une façon générale, ne veulent pas qu’on évalue leur action. Qu’importe, les élections ont eu lieu. Le Président élu a formé son premier gouvernement aux premières heures de ce samedi 8 avril 2006 vers 02 heures. Ce fut le point final de la grande chevauchée qui a commencé depuis l’année 2001 lorsque Kérékou a entamé son deuxième mandat. Deux ans après ces journées historiques où le peuple surpris mais pas vaincu est allé voter massivement pour se débarrasser d’un pouvoir corrompu, laxiste, éhonté, rétrograde et anti-national, quelle est l’image que notre pays renvoie au plus grand nombre des Béninois ? Depuis ce 08 Avril 2006, nous avons assisté à sept changements de gouvernements les uns plus ou moins importants que les autres. Ces différents changements ont affecté plus ou moins profondément certains secteurs. Prenons le secteur de l’éducation. Au cours des différents remaniements que le pays a connu en deux ans avec une moyenne d’un remaniement tous les trois mois, les ministères en charge de l’Education ont été quatre fois remaniés. A son arrivée au pouvoir Monsieur Boni Yayi a trouvé deux ministères en charge de l’Education avec des dénominations qui prennent en compte l’essentiel des préoccupations. Le premier gouvernement de Monsieur Boni Yayi a laissé tomber l’enseignement maternel, l’Enseignement Technique et la Recherche Scientifique. Devrions-nous prendre ces éléments comme indicateurs d’un état d’esprit du Président élu ?La question reste posée. Au remaniement suivant l’enseignement secondaire est séparé de l’enseignement primaire , la formation professionnelle qui était rattachée à l’enseignement supérieur est retournée à l’enseignement secondaire qui accueille l’enseignement technique. L’Enseignement Supérieur accueille la Recherche Scientifique et retrouve la dénomination du dernier Gouvernement de Kérékou. A quoi a bien pu servir cette ballade fort coûteuse pour les finances et les ressources humaines du pays ? Le 17 Juin 2007, à la suite du 6è Changement de gouvernement, l’Enseignement Primaire accueille l’Enseignement Maternel, les Langues Nationales et l’Alphabétisation. Avec le 7è changement du 2 Novembre 2007 intervenu au niveau de l’Education, le Ministère en charge de l’ Enseignement primaire abandonne les Langues Nationale et l’Alphabétisation qui sont confiées à un autre ministère, ce qui porte à quatre le nombre de ministères en charge de l’Education dans notre pays. Cette instabilité que Monsieur Boni Yayi entretient au niveau de l’Education est au plus haut point préjudiciable au système éducatif qui est en train d’être saccagé par cette méthode de gestion. Il faut que chacun se rappelle qu’au moment où Monsieur Boni Yayi convoquait un forum sur l’Education, il n’y avait que deux Ministères en charge de l’Education. Que chacun se rappelle que le Forum avait préconisé pour l’Education, un seul ministère et des secrétariats d’Etat. Vous connaissez maintenant la réponse et le mépris de Monsieur Yayi Boni au Forum et c’est dommage. Le PSD-BELIER ne veut pas parler de la qualité des hommes et des femmes qui ont en charge notre bijou qu’est l’école. L’Ecole est en effet une institution qui s’accommode mal de la proximité de la médiocrité professionnelle et morale. (SUITE DEMAIN)

  • MONSIEUR BONI YAYI N'A AUCUNE VISION POUR LE BENIN

     

    En 2006 le peuple béninois a élu  Boni Yayi comme Président de la République avec l'espoir que ses conditions de vie allaient s'améliorer. Deux ans après, le PSD-BELIER  analysait ce qu'il nous a montré comme gouvernance et a rendu publique la déclaration du 06 Avril 2008.Yayi n'avait aucune vision  pour le Bénin.

     

    DECLARATION DU PARTI SOCIAL DEMOCRATE LE BELIER 

                    (PSD-BELIER)

                                                            06Avril 2008

     

            BONI YAYI  DEUX ANS APRES

    Les  16 et 24 Mars  2008, le Bureau Politique du PSD-BELIER s’est réuni en sessions extraordinaires  pour analyser la situation  que vivent les populations de  notre pays deux ans après la prise du pouvoir par Monsieur Boni Yayi. Le Bureau Politique a décidé,  à l’issue de ses travaux,  de rendre publique la  présente déclaration.

     Tous les peuples du monde   aspirent fondamentalement au changement, à l’amélioration de leurs conditions de vie. Cette tendance n’est pas spécifique à un peuple donné ni à une époque donnée. Elle est générale et permanente.

    Le peuple béninois a toujours aspiré au changement et sa soif n’a jamais pu être étanchée. Il arrive des moments où cette aspiration est très forte et se cristallise autour d’événements et autour d’hommes que la situation a fait émerger.

    Les élections présidentielles de 2006 ont été  un de ces événements et Monsieur Boni Yayi    un de ces hommes que les conditions particulières  de notre pays ont fait émerger. Après le  premier tour des Elections présidentielles de Mars 2006 qui a dégagé les deux  candidats du deuxième tour, des problèmes d’interprétation de la Constitution ont commencé à se poser pour savoir quand devait avoir lieu le deuxième tour et surtout à quel moment devait commencer la campagne pour ce deuxième tour.

           Que chacun se rappelle  que c’est le 17 Mars 2006 que KEREKOU  a pris le décret convoquant le corps électoral  pour le 19 Mars 2006 pour ce deuxième tour. Que chacun se rappelle  que la Cour Constitutionnelle  avait pris une décision  et demandé à KEREKOU  de convoquer le corps électoral pour le 22 Mars 2006. Que chacun se rappelle qu’aux termes de la Constitution qui nous régit,    les  décisions   de la Cour  s’imposent à tout le monde  et à toutes les institutions de la République.  Que chacun se rappelle enfin que  Kérékou  a  refusé  de se plier à cette décision de la Cour et qu’il a  dit qu’il est le garant de la Constitution et que si les élections n’avaient  pas lieu le 19 Mars 2006  ce serait terminé. La CENA dirigée par NOUWATIN  décide de faire culbuter le général en évitant de l’affronter de face. Le samedi 18 Mars  vers 11 heures  NOUWATIN  invite  le peuple  à aller voter le dimanche 19 Mars  à partir de 7 heures du matin.  Par cette décision NOUWATIN  venait de renverser le général. C’est un peuple  porté par l’espoir d’une amélioration  de ses conditions de vie  qui  s’est  déplacé avec enthousiasme vers  les urnes ce 19 Mars 2006.   Ce fut une très grande victoire pour le peuple  qui a démontré à la face du monde entier que sur ce plan on ne pourrait pas le prendre en défaut. 


     

  • CHEIKH ANTA DIOP

     

     

    Sabine Baudoin Ghebache a partagé une photo de Kmt.
    Photo
     
  • LES CRIMES DE LA FRANCE COLONIALISTE

         

      La répression sauvage mais la lutte continue

    « …les indigènes  de l’Atacora n’avaient pas épuisé toute leur capacité  de résistance  dans les combats livrés  au début de l’année dernière  et l’agitateur GABA qui  trouva la mort  en Avril 1917  eut aussitôt un continuateur  et un vengeur  dans la personne de son frère  OROGOROGOU dès le mois de  décembre  cet indigène faisait circuler  un coussin  de guerre , ordonnait des sacrifices, multipliait  des allées et venues..Informé de ces menées le commandant SCALIER fit arrêter les plus notoires de ses partisans et de ses complices  et, décidé à faire  un exemple,  terrible, il ordonna  l’exécution sommaire et sans jugement  de dix d’entre eux  qui furent passés par les armes près du pont de  TANGUIETA  le 11 Avril dernier  à sept heures du matin… »  ( Extrait d’une lettre  du Gouverneur Général  à DAKAR  au Ministre des Colonies à Paris en date du 15 -8-1918)

    En 2012, cela fait  94 ans que  cet acte odieux a été  exécuté. Puis la nuit de l’oppresssion est tombée sur l’Atacora et sur les valeureux combattants de la liberté. Avec  l’indépendance, la nuit de la trahison est tombée sur leurs corps à côté du pont de TANGUIETA. Notre amitié avec le peuple français  ne peut pas se fonder sur  le reniement aux valeurs universelles du respect  de la vie et de la liberté. Je voudrais que vous ayez une pensée pour   ces assassinés du pont de TANGUIETA et pour tous ceux qui ont été assassinés  dans leur combat pour la liberté et l’indépendance de notre pays.


  • LA MARCHE DU 11 DECEMBRE 2012

     

        

       La Convention Patriotique des Forces de Gauche(CPFG)   a décidé d’Organiser une importante marche   pour réaffirmer  l’inextinguible volonté  d’Emancipation   du peuple béninois le 11 Décembre 2012.Vous êtes béninois ! Cette manifestation vous concerne et vous interpelle. C’est au moment où tout semble définitivement perdu  que la vie  renaît plus invincible que jamais ! Vive le peuple et vive sa volonté d’Emancipation. Le PSD-BELIER et les autres Partis et Organisations de la Convention Patriotique des Forces de Gauche  attendent votre soutien pour la réussite de  cette marche.



     

  • TRAVAUX DE LA COMMISSION NATIONALE SPECIALE



    Il y a  quarante ans la Commission Nationale Spéciale  remettait dans les mains du chef du Gouvernement Militaire Révolutionnaire les résultats de ses travaux  d'où sera tiré le DISCOURS pROGRAMME  du 30 Novembre 1972.