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Bénin-Témoignages - Page 10

  • 160-Qu’est-ce que je retiens pour ce weekend ? 14/07/19

     

     

     

     Je retiens que le Président Talon a décidé de rencontrer certaines formations politiques dans le sillage de son discours du 20 mai 2019.Le Communiqué Radio et télé « à diffuser le jeudi 11 et vendredi 12 juillet 2019 aux heures de grandes écoutes » Ce sont les formations qui ont tenté de se mettre à jour du point de vue des lois que nous querellons, chacune représentée par deux délégués. Le Directeur du Cabinet civil du chef de l’Etat, Monsieur Pascal AFFO publie la liste des formations concernées. Parmi lesdites formations, il y en a cinq que je ne connais pas mais que tous les Béninois connaissent très bien. Il s’agit de :
    1-Gouverner Autrement
    2-Parti la Flamme Renouvelée
    3-Force Agissante
    4-Parti pour l’Engagement et la Relève 
    5-Grande Solidarité Républicaine
    C’est donc avec ces formations que Talon veut organiser une concertation le lundi 15 juillet 2019 à partir de 17 heures. Je présume que c’est pour aborder le problème de la crise née de l’application des lois anti démocratiques votées par la 7ème législature, la législature de la honte et du reniement. Si Talon voulait indiquer au peuple béninois qu’il est contre la paix dans notre pays, il ne s’y prendrait pas autrement.Aller chercher dans la boue et dans les puanteurs des caniveaux des interlocuteurs juste pour noyauter l’opposition, c’est une honte.Ce sont des méthodes archaïques, totalement surannées et qui ont montré leur inefficacité. Talon n’a pris aucune mesure quant aux questions litigieuses. Il ne donne aucune garantie. Il continue d’opérer des arrestations parmi les jeunes de notre pays et ceci sans aucun état d’âme. Il opère des arrestations parmi les parents proches de l’ancien président Boni Yayi. Talon regarde la situation dans le pays comme une situation sous contrôle et il pense qu’il n’a aucun besoin de s’asseoir avec les dirigeants de l’opposition pour rechercher des solutions à notre crise. Le langage que parle Talon, c’est celui de la brutalité envers les citoyens de notre pays. Ce langage n’est pas approprié à un vivre ensemble paisible et pacifique. Talon doit savoir qu’il doit changer de langage. 
    Je retiens que le sommet des chefs d’Etat de l’UA a mis la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine (ZLECAF) sur les rails. C’est à la faveur du 12e sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement organisé les 7 et 8 juillet 2019 à Niamey au Niger. Sur les 55 pays que compte le continent, seul l’Erythrée n’a pas encore signé l’accord. Cette Zone a vocation à mettre en place un vaste marché de 1,2 milliard d’habitants qui va développer le commerce intra-africain de près de 60% d’ici à 2022.Ce marché est appelé à évoluer et atteindre 2,5 milliards de consommateurs à l’horizon 2050. Il s’agira de supprimer les droits de douane sur la plupart des biens et procéder à l’élimination des obstacles à travers les pays de l’Union Africaine. Bien sûr que les dirigeants Africains ont déjà tenté de s’intéresser au développement économique du continent. Tout le monde se rappelle certainement le Plan d’Action de Lagos initié en 1979 et qui n’a pas connu de beaux jours. Il y a eu à Abuja en 1991 la mise en route de la Communauté Economique Africaine (CEA ). Elle aussi n’a pas connu de développement. Toutes ces tentatives qui échouent sont avant tout des idées qui n’ont pas encore trouvé le terrain favorable à leur développement. Mais qu’importe, après les échecs, il y aura des succès avec le changement dans la qualité des dirigeants.
    Je retiens que le 11 juillet 2019 les responsables l’Union de la Jeunesse communiste du Bénin ont organisé une Conférence de Presse sur le thème : « Le pouvoir de Talon instaure un état de siège contre le peuple béninois et sa jeunesse »Cette conférence de presse a fait le point des actes de barbarie perpétrés par Talon et les siens contre le paisible peuple du Bénin et sa jeunesse. Aujourd’hui ce sont des dizaines de jeunes que Talon a jetées dans les prisons. Les jeunes communistes exigent, comme le peuple béninois tout entier, l’arrêt des enlèvements et des emprisonnements politiques, la libération des prisonniers politiques, le retour des exilés, l’arrêt des poursuites contre les opposants. Les jeunes communistes ont raison de maintenir l’état de veille. Ils ont raison de continuer la conscientisation de l’ensemble des jeunes et du peuple béninois tout entier. Entre Talon et le peuple béninois et sa jeunesse, c’est Talon qui sera vaincu, le peuple et sa jeunesse triompheront. 
    Je retiens que le 12 juillet, une grande pluie s’est abattue sur la ville de Porto-Novo et a causé d’importantes inondations dans la ville. Les dégâts engendrés par les eaux de pluie sont dus avant tout à l’inintelligence des cadres qui conçoivent et conduisent les projets de construction des routes et des caniveaux dans nos villes. Ils collectent les eaux de ruissellement sans se préoccuper de savoir là où ces eaux vont déboucher. Lorsque ces eaux vont détruire les maisons, ces cadres ne se posent aucune question et continuent de faire comme par le passé leur travail d’arriération et de destruction du pays. Les cadres de notre pays sont en réalité le véritable problème du pays. Ils sont sans le moindre sentiment patriotique. C’est à croire qu’ils n’ont jamais entendu parler des cadres intellectuels d’Asie.C’est comme s’ils n’avaient jamais entendu parler des cadres intellectuels cubains qui par leur travail ont élevé leur pays à des sommets dans plusieurs secteurs. Notre pays souffre énormément des crimes de ses cadres intellectuels.Il faut à notre pays une autre catégorie de cadres intellectuels dont le cerveau est débarrassé de tout ce qu'on rencontre partout dans nos quartiers de ville et dans nos villages. 
    Avec notre constitution du 11 décembre 1990, il ne doit plus y avoir des prisonniers politiques dans notre pays .Dès que Talon est arrivé au pouvoir, il s’est mis à violer notre Constitution et aujourd’hui nos prisons sont remplies de prisonniers politiques. Le pouvoir de Talon est une véritable calamité pour notre pays. Laurent METONGNON et ses co-accusés sont des prisonniers politiques. Talon a emprisonné et continuent d’emprisonner plusieurs jeunes béninois pour leur opinion politique. Talon doit libérer Laurent METONGNON et ses co-accusés ! Talon doit libérer tous les jeunes qu’il a jetés en prison en violation de notre constitution.Talon a forcé un grand nombre de nos concitoyens à l’exil. Talon doit prendre un décret d’amnistie générale pour permettre à tous les exilés de rentrer au pays. La gouvernance de Talon ne convient pas à notre peuple travailleur. Talon doit changer sa gouvernance. Je vous souhaite une bonne fin de semaine. Goras GAGLOZOUN membre du Bureau Politique du PSD-BELIER, Parti Liguiste : tel : 62628837. Mon blog

  • 158-Qu’est-ce que je retiens pour ce weekend ? 30/06/19

     

    158-Qu’est-ce que je retiens pour ce weekend ? 30/06/19
    Je retiens que Laurent METONGNON et ses co-accusés ont été présentés aux juges de la CRIET pour la énième fois le 24 juin. Pour des raisons que nous ne connaissons pas, le juge de la quatrième chambre qui a conduit le procès jusqu’à la mise en délibéré s’est vu retirer le dossier qui a été confié au juge Cyriaque Dossa. Ce 24 juin, Monsieur Cyriaque Dossa a, après quelques débats, marqué une pause pour délibérer. Après quelques instants, il est arrivé et a reconduit contre Laurent METONGNON et ses coaccusés le verdict prononcé en première instance au tribunal de Cotonou. Condamner Laurent METONGNON et ses co-accusés après tout ce qui a été dit et entendu au cours du procès est une véritable aberration. Le dossier de Laurent METONGNON et ses co-accusés est désespérément vide et pourtant des juges arrivent à trouver des raisons de condamner jusqu’à cinq ans de prison. Mais la justice béninoise nous a déjà habitués à ces spectacles malsains de déni de justice. C’ est avec la justice de Talon que nous voyons que la justice béninoise est au service des classes d’oppression. Nous devons le dire et le répéter aux couches populaires et aux travailleurs de notre pays. Aujourd’hui, la justice béninoise est au service de Talon et son clan. Je remercie Maître BAPARAPE pour les éclairages qu’il a donnés ce matin sur Soleil-FM éclairages qui nous permettent de bien comprendre le mécanisme mis en place contre Laurent METONGNON et ses co-accusés. 
    Je retiens que le Journal ‘’ La Nouvelle Tribune’’ ne paraît toujours pas dans les kiosques malgré le jugement prononcé depuis le 16 mai 2019 en leur faveur. Vincent FOLLY, le Directeur de Publication dudit Journal, a dénoncé avec raison des tracasseries et des blocages incompréhensibles au niveau du système judiciaire et des entraves érigées ici et là sur le parcours pour empêcher que les décisions de justice soient appliquées. Tout cela est une abomination et pourtant ce sont des Béninois qu’on connaît ou qu’on peut connaître qui sont responsables de ces situations et qui étonnamment ne craignent rien. Cette situation pose le problème de la responsabilité du peuple. Comment regarde-t-il ces individus qui vivent pourtant dans la société béninoise.

    Je retiens que les syndicats de la justice se sont retrouvés en assemblée générale le 28 juin 2019 sur convocation du collège des secrétaires et présidents du SYNTRAJAB, du SYNTRA-JUSTICE, de l’UNOGEC-BENIN et de l’UNP –JUSTICE. Les travailleurs de ces différentes structures ont fait l’analyse de la situation nationale. C’est à « une politique de ruse et de rage ayant conduit à un pourrissement total de la situation sociale » qu’ont assisté les travailleurs de la justice » Après avoir passé en revue toutes les malversations qui caractérisent la gouvernance de Talon les travailleurs de la justice ont tiré les conclusions qui s’imposent et ils écrivent :
    « Au regard de tout ce qui précède, l’assemblée générale :
    Dénonce le non respect des engagements pris personnellement par le Chef de l’Etat et du gouvernement ;
    Dénonce et condamne la terreur érigée en mode de gestion à la justice ;
    Dénonce et condamne les actes et pratiques rétrogrades relevées ;
    Dénonce le sabotage de l’Assemblée Générale par la modification unilatérale de sa date par le cabinet.
    En tout état de cause, les militantes et militants des organisations syndicales du secteur de la justice ont pris la ferme résolution de se battre jusqu’à satisfaction totale de leurs revendications.
    Aussi l’assemblée générale a-t-elle décidé d’organiser un sit-in le lundi 22 juillet 2019 à 08 heures au Ministère de la justice. » Je félicite vivement les travailleurs de la justice pour cette prise de position courageuse. Je voudrais qu’ils soient dignes des syndicalistes des années soixante et soixante-dix qui ont marqué durablement la vie sociale et politique de notre pays. Je souhaite que les travailleurs de la justice aient suffisamment de courage pour engager et conduire leurs luttes. 
    Je retiens que le Premier Secrétaire du PCB , Président de la Convention Patriotique des Forces de Gauche a adressé une lettre au Président de la République, lettre dont l’objet est : « Interpellation au sujet des militaires blessés ou morts lors des événements de Tchaourou- Savè. » Dans cette interpellation le camarade NOUDJENOUME évoque une série d’interrogations pour lesquelles le peuple a besoin de réponses. Le camarade NOUDJENOUME écrit : « Au nom du peuple béninois, au nom des parents des militaires envoyés dans cette aventure illégale et qui souffrent et se plaignent, je viens vous interpeller, Excellence M. le Président Patrice Talon en tant que Premier Magistrat de ce pays (garant de la vie et de la sécurité des hommes et femmes du Bénin), en tant que Commandant en Chef de l’Armée et Chef Suprême des Armées, pour vous exposer ce qui suit :
    1°-La plupart des militaires dans les différents corps armés (militaires et paramilitaires) sont des fils du peuple et l’on ne saurait demeurer indifférent quant à leur sort. Il faut un recensement exhaustif de toutes les victimes (mortes ou blessées) et publié au peuple.
    2°-Il faut que les corps des personnes décédées soient rendus aux familles pour des honneurs ; car nul n’ignore chez nous l’importance des hommages et cultes à rendre à nos morts.
    3°- Les militaires morts lors de ces opérations périlleuses, sont des fonctionnaires en mission injustifiable pour l’Etat et illégalement sacrifiés. Ils méritent juste et équitable reconnaissance et leurs familles, juste et équitable réparation.
    Telles sont, Monsieur le Président de la République, les préoccupations du peuple que j’ai l’honneur de porter à votre attention sous forme d’interpellation. » NOUDJENOUME a fait ampliation de sa lettre à un certain nombre de structures et d’institutions à l’intérieur comme à l’extérieur du pays. La lettre du Camarade NOUDJENOUME est une borne et il est important pour nous de planter des bornes sur la route inhumaine et cruelle que Talon et les siens construisent dans la haine et le massacre des populations de notre pays. Les militaires et les civils morts au cours des différents événements qui ont marqué les élections d’exclusion doivent être remis à leurs familles afin que celles-ci puissent faire dignement le deuil des leurs. 
    Avec la Conférence Nationale de février 1990 notre peuple ne veut plus de prisonniers politiques. L’arrivée de Talon est une calamité pour notre pays puis que sous sa gouvernance notre système démocratique est totalement détruit et nos prisons sont à présent remplies de prisonniers politiques. Laurent METONGNON et ses co-accusés sont des prisonniers politiques. Talon a emprisonné plusieurs jeunes béninois pour leur opinion politique. Talon doit libérer Laurent METONGNON et ses co-accusés ! Talon doit libérer tous les jeunes prisonniers politiques. Avec la politique désastreuse et mafieuse de Talon plusieurs de nos concitoyens ont pris le chemin de l’exil. Talon doit prendre un décret d’amnistie générale pour permettre à tous les exilés de rentrer au pays. La gouvernance de Talon ne convient pas à notre peuple travailleur. Talon doit changer sa gouvernance. Je vous souhaite une bonne fin de semaine. Goras GAGLOZOUN membre du Bureau Politique du PSD-BELIER, Parti Liguiste : tel : 62628837. Mon blog

  • 157Qu'est-ce que je retiens pour ce weekend?

     
    24 juin, 08:06
     

    157-Qu’est-ce que je retiens pour ce weekend ? 23/06/19

    Je vous prie de vouloir bien m’excuser.Le repas était prêt depuis hier à partir de 22 heures.Mais la connexion m’a fait un faux bond. Pour le 157 c’est un repas froid.Veuillez bien m’excuser.

    Je retiens qu’il y a eu une accalmie à Tchaourou et à Savè. Le représentant du ministère a parlé de groupuscules, de drogués de délinquants qui auraient été auteurs des événements de TCHAOUROU et de SAVE. Il a parlé d’étrangers recrutés. C’est exactement le langage que le pouvoir doit éviter de tenir. En utilisant des mots qui ne correspondent pas à la réalité, on ne facilite pas le nécessaire dialogue entre les parties au conflit.
    Je retiens que le procureur de la République a fait une conférence de presse LE 18 juin et a déclaré des choses à peine imaginables. Il a en effet dit que l’ancien Président Boni Yayi est personnellement impliqué dans les événements des premier et deux mai 2019.C’est là une déclaration extrêmement grave qui témoigne de la dégénérescence de certains éléments de notre organe judiciaire. Avec une telle déclaration, notre justice nous indique que l’on peut être condamné sans avoir été écouté et c’est une grave dérive.

    Je retiens qu’un chef d’Etat n’a pas le droit d’être orgueilleux. L’orgueil est un sentiment trivial et bas qui ne permet pas à l’être humain de s’élever. Lorsqu’un individu est orgueilleux, cela n’a pas d’impact notoire sur la société. Mais lorsqu’un chef d’état est orgueilleux, cela peut impacter dangereusement la société dans des conditions déterminées. L’orgueil peut en effet empêcher le chef d’état de faire la part de ce qui va dans l’intérêt de la société et la part de ce qui est contre les intérêts de la société. Quelquefois les dégâts engendrés sont irréparables alors qu’ils auraient pu être évités si le chef d’état n’avait pas été orgueilleux. 
    Je retiens par ailleurs qu’un chef d’Etat n’a pas le droit d’être vindicatif. Un citoyen a pu offenser le chef de l’état par le passé. Si le chef d’état se rappelle ces moments et agit en conséquence pour se venger , cela peut mal impacter la société. Être vindicatif n’élève pas un être humain et ce n’est pas un sentiment de grande noblesse. Lorsqu’on constate qu’un chef d’état est vindicatif, on ne se sent plus obligé de le respecter ni de lui accorder la considération qu’il devrait être en droit d’attendre de nous.

    Je retiens que des personnes d’un certain âge à qui on peut prêter une certaine qualité ont publié un document dans lequel elles désavouent l’action de l’ancien Président SOGLO. Que reprochent ces personnes à SOGLO ? Ils lui reprochent entre autres d’avoir saboté le consensus bidon qui aurait été trouvé entre l’opposition et la majorité au parlement sous la présidence de Adrien Houngbédji. C’est le gros mensonge de la mouvance et de ses affidés. Ça c’est de la mauvaise foi. Ils disent partout qu’il y a eu consensus alors qu’ils savent pertinemment que ledit consensus n’avait aucun contenu. Ils savent que leur histoire de consensus est un mensonge mais ils font l’effort de nous le présenter comme une vérité. C’est la même thèse que Bruno Amoussou est allé développer à l’étranger devant les Béninois de la diaspora. Les auteurs de la lettre ouverte accusent SOGLO et son acolyte Boni Yayi ‘’(vous avez vu le mot ?, ils disent acolyte !!!) d’être à ‘‘l’origine de la crise post électorale’’ Les signataires sont pour le moment au nombre de trente-six. Ce sont des hommes dont certains ont été des collaborateurs de l’ancien Président SOGLO. Dans leur document on peut lire : « Au commencement se trouvent deux lois, la loi n°2018-23 du 17 septembre 2018 portant charte des partis en République du Bénin, et la loi n°2018-31 du 9 octobre 2018 portant Code Electoral en République du Bénin. » Ils accusent SOGLO de chercher à mettre le pays à feu et à sang. En réalité, ce que ces personnes respectables reprochent à l’ancien Président, c’est son opposition à la destruction de l’édifice démocratique de notre pays. L’ancien Président SOGLO a contribué à bâtir cet édifice. Il est encore vivant et il assiste à la destruction de notre système par une horde de hors la loi qui procèdent à leur sale besogne en parlant à tue tête de réformes. Et ses anciens collaborateurs ne veulent pas que SOGLO prenne et exprime sa position face à l’histoire. Les plus importants desdits collaborateurs tels que Jean Roger Ahoyo, Roger Gbégnonvi, Abraham Zinzindohoué,Georges Guédou apparaissent à mes yeux comme des déguenillés intellectuels. Ils parlent d’un processus électoral conduit jusqu’à son terme comme s’ils avaient perdu toute capacité intellectuelle de réflexion et d’analyse . Un processus électoral où il y a moins de 10% de participants ne leur pose aucun problème, tellement ils ont faim. Ce que ces personnes ont écrit sur le Président Talon est une ordure. Ces personnes, sont, pour les plus connues, des hommes qui ont mangé tout le temps dans la main de SOGLO. Aujourd’hui, comme le Président SOGLO ne peut plus leur donner à manger, ils n’hésitent pas à écrire des saletés sur lui. Voilà la morale qu’ils véhiculent et qu’ils propagent. Leur estomac a pris du volume aux dépens de leur cerveau devenu minuscule et incapable d’apprécier ce qui est beau, grand et digne. Jean Roger Ahoyo et les siens auraient pu rester dans leur coin et je leur aurais accordé le bénéfice du doute positif. Mais ils ne pouvaient pas résister à la faim. Ils ont rejoint le groupe immonde constitué de Bruno Amoussou, Adrien Houngbédji, Kolawodé Idji, Mathurin Koffi Nago et d’autres encore. Parce qu’ils avaient faim tous ces gens ont détruit de leurs mains ce que le peuple a patiemment construit. Leur estomac s’est démesurément développé entraînant du coup le rétrécissement notoire de leur cerveau. La conséquence de cet état de choses, c’est que même ceux qui disaient auparavant des choses assez sensées ne sortent plus rien de potable. La plupart de ces personnes sont restées au sein de tous les pouvoirs depuis bientôt cinquante ans pour certaines, quarante ans pour d’autres. Que la nature ne nous ait donné que des choses de ce genre est ce qui me fait réellement de la peine. Et tous ces hommes ont l’ambition d’être des modèles pour la jeunesse béninoise. Vous pouvez à présent imaginer les dangers qui menacent la jeunesse béninoise et l’ensemble du pays ! 
    Je retiens que Pierre OSHO a saisi la Cour Constitutionnelle contre le siège érigé autour du domicile de Boni Yayi. ‘’ Pierre OSHO souhaite que la Cour Constitutionnelle déclare contraire à la Constitution le dispositif de blocage érigé autour du domicile de Boni Yayi par les forces de l’ordre. Cette position de l’ancien Ministre de la Défense de feu Mathieu Kérékou s’inscrit dans le combat du peuple béninois pour l’état de droit. La Cour Constitutionnelle peut, si elle le veut, se déclarer incompétente. Il n’empêche que le mérite de l’auteur de la saisine reste intact et louable.
    Je retiens que Talon a rendu visite au Président nigérian. Les réseaux sociaux ont beaucoup parlé de l’impact de la rencontre avec le président nigérian. Je n’ai eu connaissance d’aucun communiqué sanctionnant ladite rencontre entre les deux chefs d’Etat. Je ne peux donc pas savoir à quoi nous pouvons nous attendre. Mais de retour de la visite au Nigeria, le chef de l’Etat béninois a reçu une délégation de TCHAOUROU. Entre vendredi et samedi les choses sont allées très vite et le blocus de la résidence de Boni Yayi a été levé. C’est là une victoire du peuple béninois dans son combat contre Talon et sa gouvernance. Il reste beaucoup d’autres revendications du peuple non encore satisfaites. Le peuple béninois doit donc continuer à résister dans la vigilance. Talon n’a jamais tenu parole.
    Depuis 1990 notre peuple ne veut plus de prisonniers politiques. Mais, Talon a détruit notre édifice démocratique et il a fait de Laurent METONGNON et ses co-accusés des prisonniers politiques. Talon a emprisonné plusieurs jeunes béninois pour leur opinion politique. Talon doit libérer Laurent METONGNON et ses co-accusés ! Talon doit libérer tous les jeunes prisonniers politiques. Avec la politique désastreuse de Talon plusieurs de nos concitoyens ont pris le chemin de l’exil. Talon doit prendre un décret d’amnistie générale pour permettre à tous les exilés de rentrer au pays. La gouvernance de Talon ne convient pas à notre peuple travailleur. Talon doit changer sa gouvernance. Je vous souhaite une bonne fin de semaine. Goras GAGLOZOUN membre du Bureau Politique du PSD-BELIER, Parti Liguiste : tel : 62628837. Mon blog :http://benin-temoignages.hautetfort.com

  • 156-Qu’est-ce que je retiens pour ce weekend ? 16/06/19

    156-Qu’est-ce que je retiens pour ce weekend ? 16/06/19

     

       Je retiens que la situation de l’ancien chef d’Etat Boni Yayi  est devenue dramatique. Et pourtant, à notre connaissance, aucun texte ne l’assigne en résidence surveillée  Depuis plus de quarante jours, il ne peut sortir de chez lui, il ne peut recevoir de visite  des parents et amis. Personne ne sait  sous quel régime est placé l’ancien Président de la République. Ces derniers jours, la situation de Boni Yayi  est remontée à la surface dans l’actualité nationale et internationale. Il s’est exercé sur lui une pression intolérable par les hommes de la justice  de Talon  qui voulaient coûte que coûte l’interroger alors que sa santé  ne permettait pas un tel exercice. Talon utilise la justice et ses hommes  comme instrument pour réprimer   les opposants. Nous ne sommes plus dans une situation de justice. Nous sommes dans une situation de justice différenciée. Toboula a été envoyé aux soins à l’extérieur. Yayi ne peut se soigner. Les médias ont annoncé que   Ouattara a envoyé une délégation rendre visite à Yayi. Nous ne savons pas ce que les membres de la délégation ont pu dire à l’ancien Président. Les médias ont ensuite annoncé  que deux anciens Présidents africains, John KUFUOR et Olusegun OBASANJO ont fait une déclaration conjointe dans laquelle ils exigent la levée immédiate  du siège devant  la résidence de l’ancien Président  Boni Yayi. Les deux anciens Présidents appellent  la CEDEAO et l’UA à une réaction face à la situation qui prévaut au Bénin. Chacun sait que ces suggestions n’ont jamais rien dit à Talon qui les a   toujours accueillies avec  grand mépris. Mais Talon n’a pas besoin  d’exercer ces violences contre Yayi pour gouverner le pays. Et le traitement que Talon fait subir à Boni Yayi nous apparaît comme un acte totalement   gratuit qui  respire inhumanité. Talon répand le stress dans tout le pays et c’est de plus en plus invivable. 

       Je retiens que Talon a envoyé ses forces de l’ordre  agresser les paisibles  populations de Tchaourou. Et comme on pouvait s’y attendre, les populations  de Tchaourou ont courageusement  fait front. Elles  ont fait face avec courage détermination et bravoure  aux policiers et aux militaires  dans de violents affrontements. Parmi les dégâts enregistrés on note que le commissariat  de Tchaourou a été incendié.  Ces nouvelles agressions  de Talon  sont la preuve que Talon n’est pas  prêt à dialoguer et que tout ce qu’il dit ici et là,  n’est qu’une façon de gagner du temps et de tourner les gens en rond. Talon aggrave  quotidiennement la tension sociale dans le pays. Talon n’est pas un homme de paix.   C’est dommage pour le pays. C’est dommage  pour lui-même. Je félicite les  résistants de TCHAOUROU  qui font courageusement face aux agresseurs de Talon. J’ai déjà  dit que Talon doit poser de toute urgence des actes s’il veut réellement   que le pays retrouve la paix. Mais au lieu de poser des actes qui appellent à la paix, Talon pose des actes qui aggravent la tension sociale  et créent un grand stress dans le pays. Qu’a-t-on besoin  aujourd’hui, après avoir prétendu avoir  tendu  la main à l’opposition, qu’a-t-on besoin disais-je,   d’aller remuer le couteau dans la plaie en allant tenter d’arrêter des prétendus  meneurs des mouvements anti élection à Tchaourou ? Pourquoi maintenant ? Les actes que pose Talon sont des actes d’agressions contre les populations de notre pays. Ce sont des provocations intolérables. Personne ne peut raisonnablement  s’attendre à ce que  les populations restent sans réaction face à cette provocation de Talon. Les populations de Tchaourou ont mille fois raison de s’opposer à toutes les agressions de Talon. Je rends hommage aux intrépides résistants de Tchaourou.

       Je retiens que les populations de Savè,  ont, elles aussi, dû faire face aux agresseurs de Talon. Ces populations ont organisé la résistance avec courage et bravoure. Je rends hommage aux intrépides résistants de Savè. Talon doit retirer toutes les armes qui n’ont pas leur place parmi les populations. Talon doit rappeler tous les militaires qu’il a déployés dans les localités, il doit les rappeler et leur faire réintégrer leur camp. Talon doit savoir que la gouvernance de type  colonial qu’il met en œuvre ne peut donner de bons résultats. Cette gouvernance a déjà lamentablement échoué. Talon est le seul responsable de tous ces morts et blessés qu’on cache aux populations. Il est le seul responsable de tous les malheurs qui frappent les populations de Tchaourou, de Savè et d’autres localités de notre pays. Talon est  seul responsable des malheurs qui frappent les familles de toutes les localités de notre pays.

     Je retiens que l’Eglise  Catholique cherche par tous les moyens à assurer la médiation, elle qui n’a pas eu le courage de condamner les massacres de Cotonou  et d’ailleurs. Elle veut faire la médiation entre qui et qui ? Elle est allée voir Djogbénou, l’acteur principal de tout ce désastre politique et social qui s’est abattu sur   le pays !  Djogbenou est un jeune aux idées noires, rétrogrades,  réactionnaires et inhumaines, Djogbenou  est un jeune de l’obscurité qui répand l’obscurité partout, un jeune qui inspire la honte et le dégoût. L’Eglise catholique     est-elle seulement capable de comprendre que les familles dont on a exécuté les fils de dos ont besoin des corps pour pouvoir faire le deuil des leurs ? Est –elle seulement capable de comprendre que les jeunes qu’on a jetés en prison ont le droit  à la liberté ? La médiation commence par des préalables que le médiateur doit  exiger avant d’entreprendre  sa médiation .Nous ne pouvons tout de même pas accepter que Talon présente   les corps des victimes de sa barbarie comme  des trophées de guerre qui doivent entrer dans le cadre des  négociation ! Tout ça est bien malsain et triste pour notre pays !

      A partir  février 1990,   la vie politique de notre pays est organisée par les textes du renouveau démocratique. Ces textes interdisent d’arrêter des Béninois pour leur opinion politique. Le peuple béninois ne veut    plus    de prisonniers politiques. Mais, Talon a détruit notre édifice démocratique et il a fait de Laurent METONGNON  et ses co-accusés des prisonniers politiques. Talon a emprisonné   plusieurs   jeunes pour leur opinion politique. Talon doit libérer Laurent METONGNON et ses co-accusés !    Talon doit libérer  tous les jeunes prisonniers politiques. Avec la politique de Talon plusieurs de nos concitoyens  ont pris le chemin de l’exil. Talon doit prendre un décret d’amnistie générale pour permettre à tous les exilés de rentrer au pays. La gouvernance    de Talon ne convient pas à notre peuple travailleur. Talon doit changer sa gouvernance. Je vous souhaite une bonne fin de semaine. Goras GAGLOZOUN membre du Bureau Politique du PSD-BELIER, Parti Liguiste : tel : 62628837. Mon blog : http://benin-temoignages.hautetfort.com

     

  • 155-Qu’est-ce que je retiens pour ce weekend ? 09/06/19

     

    155-Qu’est-ce que je retiens pour ce weekend ? 09/06/19
    Je retiens qu’à la fin de l’année 2018, nous avons eu connaissance du communiqué suivant : « Le ministre de l’Économie et des Finances informe les pensionnés du Fonds National des Retraites du Bénin qu’il sera procédé au paiement des rappels de pension issus de la revalorisation des indices en application du décret N° 2011-505 du 05 Août 2011 portant institution d’un coefficient de revalorisation des indices de traitement des Agents de l’État suivant le calendrier ci-après :
    • Mois de janvier 2019 : paiement des rappels de l’année 2011 ;
    • Mois de mars 2019 : paiement des rappels de l’année 2012.
    Le ministre de l’Economie et des Finances profite de cette occasion pour souhaiter à tous les pensionnés du Fonds National des Retraites du Bénin une bonne et heureuse année 2019. Signé Romuald WADAGNI. »
    Nous sommes au mois de juin 2019. Nous sommes nombreux à ne rien voir venir. Alors nous nous posons quelques questions. Ce communiqué émane-t-il réellement du ministère de l’économie et des finances ? Le ministre WADAGNI est-il au courant du contenu du dit communiqué ? Si le communiqué n’est pas un produit du ministère et surtout du ministre, pourquoi le ministre ne publie-t-il pas un démenti pour ensuite rechercher l’auteur du délit ? Si le communiqué est bien produit par le ministre, pourquoi ne présente-t-il pas des excuses pour n’avoir pas pu satisfaire tous les retraités ? Nous avons vivement envie d’être gouvernés par des êtres humains. Ceux qui proclament partout et tout le temps qu’ils veulent que les jeunes arrivent au pouvoir savent maintenant que ce n’est pas une affaire d’âge mais une affaire de ligne , une affaire d’orientation, une affaire d’adhésion aux idées de progrès. Il y a des jeunes de trente ans qui adoptent de très vieilles idées et donc de ce fait sont vieux. Ne sont jeunes que les personnes qui militent pour les idées nouvelles, pour les idées de progrès. Romuald Wadagni est porteur des vieilles idées comme tous ceux qui sont autour de Talon. 
    Je retiens qu’au cours de sa 36ème session, le Conseil des Ministres du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES) a, sur proposition de la Commission d’Ethique et de Déontologie du CAMES, prononcé des sanctions à l’encontre de certains professeurs de nos universités. Il s’agit de Dandi Gnamou et de Ibrahim David Salami, ce dernier pour plagiat. L’auteur de l’œuvre plagiée est Philippe NOUDJENOUME qui, lui, n’a jamais été accepté comme professeur agrégé malgré le volume et la qualité de sa production intellectuelle. Ibrahim David Salami a été, selon mes informations, étudiant de Philippe NOUDJENOUME. Pour moi, Ibrahim David Salami a commis une faute qui le couvre de honte pour longtemps aux yeux de ses étudiants, ses amis et surtout de ses enfants. Mais le CAMES qui refuse l’agrégation à Philippe NOUDJENOUME et qui l’offre gracieusement à l’un de ses étudiants qui l’a plagié, doit revoir ses vêtements. Il y a du ‘’caca’’ sur les habits du CAMES et il faut que le CAMES envisage sérieusement de procéder à une lessive. D’ailleurs plusieurs enseignants expriment leur préoccupation dans certaines de leurs publications. Ainsi, le 25 avril 2019, les professeurs Moïse Oladé Okunlola Lalèyè et Mohamed Chérif –Deen Rahimi ont publié une œuvre dont le titre est suffisamment évocateur : ‘’Le CAMES, la nébuleuse qui entrave l’essor du Bénin et de l’Afrique’’. Ces nouveaux développements sur le CAMES montrent que ceux qui gonflaient leur poitrine sont obligés de se remettre en question. Quant à nous autres, nous sommes réveillés et nous sommes en droit de nous demander quelle est la valeur réelle de toutes ces personnes qui se pavanent devant nous en nous parlant du CAMES ,. 
    Je retiens que la justice béninoise a voulu entendre l’ancien chef d’état soumis depuis plus d’un mois à un blocus de sa maison. Nous ne savons toujours pas ce qu’on reproche à l’ancien chef d’état. Mais la santé de Monsieur Yayi n’a pas permis que se déroule l’interrogatoire. L’interrogatoire est donc rejeté à une date ultérieure. Nous avons suivi ici le traitement infligé au député Hinnouho. Depuis plus d’un mois le traitement que l’on fait subir à Boni Yayi est insoutenable. Aucune institution n’a élevé la moindre protestation contre cette situation. Il y a des magistrats dans notre pays. La plupart sont aujourd’hui membres actifs du parti de Talon, un parti qui se révèle à nous et au monde entier depuis le 6 avril 2016.Nous avons l’impression que notre pays est devenu un désert. 
    Je retiens que le Parti Communiste du Bénin a, dans un communiqué indiqué les préalables à un dialogue avec Talon : savoir :
    « 1-la prise d’une ordonnance présidentielle d’amnistie » entraînant « la libération des détenus politiques et le retour des exilés politiques, la liberté pour le président Yayi.
    2-Que la volonté du peuple exprimée à plus de 90% le 28 avril 2019 à l’occasion des élections législatives soit respectée et par voie de conséquence soit reconnue la nullité de ce scrutin. Que soient organisés de nouvelles élections législatives, inclusives, pour une assemblée représentative du peuple béninois.
    3-Que soient abrogées les lois scélérates et liberticides contre les travailleurs, la jeunesse et le peuple »
    Tels sont les préalables à un dialogue avec Talon. Taon n’a jamais tenu parole et donc il ne peut plus parler à personne.. Si Talon veut être crédible, il n’a plus de choix. Il ne peut que poser des actes. Sans des actes qui permettent de comprendre ce qu’il veut, Talon ne peut plus convaincre aucun Béninois. Je pense qu’il le sait mieux que quiconque. 
    Après la Conférence de février 1990 et les textes organisant la vie politique de notre pays, le peuple béninois ne veut plus entendre parler de prisonniers politiques. Mais, Talon a jeté par-dessus bord toutes ces idées qui constituent la base de notre vivre ensemble. Talon a fait de Laurent METONGNON et ses co-accusés des prisonniers politiques. Talon a emprisonné plusieurs jeunes pour leur opinion politique. Talon doit libérer Laurent METONGNON et ses co-accusés ! Talon doit libérer tous les jeunes prisonniers politiques. Avec la politique de Talon plusieurs de nos concitoyens ont pris le chemin de l’exil. Talon doit prendre un décret d’amnistie générale pour permettre à tous les exilés de rentrer au pays. La gouvernance de Talon ne convient pas à notre peuple travailleur. Talon doit changer sa gouvernance. Je vous souhaite une bonne fin de semaine. Goras GAGLOZOUN membre du Bureau Politique du PSD-BELIER, Parti Liguiste : tel : 62628837. Mon blog :http://benin-temoignages.hautetfort.com

  • 150 Qu'est-ce que je retiens pour ce weekend?

     

     

         

      Je retiens que le peuple béninois est allé aux urnes le 28 avril 2019.Ce fut un scrutin historique qui a dépassé tous les espoirs des forces de progrès dans le pays. Le boycott a été massif et inespéré. Les élections du 28 avril  2019 sont   devenues un référendum pour ou contre Talon . Les élections du 28 avril 2019  sont devenues l’expression du rejet par le peuple  de la révision de notre constitution. C’est la quatrième fois que Talon tente de se donner le droit de réviser la Constitution du 11 décembre 1990.Le premier rejet en 2017 avec la victoire de la minorité parlementaire. La deuxième fois c’est en 2018 toujours grâce  à la minorité parlementaire. La troisième fois c’est à l’occasion de la recherche  du consensus bidon au sein de l’assemblée. Là aussi naturellement ça a échoué. Avec  les élections du 28 avril 2019, la certitude de la révision  se profilait à l’horizon avec les quatre-vingt-trois députés nommés. Le peuple a dit non et a envoyé  un message très clair. Si Talon et les siens ne  comprennent pas, le peuple émettra d’autres messages.

      Je retiens que le 29 avril l’opposition a tenu une conférence de presse. Au vu du niveau de l’abstention ( plus de 90% d’abstention)l’opposition a naturellement demandé l’annulation  du scrutin du 28 avril.  

    Je retiens que le clan de Talon refuse  de comprendre le message envoyé par le peuple. En effet,  le 30 avril, la CENA de Tiando a proclamé les résultats provisoires. Elle déclare que la participation est de 22,99% .Dans la foulée de cette fraude éhontée, la CENA  oublie de soustraire du nombre des votants celui des bulletins nuls. La  CENA a réparti entre les deux blocs de Talon le nombre des votants. Comment Tiando  et ses collègues ont-ils  pu commettre un tel forfait ? 

    Je retiens que   Bruno Amoussou, Mathurin Nago et Kolawolé Idji,  trois anciens Présidents de l’Assemblée  ont tenu une conférence de presse pour s’attaquer à Nicéphore Soglo et Boni Yayi,  deux anciens Présidents de la République pour leur imputer l’échec des négociations  pour le consensus. Donc Bruno Amoussou et les siens veulent nous faire croire que les membres  de la mouvance  voulaient réellement le consensus. Ils ne voient même pas que tout le peuple les a rejetés et a rejeté leur gouvernance mafieuse. Tous les efforts faits par les Béninois et les étrangers pour amener Talon à reconsidérer sa position ont échoué. Talon et son clan avec comme grands ténors Bruno Amoussou, Kolawoé Idji et Mathurin Nago ont savamment saboté toutes les initiatives pour  calmer la situation dans le pays. Ils pensaient tous que les populations étaient avec eux. Ils ont été couverts de honte avec le désaveu cinglant du peuple. Mais la honte fait naître chez ceux qui en souffrent d’autres sentiments qui conduisent à une honte plus grande encore. Et c’est vers cette grande honte qu’ils s’acheminent maintenant. Ces trois  personnes ont soutenu et développé une idéologie de la honte. J’y reviendrai !

    Je retiens que les militants et les dirigeants de la CSTB ont voulu commémorer la fête du travail le 1er mai. Talon a envoyé les policiers disperser les travailleurs et empêcher leur marche pacifique. Les travailleurs ont raison et continueront à avoir raison. Les actions du 1er mai sont un acquis et nous devons dénoncer cette gouvernance criminelle de Talon.

     

    Je retiens que le 1er mai, Cotonou a dégagé une chaude expiration. Personne n’a envie que des voitures  soient incendiées dans nos villes. Personne n’a envie que des biens soient détruits dans nos villes. Les chefs de la mouvance qui ont passé tout leur temps à provoquer les populations savaient très bien que c’était là  la conséquence inévitable de leurs différentes actions. Comme Savè et beaucoup d’autres villes de notre pays, Cotonou a montré qu’il pouvait accélérer sa respiration. Chacun sait maintenant qu’il ne faut pas provoquer Cotonou. Or refuser le consensus pour la paix c’est provoquer Cotonou. Ne pas tenir compte du message du peuple c’est provoquer Cotonou. Faire  semblant de ne pas écouter  ce que dit le peuple, c’est provoquer Cotonou. Tout le monde pensait que Talon et les siens allaient tenir compte du message extrêmement clair du peuple quant à sa position face à la gouvernance  de Talon. La CENA est la première à montrer que le pouvoir allait se moquer du message du peuple. Elle fait sa gymnastique et aboutit contre toute logique à 22,99% contre moins de 5% de participation. Toutes ces personnes qui nous gouvernent  se disent que personne ne peut rien contre leur décision. Tous les gouvernants  pensent qu’ils sont inattaquables. Mais le peuple est capable d’attaquer tous ceux qui commettent des forfaits contre ses intérêts.

    Je retiens que Cotonou a continué à dégager son souffle chaud le 2 mai. Les soldats, contre toute logique ont tiré à balles réelles sur des populations aux mains nues faisant de nombreuses victimes. Ce sont des choses que nous n’avons jamais vues dans notre pays. En raison de l’écoute que les uns et les autres avaient, nous arrivions toujours à régler nos contradictions à l’amiable. Des personnes pauvres  d’esprit avaient fini par croire que Dieu aime particulièrement le Bénin. Non ! Il n’y a rien de tel ! Les Béninois doivent  s’écouter ! Les Béninois doivent se tolérer. Talon a refusé toute concession, et a rejeté tout compromis. Dès le départ, il voulait le pouvoir pour lui tout seul. Et s’est trouvé des personnes pour le soutenir dans cette malveillante entreprise criminelle. Aujourd’hui, le Bénin déplore des morts ! Vous vous imaginez ? Et c’est désormais  dans notre histoire, l’histoire de notre cher pays. Je présente aux familles éplorées mes sincères condoléances.

    Je retiens que la Cour Constitutionnelle a proclamé les résultats définitifs des élections du 28 avril 2019.La Cour Constitutionnelle a poussé la participation à 27,12% ! Personne ne sait  où la Cour Constitutionnelle est allée trouver ces chiffres. C’est la honte suprême. Qui pouvait imaginer que ce jeune Djogbenou serait capable de poser ces actes qu’il est en train de poser depuis le début du pouvoir de Talon ? Qui pouvait penser qu’il serait capable de se refuser à penser à l’avenir de notre pays ? Djogbenou est responsable de la plupart des mauvaises actions de Talon. Les morts de Cotonou et des autres villes de notre pays, des morts que Talon et les siens ont sacrifiés à leurs intérêts, ces morts disons-nous, sont à présent   allés directement s’asseoir sur leur conscience et tous les Béninois considèrent qu’ils doivent répondre de ces morts.  

      Laurent METONGNON et ses co-accusés sont des prisonniers politiques de Talon. Talon a enfermé AÏMASSE et plusieurs jeunes  pour leur opinion politique.   Avec la Constitution du 11 décembre 1990 notre peuple ne veut plus de prisonniers politiques dans notre pays. Depuis quelques semaines il ne se passe plus de jour où la police de Talon ne procède à des arrestations. Talon doit libérer Laurent METONGNON et ses co-accusés. Talon doit libérer AÏMASSE et tous les prisonniers politiques. La politique de Talon a poussé un grand nombre de Béninois à l’exil. Talon doit prendre un décret d’amnistie générale pour permettre à tous les exilés de rentrer au pays. La gouvernance mafieuse de Talon ne convient pas à notre peuple. Talon doit changer sa gouvernance. Je vous souhaite une bonne fin de semaine. Goras GAGLOZOUN membre du Bureau Politique du PSD-BELIER, Parti Liguiste : tel : 62628837. Mon blog : https://www.hautetfort.com.

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  • 146 Qu'est-ce que je retiens pour ce weekend?

     

    146-Qu’est-ce que je retiens pour ce weekend ? 07/4/19

    Je retiens que le Bénin s’enfonce progressivement dans la zone des tempêtes. Les nuages s’amoncellent au firmament. Pendant deux semaines, les députés n’ont pas pu trouver un consensus pour que le peuple aille aux élections dans la tranquillité, la quiétude et la paix. Pendant deux semaines les députés du BMP ont usé du dilatoire pour empêcher tout consensus. Talon demande à Houngbédji de faire un travail que lui-même en sous main  sabote de façon grotesque. Pendant plusieurs semaines, Talon a fait comme s’il voulait réellement des élections inclusives. Il a rencontré  Soglo et lui a avoué qu’il souhaitait remettre  en place les lois qui ont permis son élection. Soglo a cru à ce que disait Talon  comme beaucoup d’autres Béninois. Certains ont eu quelques réserves sur la base du fait que Talon n’a jamais tenu sa parole. Tout le monde  a vu la suite. Talon n’a pas pu convaincre  ses hommes de mains. Ce qui est un gros mensonge car aucun homme de main ne désobéit à son patron. Puis, Talon rencontre les présidents des institutions. C’est celui qui n’a pas sa place parmi les présidents d’institution qui de façon malencontreuse maladroite devient le porte-parole desdits présidents d’institution. La médiature de la République n’est pas une institution de la République. Ensuite le mandat de M. Yonlonfoun est terminé depuis septembre 2018.Ce que Yonlonfoun a lu est donc doublement sans valeur, c’est faux et usage de faux. Les présidents d’institution donnent le feu vert pour la poursuite du processus électoral. Le mercredi, à la suite des présidents d’institution, le Conseil des ministres décide d’actionner  le processus bidon  des élections du 28 avril 2019. CENA décide de la date du 4 avril  pour organiser le tirage au sort des partis de Talon sur le bulletin unique. L’opposition décide de marcher sur la CENA le 4 avril. Les forces de l’ordre ont dispersé les marcheurs. Avec Talon, au commencement, était le mensonge. Talon  a menti au peuple béninois, il a menti à ses amis, il a menti aux organismes internationaux, il a menti partout et tout le temps. Aujourd’hui l’équation est devenue extrêmement simple. C’est la lutte grandement ouverte entre Talon et le peuple béninois. L’un des deux doit disparaître. Celui qui remportera la victoire sera seul face à lui-même. Ainsi la gouvernance de Talon l’a conduit fatalement à sa disparition parce qu’il ne viendra à l’esprit de personne que ce soit Talon qui reste avec la disparition du peuple béninois. Je suis sûr que  le peuple béninois résoudra l’équation qui est posée au mieux de ses intérêts. Les travailleurs de toutes les professions, les élèves et les étudiants, les jeunes artisans, tous doivent se considérer comme des soldats au front dans un combat sacré pour la survie de la nation béninoise.

    Je  retiens que le camarade AÏMASSE  a été traîné devant les tribunaux pour avoir appelé notre peuple à la résistance et les tribunaux de Talon l’ont condamné à des peines de prison ferme. Et pourtant AÏMASSE a raison. Tous  ceux qui s’opposent à la gouvernance de Talon ont raison. Tous ceux qui, pour leur ventre, soutiennent Talon ont tort  et sont indignes de notre culture.

    Je retiens que Laurent METONGNON  et ses co-accusés  ont eu à vivre les frustrations  et les humiliations intolérables  imposées par le pouvoir de Talon. C’est une honte.

    Je retiens que la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples a donné un grand coup de poing  au visage du système judiciaire béninois qui  a perdu toute sa valeur.  

      Talon a fait de Laurent METONGNON  et ses co-accusés des prisonniers politiques. Depuis 1990  notre peuple ne veut plus de prisonniers politiques dans notre pays. Talon a enfermé des jeunes pour leur opinion. Talon doit libérer Laurent METONGNON et ses co-accusés    Talon doit libérer tous les prisonniers politiques. La politique de Talon a poussé un grand nombre de Béninois à l’exil. Talon doit prendre un décret d’amnistie générale pour permettre à tous les exilés de rentrer au pays. La gouvernance mafieuse de Talon ne convient pas à notre peuple. Talon doit changer sa gouvernance. Je vous souhaite une bonne fin de semaine. Goras GAGLOZOUN membre du Bureau Politique du PSD-BELIER, Parti Liguiste : tel : 62628837. Mon blog : https://www.hautetfort.com.

  • 145-Qu’est-ce que je retiens pour ce weekend ? 31/3/19

     

    Je retiens que le jeudi 28 mars, nous avons passé la journée dans les locaux du Commissariat Central de Porto-Novo. Le mercredi 27 mars, Aïmassè Joseph, un dirigeant du Parti Communiste du Bénin a, au cours d’une manifestation organisée par le Parti Communiste du Bénin au marché Ouando, appelé  les populations à un rassemblement devant l’Assemblée Nationale pour protester contre la révision de la Constitution. Le jeudi matin, toutes les rues qui mènent à l’Assemblée  ont été barricadées. Nous avons donc été obligés de nous retirer à la Place Dè TOFA. Quelques instants après nous avons été rejoints par le Camarade Aîmassè. Nous étions là quand deux véhicules de la police avec plusieurs   policiers sont arrivés et ont encerclé le véhicule de Paul KOUDOUKPO où se trouvaient  les camarades Aïmassè et Tcharo. Les policiers se sont précipités sur le camarade Aïmassè et ils l’ont conduit avec le camarade Tcharo  vers l’un des véhicules. Puis ils ont intimé l’ordre au camarade KOUDOUKPO  de les suivre parce que, ont -ils dit, c’est dans sa voiture qu’ils ont retrouvé celui qu’ils recherchaient. Entre temps, sous prétexte que je prenais des photos, ils m’avaient arraché avec brutalité mon portable avec des menaces à l’appui. C’est de cette manière que nous avons  été conduits au commissariat central de Porto-Novo ce jeudi 28 mars. Cette action des policiers a été une honte. Pour procéder à cette arrestation, ces policiers ont bloqué la circulation, créant ainsi un grand désordre dans la zone d’opération. Les policiers qui ont fait l’opération ne connaissent pas les lois  puisqu’ils m’ont arraché mon portale sous prétexte que je prenais des images. Enfin les policiers qui ont fait cette opération n’ont pas d’éducation. Dans leur comportement comme dans leur propos, ils ont fait preuve de manque d’éducation. Si on vous envoie arrêter quelqu’un, vous devez vous conduire comme un homme civilisé et non comme un rustre sans éducation, vous devez considérer que ce citoyen jouit de la présomption d’innocence. Chaque policier doit savoir qu’il pourrait avoir à répondre de ses actes dans des conditions déterminées et qu’il ne pourra pas évoquer le fait d’avoir été en sous ordre. Depuis vendredi Aïmasè est emprisonné à la prison civile de Porto-Novo pour avoir appelé à protester contre les activités irresponsables  des députés tendant à réviser notre constitution.

    Je retiens que le jeudi 28 mars, alors que tout le peuple attendait que le suspens prenne fin pour aller vers les élections inclusives les députés sont resté là à bavarder  et le peuple n’a rien vu venir. Les   classes possédantes ne pensent jamais à rien de bien pour le peuple. Les intellectuels béninois ont la manie de gouverner avec le ventre sans le cerveau. A-t-on idée que des personnes en possession de toutes leurs capacités intellectuelles puissent voter ces lois là ? Aujourd’hui, tout est  bloqué et il se trouve des personnes qui dans ce blocage où personne ne voit de sortie, il y a des personnes dis-je, qui appellent à aller voter le 28 avril prochain. Je suis persuadé qu’ils croient à ce qu’ils disent parce que depuis trente ans ils n’ont cru qu’à leur estomac qui est leur outil de travail contre leur cerveau. Le Bénin ne succombera pas à leurs manœuvres diaboliques. En ce qui nous concerne, nous disons bien que les élections ne peuvent pas être la solution aux problèmes de notre pays. Nous pensons qu’il est urgent que soient réunis les états généraux du peuple pour redéfinir les règles de notre vivre ensemble. Depuis 2015 nous le disons, nous le répétons mais  personne ne nous écoute et le pays plonge chaque jour d’avantage dans le waxala. 

      Laurent METONGNON  et ses co-accusés sont  des prisonniers politiques de Talon. Pourtant notre peuple ne veut plus de prisonniers politiques. Talon a enfermé des jeunes qui ont exprimé leur dégoût pour sa politique. Talon doit libérer Laurent METONGNON et ses co-accusés    Talon doit libérer tous les prisonniers politiques. La politique de Talon a poussé un grand nombre de Béninois à l’exil. Talon doit prendre un décret d’amnistie générale pour permettre à tous les exilés de rentrer au pays. La gouvernance mafieuse de Talon ne convient pas à notre peuple. Talon doit changer sa gouvernance. Je vous souhaite une bonne fin de semaine. Goras GAGLOZOUN membre du Bureau Politique du PSD-BELIER, Parti Liguiste ; tel : 62628837. Mon blog : https://www.hautetfort.com.