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  • NON A LA FURIE FASCISTE DU PARTI-ETAT FCBE CONTRE LES LIBERTES

    • CONVENTION PATRIOTIQUE DES FORCES DE GAUCHE


      Tout le monde a constaté avec quelle hargne les FCBE (Parti-Etat) ont attaqué "Alternative Citoyenne" pour sa déclaration sur la situation nationale.La Convention Patriotique des Forces de Gauche condamne cette attitude des FCBE qui massacrent les libertés individuelles et collectives et emprisonnent des citoyens innocents.Voici le texte de notre position

      NON A LA FURIE FASCISTE DU PARTI-ETAT FCBE CONTRE LES LIBERTES.

      Le 07 mars, paraissait dans les journaux une déclaration signée de "Alternative Citoyenne" intitulée « Trop, c’est Trop » et dénonçant les dérives dans tous les domaines du pouvoir de Boni YAYI. Pour tout démocrate, il ne s’agit là que d’une jouissance légitime des droits démocratiques, d’expression, de manifestation, d’association et de presse, conquises au prix de sacrifices contre la dictature sanguinaire de Mathieu KEREKOU et consacrés par la constitution en vigueur.
      Mais l’on observe que la Coordination Nationale des Forces Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE), dans une déclaration, à l’issue d’une réunion le samedi 16 mars, s’en prend violement à cette déclaration et pire tente des amalgames tendant à lier le groupe "Alternative Citoyenne" aux auteurs accusés et détenus pour tentative supposée d’un coup d’Etat contre le pouvoir. On apprend que des menaces d’intimidation ont été proférées contre les éléments de ce groupe.
      Face à ces déclaration et menace des suppôts du pouvoir de Boni YAYI, la Convention Patriotique des Forces de Gauche,
      1- Condamne la furie fasciste des FCBE contre les libertés démocratiques au Bénin ;
      2- Proteste contre les intimidations en l’encontre des éléments de "Alternative Citoyenne" ;
      3- Appelle tous les démocrates, les travailleurs et tout le peuple à poursuivre ses luttes contre le pouvoir autocratique et mafieux.

      Cotonou, le 26 mars 2013

      Pour la Convention Patriotique des Forces de Gauche
      Luc AGNANKPE

  • LUTTE CONTRE LA PAUVRETE:UNE VASTE ESCROQUERIE

    Vendredi 29 mars 2013

    Voici un article  pris sur le blog  de JACQUES TOURTAUX.Il reflète la situation réelle dans les pays développés.

     

     

     
           
                       
      La pauvreté atteint des niveaux records en Europe
     

    Pourtant connu pour son système de sécurité sociale, de santé, de bien-être et de qualité de vie, le continent le plus riche du monde glisse peu à peu vers la pauvreté.

     

    Les derniers chiffres indiquent que 120 millions de personnes, soit 25% de la population de l’UE, sont pauvres ou socialement défavorisées.


    Depuis le début de la crise économique actuelle, de plus en plus de gens à travers toute l’Europe, y compris ceux appartenant à la classe moyenne, sombrent dans la précarité. Des personnes qui se privent de tout plaisir pour assurer les fins de mois, des familles dans l’insécurité, des jeunes sans travail, des sans-abris qui se retirent de la vie sociale, des personnes âgées sans aucun appui vivent en marge de la société et beaucoup d’autres pourraient les rejoindre.


    La crise, la récession, l’austérité mais aussi les pertes d’emplois, les pensions insuffisantes et l’augmentation du cout de la vie figurent parmi les causes principales de cet appauvrissement.


    Chômage de masse


    Ce qui inquiète le plus les autorités et les citoyens, c’est le chômage de masse  qui frappe les 27 pays de l’union européenne. Des dizaines d’entreprises ferment leurs portes, le taux de chômage ne cesse de croître, et pour les personnes sans emploi, il devient de plus en plus difficile d’en trouver un nouveau.


    Aujourd’hui 26 millions d’européens sont à la recherche d’un emploi, soit 10,7% de la population active (1). En outre, même un emploi n’est plus suffisant pour échapper à la pauvreté. On parle aujourd’hui de travailleurs pauvres.


    Cette situation a été mise en évidence par l’Eurostat, l’agence des statistiques de l’UE, qui a rendu en décembre dernier un rapport officiel confirmant que près du quart de la population européenne, soit 120 millions de personnes, était  menacé de pauvreté ou d’exclusion sociale en 2011. Selon le rapport, la précarité touche plus particulièrement les populations les plus vulnérables comme les femmes au chômage, les familles monoparentales, les retraités, les jeunes et les enfants. L’étude  se penche sur trois formes d’exclusions sociales : les personnes dont le revenu est inférieur au seuil de pauvreté (16 % de la population) , celles qui vivent dans des ménages à très faible intensité de travail (10 %)  et celles qui souffrent de privation matérielle grave  comme l’impossibilité de payer ses factures, de chauffer sa maison ou de s’offrir un repas accompagné de viande un jour sur deux (8%).


    Au sud surtout


    Le phénomène de pauvreté devient insoutenable surtout dans les pays du sud   de  l’Europe tels que l’Espagne, la Grèce et le Portugal.  Celles-ci connaissent un cercle vicieux du chômage qui atteint parfois les 40%. Beaucoup de familles ont du mal à joindre les deux bouts et la classe moyenne est en train de disparaitre en laissant les portes ouvertes aux nouveaux pauvres. Ceux-ci sont obligés de faire un choix entre payer un médicament, préparer un repas chaud ou chauffer la maison. La situation est si grave qu’il y a davantage de personnes qui vivent grâce aux aides alimentaires et scolaires. Ils mangent à la soupe populaire et obtiennent des médicaments ou des vêtements distribués par les associations caritatives.


    Au nord aussi


    La pauvreté  secoue non seulement les pays endettés du sud de l’Europe, mais aussi les plus grandes économies de la zone euro. L’Allemagne a beau être le premier plus riche pays européen, elle connait une augmentation de la pauvreté.


    En 2011, 15,8% des habitants, soit 12,8 millions d’Allemands, vivaient sous le seuil de pauvreté fixé à 940 euros par mois (2). Similairement, la pauvreté gagne du terrain en Belgique, un pays qui proclame une des meilleures qualités de vie au monde. Environ 2,3 millions de personnes, soit un belge sur cinq, qui jusqu’ à présent avaient un niveau de vie décent, seraient proches de la précarité (3). La France, non plus n’est pas épargnée. Le taux de pauvreté s’élève à 14 % soit plus de 11 millions français sont touchés par l’exclusion sociale. Le nombre de personne vivant dans la précarité a augmenté entre 400 000 et 1 million entre 2008 et 2011 permettant de révéler que la différence entre les pauvres et les riches s’est accentuée(4).


    En dépit des mesures prises par les gouvernements et des stratégies élaborées par l’UE pour réduire la pauvreté, le problème est loin d’être maitrisé. Le nombre de pauvre continue d'augmenter de jour en jour et l’écart se creuse entre la classe moyenne et les ménages les moins favorisés. Les premiers chiffres disponibles pour l’année courante annoncent  une détérioration de la situation et les experts prédisent que la crise va s’aggraver dans les années à venir.

    Jihane Hindi

     

    (1) Eurostat (office européen de statistique), janvier 2013.
    (2) Destatis (office fédéral allemand des statistiques), 2012.
    (3) « Pauvreté en Belgique, annuaire 2013 », CERIS (centre de recherche en inclusion sociale) de l’Université de Mons et POS (Participation, Opportunities and structures) de l’Université de Gand.
    (4) Insee (institut national de la statistique et des études économiques), décembre 2012.

     
     


     


     

  • LETTRE DU PARTI COMMUNISTE SYRIEN UNIFIE

     

    Samedi 23 mars 2013

     

     

    Lettre du Parti communiste Syrien unifié qui vient d'être adressé à tous les partis communistes et ouvriers du monde

    Parti communiste Syrien Unifié: Une lettre à tous les partis communistes et ouvriers du monde
    Chers camarades,

    Le Parti communiste Syrien (Unifié) vous transmet ses chaleureux et cordiaux souhaits, en vous souhaitant une nouvelle année pleine de victoires qui servent la cause du socialisme dans le monde entier.

    Vous savez que notre pays- la Syrie - a été exposé depuis plus de vingt mois, à une guerre déclenchée contre elle par un tas de pays impérialistes, aux côtés d'autres pays qui tournent autour d'eux comme des satellites. Leur but est de détruire l'Etat Syrien qui se tient comme un obstacle sur le chemin de ceux qui essaient d'imposer le plan d'un " grand Moyen Orient" , après avoir brisé les états de la région en les partageant en petites entités combattant les unes contre les autres, afin d'imposer une domination absolue sur les ressources pétrolières et en gaz; et éliminer le problème Palestinien d'une manière entièrement opposée aux intérêts du peuple Palestinien.

    Ces pays ont manipulé les erreurs et les défauts du régime d'un côté, et les mouvements s'opposant à ces défauts. Les mouvements étaient au début pacifiques, ensuite certains se transformèrent en mouvements armés, qui ont reçu le soutien sur une vaste échelle de l'alliance qui a émergé comprenant les USA, la Turquie, le Qatar et l'Arabie Saoudite. La Turquie a occupé la frontière existante avec la Syrie, pour aider la contrebande des armes , l'entrée de milliers de mercenaires se nommant eux-mêmes Jihadistes. Ils ont instauré des camps pour l'entraînement de leurs soutiens et de leurs alliés. Des milliards de pétrodollars US ont été dispensés dans ce but. Ils ont eu recours aux formes les plus provocantes de la guerre psychologique afin qu'elles soient utilisées par les services d'environ une centaine de stations de TV pour semer dans les esprits le sectarisme et les conflits ethniques parmi les membres du même peuple. Ensuite, les prétendus groupes djihadistes ont agi pour détruire l'économie syrienne; ils ont déclaré la guerre contre le peuple syrien en employant l'embargo économique et les sanctions. Des attaques armées furent déclenchées contre les propriétés populaires et privées. Des explosives et des cars chargés d'explosifs furent aussi utilisés.

    Les stations génératrices d'électricité ont été dynamitées, des câbles des réseaux aériens transportant l'électricité ont été sabotés, les puits de pétrole ont été incendiés, les tankers transportant le pétrole ont été brûlés. Des milliers de tonnes d'acier ont été dérobés et passés en contrebande en Turquie. Environ un millier d'usines et ateliers à Alep ont été pillés. Les machines appartenant à ces usines ont été vendus en Turquie à de bas prix sous la forme d'accessoires, les projets d'irrigation et également les centres d'élevage des animaux ont été attaqués, les routes reliant les villes et les cités entre elles à travers la Syrie ont été fermées ; les centres de santé, les écoles et les universités ont été ciblées. Des scientifiques, des docteurs ont été ciblés , kidnappés ou capturés et souvent assassinés.

    Des milliers de soldats et également des civils ont été kidnappés. Il a été découvert que les gangs armés ont mis à exécution des massacres. Les corps des victimes ont été jetés dans les rivières.

    Certaines victimes ont été décapitées. D'autres ont été mutilées. Ces formes de crimes appartiennent au moyen âge.

    Peu de jours après, les criminels mettaient à exécution une série de crimes par les moyens de cars chargés d'explosifs, particulièrement à Alep où 85 étudiants de l'université ont été tués et des centaines blessés.

    Chers camarades,

    Aujourd'hui la Syrie est directement la cible de la Turquie à travers une guerre directe. La Turquie a admis publiquement qu'elle fournit aux terroristes et aux criminels, des armes de toutes sortes, des assassins qui appartiennent à 20 pays.

    Ces actions sont opposées d'une manière flagrante au droit international qui interdit à tout pays d'utiliser ses territoires pour attaquer ses voisins. Nous savons que la Turquie, seule, ne peut pas du tout accomplir ces choses sans le soutien des Etats Américain, Européens et du Golf. De toute manière, la Syrie qui est un pays d'auto-défense résiste à cette agression et inflige de lourdes pertes à ces gangs. En conséquence, les criminels et aussi bien les terroristes ne sont pas en mesure d'atteindre tous leurs objectifs. Mais les Syriens paient un lourd prix dans leur résistance.

    La Syrie ne croit pas non plus que la solution du problème est militaire, au contraire, elle s'est prononcée depuis la naissance du problème pour une solution pacifique et politique à travers un dialogue national d'ensemble. En même temps, l'alliance agressive impose des conditions préalables au dialogue national de façon à rendre impossible la solution politique.

    D'une manière assez importante, le gouvernement Syrien s'est déclaré pour une nouvelle initiative pacifique qui est complètement en accord avec le droit international qui interdit l'ingérence dans les affaires des pays voisins. Les initiatives, soulignent encore plus le besoin de réformes démocratiques, une nouvelle constitution, à côté d'un nouveau pacte général et national qui serait préparé par toutes les forces y compris l'opposition. Le pacte insisterait sur la fin de toutes les opérations militaires conduites d'une part par l'Armée Syrienne, et d'autre part la cessation de l'infiltration de mercenaires en Syrie. Malheureusement, l'initiative a été immédiatement refusée par les groupes armées terroristes et par ceux qui les soutiennent et ils demandent que la violence et le terrorisme continuent.

    Il y a deux jours, un nouveau développement s'est produit et il est susceptible de changer la direction des événements en Syrie. En effet, que signifie l'agression soudaine d'Israël contre le centre de recherche scientifique de Syrie près des frontières Syriennes et Libanaises. Avec une telle agression Israël démasque son essence réelle et ses tentatives de manipuler les événements actuels en Syrie pour affaiblir l'armée Syrienne et ouvrir de nouveaux fronts.

    Plus encore le peuple Syrien doit payer un très lourd prix, des dizaines de milliers de civils ont été tués. Aujourd'hui la Syrie est exposée à une catastrophe humaine.

    Environ trois millions de citoyens Syriens ont fui leurs domiciles et deviennent des réfugiés constamment déplacés dans les pays voisins vivant dans des conditions misérables incroyables et ils ont des besoins en nourriture et médicaux. Ces réfugiés en appellent à l'opinion publique internationale pour faire pression sur les gouvernements des USA et d'Europe, du Qatar et de l'Arabie Saoudite afin de mettre un terme au siège économique et aux sanctions imposées à la Syrie. En outre, ils demandent que le soutien armé aux gangs cesse immédiatement , parce qu'ils menacent non seulement la Syrie mais un grand nombres de lieux dans le monde.

    Chers camarades,

    Votre solidarité et votre soutien à notre peuple seront hautement appréciés par notre peuple en ces jours.

    Plus encore, ils représentent une autre preuve indiquant l'unité et la solidarité des forces révolutionnaires dans le monde entier.

    Damas, le 9/02/2013

    Le Parti communiste Syrien (Unifié)
    Nicolas Maury
    http://www.wmaker.net/editoweb/nicolas_maury/Parti-communiste-Syrien-Unifie-Une-lettre-a-tous-les-partis-communistes-et-ouvriers-du-monde_a6260.html

     

  • SITUATION DANS LA SOUS-REGION OUEST AFRICAINE

     

     

    DECLARATION CONJOINTE PARTI COMMUNISTE DU BENIN (PCB) - PARTI COMMUNISTE REVOLUTIONNAIRE DE COTE D’IVOIRE (PCRCI) - PARTI COMMUNISTE REVOLUTIONNAIRE VOLTAÏQUE (PCRV, BURKINA FASO)

     Sur la situation de la sous-région ouest africaine et au Mali 

    Au regard de la gravité de la situation dans la sous-région ouest-africaine et particulièrement au Mali, les Partis politiques soussignés réunis à Cotonou ce jour 08 Mars 2013, ont décidé de rendre publique la Déclaration que voici :

    Le vendredi 11 janvier 2013, l’impérialisme français sous la conduite de François Hollande  a déclenché  une guerre d’agression néocoloniale au Mali avec le soutien des autres puissances impérialistes telles celles de l’Union Européenne et les USA.  Les gouvernements des pays membres de la CEDEAO servant d’appui dans cette intervention armée avec l’envoi des troupes comme forces supplétives de l’armée française. Les prétextes évoqués par l’impérialisme français pour tenter de légitimer et justifier cette guerre réactionnaire sont  entre autres :

                Stopper de toute urgence la progression des djihadistes terroristes vers le sud du Mali et vers Bamako-  Libérer le Nord du Mali et rétablir l’intégrité territoriale du pays ; Eviter la déstabilisation des Etats de l’Afrique de l’Ouest…

                En réalité, comme nos trois partis (PCB- PCRCI- PCRV) le soulignaient  dans leur déclaration conjointe du 10 décembre 2012, les enjeux véritables de cette guerre réactionnaire néocoloniale, sont :

    -          Politiques, géostratégiques, et militaires en rapport avec la lutte pour le repartage du monde et du continent africain :

    -          Economiques (accès au pétrole du golfe de Guinée, de l’uranium du Niger et des métaux précieux dont regorge la sous-région, de l’énergie solaire, du cacao, du café, etc.)

    -          La lutte des impérialistes anglo-saxons (USA, Grande Bretagne) et français pour contrer la pénétration dans la sous-région de nouveaux acteurs tels que la Chine, l’Inde, le Brésil, etc. ;

    -          La volonté des puissances impérialistes d’étouffer toute sorte de contestation des masses populaires acculées à la misère et souffrant du manque de liberté politique, ainsi que de la répression exercée sur elles par des pouvoirs corrompus, leur volonté d’écraser tout mouvement révolutionnaire insurrectionnel.

    L’impérialisme français avait, en fait programmé et minutieusement préparé cette agression au Mali par une suite d’actes dont les principaux sont :

    - 1°- Aide aux régimes corrompus de Konaré et d’Amadou Touré dans la destruction de l’armée malienne.

    - 2°- Après le coup d’Etat de mars 2012, l’organisation par le biais des Etats pro-impérialistes français de l’UEMOA de l’embargo sur le Mali et principalement du blocus dans les ports voisins de Guinée, de Côte d’Ivoire et du Sénégal, des armes payées par les sous maliens.

    - 3°- Enfin par l’organisation méthodique de la division du pays par l’intermédiaire de la créature française qu’est le MNLA. Rappelons que la proclamation de la fameuse république dite d’Azawad a été faite depuis Paris.

    Le déroulement même de la guerre en ce moment au Mali conforte ces assertions. Les objectifs politiques et militaires sont fixés unilatéralement par l’impérialisme français sans considération pour ses laquais de la CEDEAO, de l’UA et pour ceux au pouvoir à Bamako ; au mépris des intérêts et de aspirations du peuple malien. Les informations sur le déroulement de la guerre sur les fronts sont monopolisées par les impérialistes français qui les manipulent à leur guise. Les journalistes étant éloignés du champ de bataille. La collusion de l’impérialisme français avec le MNLA aujourd’hui à Kidal où même l’armée malienne est interdite d’entrée et ce par la décision de l’armée française révèle clairement la fausseté de la volonté de François Hollande du rétablissement de l’intégrité territoriale du Mali.

    Ainsi, l’armée française d’occupation a décidé de mener des opérations conjointes avec les troupes du MNLA, sa créature instigatrice de l’agression qui a permis aux djihadistes (AQMI, Ansar Dine, MUJAO, Boko Haram) de s’installer au nord-Mali.

    En intervenant militairement au Mali, l’impérialisme français l’a fait pour réaliser un plan réactionnaire qu’il a élaboré depuis des années 1950 avec le projet de l’OCRS( Organisation Commune des Riverains du Sahara) pour diviser les peuples du Mali et d’autres pays de la zone sahélo-saharienne( Algérie, Niger, Mauritanie, Burkina-Faso) pour faire main basse sur les immenses richesses dont regorge cette zone.

    Les Etats membres de la CEDEAO et de l’UA ont été entraînés dans la guerre réactionnaire néocoloniale en cours au Mali par l’impérialisme français au mépris des aspirations et de la sécurité des peuples de ces Etats.

    La sécurité des peuples des pays membres de la CEDEAO et de l’UA est doublement menacée

    D’une part par l’impérialisme français et ses alliés qui  prennent des mesures liberticides pour museler les peuples et étouffer à leur niveau toute forme de contestation et toute forme de mouvement insurrectionnel populaire( proclamation de l’état d’urgence, désignation d’organes spéciaux d’espionnage et de répression etc.) d’autre part les groupes djihadistes terroristes qui menacent  de porter la guerre dans tous les pays qui ont envoyé des troupes  au Mali  pour les combattre (organisation d’attentats terroristes contre diverses cibles etc.)

    Les conséquences dramatiques de cette guerre réactionnaire (perte en vies humaines, destruction, catastrophes humanitaires etc) sont passées sous silence ou minimisées par l’impérialisme français dont l’armée d’occupation est seule habilitée à diffuser et à contrôler  et à autoriser informations à diffuser.

    L’inconséquence et le cynisme de l’impérialisme français et des impérialistes anglo-saxons( USA, Grande –Bretagne) sont patents ; eux qui prétendent combattre les djihadistes terroristes au Mali alors qu’ils se sont alliés avec des djihadistes terroristes qu’ils ont armés et financés en Lybie pour renverser Kadhafi et en Syrie pour tenter de renverser Bachar el ASSAD avec l’aide  des pouvoirs islamistes obscurantistes d’Arabie Saoudite et de Qatar (qui finance et arme les djihadistes opérant au Mali)

    Au regard de ce tableau d’ensemble nos trois partis le PCB, le PCRCI et le PCRV déclarent que la guerre déclenchée et dirigée par l’impérialisme français au Mali est une guerre d’agression impérialiste –comme celles menées en Côte –d’Ivoire et en Lybie en 2011- et vise essentiellement  à réaliser un plan réactionnaire des puissances impérialistes et de leurs alliés de la sous-région pour maintenir et renforcer leur domination et pour l’appropriation de ses immenses ressources.

     C’est pourquoi nous, PCB, PCRCI et PCRV, signataires de la présente Déclaration :

    1°- Condamnons cette guerre injuste menée contre la souveraineté du peuple malien et ses intérêts légitimes.

    2°- Déclarons que cette guerre n’est pas seulement dirigée contre le peuple malien mais contre l’ensemble des pays et peuples de la sous-région ouest-africaine

    3°-Dénonçons par conséquent la présence des troupes d’agression étrangère impérialistes au Mali, et dans les autres pays d’Afrique de l’Ouest, (française, américaine, anglaise etc.) y compris celles des pays membres de la CEDEAO et de l’UA.et exigeons leur départ immédiat.

     4°- Exigeons par conséquent le retrait des troupes béninoise, ivoirienne et burkinabè du territoire malien et tiendrons pour responsables les Gouvernements de ces pays de tous les dégâts que subiraient ces militaires envoyés au Mali.

     5°- Soutenons le prolétariat et les peuples du Mali dans la situation difficile qu’ils connaissent et sommes convaincus qu’ils sauront trouver entre eux les formes d’organisation idoine pour une vie épanouie pour toutes les nationalités du Mali, sans exclusive aucune.

     6°- Lançons un appel au prolétariat, aux peuples, aux forces démocratiques et révolutionnaires d’Afrique et du monde pour qu’ils s’opposent à l’intervention militaire de leur pays au Mali ainsi que partout ailleurs en Afrique.

    7°- Déclarons solennellement que toute question politique, de quelle que nature que ce soit, doit être laissée avant tout à la souveraineté du peuple du pays concerné et que les interventions étrangères par expérience n’ont jamais résolu aucun problème dans l’intérêt des peuples.

    Fait à Cotonou le 08 Mars 2013

    Parti Communiste du Bénin (PCB)

    Parti Communiste Révolutionnaire de Côte d’Ivoire (PCRCI)

    Parti Communiste Révolutionnaire Voltaïque (PCRV) Burkina Faso).



     

  • L'HUMANISME DE HUGO CHAVEZ

     

    Mercredi 13 mars 2013

    VOICI UN TRES BEL ARTICLE QUE J'AI TROUVE SUR LE BLOG DE JACQUES TOURTAUX: LISEZ-LE ET DECOUVREZ LE GRAND HUMANISME DE CHAVEZ!

     

     

     

    2013-03-06T113305Z_869312953_GM1E9361HVI01_RTRMADP_3_VENEZU.JPGLe Bronx, un des quartiers les plus pauvres de New York, rend hommage à Hugo Chavez

     

     

    Traduction MA pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

     

     

    « Si vous voulez savoir qui était Chavez, regardez qui pleure sa disparition, et regardez ceux qui s'en réjouissent, vous aurez votre réponse ! » (Fidel Castro)

     

     

    Tandis qu'à Miami, une poignée d'émigrés ont fêté dans l'allégresse la mort de Chavez, dans le Bronx, des milliers d'habitants de ce quartier populaire de New York, ont rendu un dernier hommage à Hugo Chavez.

     

     

    De l'initiative de Chavez, entre 2007 et 2010, l’État vénézuélien a donné 1 million de $ par an, via l'entreprise CITGO, filiale de Pétrole du Vénézuela (PDVSA) pour soutenir la mise en place de projets sociaux dans ce quartier.

     

     

    L'organisation PetroBronx fut chargé de mettre en œuvre 30 plans qui ont profité à des écoles, des coopératives alimentaires ou encore à l'épuration de la rivière Bronx.

     

     

    « L'argent qu'a donné Chavez a eu un impact énorme », pour le porto-ricain Félix Leo Campos, qui fait partie du comité PetroBronx. « Il a proposé un modèle social différent, une solution alternative, et il a soutenu les efforts locaux pour résoudre les problèmes chroniques du quartier ».

     

     

    De son côté, l'enseignante Lucia Solano, dominicaine, a souligné que le président vénézuelien était une personne humaniste, préoccupée par le bien des pauvres : « Il n'y a guère de président américain qui ait visité le sud du Bronx ces dernières années ».

     

     

    Elle a rappelé que durant sa visite dans ce quartier populaire new-yorkais en 2005 : « Chavez nous a dit que nous devions lutter et que nous ne devions pas nous décourager parce que nous étions pauvres. Il fallait mettre un petit grain de sable et il l'a mis.

     

     

    « Le socialisme, c'est la liberté »

     

     

    A l'invitation du parlementaire démocrate José Serrano, Hugo Chavez s'est rendu dans la banlieue new-yorkaise en septembre 2005 pour prendre connaissance de la réalité de ses habitants, après avoir participé à la 60ème Assemblée générale de l'Organisation des nations unies (ONU).

     

     

    « Le socialisme, c'est la liberté, l'amour et le Christ », a assuré le Président aux jeunes qui se réunissaient dans les locaux du centre de Développement communautaire « The Point » dans le Bronx.

     

     

    « La lutte des jeunes est très importante, car c'est la lutte pour la planète », leur a-t-il dit, au moment où il exprimait son avis sur l'importance d'arrêter le processus destructeur provoqué par le modèle capitalisme dans le monde.

     

     

    « Au début, j'ai pensé que l'on pouvait humaniser le capitalisme, mais le capitalisme, c'est le diable. C'est Judas qui a vendu le Christ pour quelques pièces. Le socialisme c'est le Christ, qui donne sa vie pour les autres, qui nous appelle à nous aimer les uns les autres, voilà ce qu'est le socialisme », a confié Chavez à cette occasoion.

     

     

    Du chauffage pour les nécessiteux

     

     

    Entre 2005 et 2013, près de 2 millions de nord-américains ont profité du programme de livraison gratuite de combustible pour le chauffage qu'a mis en place le président vénézuélien et qui a permis de venir en aide aux familles qui n'ont pas les moyens pour se doter de ce service pendant l'hiver.

     

     

    Ce plan, élaboré par l’État vénézuélien, via la CITGO et la Citizens Energy Corporation (Entreprise d'énergie pour les citoyens), a pu compter sur des ressources de l'ordre de 465 millions de $, et est venu en aide à des habitants de 25 états de la nation nord-américaine.

     

     

    Cela comprend en outre les membres de plus de 240 communautés indigènes et plus de 200 refuges pour sans-abris.

     

     

    Le journal argentin El Clarin a recueilli le témoignage de John Fritz, président de Mount Hope Housing, une organisation à but non-lucratif qui garantit des logements à loyer modéré, et qui a compté avec le soutien de ce plan de livraison de combustible pour le chauffage. :

     

     

    « La majorité de nos locataires sont des immigrés, fondamentalement latinos, arrivés récemment, et qui n'ont même pas assez d'argent pour manger. Mais grâce à Chavez, pendant l'hiver, ils ont eu le chauffage gratuit. C'est une aide inestimable ».

     

     

    De son côté, le fondateur de la Citizens Energy Corporation, Joseph P. Kennedy II, a exprimé sa peine face à la disparition physique du président vénézuelien.

     

     

    Chavez était un dirigrant « qui se préoccupait énormément des pauvres du Venezuela et de toutes les nations du monde et de leurs besoins, surtout les plus fondamentaux, pendant que certaines personnes, parmi les plus riches du monde, ont plus d'argent que ce qu'ils pourraient raisonnablement en dépenser dans toute une vie », a affirmé le neveu de l'ex-président J.F. Kennedy et ancien parlementaire à la Chambre des représentants des États-Unis.

     

  • Le MENSOGE DANS LES MEDIAS OCCIDENTAUX

    Voici un texte que j'ai trouvé sur le blog de  mon ami Jacques Tourtaux et qui montre que nous ne pouvons et ne devons pas attendre la vérité de l'occident. Nous devons aller la chercher  ailleurs sauf dans les médias occidentaux.

    VENEZUELA : GARDEZ VOTRE ARROGANCE

     

    Gardez votre arrogance

     

    L’arrogance d’une frange de l’élite politico-médiatico française n’est plus supportable. Elle vient de s’exprimer à nouveau avec le décès d’Hugo Chavez : un mélange d’inculture, de bêtise et de haine. La politique de Chavez et du Venezuela peut ne pas être partagée. Mais pourquoi tant de mensonges, de violences ? La politique de répartition de la richesse pétrolière est la raison principale de l’hystérique campagne des médias ignorants et des réactionnaires de tous poils.

     

     

    Une dictature ? Quatorze consultations électorales sur quinze remportées par Chavez et ses compagnons. Aucune manifestation de l’opposition réprimée, aucune arrestation. C’est au mois de février 1989 que remonte la dernière répression de masse dirigée par l’ancien président et vice-président de l’Internationale socialiste, Carlos Andrès Perez, lors des émeutes de la faim. Des milliers de manifestants, la plupart descendus des bidonvilles et des étudiants avaient été abattus par l’armée sur ordre du gouvernement de l’époque. C’est au lendemain de ces événements que le « chavisme » commença à émerger.

     

     

    La presse bâillonnée ? 80% de la presse écrite, la majorité des radios et des chaînes de télévision restent entre les mains de l’oligarchie vénézuélienne.

     

    La pauvreté ? Alors qu’elle augmente en Europe et en France, elle a considérablement diminué depuis l’arrivée au pouvoir de Chavez, selon les chiffres de l’ONU.

     

     

    La santé ? Jamais les couches déshéritées de ce pays n’avait bénéficié de moyens aussi importants pour se soigner.

     

     

    L’enseignement ? L’analphabétisme a spectaculairement reculé depuis dix ans, selon l’Unesco.

     

     

    La solidarité latino-américaine ? Elle s’est déployée avec tous les pays particulièrement avec Cuba, l’Argentine, l’Equateur, la Bolivie.

     

     

    La souveraineté nationale ? Le pays n’est plus une colonie yankee.

     

     

    La rente pétrolière ? Elle ne va plus dans les poches de l’oligarchie corrompue mais finance les plans sociaux.

     

     

    Voilà ce que ne disent pas les médias. Voilà ce que combattent les droites françaises et certains caciques socialistes. Un jour viendra où les peuples vénézuélien et latino-américains nous riant au nez diront à la France : gardez votre arrogance nous n’avons pas besoin de vous.

     


     

    José Fort

     

     

     

     

  • PAUL KPOFFON

        A l'occasion du DECES du Camarade PRESIDENT  HUGO CHAVEZ, je publie cette oraison funèbre prononcée  lors de l'enterrement de notre camarade PAUL KPOFFON. C'est une partie de mon message à tout le peuple vénézuélien, à tous les combattants vénézéliens, à tous les progressistes du monde!

     

     

    MESSAGE DE LA MASPECO  A L’OCASION   DES  

     

                                     OBSEQUES DE

     

                    PAUL KPOFFON

     

    Aujourd’hui  24 Avril 2004  nous venons accomplir envers toi un de ces devoirs qu’on accomplit  avec émotion,  un de ces devoirs qu’on accomplit le plus souvent en larmes,.Ce n’est pas à la MASPECO  de dire aux hommes ,aux femmes et aux enfants présents ici  aujourd’hui  quand tu es né, où tu es né  et les différentes professions que tu as  exercées. C’est là une mission dont beaucoup d’autres peuvent valablement se charger avec plus de bonheur que la MASPECO.

     

    Que  peut donc  dire la MASPECO  qui soit valable à tes yeux ?

     

    Certainement  que toi tu nous dirais de continuer  à nous battre pour  le BIEN   bien  que tu saches toute la difficulté qu’implique un tel combat..

     

    Tu nous dirais certainement  de continuer à cultiver en nous et autour de nous  le BEAU du point de vue moral alors que tu sais très bien que  la culture du BEAU   dans notre pays aujourd’hui , la culture du BEAU   est , disons- nous  une mission presque impossible.

     

    Tu nous dirais certainement de  continuer à cultiver en nous et autour de nous  le GRAND  comme valeur, de tout faire pour donner du  Bénin une grande idée.

     

    Tu nous dirais très certainement  de continuer,  comme par le passé,  à défendre  la VERITE par tous les moyens et quoi que  cela puisse nous coûter.

     

    Tu nous dirais certainement de combattre sans concession le mensonge qui actuellement dans notre de notre pays prend l’allure d’un véritable fléau. 

     

     Oui, nous savons ce que tu veux de nous pour nous l’avoir dit et redit  tant de fois.. Mais nous  de la MASPECO ,  nous ne savons pas ce qu’il faut dire à tes enfants, aux membres de ta famille et à tes amis rendus extrêmement tristes par ton départ.

     

    Peut-être pourrons- nous trouver  quelques mots  en te regardant.

     

    Chers parents et chers  amis ,  derrière ce visage faussement austère se cache, chacun le sait , un homme très affable qui adore rire et faire rire. Nous ne nous sommes jamais lassés de l’écouter et nous gardons dans notre mémoire  les nombreuses histoires qu’il  nous a si souvent racontées et qui paraissaient toujours nouvelles dans sa bouche. Des compétitions  incroyables avec des vainqueurs surprenants. Nous allons essayer de sortir de notre mémoire une ou deux de ces petites histoires  si instructives   que tu prenais plaisir à nous raconter afin que nous soyons toujours sur nos gardes et que jamais nous ne relâchions notre vigilance. 

     

    Un  roi très riche décide de marier sa fille. Comme lui-même est très riche  il n’a plus besoin de biens matériels, c’est pourquoi il décide de donner sa fille en mariage au prétendant  qui sera le plus rapide .Le  cheval se porte candidat et il pense qu’enfin il va avoir la femme de son rêve, ne voyant dans le royaume aucun  homme capable de l’affronter à la course. Et c’était vrai. Tous les autres citoyens qui  venaient postuler  faisaient effacer leur nom dès qu’ils  apprenaient  que le cheval était candidat et qu’il s’était d’ailleurs  mis à s’entraîner depuis plusieurs jours. Tous les matins en effet  le cheval faisait le tour du royaume au galop. Il ne restait  plus que trois jours pour que la belle princesse FIWA soit donnée en mariage au prétendant le plus rapide. Vers le soir BESE  est allé se faire inscrire. BESE  c’est la grenouille. BESE ne pouvait pas résister à l’attrait qu’exerçait  sur lui l ‘incomparable beauté de la princesse FIWA. Quand il se portait  candidat, il ne regardait  pas les autres prétendants.

     

    Lorsque la couse commence le cheval  fait dix galops  et demande :   «BESE  A DJA A ? »

     

    ( BESE  est-ce que tu viens ?)

     

    Et BESE  de  répondre «  N’ DJA . »( je  viens ! ) Encore dix galops : même question, même  réponse.

     

    Le cheval est surpris de la résistance de BESE et c’est pourquoi il accélère sa course. Cent galops. Le cheval pensait avoir enfin liquidé définitivement BESE de la compétition mais lorsqu’il pose la question à son  concurrent il est encore plus surpris puisque  BESE  a  répondu entre ses jambes. Le cheval accélère de plus belle et lorsqu’ au bout de deux cents galops  il pose la question, il entend la réponse non plus derrière, mais devant.  Désormais et ce,  jusqu’à la fin de la compétition ,   le cheval ne pourra plus rattraper  BESE. BESE  gagnera la course et recevra la main de la Princesse FIWA. Compétition incroyable, vainqueur  surprenant.        

     

    Pour  toi cher et regretté ami  KPOFFON PAUL si un roi veut marier sa fille, s’il dit que c’est au plus rapide qu’il va la donner, si les deux concurrents retenus sont le cheval  et la grenouille  tout le monde sait que le cheval part gagnant. Et pourtant c’est bien lui qui perdra et c’est la grenouille qui gagnera. Comment cela était-il possible ? Comment se tirer d’affaire dans une situation  aussi difficile ? Tu en savais le secret  et c’est ce que tu tenais à nous communiquer : lorsqu’à la fin  tu proclamais le vainqueur tout le monde se mettait à  se creuser le  cerveau. Compétition incroyable, vainqueur  surprenant.        

     

     

     

               HA a perdu  son beau –père. HA c’est le Gorille. Chacun sait ce qu’une telle information implique. C’est souvent plus que de la mer à boire. HA sait que toute défaillance dans l’accomplissement d’une telle tâche  entraîne une honte dont on ne se défait pas  jusqu’à la fin de  sa  vie. C’est pourquoi il décide de prendre les choses en main. Il va voir la belle-famille et   lui demande  de lui attribuer une place afin qu’il y  reçoive ses invités. Ses beaux-parents ont accueilli la demande avec beaucoup d’ironie et de ricanement : puisque chacun sait  que HA n’a aucun moyen financier et donc son histoire de se préparer pour  recevoir  des invités devait relever d’une gigantesque blague. Mais qu’importe, se sont- ils dit et ils autorisent  HA à occuper la place qui  lui plaira.

     

    HA  est allé inspecter toute la maison  et a  choisi sa place. Il restera juste à l’entrée de la maison  mortuaire. Les gendres qui  sont très riches  ont promis de déployer toute leur force afin d’écraser les pauvres et humilier  les filles qui sont allées épouser des hommes sans moyens. Beaucoup de gendres  sont allés louer les services  de dizaines de femmes pour transporter les bagages jusqu’à la maison mortuaire,  pour préparer les repas   et assurer   la distribution des mets. Pendant des jours personne n’a revu HA dans les environs, chacun  imaginant qu’il est  entrain de se préparer.  Trois jours avant les obsèques HA  est allé demander  le programme des obsèques. Puis il retourne à la maison. Et le jour des obsèques il s’installe sur sa place avec son groupe et commence à faire ses numéros. Tous ceux qui arrivent  s’arrêtent pour regarder HA  dans ses prouesses. Bientôt il devient impossible d’entrer dans la maison mortuaire  tant le public qui veut regarder le spectacle est compact., On se presse, on se bouscule ,on veut voir HA sauter ici ,  on veut le voir sauter là ,  on veut le voir se tenir debout sur un pied, on veut le voir tirer un meuble avec ses dents. On entend partout s’élever des acclamations  interminables avec des viva. Tous les riches  ont abandonné leur place pour aller acclamer HA  et même leurs invités ne savent plus où  retrouver ceux qui les ont invités.  Vous êtes certainement au faîte de votre gloire  si  vos adversaires   qui voulaient vous écraser ,  sont obligés de vous acclamer . Et  HA donc,   au faîte de la gloire demande,  triomphant,  à sa femme :

     

    « Qui donc est en train d’enterrer son beau-père ici et maintenant ? » La réponse est connue de tout le monde.         

     

     PAUL KPOFFON , 

     

    Tu avais le secret de ces histoires. Aujourd’hui   nous venons te dire au revoir parce que nous gardons l’espoir que nous nous reverrons et que notre union autour des valeurs que nous avons défendues ensemble  constitue déjà pour nous  une patrie.

     

    Que faut-il vous dire ,  à  vous qui êtes ses enfants ?

     

    Paul Kpoffon  ne vous a certainement pas laissé en héritage  beaucoup de biens matériels. Il ne vous a certainement pas laissé des dizaines de millions de francs  à vous partager. Mais il vous a laissé  une grande quiétude, une grande tranquillité . Vous n’aurez pas à baisser la tête  en voyant venir  des gens  connus ou inconnus de vous. En prenant  aujourd’hui le départ,   il a redressé votre tête et vous a appelés  à marcher la tête haute. Le respect qu’inspire  son nom  se répandra sur vous et bien des Béninois  de votre âge auraient souhaité avoir un père  tel que lui.

     

    Quant à vous  membres de sa famille et des familles  alliées , la MASPECO  n’a pas apporté des mouchoirs pour  vous essuyer les larmes, non. Ce n’est pas de cela que vous avez besoin. Nous venons unir nos pensées aux vôtres  pour saluer ensemble le départ d’un grand homme, grand par les idées qu’il a défendues toute sa vie , grand par la vie qu’il a menée, grand par l’indomptable fidélité dont il a fait preuve et le plus souvent en bravant l’adversité Devant la dépouille mortelle de tels hommes les larmes n’ont pas de place. La famille KPOFFON   peut être fière d’avoir donné un tel fils à la nation béninoise.  Nous venons donc en ces lieux avec une grande sérénité  pour  vous demander  de nous donner ,de donner à la nation béninoise d’autres KPOFFON  PAUL.

     

    Quant aux amis du défunt , la MASPECO  les félicite pour avoir choisi un tel homme comme ami. Le choix lui-même est révélateur de ce que vous êtes ou tout au moins de ce que vous aimez. Que Dieu vous comble tous, enfants , membres de la famille ,et amis et qu’il daigne accepter PAUL  dans sa demeure éternelle.

     

    Merci à vous tous.   

     

     

     

     

  • camarade et ami PRESIDENT HUGO CHAVEZ: MERCI POUR TOUT!

    Mercredi 6 mars 2013

    J'ai troué ce beau texte sur le blog de JACQUES TOURTAUX. Je n'ai pas pu résister.Lisez plutôt

     

     

     

    Chavez, aussi vivant que le peuple vénézuélien

    Ceux qui subissent jour après jour, depuis tant d’années, loin d’ici, la personnalisation médiatique des démocraties latino-américaines pour en faire des « dictatures » ou des «populismes» seraient sans doute étonnés de connaître les réactions des mouvements sociaux et des gouvernants latino-américains à l’annonce du décès du président Hugo Chavez à Caracas, ce mardi 5 mars 2013, à l’âge de 58 ans. Mais quel grand média dira le mélange de douleur, de fierté pour le travail collectif accompli, de mobilisation populaire et de volonté de vivre pour livrer les batailles de l’avenir, ce « tout ne fait que commencer » qui remplit ce soir les avenues, les places publiques du Venezuela ?

     

    evo morales

    Evo Morales parle au peuple bolivien dès qu’il apprend le décès de Hugo Chavez, La Paz, 5 mars 2013.

    Parmi les nombreux leaders qui voyageront pour être présents aux côtés du peuple vénézuélien, il y a le brésilien Lula da Silva qui dit « son sentiment de fierté d’avoir vécu et travaillé aux côtés de Chavez, pour l’intégration de l’Amérique Latine et pour un monde plus juste », l’ex-président hondurien Manuel Zelaya et l’ex-président paraguayen Lugo, tous deux renversés par un coup d’État de l’oligarchie, et pour qui « Hugo Chávez est un de ces hommes qui ne meurent jamais parce qu’il est dans le coeur du peuple latino-américain », le président de l’Uruguay José Mujica qui exprime « sa confiance dans le peuple et dans la démocratie vénézuélienne » et explique que sa « douleur prend une autre dimension parce qu’ il n’a jamais connu quelqu’un d’aussi généreux » et salue « un militant de première ligne, un des plus grands hommes d’État et visionnaires de notre Amérique », le président équatorien Rafael Correa pour qui « Hugo, ce guerrier invincible dans les urnes, sera plus vivant que jamais, éclairant, guidant, inspirant ces révolutions irréversibles pour la souveraineté, la dignité, la vraie liberté, la justice, la joie, le bonheur » ou le Président de Bolivie Evo Morales, ému jusqu’aux larmes : « Nous sommes blessés par le décès du frère, du compagnon Hugo Chávez, mon frère solidaire, mon compagnon révolutionnaire, latino-américain qui a lutté pour la Grande Patrie comme le fit Simón Bolívar en donnant sa vie pour la libération du peuple vénézuélien. Je regrette de dire que les oligarchies impériales sont sûrement en train de faire la fête, que les médias et l’opposition à Chavez ont démontré leur inhumanité, leur incapacité de respecter un patient et un peuple qui souffre. Mais tant pis, le plus important est que nous luttons pour cette libération pour laquelle a lutté Chavez. Et les peuples qui luttent pour leur liberté, sont aujourd’hui unis : c’est le plus important. Chávez sera présent dans toutes les régions du monde, parmi tous les mouvements sociaux pour accompagner ces grands processus de changement, de construction de l’égalité, après tant d’années de soumission et de pillage ».

     

    Lire le récent message de Hugo Chavez : « Lettre à l’Afrique« ,

     

    http://venezuelainfos.wordpress.com/2013/02/24/lettre-dhugo-chavez-a-lafrique-21-fevrier-2013-formons-un-seul-peuple-un-seul-continent-nous-ne-pouvons-rien-attendre-sinon-de-nous-memes/

     

    Hugo Chavez à la rencontre du peuple haïtien.

     31 de marzo de 2011. Hugo Chávez junto con su homólogo boliviano, Evo Morales, saluda a la gente durante su visita al país andino. © AFP Aizar Raldes

    31 mars 2011, en Bolivie.

     18 de diciembre de 2007. El presidente venezolano abraza a su homólogo boliviano, Evo Morales, durante la XXXIV Cumbre del Mercosur en Montevideo. © AFP Pablo Porciuncula

    Avril 2009. Hugo Chávez offre à Barack Obama le livre d’Eduardo Galeano « Les veines ouvertes de l’Amérique Latine » lors d’un Somet des Amériques à Puerto España, Trinidad y Tobago.

    Mars 2008. Chávez salue son homologue argentine, Cristina Fernández de Kirchner, à Caracas.

    Concert à Caracas, août 2004. Photos publiées aujourd’hui par le chanteur cubain Silvio Rodriguez sur son Blog http://segundacita.blogspot.com/

     

    URL de cet article : http://venezuelainfos.wordpress.com/2013/03/06/chavez-aussi-vivant-que-le-peuple-venezuelien/

     

    Lettre d’Hugo Chavez à l’Afrique (21 février 2013) : « formons un seul peuple, un seul continent, nous ne pouvons rien attendre sinon de nous-mêmes »

    Publié par Venezuela infos dans Afrique, citoyenneté, Culture afro-vénézuélienne, impérialisme, Internationalisme/Solidarité, relation Sud-Sud, souveraineté, unité latino-américaine

    Au moment où une part croissante de la gauche européenne se convertit au « droit d’ingérence » qu’elle critiquait il y a quelques années et où, complices de l’impunité, les médias occidentaux minimisent les milliers de victimes civiles de bombardements « humanitaires » ou « laïcs » (Afghanistan, Libye, Mali, etc…), les latino-américains ne sont pas dupes des habits neufs du colonialisme. Ils savent qu’au-delà du contrôle des matières premières, c’est l’unité politique du Sud qui est visée. La volonté des gouvernements progressistes latino-américains de développer des relations Sud-Sud (suivant la ligne tracée du Congrès de Panama organisé par Bolivar en 1828 au sommet de Bandoeng en 1955…) n’a rien à voir, contrairement à ce que martèlent les médias occidentaux, avec un quelconque « appui aux dictateurs ».

     

    Lorsque le président brésilien Lula da Silva signa avec la Turquie un Pacte appuyant le droit de l’Iran à développer l’énergie nucléaire civile et qu’il critiqua « l’ ingérence des occidentaux dans les élections et dans la vie politique de l’Iran », quand les présidents Evo Morales, Cristina Fernandez ou Rafael Correa notamment, signent d’importants traités et contrats avec les iraniens, ils ne font qu’appliquer ce qu’il y a plus de trente ans un certain Régis Debray conseillait au prince à propos des pays du « socialisme réel ». Plutôt que d’entrer dans le Disneyland de la Guerre Froide en les ostracisant, développer une stratégie plus subtile et plus ambitieuse, garder des relations politiques et diplomatiques avec eux, pour les influencer dans le bon sens et garder son mot à dire.

     

    En Amérique Latine, la concrétisation par des gouvernements de gauche de la démocratie participative, des droits de la femme, de l’éco-socialisme, etc… ne peuvent qu’influencer dans le bon sens la construction d’un monde multipolaire des trois-quarts de l’humanité. On ne peut qu’être frappé en comparaison par le néant idéologique qui caractérise le discours de gouvernants européens devenus simples « commis de commerce » vis-à-vis des nations du Sud (voir le récent sommet UE-CELAC à Santiago du Chili).

     

    Lorsque les occidentaux (y compris de gauche) raillèrent et rejetèrent la proposition de nombreux gouvernements latino-américains, soutenue par l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA), d’entamer des pourparlers diplomatiques en Libye afin d’éviter une guerre meurtrière, la présidente argentine sut exprimer le sentiment d’un continent : « Quand je vois les gens dits civilisés régler leurs affaires à coups de bombes, je suis fière d’être latino-américaine ».

    africa

    Lettre du Président Hugo Chavez aux participants du IIIème Sommet Afrique-Amérique latine et Caraïbes (Guinée Équatoriale, février 2013)

    Caracas, 22 février 2013.

     

    Frères et sœurs,

     

    Recevez mon plus fervent salut bolivarien, unitaire et solidaire, avec toute ma joie et toute mon espérance pour le déroulement de ce III° Sommet tant attendu des Chefs d’État et de Gouvernement d’Amérique du Sud et d’Afrique.

     

    Je regrette vraiment, du plus profond de mon être de ne pouvoir être présent physiquement parmi vous pour vous réitérer, par une sincère accolade, mon irrévocable engagement en faveur de l’unité de nos Peuples. Je suis présent, cependant, dans la personne du Chancelier de la République Bolivarienne du Venezuela, le camarade Elias Jaua Milano, à qui j’ai demandé de vous transmettre la plus vive expression de mon amour pour ces continents qui sont plus que frères, unis par de solides liens historiques et destinés à avancer ensemble vers leur rédemption pleine et absolue.

     

    Je le dis du plus profond de ma conscience : l’Amérique du Sud et l’Afrique sont un même peuple. On réussit seulement à comprendre la profondeur de la réalité sociale et politique de notre continent dans les entrailles de l’immense territoire africain où, j’en suis sûr, l’humanité a pris naissance. De lui proviennent les codes et les éléments qui composent le syncrétisme culturel, musical et religieux de notre Amérique, créant une unité non seulement raciale entre nos peuples mais aussi spirituelle.

     

    De la même manière, les empires du passé, coupables de l’enfermement et de l’assassinat de millions de filles et de fils de l’Afrique mère dans le but d’alimenter un système d’exploitation esclavagiste dans leurs colonies semèrent dans Notre Amérique le sang africain guerrier et combatif qui brûlait du feu que produit le désir de liberté. Cette semence a germé et notre terre a enfanté des hommes aussi grands que Toussaint Louverture, Alexandre Pétion, José Léonardo Chirino, Pedro Camejo parmi beaucoup d’autres, avec pour résultat, il y a plus de 200 ans, le début d’un processus indépendantiste, unioniste, anti-impérialiste et reconstructeur en Amérique Latine et caribéenne.

     

    Ensuite, au XX° siècle, vinrent les luttes de l’Afrique pour la liberté, ses indépendances, contre ses nouvelles menaces néo-coloniales, Patrice Lumumba, Amilcar Cabral pour n’en citer que quelques-uns. Ceux qui, dans le passé nous ont conquis, aveuglés par leur soif de pouvoir, ne comprirent pas que le colonialisme barbare qu’ils nous imposaient deviendraient l’élément fondateur de nos premières indépendances. Ainsi, l’Amérique Latine et les Caraïbes partagent avec l’ Afrique un passé d’oppression et d’esclavage. Aujourd’hui plus que jamais, nous sommes fils de nos libérateurs et de leurs hauts faits , nous pouvons dire, nous devons dire avec force et conviction, que nous unit aussi un présent de lutte indispensables pour la liberté et l’indépendance définitive de nos nations.

     

    Je ne me lasserai pas de le redire, nous sommes un même peuple, nous avons l’obligation de nous rencontrer au-delà des discours formels dans une même volonté d’unité et ainsi unis, donner vie à l’équation qui devra s’appliquer dans la construction des conditions qui nous permettront de faire sortir nos peuples du labyrinthe dans lequel le colonialisme les a jetés et, par la suite, le capitalisme néo-libéral du XX° siècle.

     

    Pour cela, je veux évoquer la mémoire de deux grands combattants pour la coopération sud-sud comme l’ont été les deux ex présidents du Brésil et de la Tanzanie, Luis Ignacio « Lula » da Silva et Julius Nyerere dont les apports et les efforts ont permis, en leur temps, la mise en place de magnifique forum pour une coopération solidaire et complémentaire comme l’est l’ASA (1).

     

    Cependant, les temps que nous vivons nous obligent à consacrer nos plus profondes et urgentes réflexions à l’effort nécessaire pour transformer l’ASA en un véritable instrument générateur de souveraineté et de développement social, économique, politique et environnemental.

     

    C’est sur nos continents que l’on trouve les ressources naturelles, politiques et historiques suffisantes, nécessaires, pour sauver la planète du chaos où elle a été conduite. Faisons que le sacrifice indépendantiste de nos ancêtres qui nous offre le jour d’aujourd’hui serve à unifier nos capacités pour transformer nos nations en un authentique pôle de pouvoir qui, pour le dire avec le père Libérateur Simon Bolivar, soit plus grand par sa liberté et sa gloire que par son extension et ses richesses.

     

    Les paroles de cet immense général uruguayen José Gervasio Artigas résonnent toujours dans mon âme et dans ma conscience : « Nous ne pouvons rien attendre si ce n’est de nous-même ». Cette pensée si profonde renferme une grande vérité que nous devons assumer, j’en suis absolument convaincu.

     

    Notre coopération sud-sud doit être un lien de travail authentique et permanent qui doit tourner toutes ses stratégies et ses plans de développement soutenable vers le sud, vers nos peuples.

     

    Quoiqu’en aucune manière nous ne nions nos relations souveraines avec les puissances occidentales, nous devons nous rappeler que ce ne sont pas elles qui sont la source de la solution totale et définitive pour l’ensemble des problèmes de nos pays. Loin de l’être, quelques-unes d’entre elles appliquent une politique néo-coloniale qui menace la stabilité que nous avons commencé à renforcer sur nos continents.

     

    Frères et sœurs, je voudrais rappeler pour ce III° Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’ASA, l’esprit de fraternité, d’unionisme et de volonté qui a dirigé le déroulement de ce II° merveilleux Sommet dans l’île de Margarita, au Venezuela, qui nous permit d’adopter unanimement les engagements de la Déclaration de Nueva Esparta. Je souhaite avec beaucoup de foi et d’espérance que nous puissions récupérer à Malabo l’impulsion et l’effort de ce moment extraordinaire pour notre processus d’unité, le Sommet de 2009, qui a montré autant par sa fréquentation massive que par la quantité et le contenu des accords atteints.

     

    Depuis le Venezuela, renouvelons aujourd’hui notre plus ferme engagement dans le renforcement du Secrétariat Permanent de la Table Présidentielle Stratégique de l’ASA avec ses principales tâches et fonctions pour accélérer le rythme dans la consolidation de nos institutions et obtenir ainsi une plus grande efficacité dans notre travail conjoint.

     

    Je regrette avec beaucoup de douleur et de peine que tout notre travail commencé formellement depuis 2006 ait été interrompu par les forces impérialistes qui prétendent encore dominer le monde. Ce n’est pas un hasard, je le dis et je l’assume pleinement, que depuis le Sommet de Margarita, le continent africain ait été victime des multiples interventions et des multiples attaques de la part des puissances occidentales.

     

    Les nombreux bombardements et invasions impériaux empêchant toute possibilité de solution politique et pacifique aux conflits internes qui ont commencé dans diverses nations d’Afrique, ont eu comme objectif principaux de freiner le processus de consolidation de l’unité des peuples africains et, en conséquence, de miner les progrès de l’union de ces états avec les peuples latino-américains et caribéens.

     

    La stratégie néo-coloniale a été, depuis le début du XIX°, de diviser les nations les plus vulnérables du monde pour les soumettre à des rapports de dépendance esclavagiste. C’est pour cela que le Venezuela s’est opposé, radicalement et depuis le début, à l’intervention militaire étrangère en Libye et c’est pour le même motif que le Venezuela réitère aujourd’hui son rejet le plus absolu de toute activité d’ingérence de l’OTAN.

     

    Face à la menace extra-régionale pour empêcher l’avance et l’approfondissement de notre coopération sud-sud, je le dis avec Bolivar dans sa Lettre de Jamaïque de 1815 : « Union, union, union, cela doit être notre plus importante consigne. » Notre Gouvernement renouvelle, en ce III° Sommet de l’ ASA dans cette république sœur de Guinée Equatoriale, son absolue disposition à avancer dans le travail nécessaire pour consolider notre coopération dans les secteurs que j’ai personnellement proposées à notre dernier sommet, dans la belle île de Margarita. Energie, Education, Agriculture, Finances et Communication continuent d’être nos priorités et pour celles-ci, nous réitérons notre engagement pour avancer dans des initiatives concrètes comme Petrosur, l’Université des Peuples du Sud ou la Banque du Sud, pour ne citer que quelques exemples. Dans le secteur de la communication, nous proposons, depuis le Venezuela, que cet effort que nous avons réussi à mettre en place ensemble dans différents pays de l’Amérique du Sud, TeleSur, s’articule avec l’Afrique afin qu’il puisse accomplir depuis ces latitudes sa principale fonction : relier les peuples du monde entre eux et leur apporter la vérité et la réalité de nos pays.

     

    Enfin, je veux renouveler à tous mon désir que les résultats projetés lors de ce III° Sommet ASA nous permette de transformer ce forum en un outil utile pour conquérir notre définitive indépendance en nous plaçant à la hauteur de l’exigence de l’époque et comme le dirait le Libérateur, le plus de bonheur possible pour nos peuples. Je suis un convaincu, simple et obstiné, nous réussirons à mener à bien cette cause que nos libérateurs et martyres nous ont transmise depuis des siècles. Nos millions de femmes et d’hommes présentés en sacrifice pour leur pleine et absolue liberté. Avec le père infini, notre Libérateur Simon Bolivar, je dis une fois de plus : « Nous devons attendre beaucoup du temps, son ventre immense contient plus d’espérance que de faits passés et les prodiges futurs doivent être supérieurs aux anciens ».

     

    Marchons donc vers notre union et notre indépendance définitive. En paraphrasant Bolivar, je dis maintenant : « Formons une patrie,un continent, un seul peuple, à tout prix et tout le reste sera supportable. »

     

    Vive l’union sud-américaine et africaine !

     

    Vive l ’ASA !

     

    Jusqu’à la victoire toujours !

     

    Nous vivrons et nous vaincrons !

     

    Hugo Chavez Frias

     

    Note :

     

    (1) ASA : América del Sur/Africa.

     

    Traduction Gaston Lopez

     

    URL de cet article : http://venezuelainfos.wordpress.com/2013/02/24/lettre-dhugo-chavez-a-lafrique-21-fevrier-2013-formons-un-seul-peuple-un-seul-continent-nous-ne-pouvons-rien-attendre-sinon-de-nous-memes/

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    Le troisième sommet Afrique-Amérique du Sud, qui a réuni une soixantaine de chefs d’État à Malabo (Guinée Équatoriale) du 20 au 23 février 2013 a permis la signature de 27 accords de coopération sud-sud dans tous les secteurs d’activité. La réunion se poursuivra à Caracas le 26 avril 2013.

     

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    Au Venezuela, la marche vers la démocratisation des médias

     

     

     

     

    Après la nouvelle loi du travail (1) élaborée et promulguée en mai 2012 sur la base de plus de 19000 propositions venues des syndicats et d’autres organisations de travailleurs, les vénézuéliens discutent, élaborent une nouvelle loi fondamentale pour la démocratie. Son but sera de renforcer les droits de la communication populaire dans un paysage encore dominé par les médias privés (2). Ce texte sera soumis en 2013 au vote des député(e)s de l’Assemblée Nationale. Conversation avec Jesús Suárez, actuel président de Catia TVe, télévision communautaire enracinée dans l’ouest populaire de Caracas.

     

    Jesus Suarez

    Jesús Suárez, président de Catia Tve, Caracas février 2013. Photo : T.D.

     

     

     

    Thierry Deronne – Jesús, tu es un des organisateurs des assemblées citoyennes qui façonnent la loi de la communication populaire. Peux-tu nous parler de ce processus ?

     

     

     

    Jesús Suarez - Au Venezuela nous avons souvent commencé « à l’envers ». C’est le cas des télévisions communautaires comme Catia Tve qui fut parmi les premières à sortir de la clandestinité et à être légalisées, avec Teletambores. Tout ça grâce à une astuce qui nous a permis de contacter le président en 2000. Celui-ci a intuitivement saisi l’enjeu. Il a commencé à connecter les fils d’une solution au problème de l’illégalité des médias populaires : il fallait créer un cadre pour autoriser les émissions de notre télévision à laquelle participaient les habitants de notre quartier depuis des années.

     

    Entre ce premier règlement légal de 2000, et le 30 mars 2011 où nous avons relancé le débat populaire autour d’une nouvelle loi, plus ambitieuse, dix ans ont passé, dix ans d’efforts permanents d’apprentissage des outils mais aussi de formation à un nouveau concept de communication. Après leurs actions de résistance face au black-out des médias privés lors du coup d’État contre Chavez en 2002, nos médias populaires ont perdu une part de leur visibilité, ont perdu de l’importance pour certains fonctionnaires. Dans certains secteurs de l’État on s’est dit : « ils sont en train de s’éteindre, laissons-les disparaître ». Notre loi va recouvrer cette visibilité, réaffirmer notre présence après tout ce travail de fourmis, nous avons résisté à tout et nous continuerons à tenir bon. En 2013, nous revenons tous ensemble, avec des idées différentes, parfois opposées, vers cet espace de discussion qu’est l’Assemblée Nationale, pour qu’elle contribue à propulser le débat sur la communication populaire au plan national. La conjoncture actuelle est historique : il est possible d’impulser des lois d’initiative citoyenne, depuis la base populaire. C’était une des promesses des dernières législatives : que les lois ne soient plus faites d’en haut mais que les citoyens puissent les rédiger depuis leurs espaces de vie, de travail, de production.

     

     

     

    T.D. – Quels sont les principaux points en discussion ?

     

     

     

    J. S. - Nous parlons d’organisation : pourquoi créer des médias ? Comment servent-ils les luttes, l’organisation ? Le second thème, qu’on a souvent tendance à reléguer en bas de liste, c’est l’aspect économique. Impossible de parler des ressources nécessaires sans d’abord répondre clairement à la question de l’objectif du média. Beaucoup d’espaces étaient en voie d’asphyxie par faute de moyens, à deux doigts de fermer. La loi viendra à leur secours, pour leur dire « tenez-bon, il y a une lumière au bout du tunnel ». Pour nous, politiquement, ce qui est non-négociable, c’est de continuer à subir la dictature commerciale sur le patrimoine public des ondes, il est temps de changer. Eux savent que nous voulons les substituer et dès qu’ils en auront l’occasion, ils chercheront à nous écraser de nouveau, comme lors du coup d’État de 2002.

     

     

     

    T.D. – Comment évolue le débat ?

     

     

     

    J.S. - Dans le débat qui a lieu aux quatre coins du pays et qui est organisé par des courants, des génération très différentes, au-delà des accords de fond sur les besoins techniques, il y a une grande diversité d’opinions. Par exemple, sur comment écrire un scénario, comment le réaliser avec les gens. Il y a une grande discussion sur le rythme, les couleurs, l’esthétique mais aussi sur les niveaux de décision du mouvement des médias populaires, du local au national. En 2013, nous avons fait approuver cinq premiers articles de cette loi. Le processus d’approbation a été freiné à cause des différents processus électoraux mais aussi parce que le travail de l’assemblée s’est porté d’abord sur la loi du travail.

     

     

     

    T.D. Au Brésil les Sans Terre parlent d’une nécessaire « réforme agraire des ondes ». Seule l’Argentine a osé légiférer pour redistribuer les fréquences quasi monopolisées par le latifundio commercial et pour équilibrer l’espace public hertzien, en octroyant un tiers au privé, un tiers au public et un tiers aux associations. Que proposez-vous pour démocratiser le spectre radio-électrique ?

     

     

     

    J.S. - La discussion a été dure. Mais pour nous un contrôle du spectre hertzien à la manière des argentins ne garantirait rien de plus que : « tu as droit à un tiers ». Cela signifierait que beaucoup de collectifs devraient se battre pour entrer dans ce tiers. Et quand ce tiers arrivera à saturation, où entreront les autres ? Notre réflexion part du principe de refuser le confinement à un « morceau » du spectre. Battons-nous pour 100 % de spectre citoyen. Il y aussi débat sur la puissance de transmission. Nous revendiquons le droit de transmettre non plus seulement à l’échelle locale mais nationale. Nous sommes 560 radios et un peu plus de trente télévisions communautaires. Le problème est que parfois la puissance ne te permet pas de transmettre au-delà de deux pâtés de maison. Les médias sont faits pour atteindre un grand nombre de personnes, la faiblesse de transmission revient à sous-utiliser un outil tel que la télévision.

     

     

     

    T.D. – Lors de discussions des collectifs avec la Commission Nationale des Communications en 2000, certains défendaient le concept de communauté de travail plutôt que celui d’une communauté limitée à un espace réduit. Par exemple, une communauté de pêcheurs s’étendant sur toute la côte ou comme en Bolivie, une radio des mineurs fonctionnant sur toute une cordillère. D’autres redoutaient une perte d’identité communautaire si l’échelle de transmission passait du local au national… Qu’en est-il aujourd’hui ?

     

     

     

    J. S.In fine, c’est le téléspectateur qui choisit, qui zappe. Mais la fréquence doit offrir une qualité de transmission. Un émetteur de télévision exige beaucoup plus de puissance qu’une radio. Par exemple ici à Catia Tve nous avons besoin de 2,5 KiloWatts ou plus pour atteindre tout Caracas. C’est pour cela que nous avons besoin d’une loi. L’autre jour je discutai avec Angel Palacios et je lui disais que la télévision est un phénomène massif, plus lent que la radio en termes de production, qu’elle est un phénomène culturel en soi et qu’elle est aussi un média pour temps de paix. En cas d’agression militaire, nous ne pourrions pas faire grand chose. Nous ne pourrions pas déménager tous nos équipements, et même ainsi, au premier essai de transmettre, on nous localiserait et on nous détruirait. Contrairement au Salvador où la guérilla déplaçait en permanence son émetteur de radio, lançait les nouvelles et changeait de lieu. La radio peut mieux résister en temps de guerre. Mais la télévision a besoin de temps pour produire. En temps de paix les gens peuvent voir une multiplicité de chaînes simultanément et notre proposition est simplement que toutes les chaînes soient disponibles pour le téléspectateur. Pourquoi ne pourrions-nous voir ce que font les habitants de Petare ou de Barlovento ou de Mérida ?

     

     

     

    Si produire prend du temps, imagine combien de temps il faut pour produire huit heures de production inédite par jour. Faute de capacité de production beaucoup sous-utilisent leur fréquence. Quand est sorti le règlement des médias communautaires en 2000 tout le monde dans le pays s’est dit : « je peux monter ma télévision, il me suffit d’une antenne, d’une caméra et d’un émetteur ». Sauf que beaucoup ont sous-estimé la base opérationnelle, le comment et le pourquoi faire une télévision. A quoi bon tant d’efforts pour ne transmettre que deux heures par jour ? Ensuite est venu le choc avec la culture dominante d’une télévision commerciale aux images brillantes, aux fonds simplifiés, au rythme rapide.

     

     

     

    T.D. – Vous proposez que chaque fois qu’une concession donnée à un média pour exploiter le patrimoine public du spectre hertzien arrive à son terme, l’État octroie la concession prioritairement à un média communautaire.

     

     

     

    J.S. - Exactement.

     

     

     

    T.D. – A ce rythme ne faudra-t-il pas attendre longtemps pour que la proportion de médias populaires puisse soulever la chape de plomb commerciale ?

     

     

     

    J.S. - La puissance de transmission des télés populaires est déjà en train de passer de 25 Watts à 750 Watts, puis à 1 KiloWatts et enfin à 2,5 KiloWatts. On n’a pas eu besoin de loi pour le faire ! La loi permettra de recadrer la vision des fonctionnaires d’État mais il n’y aucun texte qui nous a interdit de monter en puissance ! La seule limite se trouvait dans ce règlement de 2000 qui obligeait le média à ne transmettre que sur sa communauté locale. A présent une communauté ne va pas se voir seulement chez elle, elle va être visible pour les autres. Fondamentalement notre discussion est : ouvrons le spectre hertzien, ouvrons les ondes radio et TV, mais ouvrons aussi la puissance.

     

     

     

    T.D. – Le Venezuela vient de faire un bond technologique en passant à la télévision numérique, ce qui multiplie le spectre quasi à l’infini, avec de nouvelles chaînes en tout genre, une haute définition et une plus grande facilité de réception pour la population. Cela veut dire aussi que le secteur privé peut croître à l’infini…

     

     

     

    J. S. - Débat difficile ! Les concessions données au secteur privé ont augmenté en effet, en même temps que les concessions octroyées aux médias communautaires. La question fondamentale serait : comment nous organiser pour produire des contenus au point que les gens nous regardent plus que les chaînes privées. Nous pouvons disposer de mille chaînes mais il s’agit de la relation avec le public. Les gens reçoivent des dizaines de fréquences via DirectTV mais les statistiques montrent qu’ils ne regardent vraiment que 4 ou 5 chaînes. C’est un grand thème de notre débat : le processus de la formation audiovisuelle. Comment faire pour que le plaisir qu’éprouve une famille à se voir ici puisse être ressenti par une autre famille qui n’a rien à voir avec elle, là-bas, à l’autre bout du pays.

     

     

     

    Si on rassemble les talents, les forces productives sur une seule fréquence communautaire sur Caracas, pour pouvoir créer chaque jour des programmes inédits, on peut imaginer que cette chaîne va captiver davantage que les chaînes séparées actuelles. L’oeil va pouvoir sauter d’une télénovéla populaire réalisée dans la Pastora, à ce que fait mon ami à Petare, au récit d’une expérience passionnante qui se déroule à Gramoven.

     

     

     

    Par rapport à l’État le thème fondamental de notre loi est de réaffirmer notre lutte, notre vision historique : l’État doit apporter les moyens, les ressources suffisantes et conséquentes, pour que la propriété publique, citoyenne, démocratique des ondes radio et de télévision, devienne réalité, c’est-à-dire pour que nos médias puissent produire beaucoup plus et puissent émettre avec toute la puissance, sans limite.

     

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    Rencontre de télévisions communautaires à Barlovento du 20 au 22 février 2013 pour discuter de la loi de communication populaire : Teletambores, TV Limón et Zamora TV (État d’Aragua), Selva TV (Amazonas), Calipso TV (Bolívar), TV San Joaquin et TV Mora (Carabobo), ALBA TV, TV Caricuao, Catia TV, TV San Agustin (Caracas), Coro TV (Falcon), Lara TV et Kabudare TV (Lara), TV Bailadores et Tatuy TV (Mérida), Afro TV, TV

     

    Petare, Guatopo TV et Telecimarron (Miranda), Montaña TV, Rubio TV, Jaureguina TV, Alternativa TV (Táchira), Tarmas TV (Vargas), Bolívar TV et Camunare Rojo (Yaracuy) et Canal Z et Quijote Tv (Zulia). Photo : Alba TV.