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  • MANIFESTE DE LA LIGUE NATIONALE DE LA JEUNESSE PATRIOTIQUE

     

     

    MANIFESTE

     

    Notre Dahomey est une voix d’accès et de rayonnement dans l’Afrique de l’Ouest par le Golfe du Bénin. Ce pays, après une héroïque résistance à la pénétration coloniale française dirigée par les grands patriotes BEHANZIN, BIO GUERRA et autres, n’est tombé au pouvoir de l’envahisseur étranger en 1894 qu’à la faveur de contradictions savamment exploitées entre le roi de Porto-Novo et celui d’Abomey. Après soixante six ans de domination coloniale française, nous devions grâce au courant irrésistible de libération nationale et à la lutte du peuple Dahoméen, reconquérir notre indépendance juridique le 1er Août 1960. Mais en faite, le pays ne jouit pas de tous ses droits souverains politiques, économiques, sociaux et culturels. Il est encore sous la roulette du néocolonialisme. Et la même stratégie qui a permit au colonel Dodds de s’introduire chez nous, continue d’être pratiquée avec un art consommé par les impérialistes pour dominer et contrôler la vie politique, économique, sociale et culturelle de notre pays. Et cela, presque impunément, avec la bénédiction et l’appui même de certains « enfants » (!!) du Dahomey.rte que tout doucement, la grande majorité des Dahoméens  a été vaincue  par l’opium  de la flagornerie et du découragement  qui leur était  insidieusement inoculé  avec l’aide ! même de leurs « frères » !!. Et quelle fraternité ! Celle de Caïn et d’Abel ! Ainsi nous nous sommes volontiers laissé emprisonner dans les carcans dorés de mythes et d’idolâtries politico-économiques que les Jeunes doivent avoir aujourd’hui le courage de briser pour se libérer définitivement.

     

    On nous flatte bassement pour mieux  nous isoler des autres peuples africains, pour mieux nous opposer les uns aux autres et perpétuer tranquillement l’exploitation de notre pays. C’est ainsi que l’on se plaît aujourd’hui encore à nous prêter des attributs aussi séduisants que vains tels que : « Quartier latin d’Afrique » ! « Chantier de l’intelligence africaine » !

     

    Mais le peuple Dahoméen dans sa grande majorité sait que, dans le même temps, le colonisateur rendu méfiant par notre génie créateur et notre volonté émancipatrice, a implanté son infrastructure scolaire et universitaire partout ailleurs dans l’ex-AOF… sauf dans le prétendu « Quartier latin », sauf sur le « Chantier de l’intelligence africaine »

     

    Cette méfiance existe encore et elle traduit la peur que l’impérialisme et particulièrement l’impérialisme français, a devant notre historique esprit de révolte contre la domination étrangère ; les impérialistes savent que notre Peuple est vraiment capable de prendre en main sa destinée et de faire du Dahomey un Etat réellement souverain et prospère. Aussi s’évertuent-ils à nous retarder par les moyens les plus sournoisement pernicieux.

    (EXTRAIT DU MANIFESTE DE LA LIGUE NATIONALE DE LA JEUNESSE PATRIOTIQUE LNJP09 FEVRIER 1968)



     

  • ECONOMIE

     

    Mission de l’Union Européenne sur la campagne cotonnière : Des dizaines de milliards de déficit révélées

    Il y a quelques jours, il a été dit en filigrane dans une de nos récentes parutions, que le prix de revient du coton issu de la campagne 2012-2013 serait largement au dessus de son prix de vente. Des experts de l’Union Européenne viennent de confirmer la chose. Le Trésor public va perdre des dizaines de milliards de francs Cfa à l’issu du processus de  la campagne cotonnière 2012-2013.

     

     A l’entame, il faut rappeler que suite aux dysfonctionnements constatés dans la filière au cours de la campagne 2011/2012, le Gouvernement a pris la décision de suspendre l’Accord Cadre signé avec l’AIC et de faire gérer, à titre exceptionnel, la campagne 2012/2013 par les Institutions d’Etat, la Sonapra, l’ONS, le CeRPA, les CeCPA et l’ensemble de l’Administration Centrale. Il faut ajouter aussi que dans le cadre des différents appuis que l’Union Européenne apporte au Bénin, il existe un projet d’appui à la filière coton. Une mission d’évaluation dudit projet effectuée courant octobre-novembre 2012, a produit un rapport qui répond à de nombreuses interrogations.

     

    Grâce à cette mission de l’Union européenne, on apprend par exemple qu’en tout et pour tout c’est 336.603 ha qui ont été ensemencés cette année grâce à la distribution de 8.915 tonnes de semences dont 4.894 tonnes fournies par AIC. La mission de l’Union Européenne après avoir écouté les égreneurs privés sur le taux que leur propose le gouvernement et le taux auquel ils réalisent d’ordinaire le travail d’égrenage, conclut que « …Si la négociation aboutissait à un forfait inférieur, la prise en compte de ce dernier dans le bilan de la campagne augmenterait d’autant le résultat global de la filière, mais pourrait pénaliser à terme les industriels… ».

     

    Dans le même rapport d’évaluation, il est dit d’une part que le coût du coton sur le marché international est plus que dépressif, que compte tenu de la forte baisse anticipée des importations chinoises, les perspectives pour le reste du monde en 2012/13 sont fortement baissières. D’autre part on apprend que les provisions actuelles de la Chine grosse importatrice du coton sont telles  que son arrivée sur le marché est plus qu’hypothétique.

     

     

     

    Un extrait qui en dit long

     

    Mais au-delà de toutes les données (non exhaustives)  révélées plus haut le plus intéressant pour le béninois est de savoir ce que rapporte finalement le coton issu de la campagne 2012-2013 aux caisses de l’Etat.  A ce propos le rapport de la mission d’évaluation est arrivé à la conclusion qu’on est face d’ « un bilande campagne 2012/2013 particulièrement déficitaire pour les finances de l’Etat. ».

     

    Voici les explications contenues dans l’extrait ci-dessous.

     

    « … La prise en compte de ces diverses hypothèses permet d’attendre un résultat négatif qui dans le meilleur des cas atteindra 9.1 milliards de f CFA et dans le pire des cas 19.7 milliards f CFA. Mais à ce déficit d’exploitation il conviendra d’ajouter les subventions intrants (9.4 milliards) et perspectives de gap lié au remboursement partiel des produits de traitement (4.5 milliards) portant le déficit de campagne respectivement à 29.4 milliards dans le meilleur des cas et 39.7milliards dans le pire des cas (cf. annexe 15). Ces hypothèses sont bâties sur un taux de change €/$ de 1,30. Il convient enfin de préciser que ces hypothèses ne prennent pas en compte :

    a. Le cout des agents du Ministère qui ont été mobilisés pour 80% de leur temps depuis mars 2012 à ce jour. Le budget du Ministère étant de 51 milliards, on peut estimer de manière très grossière que 40 milliards ont servi la filière coton.

    b. Au cours de la mission, sont arrivés les engrais initialement commandés par le Gouvernement pour la campagne 2012/2013 mais qui ne pouvaient arriver à temps. S’ils sont imputés sur la campagne 2013/2014, il va sans dire qu’en trésorerie, ils doivent être réglés, dans le meilleur des cas, avant fin décembre 2012 sinon avant, suivant les termes des contrats. Cela peut représenter 24 milliards à débourser en plus.

    c. Pour la campagne 2013/2014, le cout de ces engrais devra tenir compte des charges de stockage sur 6 mois.

     14. Une analyse différente de celle présentée par l’ONS. La perspective d’un résultat positif de 8 milliards de f CFA présentée par l’ONS est difficile à expliquer mais peut provenir d’un certain nombre d’éléments que l’on peut imaginer sans pour autant pouvoir certifier qu’ils peuvent justifier cette différence, n’ayant eu aucune explication sur le mode calcul:

     a. La non prise en compte des 20 f /kg de fonctions critiques en considérant que la Recherche dispose d’un budget, que les semences ont été préparées par l’AIC, que l’encadrement par les CeCPA et le cout des nouveaux moniteurs sont pris en charge dans le budget de l’Etat etc. Ces fonctions critiques représentent 8 milliards f CFA

     b. Une négociation avec les égreneurs qui ne prend pas en compte les charges fixes. Suivant le déroulement des négociations entreprises entre le Gouvernement et les égreneurs, il semble que le remboursement des charges fixes d’égrenage pose un problème et n’était pas envisagé au niveau attendu par les égreneurs. La suppression de ce remboursement dégagerait certes 4 milliards f cfa mais poserait un grave problème de confiance pour l’avenir. Comment imaginer qu’un futur investisseur puisse envisager intervenir dans la filière dans ce contexte de mauvaise appréciation de ses couts.

    c. La suppression des frais généraux de structure en considérant que les activités menées par SONAPRA et l’ONS en substitution des égreneurs ne génèrent aucun frais généraux. Cela représente 6 milliards f CFA. Même en prenant en compte ces écarts, le résultat est toujours négatif et doit par ailleurs intégrer la subvention engrais et le non remboursement à 100% des crédits, retenu comme hypothèse de base.

    15. Des options de transformation locale pour éviter la chute des cours internationaux. Lors de la mission, certains des interlocuteurs ont émis l’hypothèse de faire transformer partie de la fibre produite par les industries nationales. Cette hypothèse fort intéressante à priori risque malheureusement de ne pouvoir avoir d’impact significatif sur le résultat pour deux raisons :

    a. Sur les 8 unités industrielles recensées, 5 sont actuellement fermée avec arrêt d’activité et sur les 3 résiduelles, une seule semble être en pleine activité et deux tournent au ralenti.

    b. Les contrats passés avec les égreneurs, pour ce qui est de la détermination des prix de cession de la fibre, se réfèrent au cours international moins les frais non exposés, ce qui signifie que cette option ne se dégage pas de la tendance à la baisse des cours internationaux.

     

                           Francis Z. OKOYA

     

  • ACTE DE TYRANNIE

     

    PARTI COMMUNISTE DU BENIN (P.C.B)

    01 B.P. 2582 Recette Principale Cotonou (Rép. du Bénin)

    Tél. :21 30 03 22/97 98 35 65 – Site :www.la-flamme.org

     

     

    COMMENT BONI YAYI TUE, PUIS TORTURE LES VICTIMES

     

    (EXEMPLE DE NATITINGOU)

    Le samedi 15 décembre 2012, Philibert SABI YERIMA agent d’assurance en service et vivant à Natitingou est arrêté chez son père, sur ordre du juge Marcel AHEHEHINOU avec un mandat d’arrêt établi depuis mai 2012. A la suite de cette arrestation, le père, Ignace SABI YERIMA est arrêté le lundi 17 décembre 2012, interrogé, libéré, puis repris et conduit en prison le même jour. Paul  L. FARADITO est également interpellé et arrêté ce même jour. Ils sont accusés dans le cadre de l’assassinat du jeune El Hadj KOUABI Fawaz, abattu par balle par la police lors d’une marche pacifique le 04 mai 2012, sur ordre du commissaire Baguidi KOTO YERIMA, réquisitionné par le préfet Gervais N’DA SEKOU. Tous ces responsables, le préfet et le commissaire, ont reconnu publiquement avoir fait tirer à balle réelle sur des manifestants inermes le 04 mai 2011. Les parents de Fawaz ont déposé une plainte en juin 2011. Et pourtant le magistrat à ordre de Boni YAYI ne fait rien contre les assassins, mais torture les démocrates et révolutionnaires. Contre de tels crimes abominables du pouvoir de Boni Yayi, le Comité de Développement de Natitingou a publié un mémento édifiant sur l’Affaire Fawaz que le Parti Communiste reproduit ici intégralement.   

     

    « MEMENTO SUR L’AFFAIRE FAWAZ NATITINGOU

     

    -          Juillet 2010 annonce par le Gouvernement en Conseil des Ministre de la Programmation de la fête du 1er Aout 2011 à Natitingou (soit 13 mois avant).

    -          En 2011 un comité préparatoire présidé par Edouard OUIN – OURO est mis en place pour identifier et évaluer les travaux à effectuer

    -          Le montant des travaux est estimé à environ 20 milliards et la durée des travaux de 03 mois à 2 ans.

    -       Mercredi 27 Avril 2011 marche de la population sur la préfecture pour exiger a YAYI Boni de faire démarrer les travaux. Le préfet présent méprise la population et refuse de sortir pour recevoir la motion des manifestants. La  marche était  dirigée par le comité de Développement de Natitingou (CDN) qui est né en lieu et place de l’association de développement de Natitingou (ADENAT) présidée par le député Justin SAGUI. L’ADENAT n’a plus tenu d’AG depuis des années et ne mène aucune activité. Les manifestants se donnent rendez-vous pour le 04 mai 2011 en cas de silence du pouvoir.

    -          04 mai 2011 : Deuxièmes marche sur la préfecture avec plus de 10.000 manifestants.

    La veille : le préfet Gervais N’DA SEKOU signe une réquisition exceptionnelle permettant d’ouvrir le feu sur les populations.

    -          La marche est pacifique. Le SG du préfet OROU BARO qui a reçu la motion, félicite les manifestants. Malgré cela, au retour, les forces de l’ordre provoquent les manifestants en arraisonnant certains motos. Les manifestants réclament leur moto. La police jette plus d’une trentaine  de grenades d’lacrymogènes et finit par tirer sur la foule à l’AKM. EL HADJ KOUABI Fawaz, jeune zémidjan, attient au cou, a saigné et est mort quelques minutes après. Plusieurs blessés par balles.

    -          Le corps de Fawaz est déposé à la morgue de Natitingou et a été enterré par les parents clandestinement quelques jours après (selon consigne du préfet).

    La chasse à l’homme est déclenchée en ville les gendarmes, la police les militaires bastonnent tout sur leur passage et tirent des coups de feu partout même devant des églises et les hôpitaux une centaine de personnes arrêtée et libérée le lendemain sous pression populaire.

    -          Quelques jours après, Philibert SABI-YERIMA est arrêté par la police pour incitation à la rébellion et destructions de biens publics et privés. Il est déféré au tribunal qui le libère et le poursuit sans mandat  de dépôt. Le procureur fait appel par rapport à la libération mais est débouté par la cour d’appel de Parakou.

    -          Samedi 21 mai 2011, 03 Ministres de YAYI Boni, Ministre de l’Intérieur, Ministre des Mines KASSA Barthélémy débarquent à Natitingou et tiennent une séance de travail à la préfecture avec le préfet, maire et le comité des sages.

    -           Le lundi 23 mai 2011 KASSA MAMPO Nagnini, président du CDN et Secrétaire Général de l’USD/CSTB Atakora est arrêté à son domicile à 6h30 par la police pour incitation à la rébellion et menace de mort verbale contre la police. plaignant : commissaire Baguidi KOTO YERIMA qui a reconnu le jour du crime sur les antennes de Canal 3 et de Radio Parakou et de Nanto FM que c’est lui qui a donné l’ordre de tirer parce que débordé.

    -          Le 31 mai 2011 : Procès de KASSA MAMPO au Tribunal spécial : 3 magistrats + le ministère public et le greffier, qui a duré de 10h à 17h. Présence avocats : Me MAFFON, Me BAPARAPE, l’ODHP, la  CSTB, les travailleurs, la  jeunesse et populations en masse. Verdict : KASSA MAMPO est libéré purement et simplement c’est-à-dire acquitté.

    -          Juin 2011 : dépôt de la plainte des parents de FAWAZ contre son assassinat au tribunal de 1ère instance de Natitingou (sans suite).

    -          Mars 2012 un nouveau juge Eric M.AHEHEHINNOU réveille le dossier en convoquant tout le CDN en commencent par KASSA MAMPO.

    -          Ainsi KASSA MAMPO N. (PT/CDN), DASSAGATE Dieudonné (VPT/CDN), DOKO Habib (Trésorier/ CDN) et FARADITO L. Paul, membre du PCB et le vieux sage SABI YERIMA Ignace sont tous convoqués et inculpés pour meurtre de FAWAZ.

    -         Le 11 avril 2012 : la population de Natitingou fait un sit- in au tribunal et adresse une lettre ouverte au Président du tribunal de Natitingou qui exige le départ du juge AHEHEHINNOU.

    -          Le 12 avril 2012 : KASSA MAMPO Nagnini est arrêté  à son  service par la police avec un mandat d’arrêt vers 17 heures et déféré en prison par AHEHEHINNOU toujours pour meurtre de FAWAZ et mis en liberté provisoire le 24 avril 2012 sur  exigence  des peuples et des organisations qui ont protesté de diverses manières aux niveaux local et national : grève des enseignants, des zémigdjans, et

    -          20 avril 2012 : le vieux SABI YERIMA Ignace est arrêté et inculpé pour la même affaire puis libéré le même jour.

    -          15 décembre (samedi) Philibert SABI YERIMA est arrêté chez son père par la police sur ordre de AHEHEHINNOU avec un mandat d’arrêt établi depuis mai 2012.

    -          Le lundi 17 décembre  2012 SABI YERIMA Philibert au cabinet du juge qui le retourne en prison sous prétexte d’attendre de le confronter avec les membres du CDN, le préfet, le Maire et les sages pour s’avoir qui a tué Fawaz.

    -          Le 17/12/ vers 12h Paul FARADITO, membre de PCB et CDN est arrêté et mis en prison.

    -          Le mardi 18/12/12 : vieux SABI YERIMA Ignace est arrêté à son domicile vers 08 heures et libérer à 12h30. On lui demande de donné des explications sur la mort de FAWAZ.

    Fait à Natitingou le 18 décembre 2012.

    Le CDN »

     

    A la lecture de ce mémento, on peut se rendre compte que le seul crime des démocrates poursuivis et/ou incarcérés, c’est d’avoir lutté avec les populations, au sein du Comité de Développement de Natitingou (CDN) pour obliger le pouvoir de Boni YAYI à exécuter un minimum de ses promesses pour la ville, d’avoir empêché que les sous décaissés disparaissent dans les poches des autorités comme ce fut le cas à Parakou, Porto-Novo, Lokossa, etc. Boni YAYI est en rage contre le CDN qui lutte pour une ville bien gérée. Alors, après avoir ordonné et couvert l’assassinat de Fawaz, il poursuit les démocrates et ceux qui exigent que les véritables assassins et commanditaires, son préfet et son commissaire soient traduits devant la justice.

    Piller, tuer au besoin et puis poursuivre et torturer les victimes et le peuple, c’est ce que fait toujours le pouvoir de Boni YAYI. C’est comme ça dans l’affaire  DANGNIVO. Après avoir couvert l’enlèvement non élucidé jusqu’à ce jour) de ce haut cadre du ministère des finances, il s’en prend à ses parents qu’il torture. C’est comme ça dans l’affaire CEN-SAD : les petits fonctionnaires ont été sanctionnés, des ministres sacrifiés. C’est comme ça dans l’affaire ICC-service : pendant que lui-même et ses ministres d’Etat (Koupaki et N’Douro) disent ne rien en savoir, pendant que  leurs associés  escrocs sont libérés, les spoliés sont poursuivis par la justice pour perception de "trop perçu". Dans l’affaire PVI, Bénin Control, affaire Coton, avec Boni Yayi, c’est toujours comme ça : il pille, il tue et puis poursuit et torture les victimes de ses crimes.  Le peuple, tout le peuple doit se lever pour dire ASSEZ ! Ca suffit !

    A BAS LE POUVOIR TYRANNIQUE ET CORROMPU DE BONI YAYI ! ASSASSINS ET PILLEURS, A LA BARRE ! LIBERTE POUR LES DEMOCRATES DE NATITINGOU ! LIBERTE AU PEUPLE !

     

                                                                                     Cotonou, le 20 décembre 2012

                                                                                      Pour le Parti communiste du Bénin,

                                                                                                  Le Porte-Parole

                                                                                                  Kokou ZOUNON

     

  • ODHP

     

     

     

     

    ORGANISATION POUR LA DEFENSE DES DROITS
    DE L’HOMME ET DES PEUPLES (ODHP)

        2005 / 0061 / DEP - ATL -LITT / SG / SAG – Assoc-JORB N°4 du 15 février 2005

    08 BP 1114 Cotonou (Rép. du Bénin) - Tél : (229) 21 03 23 98 /97 88 84 18 /97 98 82 18

     

    ACTION URGENTE

    L’ODHP EXIGE LA LIBERATION IMMEDIATE DES MEMBRES DU C.D.N. PHILIBERT SABI YERIMA, IGNACE SABI YERIMA ET PAUL L. FARADITO ; LE JUGEMENT ET LE CHATIMENT DES ASSASSINS DE FAWAZ ET LA CESSATION PAR LE PRESIDENT YAYI BONI DES ATTEINTES REPETEES CONTRE LES LIBERTES ET LA VIE DES CITOYENS.

    Le 14 décembre 2012, Philibert SABI YERIMA est arrêté aux environs de midi et mis en prison à Natitingou sur ordre du juge Eric Marcel AHEHEHINNOU, du 2ème cabinet près le Tribunal de 1ière Instance de Natitingou. Dans le même temps les membres du CDN (Comité de Développement de Natitingou) dont KASSA Mampo Gilbert et FARADITO Paul sont convoqués devant le Tribunal pour confrontation dans « l’affaire du meurtre de Alazi Kouabi FAWAZ ». Ainsi, FARADITO Locotoro Paul et Ignace SABI YERIMA sont également arrêtés respectivement le 17 et le 18 décembre 2012. Il s’agit d’une nième provocation du Chef de l’Etat YAYI Boni contre les populations de Natitingou dont le seul tort a été d’avoir arraché les quelques travaux pour leur ville, travaux  réalisés dans le cadre du 1er Août 2011

    Qu’on se souvienne que déjà le 17 mai 2012, l’ODHP écrivait : « A Natitingou, c’est par le biais de la justice et du Juge à ordre Eric Marcel AHEHEHINNOU que le pouvoir a mis en prison le militant des droits de l’Homme et responsable syndical KASSA Mampo et poursuit d’autres comme Paul FARADITO, Philibert YERIMA … pour assassinat de Fawaz. Pour mémoire, le jeune FAWAZ est tué par balle de la police le 04 mai 2011 lors d’une manifestation des populations de Natitingou dirigée par les mis en cause. C’est dire qu’on tue un des leurs et on les poursuit pour meurtre. »

    C’est bien connu que Fawaz a été tué par balle ! C’est aussi connu que seuls les policiers et gendarmes tenaient des armes le 04 Mai 2011, jour du crime !

    C’est également connu que le commissaire Koto Yérima Baguidi a reconnu devant le Tribunal le 31 Mai 2011, avoir donné l’ordre d’ouvrir le feu sur les manifestants pacifiques le 04 Mai 2011 !

    C’est enfin connu que le préfet N’DAH SEKOU Gervais a signé une réquisition pour cela !

    Devant l’évidence de ces faits et devant la mobilisation de la population, à l’audience du 31 mai 2011, le Tribunal avait libéré KASSA Mampo Gilbert. Aujourd’hui, la justice à ordre revient à la charge contre tout le CDN en commençant par arrêter et détenir Philibert S. YERIMA pendant que le Commissaire Koto Yérima Baguidi et le préfet N’DAH SEKOU Gervais et le Président YAYI Boni lui-même (dont les deux premiers exécutaient les ordres d’assassinat) sont tranquilles.

    Ce qui se passe-là c’est la manifestation de la volonté effrénée du Chef de l’Etat YAYI Boni de mettre les libertés dans les fers afin qu’il n’y ait à se manifester dans le pays que ses zélateurs et tous autres tortionnaires et corrompus. Pour cela, il use de tout et instrumentalise la justice, les préfets et toute institution qu’il peut soumettre à ses velléités tyranniques. C’est également la mise en œuvre d’un plan machiavélique relatif aux prochaines élections communales visant à noircir le casier judiciaire des citoyens les plus représentatifs.

    L’ODHP appelle tous les démocrates, tous les défenseurs des droits de l’homme ainsi que l’opinion publique internationale à dénoncer ces pratiques barbares et pour exiger la libération immédiate et inconditionnelle de Philibert SABI YERIMA ainsi que la fin de toutes tracasseries et de tout acte attentatoire aux libertés élémentaires et aux droits des citoyens et des peuples. 

    Cotonou le 18 décembre 2012

    Pour Le Bureau Exécutif de L’ODHP,

    Le Président

    Signature illisible

     

    Gustave ANATO

     

  • DECLARATION DE JUILLET 2011-2

     

     

    AUTOUR DE QUELLES VALEURS  VONT S’ORGANISER  LA GAUCHE ET LES FORCES DE PROGRES ?

     

            La Gauche et les forces de progrès sont attachées à un  certain nombre de valeurs.

    Parmi ces valeurs il y a :

    -Le patriotisme une valeur éternelle qui implique l’amour de la patrie, l’amour de ses hommes, de ses femmes, de sa jeunesse, de son avenir en tant nation dans le concert des nations. Le patriotisme est une valeur qui implique  qu’il ne faut rien faire  contre les intérêts   du plus grand nombre des Béninois. C’est une valeur qui implique  qu’il ne faut rien faire contre les intérêts du pays, de l’Afrique et de l’humanité.

    - La   laïcité,   est une  valeur républicaine  qui implique la séparation   de l’Etat et de la Religion. « Il est permis à chacun de pratiquer la religion de son choix, tant que cette pratique ne va pas à l’encontre des droits d’autrui. »Tout mélange des activités politiques et des activités religieuses est une escroquerie, un viol de nos consciences et une violation de notre Constitution  

     -La  justice sociale et  l’équité qui en tant que valeurs  impliquent que l’on offre à chaque Béninois et à chaque Béninoise les mêmes chances  de vivre décemment à la ville comme à la campagne. Ces valeurs impliquent   qu’aucun Béninois et aucune Béninoise n’aient le sentiment que leur  pays est sans justice. Les Béninois ne doivent pas avoir le sentiment  qu’il     existe dans leur pays  une justice pour riches et une justice pour pauvres. Et  c’est proprement ce que nous vivons actuellement.

    -La  lutte contre la corruption  est une valeur qui implique  que tous ceux qui  sont corrompus  soient poursuivis et traduits devant les tribunaux. Depuis plus de vingt ans, tous les gouvernements  successifs ont promis  de se battre contre la corruption, mais tous ont en réalité développé  la corruption et la mafia dans tous les secteurs et même le secteur de l’éducation n’échappe plus à la corruption.

    -La  lutte contre l’impunité est une valeur qui implique  que  ceux qui  ont commis des crimes  soient poursuivis  et punis pour les crimes commis. L’impunité  est devenue dans notre pays  le ressort le plus puissant  de l’audace dans les crimes économiques, les malversations et les assassinats dont certains sont particulièrement crapuleux. Pendant plus de vingt ans tous les gouvernements de droite ont absous tous les crimes et    ils nous ont présenté les criminels comme des héros et des modèles. Il faut que la jeunesse et  le peuple tout entier  sachent  définitivement que la droite béninoise qui est au pouvoir  ne peut pas se battre contre la corruption et l’impunité.  Cette droite est nourrie en permanence par la corruption et l’impunité. Elle   ne peut pas vivre sans la  corruption et  l’impunité.

     -La  sauvegarde de l’Environnement est une valeur   qui  implique la  protection de notre  environnement et la lutte contre toute détérioration de notre milieu de vie de façon à remettre aux générations futures  notre terre  sinon meilleure du moins telle que nous l’avons reçue.

    - La solidarité avec les plus démunis et les plus vulnérables de nos concitoyens. C’est une valeur qui implique de considérer les catastrophes naturelles ou autres comme de grands moments de devoir  national de solidarité et non  comme une occasion d’aumône. La solidarité doit être élevée au rang de devoir national.

    -Le respect du bien public est une valeur qui implique que chacun de ceux qui ont une parcelle de pouvoir dans le pays  fasse la distinction entre ses biens propres et ceux du pays. Le Président de la République,  les Ministres et les Directeurs Généraux des Sociétés d’Etat et d’économie mixte surtout doivent  témoigner  en toute circonstance qu’ils ont un grand respect du   bien public.

    -Le respect de la personne humaine est une valeur  qui implique qu’aucun citoyen  de notre pays ne soit traité comme n’ayant aucun droit. Quand un pouvoir  jette des Béninois en prison sans jugement  pendant des années, il commet un crime contre la personne humaine et contre notre Constitution.

    -Le respect de la vie est une valeur qui implique  que soient traduits devant les tribunaux  et punis tous ceux  dont la main porte des traces de sang. Il y a des femmes qui  abandonnent  leur enfant sur les tas d’ordures, il y a des personnes qui procèdent à des avortements en mettant en danger la vie de la mère. Toutes ces personnes  et toutes celles qui commettent des assassinat  doivent être poursuivies devant nos tribunaux.

     -Le développement durable : Aujourd’hui  tous les pays se préoccupent  d’un développement qui face une large place à la nature et à sa protection. Les générations présentes ont le droit  de satisfaire leurs besoins  mais elles n’ont pas le droit  de compromettre par leurs actions la capacité des  générations futures à satisfaire les leurs.

    Ce sont là certaines valeurs autour desquelles peuvent s’organiser  la Gauche et les Forces de Progrès.


    (EXTRAIT DE LA DECLARATION DE JUILLET 2011 DU BUREAU POLITIQUE DU PSD-BELIER)


     

  • DECLARATION DE JUILLET 2011

     

     

                       COMMUNIQUE DE PRESSE

     

        L’an deux mil onze et les dimanches  19 Juin et 17 Juillet   se sont  tenues les sessions   mensuelles  du Bureau Politique du Parti Social Démocrate le Bélier (PSD-BELIER).

    Plusieurs  points étaient inscrits à l’ordre du jour de ces deux sessions  en particulier:

    –L’analyse de  la situation politique nationale du Pays et la question de l’avenir de la Gauche béninoise et des Forces de Progrès au Bénin.

    A l’issue  des travaux des deux sessions,  le Bureau  Politique du PSD-BELIER a décidé de rendre publique la Déclaration  que voici.

    Le Samedi 21 Mai 2011 l’Assemblée Nationale  a mis en place son bureau.

    Avec la mise en place de ce    bureau de l’Assemblée,  une séquence de l’histoire de notre pays   vient de s’achever.        

    L’année 2011 est une année  électorale. Tout le monde le savait depuis très longtemps. Cependant,  les institutions  de notre pays n’ont pas été capables d’offrir à notre pays et au monde des élections crédibles, transparentes et fiables.  

    Ces  élections  ont été organisées dans un désordre  qui nous fait honte à   tous ceux qui ont  une petite soif de fierté et de dignité.  Parmi les crimes commis à l’occasion  de l’organisation de ce scrutin,  il y a celui   d’avoir écarté  le candidat du PCB, soutenu par le PSD-BELIER et le Parti les VERTS. Tout ce que compte notre pays de progressiste en cette année 2011 a été  écarté de la compétition électorale. Le PSD-BELIER considère qu’il y a là un crime commis  contre la Démocratie dans notre pays et ce crime est commis    par la Cour Constitutionnelle.   C’est  une honte et   c’est la    preuve  que la démocratie béninoise  est une dictature contre les forces de Progrès.    Le PSD-BELIER condamne cet acte ignominieux  de honte et d’infamie.

                     C’est donc dans ces conditions  où la Gauche et les Forces de Progrès  ont vu leur candidat écarté,  où   personne n’est d’accord avec la LEPI de la corruption,  c’est dans ces conditions disons-nous que le corps électoral a été convoqué et que les élections présidentielles  se sont déroulées.    Les résultats  proclamés ont été conformes aux objectifs  attendus par les organisateurs desdites élections.   

    Dans la foulée des élections  présidentielles, sans la moindre correction de la LEPI, les élections législatives  sont organisées avec les résultats qu’on  connaît. L’Assemblée Nationale a installé son bureau. Le  Gouvernement est  formé. Tout est donc terminé. 2011  comme année  électorale est bouclée. Et  tous les hommes politiques  regroupés au sein de l’UN  ont commencé à nettoyer les limites artificielles qu’ils avaient  érigées entre eux  et Boni Yayi  pour  nous tromper. Tout le peuple béninois et sa jeunesse  ont constaté avec tristesse   que les membres de l’UN  se bousculent devant le portail de Boni Yayi. Ce que le PSD-BELIER  a toujours dit et répété   s’est maintenant révélé au grand jour pour tout le monde. Nous avons en effet constamment  affirmé que la querelle entre Boni Yayi et les Partis regroupés au sein de l’UN  n’est qu’une querelle de coépouses et que le peuple  et la jeunesse n’avaient rien à attendre de leur batailles stériles et sans intérêt. Aujourd’hui  chacun des membres de l’UN  veut être le premier à proposer ses services à  Boni Yayi. Dans cette lutte au plus offrant, ils en arrivent même à s’injurier sur les ondes. C’est une véritable honte. Maintenant tout le monde a l’air de se satisfaire de la situation dans le pays. Et pourtant cette façon de gérer le pays ne peut nous réserver que des surprises extrêmement désagréables. Nous sommes en présence d’un pouvoir qui se débarrasse  de toute fioriture, un pouvoir qui enlève les masques et qui se sait en terrain totalement conquis.  La Gauche et les Forces de Progrès  vont-elles baisser   les bras face à  cette dictature  qui ne dit pas son nom,  vont-elles baisser les bras face à cette dictature de l’argent volé ?

     

                 ET MAINTENANT QUE FAUT-IL FAIRE ?

                    La Gauche béninoise et   les Forces de Progrès ne peuvent pas baisser   les bras face à l’imposture qui  s’installe devant nos yeux.

               La Gauche béninoise et   les Forces de Progrès doivent remplir la mission que leur impose la situation du Pays. Quelle est cette mission ?    La mission fondamentale   qui s’impose à la Gauche, aux Forces de Progrès et à l’ensemble  de notre peuple   est  d’ORGANISER L’OPPOSITION,  la véritable  opposition, celle qui  doit être capable d’opérer les changements nécessaires pour la jeunesse, pour le Pays,  pour ses hommes, pour ses femmes, pour son avenir. Pour réaliser une telle mission, il faut  identifier les valeurs autour desquelles vont s’organiser les Partis de Gauche et les Forces de Progrès.

    (EXTRAIT DELA DECLARATION DE JUILLET 2011)

      

     

  • PORTEURS D'ESPOIR

     

     

    ......Nous sommes porteurs avec le peuple,  d’un espoir de l’approfondissement de la Démocratie par l’élection des préfets de département à la tête d’Assemblées Départementales élues disposant de larges pouvoirs dans divers secteurs de l’activité nationale.

     

    Nous sommes porteurs avec le peuple,  d’un espoir  d’une lutte véritable contre la corruption, et nous voulons voir dans ce  défi un véritable élément de changement.

     

    Nous sommes porteurs avec le peuple,  d’un espoir  d’une lutte  contre l’impunité et que cette lutte touche tous les secteurs et tous les auteurs des crimes de tous genres qui sont commis sur le sol de notre pays contre le pays, ses hommes et ses intérêts.

     

    Nous sommes porteurs  avec le peuple,  de l’espoir que notre école abandonnée  va retrouver les chemins d’une meilleure gestion, qu’elle va avoir dans chacune de ses classes   un maître  pour chacun de ses enfants, un maître qualifié et fier de faire  le travail  d’éducation et de formation qui lui est confié et qu’il sache qu’il est , ce faisant, un acteur important de développement de notre pays ,et non traité comme un déchet de la société comme on l’a traité depuis des décennies dans notre pays.

     

    Nous sommes porteurs avec le peuple, de l’inextinguible espoir de voir s’améliorer les conditions de vie et de travail de tous les travailleurs de notre pays.

     

    Nous sommes porteurs avec le peuple,  de l’espoir que nos paysans auront la possibilité  de maîtriser un peu plus  l’eau   et d’en faire leur outil de travail pour le développement de l’agriculture de notre pays.

    (EXTRAIT DU DISCOURS  D’ OUVERTURE 

     

     DE LA TROISIEME  SESSION DU COMITE CENTRAL)

     

                           

     

     

  • DANIEL DOHOU-4

     

     

     

                             PARDON

     

     

     

     

    -QUE PUIS-JE VOUS DIRE MAINTENANT AU NOM DE DANIEL DOHOU,ET EN NOTRE NOM  A NOUS TOUS ? 

     

                          A NOS COMPAGNES

     

    A vous,  femmes qui fûtes et qui êtes encore nos compagnes de vie, je voudrais dire ceci. Nous mesurons toujours très sérieusement les peines que nous vous avons fait endurer en raison de nos engagements et de nos activités politiques.     A partir de cette tombe de DANIEL DOHOU, je voudrais vous demander pardon au nom de DANIEL DOHOU et en notre nom à nous tous.    Nous vous remercions de nous avoir acceptés tels que nous avons été, tels que nous sommes. Nous avons toujours tout fait par amour pour notre pays, pour ses hommes, pour ses femmes et pour sa jeunesse. Nos options politiques et la méchanceté des hommes vous ont imposé des privations inouïes et souvent de véritables angoisses. Nous vous demandons pardon  pour tout et nous vous exprimons notre infinie gratitude.  

     

     

                 A NOS ENFANTS

     

    Chers enfants, il nous est arrivé d’avoir honte  de ne pas avoir pu   subvenir à vos besoins légitimes, comme vous auriez souhaité. Nous avons souvent été placés devant de véritables cas de conscience. Mais les valeurs que nous avons adoptées ne nous ont pas permis de faire autrement. Vous avez subi des privations sans nombre et vous avez souffert dans votre chair et dans votre âme. Nous ne pourrons pas vous laisser en héritage des fortunes et des immeubles. Nous vous demandons pardon, ce n’est pas un pardon qu’un père demande à son fils  pour en finir, mais c’est le pardon d’un homme qui a causé du tort à un autre homme, mais de bonne foi. Notre ambition est de vous laisser un pays et la fierté d’être un homme. Soyez assurés que nous vous avons infiniment aimés.   

     

     

                       A NOS AMIS

         Amis de DOHOU  qui êtes aussi nos amis, nous  vous assurons que nous n’avons jamais rien fait par méchanceté. Nous savons très bien que vous avez souffert de votre amitié  pour nous, cela nous a beaucoup peinés. Des personnes de moralité douteuse  vous ont imposé des humiliations, des privations pour vous punir de ne pas nous avoir retiré votre amitié. Vous êtes restés malgré tout, ce que vous avez décidé d’être. C’est tout à votre honneur. Devant cette tombe qui accueille la dépouille mortelle de DANIEL DOHOU, je vous demande  pardon en son nom et au nom de nous tous et je vous demande  de pardonner aussi à ceux qui vous ont fait du tort.

     

    Et maintenant je n’ai plus rien à ajouter.

    DANIEL DOHOU, la lutte continue.

                 GORASGAGLOZOUN                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                        PRESIDENT DU COMITE                                                         CENTRAL DU PSD-BELIER

    (EXTRAIT DE "HOMMAGE A DANIEL DOHOU" LE  6 Octobre 2007 A BANIGBE)